vendredi 13 mai 2011

La mère, pas toujours le meilleur choix

Certaines ont la manière, d'autres moins...
Imaginez le titre blasphématoire, quelques jours à peine après la fête des mères !  Pourtant, pour les gens qui, comme moi, ont grandi dans une famille de type « Papa », ce titre va bien au-delà de la provocation : c’est un fait établi. 

Si, quand ma sœur et moi étions petits, nos parents avaient voulu se séparer, c’est sans hésiter que nous aurions demandé à ce que notre père obtienne notre garde.  Heureusement, nos parents sont restés ensemble et la DPJ ne s’en est pas mêlée : aux yeux de nombre de leurs intervenants, la préférence d’un enfant pour son père s’apparente à une déviance.  On fait alors pression sur ce dernier pour qu’il persuade sa progéniture de choisir la mère, faute de quoi, on le menace de supprimer ses droits de visite.  C’est là qu’on est rendu socialement, au plan des politiques familiales, grâce à une grille d’analyse de cas féministe.  Une grille, ça emprisonne énormément.

Dans ma famille, l’attention, la présence, la disponibilité, les conseils et les encouragements étaient d’abord paternels.  Je dois dire ici que je ne crois pas davantage à un instinct paternel qu’à un instinct maternel : il existe déjà une assez forte propension à une psychologie folklorique, médiévale, proche de la superstition primaire, sans en rajouter.  On pourrait alors tout aussi bien accréditer les thèses du père Noël, de la fée des dents et du bonhomme sept heures.  Je crois plutôt en l’existence d’aptitudes parentales, qui n’ont rien à voir avec le sexe du parent, mais avec ses compétences humaines.  La croyance en une quelconque supériorité parentale chez la femme de par sa nature féminine demeure tout simplement rétrograde et dérisoire.

L’instinct maternel, ça n’existe pas !

Faudra s'y faire : les animaux ont une longueur d'avance !
Et c’est là une différence fondamentale entre l’être humain et l’animal, dont la femelle sait, comme si elle était d’avance programmée, quels gestes poser afin de prendre soin de sa marmaille, sans expérience préalable.  Or rien de cela n’existe chez l’être humain.  Combien de femmes se sentent inutilement coupables parce que ce savoir, voire même l’intensité de ce lien soi disant déterminant et prédestiné entre une mère et son enfant, ne leur vient tout simplement pas immédiatement.  Et encore moins spontanément !

Un extrait paru dans le Figaro du 11 avril dernier confirme ce point de vue : « Les femmes ne seraient pas des mammifères comme les autres ?  Eh bien non.  Loin d’être un scoop, cette idée a cependant du mal à pénétrer les esprits tant le « climat social d’hypermaternité » dénoncé par le sociologue Eric Dondu est redevenu puissant : « On nous bombarde de reportages montrant des mères qui veulent accoucher à domicile ou qui allaitent leurs gamins jusqu’à quatre ans.  Comment voulez-vous que celles qui ont du mal à instaurer une relation avec leur nouveau-né osent en parler ? »  Dès la naissance, des problèmes peuvent se manifester quand le personnel infirmier, parfois intolérant, constate que la nouvelle maman ne démontre pas les réflexes jugés par eux normaux et adéquats. 


Élisabeth Badinter, féministe atypique...
Élisabeth Badiner, féministe dissidente s’il en est, considère de son côté que l’amour maternel ne se décrète pas.  Prenant position dans le débat des mères porteuses, auxquelles elle se montre favorable, la philosophe considère qu’est mère celle qui élève l’enfant, et non celle qui le porte, principe qui contrevient à ce concept de lien supposément indissociable entre la femme enceinte et l’enfant qu’elle porte.

L’instinct maternel, un concept social et économique

Bernard Werber, auteur de L’encyclopédie du savoir relatif et absolu, corrobore l’inexistence de l’instinct maternel.  Dans la bourgeoisie occidentale, la plupart des femmes déléguaient leurs responsabilités parentales à une nourrice.  Du côté des classes populaires, les femmes n’étaient pas plus responsabilisées, se limitant, entre autres menues attentions, à emmailloter leurs enfants près du feu pour qu’ils n’aient pas froid.  Faut-il s’étonner si la mortalité infantile frappait un enfant sur deux ? 

