jeudi 25 novembre 2010

Pères divorcés : histoire d’horreur québécoise…

Si vous croyez qu’il faille absolument lire du Stephen King pour découvrir des histoires d’horreur, j’ai des nouvelles pour vous.  De tels récits existent au quotidien et frappent plus d’un père de famille au Québec, au lendemain d’un divorce ou d’une séparation.  Pas de créature surnaturelle, ni de manoir hanté, encore moins de fantôme terrifiant.  Une ex-conjointe vindicative, un juge sans principe et un palais de justice dépourvu d’âme suffisent à transformer en enfer l’existence d’un citoyen jusque là sans… histoire.  Les histoires d’horreur des romans ont un cachet exceptionnel, celle que je vais vous raconter demeure le lot de trop nombreux hommes.

Ce récit ne m’a pas été transmis par le première venue.  Il s’agit de Mme Lise Bilodeau, présidente-fondatrice de l’Association des nouveaux conjoints du Québec (ANCQ), dont le mandat reste, depuis 12 ans, de sensibiliser l’État aux multiples dérives qui frappent injustement et de plein fouet les hommes séparés ou divorcés, leurs enfants, souvent privés d’un père que l’on se plait à dénigrer, et leur nouvelle conjointe, que l’on contraint à financer la pension de la conjointe précédente et de ses enfants.  Mme Bilodeau est également la co-auteure de De l’amour à la haine, plaidoyer lucide contre l’industrie du divorce au Québec, et de l’excellent 300 000 femmes battues, y avez-vous cru ? un ouvrage de référence sur la – méprisée - condition masculine dans notre riante et inconsciente province.

Laissons d’abord Mme Bilodeau résumer son expérience de plus d’une décennie auprès des membres de l’ANCQ :  « Dans cette traversée, J’ai navigué à travers les pertes incroyables, les situations financières catastrophiques, les burn out, les dépressions, les manques d’appui de toutes sortes auprès des pères, les manques grossiers en matière juridique familiale, l’errance des juges et l’aveuglement de ceux-ci quant à la demande des gardes partagées lorsqu’il s’agissait du père. »

Les grands gagnants de ces infamies grossières et évitables qui frappent les hommes en situation de divorce demeurent les 16 000 avocats familialistes du Québec, qui pourraient bien voir leur clientèle encore augmenter au lendemain du verdict condamnable de la Cour d’appel du Québec qui autorise désormais les ex-conjointes d’unions de fait à réclamer une pension pour elles.  Vous croyez que la corruption ne caractérise que le monde politique.  L’exemple qui suit prouve qu’elle s’étend également au domaine juridique.

Une justice pour Maman, une autre pour Papa…

D’entrée de jeu, Mme Bilodeau dénonce le double standard appliqué par les juges quant à la garde parentale : « Ici au Québec, vous avez l’obligation de prouver que « vous êtes un bon père », tandis que de l’autre côté du versant, la mère n’a rien à prouver : « elle » est MÈRE; et son statut est confirmé, c’est acquis, rien à prouver quant à sa capacité parentale. »

Cette dénonciation s’applique au cas de l’homme dont Mme Bilodeau m’a transmis l’histoire, qui vit présentement dans un trois et demi, trop « plate » pour ses enfants de 14 et 16 ans, que le pauvre homme tente malgré tout de revoir, mais que, aliénation parentale « aidant », ces derniers ont délaissé.  Pas de relations parentales soutenues, pas de complicité solidifiée par les ans, pas de gestes d’amour au quotidien, pas de confiance filiale, donc plus d’enfants.  La mère manipulatrice dont il est question ici devrait faire attention : il existe des situations où, devenus adultes, les enfants découvrent les mensonges répétés de maman.  Aucun juge malhonnête ne peut alors inverser le verdict de culpabilité qui frappe alors ces femmes, et qui entraîne parfois une sentence à vie…

Pour le moment, l’ex conjointe dont je parle se fiche éperdument de la situation qu’elle a créée, avec l’indifférente complicité de notre système judiciaire, et qui prive par ailleurs ses propres enfants d’une relation significative avec leur père.  A-t-elle coupé pour autant tous les ponts qui la rattachaient à celui-ci ?  Pas question, le gars doit payer et elle le fait payer.

Un gars, c’est là pour ça !

Personne ne contestera que, en situation de divorce et de garde exclusive à la mère librement consentie, le père doive verser une pension pour ses enfants, dans la mesure des ses moyens et des besoins légitimes de ceux-ci.  Cela va de soi. 

