samedi 18 août 2012

Jean Tremblay : tempête dans un verre d’eau bénite

J’ai déjà affirmé, dans une chronique récente, qu’il existait une catégorie d’individus, véritables bêtes de scène médiatique, dotés d’un talent aussi particulier que facultatif pour attirer sur eux l’attention des projecteurs par leurs comportements erratiques ou leurs prises de positions aussi stériles que controversées. Amir Khadir et le doc Mailloux me semblaient représenter ce qui se faisait de mieux en la matière, mais j’ai failli oublier, comme la majorité silencieuse dont il se réclame, jusqu’à l’existence de Jean Tremblay, le maire bigot de Saguenay. Heureusement, le rustique personnage a trouvé le moyen de se rappeler à notre si indélicate attention. 

Jean Tremblay
M Tremblay, dans le style coloré et emphatique qu’il partage d’ailleurs avec notre bon maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, a trouvé le moyen de mobiliser l’attention du Québec tout entier en s’en prenant aux origines algériennes de Djemila Benhabib. Cette dernière, en réponse à un journaliste, avait eu l’indélicatesse de confirmer qu’elle avait jadis pris position contre le maintien du crucifix à l’Assemblée nationale, mais qu’elle s’était ralliée à la position du parti québécois dont elle défend les couleurs dans le comté de Trois-Rivières, non sans préciser son intention de revenir sur le sujet au sein de son parti. Elle n’a pas dit qu’elle allait s’immoler par le feu en cas de rejet de sa proposition, pas plus qu’elle n’a lancé d’ultimatum à sa chef. Elle a simplement manifesté son désir de discuter sereinement du sujet au sein des instances démocratiques du PQ. Quelle abomination ! 

«Ce qui me choque, ce matin (15 août), devait lancer l’éloquent maire Tremblay au 98,5, c'est de voir que nous, les mous, les Canadiens français, on va se faire dicter comment se comporter, comment respecter notre culture par une personne qui arrive d'Algérie, et on n'est même pas capable de prononcer son nom. » Le brave homme souffrirait-il d’analphabêtise ? Comme un réactionnaire en attire souvent un autre, Jean Tremblay devait trouver en Yves Lévesque, son siamois idéologique sur ce sujet, un appui sans équivoque : «Ça donne un portrait un peu de la situation de ce qu'une majorité des gens pensent de façon silencieuse au Québec, par rapport à tout au niveau de la charte sur la laïcité», a-t-il renchéri. 

Heureusement que ces maires veillent au grain et défendent « nos » valeurs… J’aimerais maintenant savoir comment le médiumnique maire Levesque, si catégorique, arrive à entendre la voix de cette majorité… silencieuse et à s’en improviser l’un des porte-parole. 

Un débat inévitable 

Yves Lévesque
Mais laissons là ces deux fantaisistes involontaires à leurs lubies. Il existe bel et bien au Québec des gens dotés de bon sens et de raison, n’ayant rien de bigots ni de fanatiques, qui voient dans le projet de charte de la laïcité du PQ une menace à leur identité culturelle, autant chez les Québécois de souche que d’adoption. N’oublions pas que c’est dans le sillon du débat sur les accommodements religieux, initié par l’Action démocratique du Québec, qui a mené à la houleuse commission Bouchard-Taylor, que le PQ a décidé de prendre position sur la laïcité, après la déconfiture de l’ADQ en 2008. Une telle manœuvre devait lui permettre d’attirer vers lui une partie des orphelins du parti de Mario Dumont. 

Le but initial de la charte était de baliser les accommodements religieux, surtout islamistes, n’en déplaise à ces derniers, et de freiner la multiplication des cas inacceptables inaugurée avec le droit de porter le kirpan à l’école, quand cet objet rituel de la religion sikh demeure proscrit dans les aéroports, notamment, pour des raisons de sécurité évidentes. Cet aspect de la lutte en faveur de la laïcité met en opposition les tenants de la charte avec les militants de la laïcité dite ouverte, dont Québec solidaire et sa succursale féministe, la fédération des femmes du Québec, demeurent les figures les plus représentatives. La collègue d’Amir Khadir, Françoise David, co-leader de QS et ancienne présidente emblématique de la FFQ, semble d’ailleurs continuer à jouer les belles-mères, au sein de cet organisme, et à en orienter les destinées. 