C’est en réponse à ces lacunes que les gouvernements ont compris la nécessité de forger, vers le début du 20e siècle, le concept d’instinct maternel, afin de remédier, en mettant les femmes à contribution, au nombre impressionnant d’enfants battus, négligés et mal nourris révélés dans les recensements.  Comme les enfants étaient l’avenir des nations, leurs dirigeants comprirent l’intérêt non seulement social, mais aussi économique et militaire de veiller sur eux.  Les progrès de la médecine, en réduisant considérablement la mortalité enfantine, autorisaient davantage les parents à s’investir affectivement envers des enfants qui auraient désormais la chance de grandir.

L'instinct maternel : un concept vendeur...
Werber ajoute qu’une telle orientation politique et sociale allait bien sûr susciter des rebondissements économiques avec le développement effréné de toute une industrie vouée à l’enfance dont la survalorisation de la mère allait devenir la pierre angulaire.  En a-t-on vu depuis, de ces mères attentives et responsables, vantant les mérites insurpassés de biberons, de laits maternisés, de couches, culottes ou lavables, de petits pots de nourriture concentrée, et même de produits n’ayant rien à voir avec la petite enfance tel que céréales de grain entier ou voitures à vocation environnementale.

Le rendez-vous manqué

Avec la montée du féminisme, au tournant des années 60, les femmes ont voulu affirmer leur volonté de sortir du carcan dans lequel les civilisations les avaient confinées.  Il fallait en finir avec ce dogme voulant que le but suprême de toute petite fille serait de devenir un jour maman, comme la sienne.  Hormis cette vocation imposée, les choix professionnels offerts aux femmes étaient limités : enseignantes au primaire, infirmières, secrétaires, religieuses ou prostituées. 

Parallèlement à leur volonté d’investir les métiers non traditionnels, ou quelques-uns parmi eux, les boulots à risque n’ayant pas l’heur de leur plaire, les femmes, en réorientant leur rôle de mère, devaient par ricochet inciter les hommes à redéfinir la paternité.  La projet de société féministe était au départ si attrayant, novateur et porteur d’équité familiale.  La femme devait travailler et conquérir son autonomie financière et l’homme, libéré de son statut de pourvoyeur, allait pouvoir enfin s’investir affectivement à part égale auprès de ses enfants.  Le superbe projet de société !

La promesse oubliée du féminisme...
On connaît la suite.  De revendication à l’autonomie financière, les féministes, rapaces de subventions, réclament désormais à corps et à cri des pensions alimentaires, même après une union libre.  Les droits des pères n’ont jamais été autant bafoués par une Justice qui utilise l’instinct maternel comme prétexte pour leur bloquer l’accès à leurs enfants dans le but mercantile de susciter et de faire s’éterniser des procédures abusives et odieuses.  Qui plus est, les féministes étatiques demeurent les opposantes les plus fanatisées à la garde partagée, trouvant le moyen d’y voir un moyen pour l’homme d’opprimer la femme.  C’est là qu’on est rendu, en 2011.  Instinct maternel, que d’injustices, de reculs, de conneries, ne commet-on pas en ton nom ! 

Mais que tout cela ne m’empêche pas de souhaiter à toutes celles qui ont su développer leurs compétences parentales en reconnaissant l’importance de l’apport paternel : bonne fête des mères !

21 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonne article et commentaires Olivier. Il est certain que la relation que la mère a avec le foetus, voir l'être humain qu'elle porte en son sein, est particulier. Mais il est étonnant de voir tant de femme se faire avorter. Où est donc passé ce fameux instinct maternel ? Mystère et boule d'opium. Dans une relation normale, avec des gens normaux, le père a néanmoins la fonction de protéger la mère de son enfant. Mais oui, car imaginez-vous, l'enfant a aussi la moitié du bagage génétique de l'homme. Ce que le mouvement féministe a énormément tendance a oublier et occulter. Existe-t-il donc un instinct paternel ? Les animaux mettent habituellement au monde des animaux ayant les facultés d'être autonomes assez rapidement. Et un animal, n'a pas besoin de mettre du beurre dans son pôelon et d'une centrale hydro-électrique pour manger un steak. La femme met au monde un enfant qui a besoin de soins prolongés, d'amour, de tendresse, de nourriture, etc. Au travers de se processus, une complicité se développe entre l'enfant et la mère. Les gens ont tendance à confondre instinct et apprentissage. L'instinct de survi, par exemple, est davantage un réflexe inné qu'un apprentissage. Avons-nous besoin de penser à fermer la paupière lorsqu'un objet nous frappe le visage ? Non. Tandis que la relation mère-enfant est un processus, une trajectoire consciente et volontaire basé sur l'amour. Car mais oui, l'humain normal n'en ait pas dépourvu. Ceci soulève évidemment une autre question. L'amour est-il instinctif (inné) ou facultatif ? Il faudrait donc définir ce qu'est l'amour et ce qu'il n'est pas. Ceci est évidemment un autre débat à lequel il serait intéressant de voir quelles seraient les réponses des femmes qui détestent les hommes. Est-il normal pour la femme de détester les hommes ? Cela est-il inné ou il y a-t-il eu des anomalies dans le processus de l'apprentissage et du développement psychologique de ces femmes ? Serge