Dans le cas présent, il n’y a rien de trop beau pour des enfants ingrats.  Voici des exemples de factures que notre homme doit acquitter, bien que vivant dans une situation de précarité budgétaire : des billets de saison en ski alpin au Mont Sainte-Anne, un camp de hockey pour le plus jeune dont il ne faudrait pas contrarier la si louable vocation, des frais de scolarité annuels de 16 000 $ pour l’inscription des chéris dans deux collèges privés, puisque le public n’est pas assez bon pour eux et, enfin, 12 000 $ en frais d’orthodontie (le père a demandé un second avis médical, et on le comprend…).

Pour arriver à payer les pensions, l’une pour la mère et l’autre pour les deux enfants, la moindre des choses, évidemment, le pauvre homme doit, en plus de son emploi quotidien, travailler comme professeur de ski, l’hiver, et dans les camps d’été pour amener ses enfants faire du sport sans qu’il ne lui en coûte trop.

C’est pas assez.  La mère le ramène en cour avec des frais « particuliers » alors qu’elle-même vit plus que confortablement dans un condo de luxe, voiture à l’avenant et se paie – ou devrais-je dire : se fait payer – des voyages à Cuba pour relaxer d’une vie si trépidante…  Vite, récupérons tous ces coups de pied au cul qui se perdent !

Le silence des hommes fait parler de lui…

Quand je lis une telle histoire, et c’est pas la première du genre dont je prends connaissance, il m’arrive de me demander comment de tels excès n’ont pas encore engendré un mouvement nettement plus agressif que les Fathers 4 justice.   Faudra-t-il l’émergence d’un FLQ masculiniste pour que notre système comprenne sa déroute et corrige le tir ?  Il faudrait toutefois des alternatives plus constructives.

Une révolution silencieuse est cependant amorcée, sans que ça paraisse, en catimini.  Les hommes québécois ne draguent plus, dit-on.  On se demande bien pourquoi.  Même en union de fait, on cherche désormais à les vampiriser au même titre que les hommes mariés.  Le patrimoine échappe pour le moment à la voracité de certaines de ces ex-conjointes mais leur grande prêtresse, Anne-France Goldwater ne se tient pas pour battue.  Elle reviendra certainement à la charge, si le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier, ne fait pas appel de la décision malhonnête de la Cour d’appel. 

Après le refus des premiers pas, les hommes du Québec renonceront-ils à la vie commune, même en union de fait ?  Dans mon cas, c’est certain et, avant que mon fils ne soit majeur, je lui conseillerai de faire de même.  Tant qu’il n’y aura pas davantage de justice en cas de divorce et de séparation, le plus grand nombre d’hommes aura tout intérêt à vivre seul. 

Impossible, croyez-vous ?  Méfiez-vous.  Le Québec a déjà connu une première révolution tranquille qui a bouleversé à jamais son visage.  Rien n’empêche une seconde de survenir, dans l’intérêt supérieur des hommes, de leurs enfants, tout autant que des femmes dotées d’un cœur à la bonne place, d’une tête sur les épaules, et qui souhaitent une vie de couple et de famille épanouie. 

30 commentaires:

Pascale a dit…

J'espere que ça va changer.J'ai déjà écris d'ailleurs aux,Proctor & Gamble,Igor,Johnson & Johnson,etc qui disent toujours dans leur annonces publicitaires...à la rescousse des mamans, etc...et les papas eux?Mon mari et moi avons obtenu la pleine garde de ses deux enfants.Mme ne s'en occupait pas malgré sa pension que mon mari devait lui payer pour une garde partagée et naturellement il assume le reste.Elle vend des animaux au noir et pas prouvable(car chaques fois qu'on a des preuves que Mme a vendue un perroquet à 1200. ou un chien à 600.Mme se met dans tout ses états et elle s'en sort.Elle a donc eu droit à la maison full equiped,voiture et a gardée tout et nous avons dû tout acheter du linge neuf etc..Pauve chatte elle a prit soin de ses beubés(peut importe qu'elle n'avait jamais travaillée avant leur arrivé.Elle ne voulait pas y aller et quand il a décidé que c'était assez,c tu drôle..est arrivée enceinte.Elle a tout les droits ne paye aucune pension car pas de revenu(légal)et elle les a une fin de sem/2 et elle ne renvoie pas leur linge avec lesquels ils sont partis mais bon...le juge a rien dit.Elle téléphone comme elle veut en crise même si c stipulé ..à moins d'urgence.mais bon..elle a mariée le voisin avec qui elle a trichée le père pendant plusieurs mois(sans compter les autres).Elle criait qu'elle voulait sa pension de FEMME(si on peut appeler ça une femme..et que le prochain il la marirait.Je trouve honteux que de nos jours un homme paye une pension de femme.Si tu a un accident avec la SAAQ,ils t'envoient prendre des cour pour que tu sois autonome?Pourquoi pas la même chose.Il faut signer des pétitions,faire des marches(le dimanche naturellement car vous les hommes vous devez travailler pour payer vos EX).Moi je veux que vous vous batiés vous les hommes de 2010.Assez c assez. D'une femme qui élève les enfants de son mari adoré et qui le voit dépérir tout en payant...sans aide car lui ses avocats sont pas gratuit "LUI".