On se souviendra du débat passionné qui avait opposé Djemila Benhabib à la FFQ qui, comme QS, s’oppose à l’interdiction des signes religieux dans la fonction publique, alors que le conseil du statut de la femme lui, l’endosse. On se rappellera également la totale incohérence de la ministre de la Condition féminine, Christine St-Pierre, appuyant la position de la Fédération, désavouant par le fait même le CSF, dont elle était responsable. Françoise David devait aller plus loin encore dans l’errance idéologique en affirmant la « nécessité » de cours prénataux dont les pères seraient exclus, afin que les musulmanes puissent… briser l’isolement. Dans la même foulée, la FFQ devait aller jusqu’à appeler à la tolérance envers les gardiennes en milieu familial désireuses de porter niqab ou burqa ! 

Françoise David
Devant de tels délires, défendus autant par des Québécois de souche que d’adoption, comment ne pas ressentir l’impérieuse nécessité d’une charte de la laïcité ? On objectera qu’il existe déjà une charte des droits et libertés au Québec affirmant la préséance de l’égalité homme femme sur les pratiques religieuses. Fort bien, mais que fait-on dans le cas du kirpan ? En quoi le fait de le porter ou non à l’école peut-il être questionné à la lumière de l’égalité homme femme ? Aucun rapport. Les détracteurs de la charte sur la laïcité invoquent également le fait que la charte canadienne des droits et libertés aurait préséance sur elle. La clause dérogatoire, ça pourrait finir par servir, non ? Il s’agit là d’un droit consenti par notre constitution. Pourquoi tergiverser, quand la nécessité fait… loi ? 

Laïcité, priez pour nous !  

Comme si une seule société distincte ne suffisait pas, l’épisode d’Hérouxville, survenu en 2007, avait révélé l’émergence de deux Québec. L’un, métropolitain, se voulait ouvert aux communautés culturelles, mais pestait dès qu’un accommodement religieux devenait déraisonnable. L’autre, régional, redoutait qu’un climat similaire ne prévale dans ses communautés et demandait un encadrement préventif des accommodements religieux, voire leur suppression. Toutefois, le pourcentage de Québécois opposés aux accommodements religieux avoisine maintenant les 85 %, toutes régions confondues. 

La séparation entre la religion et la politique étant un fondement de notre société, la laïcité, proposée comme solution tout-terrain aux accommodements déraisonnables, comporte une part d’arbitraire qui générera inévitablement sa part de débordements. En effet, chacun ne comprend manifestement pas le concept de la même façon. 

Il y a la laïcité à la Boisclair, qui affirmait en 2007 que le crucifix n’avait pas sa place à l’Assemblée nationale, mais condamnait, en campagne électorale de la même année, la décision d’un arbitre de proscrire le hijab lors d’un match de soccer. M Boisclair avait cru judicieux d’ajouter alors que le port du kirpan à l’école ne le dérangeait pas. Bref, la laïcité est ici comprise comme devant s’appliquer exclusivement aux Québécois dits de souche pour s’effacer devant les demandes des communautés ethniques, même les plus abusives ou farfelues. 

Maurice Duplessis
Dans cette optique, la question du crucifix à l’Assemblée nationale n’a pas fini de semer la controverse selon la façon dont on l’envisage. Pour plusieurs, dont moi, il demeure préférable – mais pas essentiel - de le retirer car il fut placé dans le plus important lieu politique québécois par Maurice Duplessis afin de sceller l’alliance que ce dernier avait conclue entre l’État et l’Église. On devrait alors aussi retirer la croix du drapeau québécois, également instauré sous Duplessis ? Non. Pourquoi ? Inutilement compliqué, contrairement à décrocher du mur un objet de culte. Les défenseurs du maintien du crucifix invoquent quant à eux qu’il fait partie de notre patrimoine, une conception qui, si elle implique une part d’amnésie historique, reste cependant défendable, d’où la difficulté de trancher. 