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Le commentaire de Serge ayant été supprimé avec la présente chronique hier à cause d'incidents techniques survenus avec Blogger, qui héberge ce blog, je le reproduis ici, avec mes excuses à l'auteur :


Bonne article et commentaires Olivier. Il est certain que la relation que la mère a avec le foetus, voir l'être humain qu'elle porte en son sein, est particulier. Mais il est étonnant de voir tant de femme se faire avorter. Où est donc passé ce fameux instinct maternel ? Mystère et boule d'opium. Dans une relation normale, avec des gens normaux, le père a néanmoins la fonction de protéger la mère de son enfant. Mais oui, car imaginez-vous, l'enfant a aussi la moitié du bagage génétique de l'homme. Ce que le mouvement féministe a énormément tendance a oublier et occulter. Existe-t-il donc un instinct paternel ? Les animaux mettent habituellement au monde des animaux ayant les facultés d'être autonomes assez rapidement. Et un animal, n'a pas besoin de mettre du beurre dans son pôelon et d'une centrale hydro-électrique pour manger un steak. La femme met au monde un enfant qui a besoin de soins prolongés, d'amour, de tendresse, de nourriture, etc. Au travers de se processus, une complicité se développe entre l'enfant et la mère. Les gens ont tendance à confondre instinct et apprentissage. L'instinct de survi, par exemple, est davantage un réflexe inné qu'un apprentissage. Avons-nous besoin de penser à fermer la paupière lorsqu'un objet nous frappe le visage ? Non. Tandis que la relation mère-enfant est un processus, une trajectoire consciente et volontaire basé sur l'amour. Car mais oui, l'humain normal n'en ait pas dépourvu. Ceci soulève évidemment une autre question. L'amour est-il instinctif (inné) ou facultatif ? Il faudrait donc définir ce qu'est l'amour et ce qu'il n'est pas. Ceci est évidemment un autre débat à lequel il serait intéressant de voir quelles seraient les réponses des femmes qui détestent les hommes. Est-il normal pour la femme de détester les hommes ? Cela est-il inné ou il y a-t-il eu des anomalies dans le processus de l'apprentissage et du développement psychologique de ces femmes ? Serge

Malthus a dit…

L'instinct paternel n`a jamais fait de doute aux yeux de quiconque sinon qu' à celui de celles qui avaient tout à gagner à le renier.
L'Histoire, cependant, nous prouve le contraire- les hommes n'ont jamais cessés de donner leur vie, leurs membres ou leur sanité pour protéger leur femme et leurs enfants. Ce ne sont pas les meres qui ce sont sacrifiées par centaines de millions pour protéger leur famille et leur pays durant la seconde guerre mondiale- ce sont des hommes, des pères, des frères, des cousins, des fils. Lorsque le Titanic sombra, des hommes riches et célèbres refusèrent d'utiliser leurs prérogatives "patriarcales" pour permettre à des femmes de troisième classe totalement inconnues(et à leurs enfants) de prendre leur siège.
L'Histoire que cherchent si ardemment à ré-écrire les féministes fait fi de l'altruisme masculin; fi des sacrifices que les hommes/pères de toute époque ont déposés à l'autel de la vie et de la continuité humaine; fi de la souffrance masculine pour préserver une vie autre que la leur et fi de l'amour viscéral qui lie un homme à sa progéniture- amour si complet, si total, si incommensumérable qu'il le fera marcher droit vers une mort certaine du moment que l'espoir de leur survie anime son coeur et emplie son âme.
Je ne saurais vous transmettre, Olivier, l'écoeurement profond qui m'emplit lorsque je constate à quel point un discours mythomane, victimaire et partiale aura su obnibuler ces millénaires de sacrifices au profit d'une ou deux générations d'arrivistes.
Les enfants font mieux avec leur père. Ils sont plus en sécurité, trouvent une meilleure source morale et sont plus à même d`intéger des valeurs telles l'abnégation, le don de soi et l'altruisme.
Un père, c'est remplacable seulement au prix de tout ce qui nous est cher.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

@ Serge Bien intéressante intervention que la votre, par les nombreux questionnements qu'elle soulève.