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Je suis heureux de voir à quel point il existe de nombreuses femmes qui comprennent et dénoncent les injustices dont leur conjoint, leur enfants et elles-mêmes sont victimes à cause d'une loi injuste assujettie aux diktats d'un féminisme radical et déviant. La forte réceptivité que j'enregistre depuis hier sur le texte que vous avez commenté m'indique que de plus en plus de gens prennent conscience du problème et de ses racines. Il reste cependant tout un travail de sensibilisation à faire. Vous avez parfaitement raison : les hommes doivent lutter, pacifiquement, bien sûr, avec les armes que sont l'esprit de justice et de vérité. Il reste évident que des femmes conscientisées et fortes restent un atout indispensable. Salutations Pascale et bon courage, à vous et à votre conjoint.

Malthus a dit…

Comment s'étonner ensuite de la montée fulgurante de l'anti-féminisme?
Croit-on vraiment qu'un homme sain d'esprit répondra a toute cette haine et ce mépris par du respect, de l'amour?
L'anti féminisme est la seule réponse sensée a cette vague de haine qui n'en finit plus de s'inventer de nouveaux moyens pour nous traiter comme des guichets automatiques et des citoyens de deuxième ordre.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Votre point de vue rejoint entièrement le mien. J'en arrive à penser que l'antiféminisme devra sous peu devenir une responsabilité citoyenne, rien de moins. Toute société qui renferme un féminisme d'État est exposée aux mêmes dérives au plan de l'éducation (décrochage des garçons), de la santé (les soins de santé des hommes sont 11 fois moins financés que ceux des femmes au Québec) et de la "justice" (l'exemple de ce texte est à ce titre concluant). Les interventions comme la vôtre me confirment que nous sommes de plus en plus nombreux à penser la même chose et que le poids du nombre finira par renverser la vapeur. Merci de votre intervention.

Malthus a dit…

Lola est identifiée, nom et photo, dans la rectification, en bas de page.
Fournir un hyperlien vers une publication légitime ne constitue pas un crime. Je ne crains pas à ce sujet.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

C'est vrai, vous n'avez pas tort. La responsabilité de la divulgation devrait en incomber aux auteurs du texte vers lequel mène votre lien. De toute façon, la véritable identité de Lola est depuis longtemps un secret de Polichinelle sur la toile...

Anonyme a dit…

Bonjour,

Voici un des nombreux textes que j'ai écrits...
http://sites.rapidus.net/jeancbou/Diagnostique.html

Celui-ci remonte à 1997 alors que, dans les épreuves que je traversais (et que je traverse encore 14 ans plus tard), je me croyais seul à subir.

Aujourd'hui, en 2011; je n'ai vu AUCUNE amélioration véritable de cette situation infâme vécue par un trop grand nombre de pères.


Philippe Clément

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Bien intéressant votre texte, Philippe, qui en arrive aux mêmes conclusions que je fais après lecture des cas qui me sont le plus souvent référés par l'ANCQ. Ce qui m'inquiète dans votre topo, c'est la date et le constat que vous faites que rien ne semble avoir changé depuis.

Or je crois toujours (mais peut-être suis-je naïf ?) que c'est la somme de nos initiatives de sensibilisation qui fera que, devant une opinion publique de plus en plus réprobatrice envers le féminisme d'État mais qui devra s'étendre davantage à notre Justice manifestement corrompue, de vrais changements devront tôt ou tard survenir. Les médias, par leur couardise et leur silence détiennent une lourde part de responsabilité dans la perpétuation d'injustices aussi grossières. Voilà pourquoi des gens comme vous et moi devons prendre le relais.

Bon courage et merci pour votre contribution.

Anonyme a dit…

Bonjour Olivier,

On ne se connaît pas, mais je connais beaucoup de monde dans ce difficile contexte de la paternité québécoise... J'ai fréquenté plusieurs cercles et organismes (comme AutonHommie, il y a plus de 20 ans...)

Je connais bien, par exemple, des intervenants "incontournables" du milieu: J.-C.B., G.C., A.S., L.B./ANCQ, S.F. (cinéaste...) et d'autres encore qui sont devenus des amis (que je vois que rarement actuellement, malheureusement).
Je ne mets que leurs initiales, mais vous les reconnaîtrez sans doute...