C’est d’autant plus vrai qu’il existe une laïcité d’intention, réticente aux accommodements religieux accordés aux communautés culturelles, mais attachée aux traditions au point de préserver des rituels aussi accessoires que la prière au conseil de ville, bien que la question ait été tranchée. Les maires Lévesque et Tremblay demeurent des archétypes très vivaces de ce genre de positionnement. Que l’on cherche à préserver nos églises, à titre de patrimoine historique et architectural, demeure le signe d’un attachement plus que légitime à nos racines et à notre passé. Devant la désertion des églises, on n’hésite pourtant pas à liquider ces richesses, témoins de nos traditions, sans susciter de controverses comparables à celles provoquées pendant des années à propos de la prière aux conseils de ville de Trois-Rivières et plus tard de Saguenay. 

Instaurer une société laïque demeure un enjeu de société incontournable. Reste à savoir où tracer la ligne entre une laïcité qui reste tolérante, sans prêter le flanc aux abus de minorités parmi les minorités culturelles, et la cohérence que nous devons exercer en évitant que notre religion n’envahisse des sphères auxquelles elle doit rester étrangère. Mais qui suis-je pour me prononcer ainsi ? Ma mère est algérienne, je suis anti-islamiste et mon nom est difficile à prononcer (dites « Keslé », comme Nestlé, la compagnie de chocolat). Maire Tremblay, priez pour moi !

10 commentaires:

JCB a dit…

Dieu merci, je suis athé!

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Ayez garde que les bons maires bien-pensants cités plus haut ne vous envoient en enfer ! Hors de l'Église, point de salut !

Alain a dit…

Bonsoir Olivier,

À titre de comparaison, j'aimerais attirer l'attention de votre lectorat sur les mécanismes d'intégration que les différentes cultures adoptent lorsque leurs ressortissants immigrent au Québec.

On n'a entendu parler de revendications d'abolition de signes religieux que de la part de représentants islamiques, pour la majorité. Ils nous ont demandé de sortir nos symboles de la sphère publique mais nous ne devions contester sous aucun prétexte l'apparition des leurs.

La crise des accommodements raisonnables a commencé au Québec lorsqu'une organisation juive a dépensé des sous pour faire changer les fenêtres d'un studio d'entraîement exclusivement féminin. On pourra revenir sur ce point à un autre moment, c'est un débat en lui-même.

Par contre, n'avez-vous jamais entendu un ressortissant vietnamien requérir un temple pour sa foi ou une école pour sa culture? Ces gens, immigrés ici dans les années 70, ont fui un enfer et on trouvé un hâvre de paix chez-nous. Pour ma part, je pense qu'ils se sont bien intégré à notre société et c'est tout à leur honneur.

Je connais aussi des individus de confession musulmane qui se détournent de ces débats de revendication et veulent vraiment s'intégrer à la vie québécoise. Ces individus considèrent que la religion est du domaine du privé et n'a pas sa place sur la place publique.

Est-ce que les musulmans ont fui un enfer pour arriver chez-nous? Le gros bon sens nous le dit: -Quand on est à Rome, on fait comme les Romains.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Très pertinent, Alain, je ne vois rien d'autre à ajouter. ;-)

