samedi 6 octobre 2012

Des petits viols bien convenables ?

« Je ne dis pas que tous les hommes sont des violeurs, je dis que tous les violeurs sont des hommes. »  Ce propos, en apparence nuancé, mais néanmoins définitif, c’est Nancy Huston, auteur féministe de renommée internationale, qui le tenait récemment, à l’occasion de la présentation de son spectacle intitulé Le Mâle entendu, les 28 et 29 septembre derniers, à la Place des Arts.  Huston ne représente pas ce qu’il y a de pire comme féministe.  Si son propos général reste victimaire, la société n’offrant selon elle d’autre alternative aux femmes que d’être soit « mannequin ou putain », elle dénonce le « constructivisme effréné », incluant les théories de genre qui nient toutes différences innées entre hommes et femmes au nom de l’égalité des sexes.

Nancy Huston
Le viol demeurant un rapport sexuel imposé par la force ou la contrainte, force demeure de constater que Mme Huston ne tient pas compte des cas d’incestes commis par une mère, bien que ce crime ne représenterait « que » 10 % des cas de pédophilie.  Du moins, des cas homologués.  Mais il existe une autre réalité, plus obscure encore, qui se dérobe à la sagacité de la romancière canadienne.

Qu’est-ce qu’un viol ?

Jadis, le code criminel canadien définissait ainsi le viol, dans le cadre de la Partie IV des infractions d’ordre sexuel : « Une personne de sexe masculin commet un viol en ayant des rapports sexuels avec une personne de sexe féminin qui n’est pas son épouse : a) sans le consentement de cette personne de sexe féminin, ou b) avec le consentement de cette dernière si le consentement i) est arraché par des menaces ou par la crainte de lésions corporelles, ii) est obtenu en se faisant passer pour son époux, ou iii) est obtenu par de fausses et frauduleuses représentations sur la nature et le caractère de l’acte. »  Voilà un énoncé qui cadre avec les perceptions de Nancy Huston.  Voyons la suite.

L’infraction de viol sera plus tard abolie et remplacée par le concept plus vaste de crime d’agression sexuelle, incluant toute forme d’attouchement sexuel non consenti.  À L’inverse, les Nations Unies définissent comme étant un viol, toute forme de relation sexuelle non consentie.  En droit français, le viol est une agression sexuelle (article 222-23 du Code pénal) incluant « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise. »   Bref, pas de pénétration, pas de viol.

Les femmes, seules victimes de viol ?
Si, jusqu’ici, les rôles traditionnels de prédateur et de victime, restent toujours attribués aux hommes et aux femmes, respectivement, l’administration Obama devait élargir en janvier dernier ces définitions autant aux uns qu’aux autres.  Aux États-Unis comme au Canada, le viol était considéré comme un acte charnel imposé à une femme de force et contre son gré.  Selon une dépêche d’Associated Press, « La nouvelle définition inclut désormais les deux sexes parmi les victimes ou les agresseurs et comprend les cas dans lesquels la victime est incapable de donner son consentement en raison de l’influence de drogues ou d’alcool, ou encore en raison de son âge. »  Signe des temps, la résistance physique n’est plus nécessaire pour qu’un viol soit admis comme tel.

S’agit-il de viols ?

Cette définition élargie devait me rappeler un récit confié par un certain Antoine (nom fictif), relaté dans mon blog.  En résumé, notre homme, désireux de quitter sa conjointe, avait renoncé à son projet, à la suite d’une tentative de suicide, bidon, disait-il, de cette dernière.  Se sentant exagérément responsable de la sécurité de sa partenaire – désormais imposée – de vie, il restait avec elle contre son gré, bien que conscient du chantage affectif qu’il subissait. 

Antoine m’avait assuré qu’il avait trouvé les rapports sexuels contraints avec sa conjointe, très portée sur les plaisirs sensibles, particulièrement pénibles, ce qui n’entraînait pourtant chez lui aucun problème de dysfonction érectile ou d’anorgasmie.  Pour cette raison, sa partenaire restait convaincue qu’il avait du plaisir avec elle, même si Antoine aurait voulu se retrouver n’importe où ailleurs.  « Il n’y a pas de pire solitude sexuelle que celle de rapports imposés », m’avait-il confié. 

Je m’interroge, à la lumière de la décision de l’administration Obama, pour qui la contrainte physique n’est plus une condition incontournable du viol, et selon laquelle un homme peut devenir victime, et une femme, agresseure :  Antoine a-t-il été victime de viols ?  Bien sûr, sa conjointe serait la première surprise de se voir attribuer le rôle infâmant de prédatrice, et n’avait certainement pas l’intention d’imposer des rapports sexuels à proprement parler.  Du moins, on peut le supposer.

La perspective américaine nous force
à redéfinir ce qu'est un viol.
Étant donné toutefois qu’elle avait délibérément imposé par le chantage au suicide une relation de couple, rien de moins, il y a lieu de se poser certaines questions.  La plus fondamentale reste celle-ci : si Antoine s’était senti libre de quitter sa conjointe, les rapports sexuels dont il m’a parlé, survenus après la tentative de suicide bidon, seraient-ils survenus ?  On peut raisonnablement en douter, d’après l’aversion et le malaise que de tels contacts, clairement non désirés, lui ont occasionné. 