"Les gens ont tendance à confondre instinct et apprentissage."

Très juste, comme mon expérience personnelle me l'a démontré puisque j'ai été un papa à la maison qui a élevé son fils pendant les trois premières années de sa vie, un investissement onéreux, au plan financier, mais qui n'a pas de prix, au plan humain.

Je puis vous confirmer que, hormis un très viscéral attachement que l'on confond si facilement avec l'instinct, tout doit s'apprendre, du changement de couche, au bain, et à la petite chanson avant le dodo.

Je peux par contre conclure qu'il n'y a rien, hormis l'allaitement (et encore, j'avais recours au lait maternisé), qu'une mère puisse exécuter qu'un père ne puisse faire aussi bien.

Tot ou tard, nos féministes déviantes devront se faire à l'idée, sinon par conviction, du moins par contrainte, parce que notre système social et légal leur aura imposé l'évidence.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

@ Malthus Franchement, je ne vois rien à ajouter à cette démonstration aussi probante, sinon un bémol : n'oublions pas que certains pères n'ont aucune compétence parentale et qu'il existe encore (dieu merci !) des mères qui en sont dotées, mais ça, je crois bien que vous le savez.

J'aimerais parfois me métamorphoser en Lisbeth Salander, Malthus, l'héroïne de la saga Millénium, et pouvoir hacker les sites de certaines féministes radicales pour y placer des commentaires comme le vôtre.

Message au féministes déviantes qui liraient ce texte : c'est une blague à ne pas prendre au premier degré, inutile d'appeler la SQ...

Malthus a dit…

L'instinct paternel auquel je fait référence, vous l`aurez comprit, touche ce que `l`évolution aura pris soin de sélectionner chez les mâles humains- le désir profond de protéger le clan, la famille et le territoire pourvoyeur de survie.
L`homme est tellement programmé "pro-vie" (dans son sens large) qu`il est étonnant que les bêtises féministes sur notre "nature profonde" aient eues autant d`aval dans la population.
Comme le disait si bien Barnum; "There is a sucker born every minute!"

p.s. J`ai posté sur mon blog une copie de la lettre que j`ai envoyée a notre Premier Ministre Harper aujourd`hui, si ca vous intéresse...

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Vous m'écrivez ça, et je revois le flamboyant Burt Lancaster interprétant avec sa faconde inimitable le célèbre homme de cirque, en train de prononcer cette maxime demeurée célèbre.

Oui, il y a de quoi s'étonner de tant de crédulité populaire, mais je crois que le vent tourne, comme l'indique le financement à la baisse de certains groupes de femmes et du secrétariat à la Condition féminine, baromètre presque infaillible de l'opinion populaire, et de nos dirigeables, qui s'orientent sur elle pour gouverner. Souhaitons que le vent ne s'arrête pas en aussi bon chemin.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

@ Malthus Je vais jeter un coup d'œil sur votre lettre à M Harper.

Malthus a dit…

J`ai recu une réponse aujourd`hui. L`officier de communication du bureau du premier ministre l`a fait parvenir au bureau du ministre de la Justice...
C`était pas obligé. Qui sait- *peut-être* mettrons-nous quelque chose en branle...
http://antifeminismeselonmalthus.blogspot.com/

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Et le mérite vous en reviendra, Malthus. Si vous n'y voyez pas d'inconvénients, je place ici un hyperlien vers votre lettre à Stephen Harper

http://antifeminismeselonmalthus.blogspot.com/2011/05/lettre-au-premier-ministre-stephen.html

