lundi 15 novembre 2010

Affaire Lola : le bal des vampires

Comme notre système judiciaire dispose d’un an pour moduler la récente décision de la Cour d’appel du Québec octroyant le droit aux ex-conjoints, ou, convenons-en, aux ex-conjointes à une pension alimentaire, il y a gros à parier que l’onde de choc générée par une décision aussi controversée n’a pas fini de faire jaser.  Un lecteur m’écrivait récemment que, bien qu’il considère que de nos jours, la plupart des femmes souhaitent passer à autre chose au lendemain d’une séparation, il conseillera néanmoins à son fils de ne jamais vivre avec l'une d'elles.  Le chroniqueur vedette du Journal de Montréal, Richard Martineau, donnera lui aussi le même conseil à son gars.  De mon côté, je laisserai au mien le temps de vivre ses quinze ans, avec tous les bouleversements hormonaux, académiques et existentiels que son âge implique, avant de lui donner fort probablement le même conseil.  C’est là, apparemment, qu’on est rendu.

Vite, de l’hémoglobine !

J’écrivais, dans une chronique précédente, que seuls des intérêts corporatistes expliquaient une décision aussi inique qu’improbable.  Improbable, vraiment ?  Pas si sûr.  J’ajoutais que, dans un contexte où les avocats du Québec restent surnuméraires, une excellente façon de leur procurer du travail demeure de favoriser artificiellement la judiciarisation des ruptures en rendant la loi juste assez inéquitable.  Comme on identifie le plus souvent l’homme comme celui qui gagne le plus gros salaire, il est normal d’aller chercher l’argent là où l’on considère qu’il se trouve.  C’était le cas pour les ex-conjoints mariés, ce sera désormais celui des ex-conjoints d’union de fait grâce à la malhonnêteté des juges Marc Beauregard, Julie Dutil et Lorne Giroux.

À aucun moment, ces individus n’ont jugé l’affaire Lola pour ce qu’elle était : la manœuvre d’une manipulatrice rapace plus que choyée qui voulait en soutirer encore plus à un ex-conjoint fortuné.  Autrement, la demanderesse aurait été déboutée sans ménagements.  Ces magistrats se sont plutôt servis de ce cas comme prétexte pour atteindre leur objectif carnassier en se drapant d’un voile de justicier – très masqué – et en se cachant derrière le caractère soi-disant anticonstitutionnel de la situation jusqu’ici actuelle des conjoints de faits. 

Notons qu’en forçant, du moins pour le moment, la rétroactivité de leur décision aux couples déjà formés, au lieu de ne la rendre effective que pour ceux à venir, ils provoqueront encore plus de recours en pension alimentaire, donc encore davantage de boulot pour leurs collègues.  Mais il y a mieux, au chapitre de la rentabilité : un homme qui aura vécu successivement, et c’est courant, avec deux, trois ou quatre femmes, pourra potentiellement voir celles-ci lui réclamer chacune un jour ou l'autre une pension !  

La femme la plus impopulaire du Québec

S’il existe une personnalité juridique qui ne risque pas de sauver le peu de vernis qu’il reste à notre système judiciaire sans éthique après un exercice aussi méprisable, c’est bien Anne-France Goldwater, l’avocate volumineuse et multicolore de Lola, repérable même la nuit.  Jusqu’ici, l’appareil judiciaire québécois, inhumain, anonyme et hostile à la gent masculine avait été dénoncé par des groupes de pères et par le documentaire choc de Serge Ferrand intitulé La machine à broyer des hommes, qui avait valu à son auteur et à sa famille d’être intimidés à domicile en 2003 par certaines féministes et leurs sbires. 