Je suis également un ancien co-fondateur et animateur de ALPE-Qc, AMEF (à Québec, années 90), si ça vous dit quelque chose, deux associations de pères séparés...

Je connais aussi les mensonges, la mauvaise fois chronique et les aberrations d'un certain "M.D.", Sisyphe et autres...

Je connais tous ceux qui sont montés sur des ponts, bloquant la circulation; non pas dans le but de pénaliser les automobilistes, mais de faire entendre leur douleur...

J'ai collectionné les publicités, les articles sur ce féminisme qui ne cherche que guerre et destruction de la paternité; j'ai collectionné les livres et ouvrages sur le même sujet, sur les enfants, leur soit-disante "protection"... J'en ai des caisses pleines...

J'ai soutenu nombre d'amis et connu des cas prouvés, avérés encore bien pires que ceux que vous exposez sur votre site, des situations plus qu'ubuesques, de véritables "persécutions" de pères, des manoeuvres sournoises et destructrices d'une folie démentielle, d'un aveuglement dogmatique, sadique, politique... des emprisonnements arbitraires... des coups tordus dignes de pays staliniens...

J'ai même subi des "interrogatoires" (pièce fermée de quelques mètres carrés) pour me forcer à dénoncer un père qui n'avait RIEN fait de mal absolument RIEN. J'ai connu un appareil gouvernemental fasciste, voulant ainsi me forcer (par l'intimidation et la menace, y compris physique) à rédiger un faux témoignage contre cet ami, sous peine de ne pas sortir de la pièce et pire... J'y étais...

J'ai analysé, décortiqué ce même discours, effaré par ce que j'y découvrais et j'en ai fais part publiquement (divers forums publics, privés, de toutes les sortes); j'ai procédé aux mêmes "démonstrations" de preuves de mauvaise foi, double discours, de la politique du "deux poids deux mesures", en vain.

Je suis passé de nombreuses fois dans les médias (à mon initiative et à celle des médias), CBC, Radio-Canada, TVA, TVA-Mtl, TQS, etc. etc. (années 90-2000)

J'ai également témoigné en commission parlementaire et essayé à une époque d'infléchir des gens comme L. Harel, P. Bégin, T. Mulcair et bien d'autres... Sans succès, bien entendu...

J'ai aussi "croisé le fer" (verbalement), en public avec ministres, fonctionnaires (réunions publiques, conférences) ainsi qu'avec Françoise David... (un échange "épique" avec cette dernière...)

J'ai manifesté sur la place publique, dans les rues à plusieurs occasions; j'ai écrit, crié, protesté, argumenté, dénoncé, tempêté...

Je vous le dis, je vous l'assure, 15 ans, 20 ans plus tard; fondamentalement: RIEN N'A CHANGÉ...


Philippe

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Décidément, nous nageons dans les mêmes eaux et avons beaucoup de connaissances en commun. Je constate à nouveau que nos vues sont très similaires. Oui, je connaissais déjà l'ALPE, un des premiers sites que j'ai consultés pour en savoir plus long sur la condition masculine, quand j'ai décidé de m'y intéresser plus activement vers 2006. En comparaison de vous, je suis un néophyte.

De mon côté, j'ai eu la chance inespérée d'une séparation civilisée, à l'amiable, et d'avoir la garde partagée de mon fils Jérémie. Nous nous sommes bien abstenus de mêler la "Justice" à nos affaires. Mon ex m'a déjà raconté ce que l'un de ces vautours légalistes lui avait fait miroiter si elle entamait des procédures contre moi. La mère de mon fils étant une femme de principes (ça existe encore), elle l'a envoyé paître.

Pourquoi alors tenir un blog et dénoncer à tour de bras la déviance féministe ? Parce que je ne veux pas vivre dans pareille société. Plus encore, je ne veux pas que mon fils soit menacé par la misandrie étatique et judiciaire. J'ai cru au féminisme, comme j'ai cru à la souveraineté du Québec et à des valeurs de gauche. Vous dire à quel point j'ai été déçu ! Je pense donc qu'il est grand temps de faire le ménage et de passer à autre chose.

Rien n'a changé, vous avez raison, et depuis trop longtemps. Pourtant, je veux continuer dans la voie que je me suis tracée, ne serait-ce que par respect pour mes valeurs, ma personne, l'avenir de mon fils et la nécessité incontournable d'enrayer l'influence destructrice de ce qui fut jadis un beau rêve égalitaire, mais qui n'est plus aujourd'hui qu'un cauchemar pour de trop nombreux enfants, pères et nouvelles conjointes.

Anonyme a dit…

Bonjour Olivier,


Bizarrement, j'ai déjà été plutôt "féministe modéré" moi aussi! Je croyais (et crois toujours) à des valeurs de partage, non-violence (presque au sens "Gandhi" du terme).