Anonyme a dit…

La femme impose à l'homme un véritable paradoxe insurmontable en réalité. L'homme (que l'on croit à l'évolution ou pas) doit être rose et macho. Un reportage à la télé de 2 heures avait démontré que la femme moderne aime l'homme rose, mais veut se faire baiser par un macho à la machoire carrée comme un étau. L'homme devient donc comme les Shredded Wheats qui ne sait plus quel côté montrer et comment se comporter: le côté naturel au foin ou le côté sucre.
L'homme moderne a-t-il besoin d'être: schizophrène, bipolaire, double personnalité comme Mr.Love et Mr.Savant ? Doit-il pleurer ou rire lorsqu'il éventre un orignal ? Doit-il être pauvre mais bon et généreux, ou un riche truand ? Serge

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Et si l'homme se réappropriait son droit à se définir lui-même ? L'authenticité reste à mes yeux la meilleure arme de séduction. Trop vouloir s'assujettir aux diktats de gens qui sont trop souvent pétris de contradictions et d'incohérences me paraît suicidaire et voué d'avance à l'échec. Ce faisant, l'homme se place à la remorque de la femme, et ne se positionne plus comme son égal. Le rapport devient donc obligatoirement faussé et la femme risque de se lasser, à force de voir son partenaire étouffer dans un carcan qu'elle n'a pas toujours cherché à lui imposer. L'homme a tout à perdre à ne pas être lui-même.

Malthus a dit…

Très bien dit, Olivier. L`omme n`a pas à se casser la tête avec les contradictions et les paradoxes féminins. Il n`a aucun avantage à se torturer l`esprit pour trouver réponse ou solution à l`impondérable.
Soyons nous-même. Établissons clairement nos balises et nos "deal-breakers" (Je ne veux pas co-habiter/je ne veux pas me marrier/mes amis et ma famille sont aussi importants pour moi que toi, etc...) et laissons-les se dépatouiller avec leurs contradictions. Soyons francs, honnêtes et "transparents" à propos de nos attentes et de nos volontés (dans une relation de couple) et laissons à l`autre moitié le soin de définir par elle-même et pour elle-même si elle a trouvée chaussure à son pied.
L`homme ne devient pas le U-Haul des femmes parcequ`il n`a pas d`autres choix- il s`accroche volontairement et espère se faire mener à bon port.
Grave erreur.
Ca me rapelle un film populaire des années `80- War Games: the best way to win is... not to play!

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Toute relation un tant soit peu authentique doit être basée sur une grande franchise dès le départ. Si l'on a affaire à une femme qui ne pourra survivre à notre façon d'être, dans ce qu'elle a de global, donc d'incontournable, mieux vaut le savoir tout de suite que de s'investir en pure perte.

Il semble qu'après plus de 40 ans de féminisme, trop d'hommes confondent écoute et asservissement, compromis et abdication, respect et refoulement. Voilà le secret pour une relation viciée dont on peut d'avance prédire l'issue, la pire étant qu'un tel "partenariat" dure. Salutations.

Anonyme a dit…

Un jour, une femme (one woman show) dit à Chom FM: Une femme rencontre un homme, et il tombe amoureux. Après quelques temps, arriva ce qu'il devait arriver. La femme commença à chager l'homme et à lui dire comment s'habiller, comment faire la vaiselle, comment penser dans tel circonstance, à lui dire de couper sa barbe, d'avoir tel coiffure, etc, etc. Après 2 années de ce cirque, elle lui annonce qu'elle ne l'aime plus, car il a trop changé et il n'est plus l'homme qu'elle avait rencontré au début. Le moralité de cette histoire est que presque toutes les femmes sont comme ça. dominatrices et manipulatrices Donc, le meilleur moyen de régler cela est de boy... (girlcotté) la femme. Ce que l'homme aurait dû faire depuis longtemps, mais il en est incapable. Le sexe féminin dominera toujours avec son pouvoir sexuel. l'homme est pris dans un cercle vicieux dont il est toujours perdant et incapable d'en sortir. Serge

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

"Girlcotter", je la note dans mon lexique, celle-là ! Je vous trouve bien fataliste, Serge, ceci dit en tout respect, il va sans dire.

Avant de travailler en sécurité, domaine d'emploi - providentiellement - en majorité masculin, j'avais toujours étudié ou travaillé, après mon secondaire, dans des milieux à forte majorité féminine. On peut choisir d'aller dans les clubs ou les discos, à la recherche de compagnie féminine, mais on ne peut les éviter dans un milieu d'études ou de travail.