Alors, la question demeure : y a-t-il eu viols ou non ?  Est-ce que le fait que la partenaire de vie ne se rendait pas compte que les rapports sexuels qu’elle a eus avec lui étaient contraints suffit pour la disculper ?  Avouez qu’il est difficile de répondre clairement …

Notre justice favorise-t-elle le viol d’hommes ?

À tort ou à raison, il est couramment présumé que de 65 à 80 % des ruptures sont occasionnées par les femmes.  Alors qu’une certaine presse s’interroge inlassablement sur les motifs de cet exode féminin de la vie conjugale, je me suis toujours demandé, à contre-courant, pourquoi les hommes quittaient si peu.  Après tout, ils ne sont pas tous victimes du chantage affectif subi par Antoine !

En revanche, combien d’hommes demeurent dans une relation destructrice, qu’ils seraient les premiers à quitter, s’ils ne savaient pas que la garde de leurs enfants pourrait leur être enlevée sur un claquement de doigts; qu’ils pourraient se voir éviscérés par une ou des pensions alimentaires, dans certains cas, à vie; qu’ils pourraient se trouver réduits à la pauvreté, sans pouvoir refaire leur vie; qu’ils pourraient avant cela se faire ruiner en frais d’avocats, entraînés dans un interminable enfer judiciaire où les dés seraient pipés d’avance en faveur de madame, assiégée par un avocat désireux d’entamer les procédures les plus onéreuses et les plus féroces possible ?

Pour en savoir plus long
sur un sujet tabou.
Dans son incontournable essai intitulé L’homme battu, Sophie Torrent explique que les hommes tendent à rester plus longtemps que les femmes dans une relation de violence subie.  Si dans certains cas, leur conjointe les boycotte sexuellement afin de les rabaisser par l’atteinte à leur identité masculine, dans d’autres, elle impose des rapports sexuels parfois violents ou dégradants. 

Dans le cas d’hommes contraints de rester dans une relation imposée par une conjointe violente et abusive – ou dépendante affective - et aux prises avec une « vie sexuelle active », il y a lieu de se poser la même question que plus haut à propos d’Antoine : les rapports sexuels auraient-ils lieu, si ces hommes pouvaient passer à autre chose ?  S’ils se voient contraints, afin d'acheter la paix et d'éviter de nouvelles esclandres, d’avoir des relations charnelles avec leur partenaire, ces hommes deviennent-ils victimes d’agression sexuelle, pour reprendre le terme plus vaste du code criminel canadien ?  Et notre justice familiale, ne se fait-elle pas alors la complice de pareilles exactions ?  Allons, avouez qu’il n’est pas si simple de répondre à pareilles questions…

56 commentaires:

Patrick Guillot a dit…

Pas très convaincu par l'exemple d'Antoine et des pères qui risquent de perdre leurs enfants. En effet, bien qu'ils subissent des pressions psychologiques écrasantes, ils demeurent libres en dernier ressort de refuser la sexualité à leurs conjointes, voire de les quitter.

A l'inverse, outre le viol féminin incestueux ou pédophile, Nancy Huston et le grand public semblent ignorer qu'il se commet de "vrais" viols féminins, dans les couples où la femme est tellement dominante qu'elle peut imposer à son conjoint toutes sortes de sévices, y compris des pénétrations avec objet. Ces viols-la restent à jamais dans le secret, protégés par l'impuissance et la honte des victimes.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Je connais bien "Antoine" et peut vous assurer que son histoire est véridique. Par contre, je ne peux mesurer l'ampleur de la problématique qu'il m'a évoquée, quant au nombre d'hommes touchés, d'où mon angle de traitement sous forme de questionnement.

Si vous avez des exemples ou de la documentation sur les viols explicites dont vous venez de me faire part, n'hésitez pas à me les communiquer. Merci.

Patrick Guillot a dit…

Je ne doute pas de la réalité de la situation d'Antoine. Je dis qu'on ne peut pas le considérer comme "violé", parce qu'il lui reste le choix de dire non, même si ce choix aurait des conséquences dramatiques. Le viol implique qu'on n'a plus le choix.

Concernant le viol féminin sur des hommes adultes, je grapille petit à petit, mais il est vrai que l'info reste désespérément mince. Je vous renvoie à mon site : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?rubrique78

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Mince comme vous dites, mais instructif, votre lien. Je retiens ce passage :
"Dans la même rubrique, voir aussi la sous-rubrique MARIAGES FORCES. Pour ceux/celles qui les subissent, quel que soit leur sexe et s’ils sont consommés, les mariages forcés sont des viols. "

J'y vois une parenté avec l'union contrainte, tel que vécue par Antoine, mais je vous concède qu'il existe dans les mariages forcés une coercition sociétale, dont on ne retrouve pas la trace dans le cas exposé ici.