Mais le féminisme ultra-dogmatique du Québec m'a fait déchanter. Bien sûr, je ne fais pas l'amalgame (au contraire des féministes québécoises) entre la nécessité d'un tel féminisme "humaniste" (mais alors, parlons d'humanisme! pas de féminisme!) tellement malmené dans certains pays, ou d'un féminisme "modéré", réellement égalitaire.

Sans vouloir faire de comparaison indüe, je me sens un peu comme le sénateur (sénatrice...) Anne C. Cools (que j'ai déjà rencontrée) et qui est passée du statut d'ardente féministe (les fameuses maison de femmes battues) à la protection des pères victimes d'abus...

J'ai commencé à déchanter au moment où, persuadé que dans mon cas la garde partagée ne poserait aucun problème (et faisant fi du pessimisme de certaines connaissances), je suis allé "au combat", "au front" (sans le savoir), la fleur au fusil; armé seulement de ma bonne volonté, de ma bonne foi, de mon "pacifisme" et du fait que dans mon cas il n'y avait:
- aucune histoire de violence
- aucun aspect sordide (inceste, abus, etc.)
- aucun casier judiciaire
- aucune envie (du moins de mon côté...) "d'en découdre"
- aucune tromperie de part et d'autre, aucun adultère de part et d'autre
- aucun problème de "consommation" de part et d'autre (ni alcool, ni drogue, même pas de cigarette et même pas de bière!)
- aucun accroc à ma "réputation"

Absolument rien; rien de rien!

Malgré ça, j'ai subi la démolition en règle, les accusations mensongères (qui font office de vérité), l'aliénation parentale des enfants, l'impossibilité de les voir à mi-temps, les ruineuses procédures avocassières, les "évaluations" mensongères, les ruineuses pensions alimentaires, les menaces d'emprisonnement (aimable collaboration policière), les saisies, etc. etc.

RIEN N'A CHANGÉ, Et rien ne changera tant que les pères courberont aussi facilement l'échine. On ne peut pas leur en vouloir. La "chape de plomb", le carcan ultra-féministe est beaucoup trop ancré, beaucoup trop fort pour qu'un changement puisse réussir "dans le calme et la négocia
tion"...


Philippe

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

"RIEN N'A CHANGÉ, Et rien ne changera tant que les pères courberont aussi facilement l'échine."

Tout est là, Philippe. Et c'est pour ça que je crois que les médias sociaux, en l'absence d'une volonté honnête de rendre compte de l'actualité, même la plus souterraine, de la part des médias, sont plus que jamais le biais par lequel on peut faire une différence. Ce n'est pas pour rien que Mme Pelchat, avant d'être promue maladie subtropicale au Mexique (touriste, tourista, où est la différence ?) aurait bien voulu nous museler avec une loi contre les propos antiféministes. Comme dit le proverbe, si je te conteste, je te constate, preuve que nous marquons des points, et que nous exercons finalement une incidence laxative sur un féminisme misandre et rétrograde.

Anonyme a dit…

Les hommes ont abdiqués, normal ils ont compris la supériorité féminine, cette supériorité qui à bâtis des civilisations et par son génie dompter les océans et l’espace etc etc .
En étant plus sérieux l’horloge tourne, les gynocrates le sentent c’est d’ailleurs pour ça qu’elles s’enfoncent de plus en plus dans leur misandrie.
Les vieilles générations (les roses) ont laissé les questions d’égalité entres les mains de misandre.
Ses hommes ont voulu partager l’espace public pour avoir moins de pression sur les épaules, en échange les femmes devaient arrêter de dominer l’espace privé (le couple, les enfants, la sexualité).
Résultat les femmes domine tout, l’espace public, l’espace privé (couple, enfants, sexe etc. etc.) et après non contente de tous dominer elles trouvent encore le moyen de parler de domination masculine (je pense qu’elles projettent leurs névroses sur les hommes).
Mais bordel qu’elles nous laissent en paix.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Vous avez bien raison de trouver totalement incongru le fait que les féministes radicales parlent encore de domination masculine, dans l'état actuel des choses, alors que, dans nos sociétés occidentales, les hommes sont devenus des citoyens de seconde zone.

La différence fondamentale entre ces militantes et les défenseurs de la cause masculine, c'est que ces derniers dénoncent des injustices présentes et bien réelles tandis que les premières font semblant de subir les mêmes incuries qu'il y a 30 ans, comme si rien n'avait été réglé.