Avec, 34,6 % de couples vivant en union de fait, l'intolérance envers les douteux procédés de l’appareil juridique gagnera à coup sûr plus d’adeptes.  Un conseil à Mme Goldwater : teignez-vous les cheveux, portez du noir et maigrissez, car vous devrez avant longtemps vous faire toute petite… 

En effet, notre système judiciaire sans visage en a désormais un : celui-là même de ce personnage apparemment sorti tout droit d’une prise oubliée d’un vieux sketch de Rock et belles oreilles, et qui n’hésite pas, lors de ses passages remarqués dans les médias, à jeter de l’huile sur le feu.  Mme Goldwater devait en effet affirmer, notamment, qu’il était normal qu’un jeune homme, n’ayant vécu que quelques années avec sa copine sans en avoir d’enfants, soit obligé de lui verser une pension si cette dernière se trouvait dans le besoin ou si elle ne retrouvait pas le même niveau de vie qu'avant la rupture.  Faut pas que j’oublie de dire à fiston…

La reine des vampires

Une seule femme pourrait, à l’heure actuelle, générer plus d'antipathie encore que Mme Goldwater : Lola elle-même, dont l’identité réelle, bien que « protégée » par une ordonnance de non-publication, peut être découverte sur la toile en un clic de souris.  Celle qui a donné l’impulsion initiale à ce bal des vampires, financée en cela par le riche naïf qui lui sert de conjoint, devrait, si ce n’est déjà fait, envisager un budget pour une protection rapprochée.  Il y a gros à parier que son identité, tôt ou tard, sera connue et il n’est pas sûr que parmi les gens qui la reconnaîtront dans la rue, une majorité voudra la féliciter.  Il y a un prix à payer, quand on défend un idéal humanitaire...

5 commentaires:

fondateur a dit…

J'ai fait pareil avec mon fils.

"Amuse-toi, protège-toi et change de fille avant d'être amoureux. Le jour ou tu le seras, c'en sera fini pour toi."

Nous en sommes là.
Les féministes ont tué le couple et l'amour. Le pire: elles en sont fières.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Fait "amusant" : un site consacré à l'immigration et qui s'adresse aux Français exhortait ces derniers à éviter le Québec s'ils étaient des hommes ou avaient des garçons tout en encourageant les femmes à s'y installer. Le blogueur citait en appui de son affirmation le texte que vous venez de lire. De toute façon, nous accueillons trop d'immigrants pour notre capacité à leur permettre une existence décente sans être nous-mêmes pénalisés. À ma façon, j'aurai fait ma part pour régulariser la trop grande hospitalité de notre gouvernement...

fondateur a dit…

Vous parlez d'immigrer-contact.

Effectivement, quand sur ce site, on fait une "recherche" sur "canada" et "feminisme", on se retrouve avec énormément d'articles écrits par des français (pour la plupart) qui ont découvert la face cachée du matriarcat québécois.

Et croyez-moi que la DGQ se garde bien d'en faire de la publicité outre-atlantique. Même qu'elle met en avant le caractère égalitaire et paritaire de la société.

De loin, ça plait. Sur place, ça fait rire. Une fois dans les mâchoires de la machine, ça fait pleurer.

C'est quoi le record Guiness déjà ? C'est pour le Québec le plus grand nombre de suicides chez les pères au monde ou le plus grand nombre de stérilisation volontaire chez les jeunes ? M'en souviens jamais.

Quant à la remarque sur l'immigration et le féminisme, tout est lié. Les matriarcats connaissent tous une baisse de la natalité. A l’extrême (sociétés amazones), les hommes sont enfermés dans des cages et forcé à la procréation.

Comme la Charte ne le permet pas (encore), reste l'immigration pour compenser la lente stérilisation de la province (et du pays). Il ne reste plus que les immigrants (naïfs) pour faire des enfants (et se faire piéger ensuite).

J'en suis.

fondateur a dit…

Et, si vous le permettez, un texte (violent) pour convaincre les indécis:

La vasectomie au Québec, un devoir citoyen

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Je permets cet excellent texte où je reconnais la patte de mon amie Lise Bilideau. Et oui, le Québec affiche le triste performance de provoquer - noter le verbe - l'un des pires taux de suicide masculin au monde, tant chez les adultes que chez les ados.

Encore oui, une majorité féminine, et par conséquent féministe, encombre le Barreau du Québec et influence très malencontreusement les lois, renforcées et soutenues qu'elles sont pas le Conseil du statut de la femme. Vous faites bien de dénoncer cette réalité vous aussi, car si la population en a soupé du féminisme, elle ignore à quel point ces femmes sont puissantes et néfastes pour l'avenir des hommes, des garçons, de l'égalité homme femme et de la démocratie.

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...