Malthus a dit…

Je n'ai jamais bien compris L'argument en faveur d'une fonction publique "assainie" de tout symbole religieux. Le Pouvoir et la Religion doivent a tout prix être séparés- certes. Il est donc important de ne pas envoyer le message-même si il est faux- que le Pouvoir suive les précepts d'une religion ou d'une autre lorsqu'il siege ou passe des lois.
Mais la fonction publique n'est pas le pouvoir. Elle ne passe aucune loi mais se contente de les appliquer, de suivre une procédure- un algorithme bureaucratique en quelque sorte ou la pensée (et encore plus les croyances) sont pas mal exclus. En a t-on vraiment quelque chose a cirer si notre brasseur de papier porte un kippa (juif), un béret blanc (ultra-catho)ou un foulard dans les cheveux (musulman)??? L'algorithme de la procédure reste le même. C'est l'essence même de la bureaucratie.
Bien-entendu, si le symbole religieux est une arme, la c'est différent mais, honnêtement le kirpa est une exception aussi unique que tonitruante. Que les sikhs *nous* accomodent et le fasse en feutre leur symbole s'ils y tiennent tant. Mais pour le reste, pourquoi brimer le droit d'expression pacifique de tant de gens pour... quoi au juste?
Bon, vous me direz qu'il n'y a pas que des brasse-papiers, qu'il y a des profs et des docteurs dans la fonction publique aussi. Soit. Le point est bon. La c'est un autre droit fondamental qui entre en jeu: innocent jusqu'a preuve du contraire. Ce n'est pas dans nos traditions d'assumer que le juif ou la musulmane ou le catho usera de sa potion d'autorité pour "faire passer ses croyances". Et si c'est le cas, croyons-nous vraiment qu'il n'en ferait pas autant une fois son bérêt blanc banni de la classe?
Les féministes execrent les religions. Ne tombons pas dans leur bateau extrémiste en amenant un .12 tronconné pour la chasse aux pinsons.


Malthus

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

"Mais la fonction publique n'est pas le pouvoir. " Hmmmmmmmm ! Vous dire à quel point votre phrase me fait ciller, Malthus ! Il y aurait toute une étude de fond à faire sur les liens enchevêtrés existants entre pouvoirs politique, législatif, syndical et "fonctionnaire". Souvent les réformes de politiciens idéalistes et fougueux ne passent jamais à cause du pouvoir des fonctionnaires, surtout ceux que j'appellerais les fonctionnaires idéologiques, comme celles qui encombrent l'inutile Conseil du statut de la femme, pour ne nommer que le plus évident.

Vous parlez ensuite d'un "droit d'expression pacifique". Ouf ! Est-ce que ce droit inclut aussi niqab, burqa, tchador, autant d'oripeaux sinistres qui abaissent la femme, et l'accablent, spécialement en ce temps-ci de canicule, et pendant l'actuel ramadan. Le hijab me dérange nettement moins dans l'espace public, bien que je le désapprouve par la fonction d'oppression des femmes qu'il implique dans les pays islamistes.

Ces symboles n'ont quant à moi rien de religieux, puisqu'ils découlent non pas de la religion, mais de la déviance qu'elle inspire.

Je crois toujours que, pour mettre fin à l'hystérie entourant les accommodements religieux, il faudra les baliser avec des limites claires. Moi que vous écris de Trois-Rivières, je peux vous certifier que depuis que la prière est désormais interdite au conseil de ville, enfin, les obsédés de cette pratique dépassée dans un lieu politique public ont depuis cessé de nous casser les oreilles avec leurs doléances sporadiques dans les tribunes d'opinions. La limite est là, point barre, on passe à un autre... appel.

Il faudra sans doute en arriver là pour le crucifix, même si je me bats personnellement les flancs avec cette question... accessoire, n'en déplaise à tous les "là, là" de notre riante et "catho-laïque" (le jeu de mots n'est pas de moi, et je le regrette...) province.

Et le message devra rester clair au plan de notre fonction publique. Une gardienne de prison qui insiste pour garder son hijab pourrait la trouver moins drôle si elle tombait sous les coups d'un fanatique pro-israélien, tout comme une gamine victime d'un déplacement lombaire, parce qu'on lui aura permis de porter le même morceau de tissus lors d'une compétition de judo, contre toute prévention.

Anonyme a dit…

Olivier, comment ne pas etre d'accord avec vos propos. GBS (Gros bon sens), c'est ce qui manque le plus a notre societe, aux politiciens surtout....chapeau mon vieux, vous n'avez de cesse de m'impressionner !