Mais le public est de moins en moins dupe d'une telle désinformation et le jour n'est peut-être pas loin où, à l'instar du clergé catholique, quoique pour de toutes autres raisons, les radicales doivent rendre des comptes publiquement et subir un humiliant déclin.

Anonyme a dit…

Tant qu'il n'y aura pas quelques assassinats de juges complaisantes, ça ne changera pas.

Marc Lépine a été le 11 Septembre des féministes canadiennes...

Peut-être faudra-t-il une action ciblée d'un FLH à construire, pour que tout un pays se lève et dise: "les petites pisseuses, maintenant, ca suffit!"

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Ouf ! J'espère sincèrement qu'on aura trouvé une solution plus pacifique avant d'en arriver là ! Si vous êtes vous-même passé dans "la machine à broyer des hommes", je comprends fort bien toutefois votre ressentiment.

En fait, la preuve que les hommes ne sont pas les bêtes violentes que "dénoncent" les féministes, c'est bien que des attentats terroristes n'aient pas encore eu lieu, pas plus que les meurtres que vous évoquez.

Je crois toujours que seule la divulgation de l'information au grand public sur le scandale éhonté du sort réservé aux hommes en regard de la loi contraindra les gouvernements à apporter les correctifs qui s'imposent.

Les journalistes ne faisant pas leur boulot, c'est donc par les médias sociaux que nous arriverons à quelque chose. C'est peu, vous me direz, mais comme le disait un proverbe : "Donnez-moi un point d'appui et je soulèverai l'univers." Il doit bien y avoir un fond de vérité dans cette petite phrase là...

Dominique a dit…

Bonjour,
J'ai longtemps réfléchi à la question : pourquoi les hommes sont-ils si passifs devant la haine, la misandrie, l'agressivité de leur ex(S) (je m'inclus dans le lot). La réponse qui m'est venue est la culpabilité. L'homme se sent coupable de l'échec de la relation. Il ne blâme pas son ex-conjointe contrairement à la femme qui, elle, fait peser toute la faute sur le conjoint (pourquoi je n'en ai aucune idée). Comme il se sent coupable, il trouve tout à fait normal de payer le prix exhorbitant que la société et son ex exige : la perte de presque tous ses biens et la perte de ses enfants. Le premier conseil que je donnerais à un homme en situation de séparation ou de divorce est celui-ci : accepte dès maintenant que ce n'est pas ta faute et n'oublie jamais que tu restes le père de tes enfants; être possiblement un mauvais mari ne fait pas de toi un mauvais père. Donc bats-toi pour avoir la garde de tes enfants. Deuxièmememt, ne te laisses pas dépouiller des résultats d'une vie d'épargne... Le partage DOIT être équitable.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Très bon témoignage, Dominique, et de la part d'un homme qui connaît son sujet. Un nomme Georges Dupuy a résumé son expérience devant la "Justice" dans un essai intitulé "Coupable d'être un homme", qui rejoint tout à fait votre point de vue.

Le féminisme misandre a tellement martelé le mensonge voulant que les hommes étaient responsables de tout ce qui allait mal sur terre, en se gardant bien de préciser qu'ils étaient dominants dans les arts, les sciences et à l'origine de la plupart des découvertes et inventions, que les gens qui, comme nous, avons grandi sous la pluie de leurs imprécations ont fini par se laisser gagner par ce sentiment de culpabilité artificiel, qui relève du conditionnement à la Pavlov.

Vous avez tout à fait raison : il est grand temps de se "déconditionner". Mon fils demeure une des principales raisons pour lesquelles je milite en faveur de la condition masculine : je ne veux pas qu'il grandisse dans la honte d'être un homme.

Anonyme a dit…

Ouf ! J'espère sincèrement qu'on aura trouvé une solution plus pacifique avant d'en arriver là ! Si vous êtes vous-même passé dans "la machine à broyer des hommes", je comprends fort bien toutefois votre ressentiment.

En fait, la preuve que les hommes ne sont pas les bêtes violentes que "dénoncent" les féministes, c'est bien que des attentats terroristes n'aient pas encore eu lieu, pas plus que les meurtres que vous évoquez.
--(d'Olivier)
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La femme a toujours dominé l'homme (Esther Vilar), et c'est loin d'être fini. Et elles ont été loin d'être gentilles. Elles ont avorté de millions d'enfants. Elles ont faits des guerres. Elles sont responsables de connaître la faiblesse des hommes et de profiter de leurs faiblesses. Elles connaissent toutes les astuces. Elles sont responsables de meurtres en hommes. De la compétition très féroce et violente ainsi que les guerres à tous les niveaux. Bref, la liste est encore bien plus longue que cela.

