mardi 26 juillet 2011

Affaire Fournier : de fausses accusations en vrac

Henri Fournier,
faussement accusé.
C’est le 29 octobre 2009 qu’Henri Fournier, professeur d’éducation physique d’une école de la Montérégie, était blanchi des 38 chefs d’accusations d’attouchements sexuels fictifs subis par 19 fillettes âgées entre huit et 11 ans.  Dix-neuf, pas une de moins !  Ainsi que le précisait Yves Boisvert dans La Presse du 9 novembre 2009 : « À lire la décision de la juge Odette Perron, de la Cour du Québec, on a l’impression d’être devant une pure fabulation, amplifiée par la rumeur d’un groupe de fillettes, relayée par une direction paniquée et des parents inquiets, et approuvée par une enquête policière d’une semaine. »  Ne vous étonnez pas de ne pas avoir entendu parler de cet acquittement : il est survenu en pleine effervescence d’élections municipales. 

On ne se surprendra pas davantage, devant pareil cafouillage issu de rumeurs enfantines, de la réaction du principal intéressé, prônant la nécessité de mieux protéger les enseignants des fausses allégations, dans un contexte où les éducateurs masculins, craignant sans doute de se voir broyés par l’engrenage policier et judiciaire de ce fléau, se font de plus en plus rares.  « C’est trop facile d’envoyer n’importe qui en prison », devait affirmer Fournier à l’émission Tout le monde en parle en février 2010.  Comment lui donner tort ?

L’enseignant de 31 ans d’expérience n’a pas subi que des outrages à sa réputation.  Suspendu sans solde pendant près de deux ans par la Commission scolaire des Grandes Seigneuries, en plus d'avoir dû défrayer des honoraires d'avocat de 80 000 $, il s’est vu proposer de se voir réintégré dans ses fonctions, mais son employeur refuse de lui rembourser le salaire perdu, malgré une convention collective lui garantissant de récupérer tous ses droits.  Joignant l’insensibilité à la rapacité, la Commission scolaire est allée en arbitrage afin de lui contester ses droits et a obtenu d’une arbitre de ne pas l’indemniser.

Une commission scolaire sans compassion, ni éthique.
Quant à sa réintégration alors prévue le 12 janvier 2010, il devait y renoncer quatre jours plus tard, préférant prioriser sa santé physique et mentale, après cette épreuve majeure.  Soulignons qu’aucune de ses 19 accusatrices n’a été sanctionnée, ni n’a même présenté d’excuses – pas plus que les parents de ces trésors - et que cinq d’entre elles se trouvaient toujours sur les lieux, au moment de la tentative de notre homme de retourner au travail.  Il semble que la conscientisation sur les conséquences de propos mensongers ne soit pas une priorité, ni à cette école, pas plus qu’à cette commission scolaire. 

C’est pourtant à l’établissement où ont débuté ses malheurs qu’Henri Founier avait choisi de retravailler plutôt que de repartir à zéro ailleurs, où il anticipait d’être accueilli avec scepticisme.  Même acquitté, un homme accusé d’agression sexuelle sait sa réputation définitivement entachée.  « Je pense que c’est plus facile pour moi, avait-t-il déclaré à Dimanche Magazine, de revenir à mon lieu de départ, la tête haute, en regardant tout le monde dans les yeux. »

Les origines d’un cauchemar

Voici un extrait de la page Facebook d’Henri Fournier, relatant les faits à l’origine de ses déboires : « Un conflit entre deux fillettes, « qui voulaient s’arracher le pouvoir dans la classe », serait à la source de cette histoire.  Ces enfants étaient des leaders.  En demandant aux autres élèves si le prof commettait des gestes inappropriés à leur égard, plusieurs auraient répondu par l’affirmative aux deux jeunes filles.  L’histoire a eu l’effet d’une traînée de poudre.