Tout ça pour vous dire que j'en ai vu des vertes, des pas mûres et d'innommables, avec des femmes qui usaient de toutes leurs armes, y compris de leur pouvoir sexuel, pour arriver à leurs fins. Elles étaient d'autant plus habiles et opiniâtres que la compétition entre femmes dans un tel contexte (un gars pour trois ou quatre filles) pouvait s'avérer intense. Elles ne l'admettront jamais, mais c'est ça qui est ça.

Bref, je dois vous dire que, même si, à certaines occasions, j'ai senti le pouvoir de certaines pour le moins déstabilisant, je me suis toujours accordé le libre-arbitre, quitte à me faire un noeud dans ce que vous devinez.

On peut avoir des regrets de ne pas avoir su profiter de certaines occasions (encore aurait-il fallu y aller pour voir à quel point c'en était de bien réelles), mais on risque d'avoir des remords d'avoir piétiné sa fierté et son estime personnelles pour quelques instants d'extase avariée.

S.Bellec a dit…

Si l'on veut parler de féministe, parlons aussi de masculiniste et on parlera enfin la même langue.
Certains hommes ne voient-ils pas les femmes comme des montres ne sont-ils pas tomber dans le masculiniste!

S.Bellec a dit…

Pour la garde partagée à tout prix, non. Certains la vivent mieux que d'autres, pourquoi rendre une enfance difficile à certains enfants qui préfèrent vivent chez celui qui lui apportent le plus de sécurité que cela soit le père ou la mère. Pour grandir nous avons besoin de sécurité et vivre une semaine chez l'un puis chez l'autre déstabilise.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Précision : je n'ai jamais prôné la garde partagée "à tout prix", mais bien cette formule comme base de négociation égalitaire en vue de confier la garde d'un ou de plusieurs enfants à la meilleure instance concernée, qu'il s'agisse en bout de ligne des deux parents ou du père, de la mère, ou même d'un foyer d'accueil quand aucun des parents n'a la compétence de veiller sur sa progéniture. Notre système judiciaire vit selon des préceptes archaïques et mêmes, folkloriques, en attribuant la garde à la mère dans 80 % des cas, même quand cette dernière est incompétente ou dangereuse pour ses enfants. Je vous suggère la lecture de la chronique suivante, représentative d'une dérive qui ne se limite pas qu'à notre prétendue Justice. Une des raisons qui me fait dire que notre société a besoin d'un bon procès. http://olivierkaestle.blogspot.com/2011/01/thriller-judiciaire-vecu-une-enfance-en.html

Féminisme et masculinisme, un même langage ? Je ne crois pas, bien que, de part et d'autre, l'animosité est souvent à son comble. L'ennui, c'est que les unes comme les autres ne livrent pas le même combat et surtout pas à armes égales. La lutte des groupes de pères, bénévoles, pour la reconnaissance de la condition masculine, souvent très articulée et documentée, parfois maladroite et émotive, me paraît infiniment plus justifiée que celle des féministes d'État, qui ne revendiquent en fait que pour le maintien de leurs privièges. D'un féminisme réellement militant, à l'origine, ses porte-parole en sont passées à un féminisme caviar, extrêmement onéreux pour l'État, et où la condition féminine ne tient lieu que de prétexte. Je vous invite à lire mon point de vue plus détaillé sur la question. Il y a de bonnes raisons pour expliquer l'insurrection de groupes d'hommes contre le féminisme radical, même si leur façon de faire vous paraît par moments excessive. http://olivierkaestle.blogspot.com/2011/02/feminisme-radical-la-negation-de-la.html

S.Bellec a dit…

J'ai beaucoup de mal avec le manque de respect et les extrémistes de tout genre, ainsi que ceux qui ne se prennent pas en main passant leur temps à se plaindre ou à blâmer les autres.
L'amour cela se cultive même si on a été négligé et mal aimé. Il faudra un jour ou l'autre aimer ce parent qui nous a maltraité afin de pouvoir s'aimer et se reconstruire. Alors, un amour inné peut-être à des doses différentes pour chacun.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

En partie d'accord avec vous, S, rendre éternellement responsables les autres de leurs manquements envers nous peut finir par nous inciter à les rendre responsables des nôtres.

Par contre, je ne crois pas que la réconciliation avec nos géniteurs soit toujours un passage obligé, bien qu'elle soit d'abord souhaitable. Certains parents, pères insensibles, mères abusives, ne valent pas l'effort et souvent, devant leur fermeture obstinée et leur intransigeance, le mieux est d'en divorcer. C'est parfois le - lourd - prix à payer pour se reconstruire.

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...