Maintenant, les hommes essaient de négocier pacifiquement, mais sans succès. Les hommes, un jour, n'auront ABSOLUMENT pas le choix, non de reprendre, mais de prendre, pour la première fois de toute leur histoire, tous les droits dont les femmes les ont privés. Le pauvre imbécile de Raymond Lévesque auront du chanter: Quand les femmes vivront d'amour, il n'y aura plus de misère... Serge

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

@ Serge La femme a toujours dominé l'homme, dites-vous ? Je vous trouve un peu catégorique. De mon point de vue, ça dépend des époques, des civilisations, des cultures et des religions.

Je ne crois pas que les femmes vivant sous le joug des islamistes, pour qui le chameau reste davantage digne de respect que la gent féminine, se reconnaîtraient dans la description que vous érigez comme un absolu.

Il y a du vrai dans ce que vous dites quant à la femme occidentale, mais là encore, impossible de généraliser : les femmes intègres qui aiment les hommes côtoieront toujours les mégères et autres intrigantes qui les détestent. Il faut savoir différencier la forêt des arbres.

Anonyme a dit…

Bonjour, je viens d'entrer dans votre monde malgré moi. Séparé depuis 2005, nous avions convenu à la garde partagé. Je m'occupais de mon fils et la mère de la fille. Seul les frais de scolarité étaient défrayés par les 2 parents au prorata du salaire annuel de chacun. Voilà que mon fils, il y a quelques mois, a décidé de partir en appartement. Je n'ai donc plus de frais puisqu'il est maintenant autonome. Bien la mère me réclame maintenant une pension de près de 550$-600$ par mois. Montant rétroactif à la date où le fils a quitté le nids. Je n'ai aucun contacte avec ma fille depuis près de 1 ans. Le salaire de la mère est de 105000$ par année. La mère vie dans une maison de 700000$ va dans le sud 3 à 4 fois par année. Spectacle à Vegas. Son nouveau conjoint est plein à l'os. Mais pour le calcul de la pension cela ne compte pas. Moi, l'heureux père, fait 70000$ par année. Ma conjointe fait 30000$. Nous louons un appartement. Avons payé pour le cour de conduite de mon fils (pas la mère). avons aménagé mon fils dans son appartement en achetant meubles et électros (pas un sous de la mère). La mère incorpore les frais d'école de conduite, le secondaire au privé, les frais d'orthodontie, l'ordinateur (Apple).... Biensûr mon avocate m'a remonté le moral en disant qu'il n'y avait rien à faire....Belle merde. J'ai un loyer à 1200$, une voiture, pas 2 à 320$, un prêt à 200$, hydro, Vidéotron, cellulaire, épicerie, pas d'épargne et on ajoute 500$+.
Y-a-t-il quelqu'un qui va allumer? Y-a-t-il quelqu'un qui va évaluer la capacité à payer du père? Y-a-t-il quelque qui va rappeler à l'ordre les mères pour les frais chargés.

Anonyme a dit…

Bonjour
Mon aimerait se représenter seul en janvier 2015 pour la révision de sa pension alimentaire en janvier 2015. (Dépenses de plus de 100000$ de frais d'avocat depuis 2007 et n'a jamais revu sa fille). Existe t'il un organisme qui pourrait lui venir en aide avec des conseils sur la façon de se représenter seul. Le dernier jugement s'est fait à l'amiable et la pension a été revue à la baisse.
Merci

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Je vous recommande cette association :
http://www.ancq.qc.ca/

Anonyme a dit…

C'est simple la société mais dans la tête des femme que ce leur ait dû. Marié nous prenons une décision de couple pour le bien des enfants et de madame qu'elle travaille 2 jour semaines pour être plus disponible pour les enfant(2) jusqu’à ce que ceux-ci soit plus autonome. Profitant de cette liberté celle-ci fornique avec d'autre hommes dans ces temps libre pendant que je travail bien sure...je demande le divorce et la garde partagé 50/50 ce que j'obtiens , évidement je dois payer une pension pour compenser l'écart de salaire, et aussi payer TOUT les autres frais a 72% . Ça fait déjà deux ans ,je paye bien mais je n'arrive pas ,vieux bazou très petite maison et aucune dépenses folle le stricte minimum, pendant ce temps madame se sert de ses journées de congé pour aller skier , aller a la plage , se taper 3-4 voyage par année (car évidement elle vit dans mon ex maison avec son nouveau qui est plein aux as) .Quand je lui demande honnêtement si il serait possible de travailler plus de deux jours pour me donner un coup de main maintenant que les enfants sont plus autonomes(en fait ils vont au secondaire donc ne viennent plus dîner a la maison)elle me répond qu'en calculant ce qu'elle recoit du gouvernement et ce qu je lui verse si elle travaillait quelques jours de plus elle paierait plus d’impôt donc elle en aurait pas plus dans ses poches alors elle préfère garder ces journées de congé!!!
alors paye mon colon... c'est loin d'être une histoire horreur comme bien d'autre mais c'est quand même pathétique que je paye parce qu'elle ne veux pas travailler , tu peux faire ce choix mais je devrais pas payer pour ça...