Henri Fournier ne verra sans doute plus
ce véhicule de la même  façon.
«  Henri Fournier a appris d’une élève qu’il faisait l’objet de rumeurs.  Des parents ont ensuite appelé la police.  Incarcéré, il a eu peur.  Il a été menacé.  À la fin de son séjour en taule, il a appris qu’un « contrat » avait été placé contre lui. »

Un contrat, imaginez !  Comme si notre système judiciaire ne suffisait pas à ruiner l’existence d’un homme, il fallait en plus qu’une « justice » parallèle menace la vie même de Fournier !  « On est supposé être innocent jusqu’à preuve du contraire, devait-il commenter à Radio-Canada, mais quand on parle d’agression sexuelle, souvent c’est le contraire. »  Consolation de taille, ni sa conjointe, ni ses amis ne l’ont abandonné dans son malheur. 

Les CALACS ont réagi…

À la suite du passage de l’enseignant acquitté à l’émission de Jean-Luc Mongrain, le Regroupement des CALACS (Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractères sexuel) a jugé opportun de réagir aux chiffres alors avancés à l’effet que de 30 à 40 % des accusations d’agressions sexuelles étaient non fondées.  Se gardant bien d’une parole de sollicitude envers Fournier, la représentante de l’organisme, Danièle Tessier, s’insurgeait contre les déclarations de l’un des invités, Alain Paquette, qui avait même affirmé que les fausses allégations dépassaient probablement ces pourcentages : «  D’où proviennent ces statistiques, M Mongrain ?  Ce message de quasi-imposture que laissent entendre ces propos ne correspond pas à la réalité des CALACS. »  Peut-être existe-t-il une différence fondamentale entre ladite « réalité des CALACS » et la réalité… tout court ?

Mongrain, pris à partie par le RCALACS...
Une autre porte-parole du même organisme, Karine Tremblay, affirmait, ce 24 juillet : « On estime en effet que le taux de fausses allégations pour tous les crimes se situe à 2 %, et il n’y a pas de raison que ce soit différent pour les agressions sexuelles. »  Alors que, selon une étude conjointe de l'Université de Montréal et de l'UQÀM, on arrête sans motif près de 10 000 hommes par an dans le cadre de la politique d’intervention en violence conjugale, ce nombre représenterait, selon les estimations des CALACS, 2 % de fausses allégations ?  Ce postulat implique que les 98 % restants devraient par conséquent atteindre le chiffre himalayen de… 500 000 agressions fondées !  Voilà qui est pire encore que les 300 000 femmes battues au Québec, chiffre dont la fausseté a été démontrée de façon définitive dans l’essai 300 000 femmes battues, y avez-vous cru ? 

Les études et qualifications professionnelles des intervenantes des CALACS demeurent un mystère pour le grand public.  Les pourcentages cités par Jean-Luc Mongrain provenaient quant à eux d’un article du Soleil, datant de décembre 2004, qui citait les propos de Michel St-Yves, psychologue judiciaire d’expérience à la Sûreté du Québec, un spécialiste des techniques d’interrogatoire qui participe activement à des enquêtes criminelles en plus d'enseigner à l’Université de Montréal et à l'École nationale de police du Québec et d'avoir publié plusieurs ouvrages de référence traitant de la problématique des agressions sexuelles.  En clair, nous n’avons pas affaire au premier venu…

Michel St-Yves, véritable spécialiste.
Quoi que l’on pense des CALACS et de leurs statistiques, il faut cependant convenir avec elles que les véritables victimes d’agressions sexuelles doivent dénoncer et obtenir justice.  Cette avancée ne doit pas pour autant se faire au détriment de la présomption d’innocence ni continuer d’encourager la calamité des fausses allégations, dont les victimes ressortent tout autant traumatisées que celles d’agressions sexuelles. Comme Henri Fournier le déclarait au Soleil de Châteauguay en février 2010 : « Je veux que ce qui m’est arrivé serve à quelque chose.  La façon de le faire, c’est d’en parler. » Pas de doute, dans le cas de toute victime, la meilleure tactique, pour se réapproprier sa vie, reste indubitablement de briser le silence. 