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Merci !

Malthus a dit…

Je parlais évidemment du pouvoir législatif- celui de passer des lois et, par celles-ci, de changer rapidement et radicalement la face d'une nation. Non pas du pouvoir d'obfusquer, de trainer de la patte, de l'inertie procéduriale ou de faire de l'exces de zèle, ce qui est essentiellement le pouvoir du fonctionnaire, tout haut placé fut-il.
Il ne fait aucun doute qu'un haut fonctionnaire peut, s'il le désire, faire suer le peuple et le ministre. Mais il ne peut, par simple conviction et position, changer la nature profonde d'une nation- ce que nous craignons tous avec les extrémistes religieux et leurs droles de facons de voir le monde.
Mon point était en fait celui-çi: enlever tout symbole religieux de la fonction publique m'apparait comme un exercise cosmétique; exercise qui ne résoudra rien (car un islamiste sans ses vêtements n'en demeure pas moins islamiste pour autant) et aura l'autre "vertu" de nous aliéner tout ceux avec qui nous n'avions aucun problèmes réels par le passé.
Aussi, bien je sois d'accord avec vous Olivier sur des thèmes comme la burqua- véritable prison de tissu- un simple réglement municipale en vient à bout, comme vient de le faire la ville de Montréal à propos des masques- pas besoin d'une Chartre mur-à-mur qui englobera toutes les religions, y comprit celles avec lesquelles nous n'avons jamais eu de problème majeurs.
La kippah ou le shtreimel sur la tête du Juif ou le bérêt blanc sur la tête du catho, ne tombent pas dans la même catégorie que la burqua et ne nous interpellent pas de la même facon. Pourquoi, alors, faire feu de tout bois religieux alors QU'UN SEUL (ou a peu près, considérant le kirpan)nous fait réellement tiquer?
Certes les accomodements dits "raisonnables" doivent être balisés. Enough is enough god dammit! Mais le port de vêtements n'en est pas un! Un accomodement, par définition, requiert de nous un changement, une altération dans nos comportements, nos actions- un traitement "spécial" par rapport aux autres. Une salle de classe pour prier, un congé alors que tous les autres travaillent, un autre frigidaire pour votre bouffe religieuse, une piscine qui n'admet que des femmes, etc...
Le port d'un morceau de tissu, a lui seul, ne requiert rien de celà. Si elle porte un foulard, un petit chapeau ou une croix sur son pan de veston, ca ne change rien et ne demande aucune altération de mon mode de vie.
C'est en ce sens que je le décrivais comme pacifique: on affiche ses couleurs, un point c'est tout.
Que bannira t-on ensuite- le fleur-de-lysé? L'épingle canadienne?
Je terminerai la-dessus: oui, le tchador, la burqua et le niquab sont des oripeaux pacifiques! Ils n'appelent pas à la guerre, ne sont d'aucune facon associés à une quelconque révolution ,insurrection ou à un Jihad contre les nations occidentales- ou autre, pendant qu'on y est. Ce sont des oripeaux d'outre-mer, issus d'une culture qui n'est pas la nôtre et pour laquelle nous n'avons que peu d'affinités ou de compréhension. En soit- en tant qu'objects culturels- elles ne sont en aucun point différentes des perruques que portent toutes juives hassidiques orthodoxes d'Outremont, ou l'obi des japonaises traditionelles.
Bannissons la burqua pour des raisons de sécurité si nous le souhaitons, mais ne commettons pas l'erreur de condamner tous ces choix culturels que nous ne comprennons pas pcqu'ils ne s'imbriquent pas parfaitement dans notre idéologie culturelle.

Malthus a dit…

J'ai cliqué un peu trop vite...

"Mais ne commettons pas l'erreur de bannir tous ces choix culturels que nous ne comprennons pas..."
On y perdrait ce qui nous définit si bien- notre humanisme.
N'oublions jamais que le monde est peuplé d'êtres humains qui participent activement à la survie de leur culture et de leurs traditions.

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...