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Quand on pense que, sur le papier, le paiement d'une pension devrait être une mesure transitoire donnant le temps au moins fortuné d'acquérir son autonomie personnelle, on voit bien qu'il en va tout autrement dans la réalité. Votre exemple en est la preuve et il est loin de représenter un cas isolé... Bonne courage néanmoins !

Anonyme a dit…

Cher Olivier,
Je ne suis pas un homme, et c'est moi, la mère de famille, qui suis, actuellement et depuis 2005, dans la situation des papas dont vous parlez très justement. Dans notre cas, c'est moi qui suis obligée de payer les pensions alimentaires pour des enfants majeurs, qui ai été ruinée, qui ai perdu la moitié de mon fond de pension, qui ai été spoliée de ma part de la maison (avec mise de fond due à un héritage personnel) par un ex-mari qui refuse depuis 2001 d'aller travailler. Je suis endettée et je n'en peux plus. Je ne peux plus payer d'avocat pour faire changer les choses. J'ai bcp de compassion pour ces messieurs ruinés. Voilà. Je cherche de l'aide pas trop chère pour faire réviser les pensions. Si vous avez des idées, elles sont les bienvenues.

Anonyme a dit…

Je suis un papa victime du système féministe québécois, qcq devient votre mouvement aujourd'hui en août 2017? j'ai entendu aujourd’hui à la radio qu'il y a une pétition qui circule pour instaurer la garde partagée systémique. http://journalmetro.com/actualites/national/954597/petition-en-faveur-de-la-garde-partagee/

Anonyme a dit…

Je crois vraiment que les hommes au Quebec se sont laissé faire baiser par les féministes, le droit des hommes à leur enfants doit être dicté par les hommes et pas par les pisseuses haineuses féministes. http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/475652/garde-partagee-par-defaut-une-pratique-souhaitable

Unknown a dit…
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Unknown a dit…

Non sans que cela puisse en choquer certaines, c’est un fait largement partagé (notamment dans la plupart des Eglises mais aussi par de nombreuses personnes non croyantes, souvent âgées, mais conservatrices d’une certaine morale d’antan, que les nouveaux couples « modernes », non mariés, se livrent à une pratique proche de la prostitution. Effectivement, très souvent la femme travaille à temps partiel, et donc « utilise l’argent de l’autre », qui ne représente légalement rien, en « livrant son corps » à cette personne. L’aspect biblique bien sûr définit immédiatement comme prostituée toute personne ayant des rapports sexuels sans être mariée.
L’apogée dans cette nouvelle forme de prostitution est hélas de plus en plus fréquente. Une nouvelle forme de « féminisme » voit le jour ; non pas pour des raisons d’égalité entre hommes et femmes, mais issu d’une misandrie profonde (aversion pour les hommes en général). Une majorité de ces femmes ont des troubles sexuels, n’éprouvant que peu ou pas de plaisir durant les rapports, n’ayant guère d’attraction pour les hommes. Au quinzième siècle, ces personnes étaient nonnes, dans un couvent (près de la moitié de la population de certaines grandes villes était par ailleurs des moines et des nonnes à cette époque). Mais aujourd’hui, un schéma-type se met en place : ces femmes veulent des enfants, arrivent à en faire (en se mariant ou hors mariage), se font ensuite généralement quitter par le papa qui s’est largement fait utiliser pour procréer mais qui voit que finalement la femme n’a aucunement le besoin ni l’envie d’une véritable relation de partage et de d’amour. Le papa étant parti, il devra payer des sommes importantes ne correspondant pas du tout aux besoins des enfants ; cela permettra à la maman de travailler à temps partiel, de retrouver quelqu’un, bien sûr de ne pas le marier (pour ne pas faire descendre la pension) et c’est alors que la nouvelle forme de prostitution bat son plein, par définition-même : la personne « livre son corps », sans en retirer de plaisir particulier et consomme l’argent du nouveau partenaire (et de l’ex-mari !). Cette situation paraît fort banale de nos jours, mais il s’agit pourtant bien là de prostitution, du moins cela a été considéré ainsi durant deux mille ans. Un faux-féminisme où la femme est totalement dépendante de non pas un, mais de deux hommes, le contraire-même des premières définitions du féminisme-indépendantisme. Aujourd’hui, on les appelle « les femmes modernes », ou alors plus simplement… les nouvelles prostituées.

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...