Sur le même sujet :
De véritables fausses accusations...

14 commentaires:

Anonyme a dit…

38 chefs d’accusations.
Comment peut on arriver à de tel chiffre sur un innocent, est ce qu’il y a quelqu’un qui fait son boulot correctement à la police ?

Ce qui me choque c’est qu’en général les enfants qui font des fausses accusations le font pour attiré l’attention.
La c’est dans un but de destruction et de pouvoir, c’est uniquement dans un but de nuire
Comment des filles de 10 ans peuvent avoir un esprit aussi pervers.
Sont elles suivie par un psy car ses filles sont des danger pour la société (présent et futur).

Naturellement les violences que subit un homme en général son niés et dans le meilleur des cas minimisées (sic).
En Angleterre des juges on condamner des fausses accusatrices (peines très légères) n’ont pas parce qu’elles avaient brisés la vie d’un homme (on s’en fout des hommes) mais parce qu’elles portaient préjudices aux vrais victimes d’abus sexuelle.

Naturellement l’employeur d’Henri Fournier fait tous pour ne pas reconnaître ses torts en commencement par ne pas lui payés ses indemnités.

Et naturellement un organisme misandre de premier ordre oui j’ai bien nommé les CALACS, déversent sa misandrie mais qui peut croire aux 2%, ça en devient tellement gros que ça en est pathétique ; la misandrie a-t-elle une limite ?

Mais pas de soucis les montagnes de preuves de misandrie sournoise s’accumulent et explosent grâce à Internet, tous ses dossiers auront leurs importances le moment venue :)


Ps : point de vue totalement subjectif :
Je pense que dans l’état actuelle des choses qu’une fausse accusation d’agression sexuelles/viol et beaucoup plus grave qu’une agression sexuelles/viols car les victimes de fausses accusation ne sont pas reconnus comme victimes et les affabulatrices et leurs complices ne sont pas punis et qu’il reste toujours au dessus de la tête de la victime la pancarte agresseur/violeur.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Je suis bien d'accord avec l'ensemble de votre constat. Si à 10 ans, une fillette découvre qu'elle peut saborder l'existence d'un adulte, de quoi sera-t-elle capable une fois majeure ?

Quant aux "statistiques" des CALACS, elles sont par trop irréalistes et reposent le plus souvent sur de vieilles données dont la méthodologie a été à maintes reprises dénoncée. Leur "une femme sur trois a été victime d'une agression sexuelle" remonte à l'Enquête sociale générale de... 1993, c'est vous dire.

Oui, une victime de fausses allégations peut voir sa souffrance accrue par le fait qu'elle ne soit pas reconnue par notre système judiciaire et que les auteures de cette violence aussi gratuite que démesurée s'en tirent sans même une tape sur les doigts. Et on prétend que le Québec est un royaume de l'égalité homme femme...

Anonyme a dit…

Je tiens à vous féliciter pour votre texte sur M. Henri Fournier. J'ai suivi le dossier avec beaucoup d'intérêt et je me suis rendu compte que la Commission Scolaire des Grandes Seigneuries se "foutait" pas mal d'un prof d'éducation physique qui a été accusé à tord de sévices auprès de jeunes étudiantes. Mme Marie-Louise Kerneis, présidente de la commission scolaire, a même déjà dit que sa réputation était faite et que les parents ne voudraient plus jamais le voir enseigner à des enfants. Quelle belle idéologie ! En autant qu'on a nos tournois de golf et nos petits canapés mensuels lors des rencontres de commissaires. Dire que ça coûte 60000$ pour les contribuables pour élire un commissaire..... Et dire que le taux de participation aux élections scolaires est de 8%.... et c'est généreux.... Quelle sottise....

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

J'avoue que votre point de vue sur les commissions scolaires rejoint grandement le mien. Quand il s'agit d'utiliser les fonds publics à des fins administratives ou même, comme vous l'évoquez, "strictement" ludiques, on peut toujours compter sur elles. Par contre, rectifier une injustice semble bien au-dessus des moyens de cette commission-là.

J'apprécie votre regard de l'intérieur et que vous nommiez une personne responsable. Les médias ont soigneusement préservé son anonymat. Si les présidents de commissions scolaires étaient davantage imputables aux yeux du public, peut-etre les agissements des commissions refléteraient-ils enfin une plus grande conscience sociale.

Anonyme a dit…

Je trouve toute cette situation absolument révoltante. Les commisions scolaires et même les syndicats n'en n'ont rien à foutre de leurs employés et de leurs cotisants. Je ne sais pas pourquoi on ne s'élève pas devant pareilles hypocrisie et injustice! Et ces enfants qui ont détruit cet homme? Pas de conséquences alors que lui il a perdu son salaire et payé pour prouver son innocence? TROP INJUSTE, COMPLÈTEMENT INNACEPTABLE.
La commission scolaire devrait dire haut et fort qu'elle ne croit pas à son innocence et qu'elle a peur des parents. Ces dirigeants ne comprennent rien à l'éducation; qu'ils continuent de faire du p.r. et de manger des canaps dans les cocktails!

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Je suis tout à fait solidaire de votre indignation. Il fut un temps où les femmes agressées sexuellement ou victimes de violence conjugale n'avaient pas de recours. Maintenant, les pires manipulatrices peuvent littéralement ruiner l'existence d'un homme sans avoir à en assumer les conséquences. Un abject mouvement de balancier.

Je crois que tôt ou tard, nos dirigeants et nos législateurs devront en arriver à la nécessaire criminilisation des fausses allégations, en proportion du motif (vengeance ou mythomanie) et de l'âge.

Le jour, que j'espère prochain, où l'on fera le décompte des injustices que notre système aura cautionnées pour ne pas dire encouragées, des têtes tomberont, y compris au plan étatique et judiciaire, et la facture sera salée. Bien sûr, le contribuable paiera pour l'irresponsabilité de nos élus. Au moins, il pourra se dire qu'il "contribuera" à rectifier une injustice.

Marc-Antoine Ricard a dit…

J'étudie en enseignement au primaire et la réaction des gens qui avaient du pouvoir pour agir dans cette situation me révolte.

Je ne suis même pas encore entré dans le métier que je m'aperçois déjà d'un grave problème. Il manque de solidarité dans ce domaine. On est tous dans le même bateau. Que ce soit les commissions scolaires, les directions des écoles en passant par les psycho-éducateurs jusqu'aux enseignants, on vit tous au rythme du monde de l'éducation qui n'est pas très respecté par la société. Alors pourquoi pas commencer par se tenir les coudes.

Je suis très conscient que ce n'est pas partout pareille et qu'il doit bien avoir des écoles où les gens s'entraident vraiment en comprenant que l'éducation passe aussi par la diversité des méthodes d'enseignement. Toutefois, je constate qu'il est à la mode dans ce domaine de critiquer et de rabaisser la pédagogie employée par ses collègues et je ne serais pas surpris d'apprendre que M.Fournier était très seul au moment où tout s'effondrait pour lui. Je ne connais pas tous les détails de l'histoire, mais je suis étonné qu'il est subi un traitement si inhumain après tant d'années sans tache. J'aimerais seulement savoir si ses collègues se sont battus pour lui, ce serait tellement réconfortant.

Après tout, s'unir serait la moindre des chose. Avouons-le, les enfants sont de plus en plus futés, la société nous respecte peu et personne ne le fait pour l'argent, alors allons-y pour l'entraide!!!

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

La présomption d'innocence a si souvent été bafouée pendant 40 ans de féminisme que les responsables d'école ont vite fait de prendre le parti des "victimes", vraies comme fausses, contre l'accusé, afin de sauver les apparences.

Henri Fournier a été immolé sur l'autel de la rectitude politique par une institution sans éthique, ni compassion. Les accusatrices ne seront meme pas pénalisées. Il faut tirer une leçon de ce cas d'un prof que tout accablait. !9 accusatrices, 19 menteuses, finalement. Un mensonge aussi crédible en apparence devrait inciter notre société à réviser ses vues sur les fausses accusations.

Bon courage dans vos études, Marc-André ! Vous êtes plus que jamais nécessaire aux garçons qui ont grand besoin de modèles masculins inspirants.

SOUTIEN JP DEGACHE a dit…

Bonjour,

Bravo pour cet article de qualité !

Une affaire similaire s'est produite en France. Mon père, instituteur, ayant passé plus de 20 années dans une école, s'est vu accusé par plusieurs élèves à partir de 1997. Une l'accuse de l'avoir violé tous les jours pendant deux ans dans la salle de classe devant enfants et adultes !!!

Résultat : condamnation à 8 années de prison.

Je vous invite à venir parcourir le blog que je tiens afin de voir comment le mensonge et le grotesque peuvent triompher dans l'institution judiciaire française : www.soutien.jean-paul.degache.over-blog.com

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

La France me paraît encore plus redoutable que la Québec, déjà passablement hypothéqué par un féminisme d'État déviant et par la négation de la présomption d'innocence. Comment, avec une "preuve" aussi mince, peut-on en arriver à condamner un honnête homme ? Les bras m'en tombent.

Ce cas n'est pas sans me rappeler la chasse aux sorciers de Ségolène Royal, vers le milieu des années 90, avec une taux de fausses allégations de l'ordre de 73 %. Malgré une telle dérive, cette extrémiste avait jugé opportun de harceler les familles de suicidés ne pouvant supporter la réprobation inévitable des fausses allégations.

Malheureusement, la France n'a plus l'apanage d'une Justice inquisitoriale. Partout en Occident où sévit un féminisme d'État, les mêmes dérives sont constatées. J'ai partagé votre lien sur Facebook auprès d'une collectivité très sensibilisée à la condition masculine, aux droits des pères et aux fausses allégations. La meilleure des chances à votre père et tenez bon !

SOUTIEN JP DEGACHE a dit…

Merci pour votre réponse.

J'aurai aimé savoir par qui a été jugé Henry Fournier. N'est mentionnée que la juge Odette Perron.

Est-ce comme en France, c'est à dire un jury populaire pour les personnes accusées de viol et des magistrats professionnels pour les personnes accusées d'attouchements ?

Tout à fait d'accord sur vos commentaires concernant Ségolène Royal ! C'est d'ailleurs juste après sa circulaire que l'affaire de mon père débuta...

Merci par avance de votre réponse

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Je dois vous avouer que la documentation dont je dispose ne donne pas plus de détails. Au Québec, ce genre de procès a souvent lieu devant jury, mais ce n'est pas une règle absolue. Je vous mets un lien Facebook avec un site consacré au cas d'Henri Fournier, apparemment tenu par sa fille. Sans doute aurez-vous une réponse.

http://www.facebook.com/group.php?gid=125080217522138&ref=ts

Anonyme a dit…

Moi, dans un cas pareil, j'aurais demandé l'asile politique à un pays arabe du Golf et répudié médiatiquement ma nationalité canadienne (en brulant le passeport sur youtube, comme vademecum)

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

L'intégrisme misandre de notre société peut effectivement se comparer à l'intégrisme religieux de certains pays. Ironiquement, alors que nos féministes diabolisent l'homme québécois, elles restent silencieuses devant les abus commis par les islamistes (à ne pas confondre avec tous les musulmans). Le procès pour le meurtre de quatre musulmanes noyées vient de commencer. Avez-vous entendu une voix féministe dénoncer le sort qui leur a été réservé ? Moi non plus, mais attendez les réactions à la prochaine pub de bière "sexiste"...

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