Anonyme a dit…

http://saintebible.free.fr/

GENÈSE
19.24 Alors l'Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l'Éternel.
19.25 Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre.
19.26 La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel.
19.27 Abraham se leva de bon matin, pour aller au lieu où il s'était tenu en présence de l'Éternel.
19.28 Il porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la plaine; et voici, il vit s'élever de la terre une fumée, comme la fumée d'une fournaise.
19.29 Lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il se souvint d'Abraham; et il fit échapper Lot du milieu du désastre, par lequel il bouleversa les villes où Lot avait établi sa demeure.
19.30 Lot quitta Tsoar pour la hauteur, et se fixa sur la montagne, avec ses deux filles, car il craignait de rester à Tsoar. Il habita dans une caverne, lui et ses deux filles.
19.31 L'aînée dit à la plus jeune: Notre père est vieux; et il n'y a point d'homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l'usage de tous les pays.
19.32 Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père.
19.33 Elles firent donc boire du vin à leur père cette nuit-là; et l'aînée alla coucher avec son père: il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.
19.34 Le lendemain, l'aînée dit à la plus jeune: Voici, j'ai couché la nuit dernière avec mon père; faisons-lui boire du vin encore cette nuit, et va coucher avec lui, afin que nous conservions la race de notre père.
19.35 Elles firent boire du vin à leur père encore cette nuit-là; et la cadette alla coucher avec lui: il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.
19.36 Les deux filles de Lot devinrent enceintes de leur père.
19.37 L'aînée enfanta un fils, qu'elle appela du nom de Moab: c'est le père des Moabites, jusqu'à ce jour.
19.38 La plus jeune enfanta aussi un fils, qu'elle appela du nom de Ben Ammi: c'est le père des Ammonites, jusqu'à ce jour.


TOUT EST PERMIS POUR LES FEMMES, MÊME LE VIOL DE LEUR PÈRE. NOUS SAVONS AUJOURD'HUI QUE LES MITOCHONDRIES SONT DE SOUCHE MATRIARCALE ET QUE LEUR ADN EST EXACTEMENT LE MÊME DE GÉNÉRATIONS DE FEMMES EN GÉNÉRATIONS DE FEMMES. TOUT N'EST QUE MENSONGES ET MANIPULATIONS AFIN DE PARASITER LES HOMMES. LES FILLES DE LOT SONT UN EXEMPLE FRAPPANT DU "CRIMINAL MIND" EN ACTION TRAITANT TOUS LES AUTRES EN "OBJETS". ELLES TIENNENT LEUR AVEUGLEMENT DE LEUR MÈRE TOURNÉE EN STATUE DE SEL.

Jean-François Belliard

Anonyme a dit…

Ajout à mon message précédent.

"Que le vin est capable de fournir à l'âme de la tempérance, au corps de la santé, toutefois ces restrictions, en partie empruntées des Carthaginois, lui plaisent :…qu'on n'y emploi le jour, temps dû à d'autres occupations, ni cette nuit qu'on destine à faire des enfants."

Montaigne, Les Essais, Livre Second, Chapitre 2, de l'Ivrognerie.

J-F B.

Hélène Grenier a dit…

Bonjour Olivier,

Comme toujours, votre article est un délice. Merci!

Je ne sais pas si l'histoire d'Antoine peut se définir par un viol... Par contre, il est certainement une violence : «La violence est l’utilisation de force physique ou psychologique pour contraindre, dominer, causer des dommages ou la mort. Elle implique des coups, des blessures, de la souffrance.»

Et cette définition réponds certainement à votre question : «Notre justice favorise-t-elle le viol d’hommes ?»

Hélène Grenier a dit…

.... J'aimerais ajouter que si le % des femmes violées est plus élevé, je me demande si le % des hommes violentés, lui, ne serait pas plus élevés... Par les femmes, et ce, avec l'aide et l'appui de notre système de «justice» pernicieux.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Merci de votre commentaire, Hélène. Je suis de ceux qui pensent qu'une commission d'enquête, menée par des commissaires intègres et conscientisés, deviendra incontournable afin de démêler le vrai du faux quant à l'intégrité de notre système judiciaire.

Si un tel événement se produisait, l'actuelle commission Charbonneau deviendrait sans doute de la petite bière, en comparaison des manquements éthiques graves que cette autre commission débusquerait chez des professionnels "censés" représenter les citoyens avec équité et justice...

Anonyme a dit…

@ H.G. et Olivier

Changer une seule petite chose engendrerait un gros changement :
Cesser de manipuler les hommes, il faut leur dire que les enfants sont ceux des femmes.Et qu'ils portent le nom de leur mère.

Ce n'est pas nouveau. St-Joseph n'était pas le père biologique de Jésus, c'était l'ancêtre des pères fonctionnels.

C'est l'idée, le concept, le mème qui est importante ici pas le reste de l'histoire biblique.

J-F B.

https://www.facebook.com/#!/note.php?note_id=300108776701050

Anonyme a dit…

Nancy Huston ne suit de tout évidence pas les nouvelles. Tous le violeurs ne sont pas des hommes, et ce n'est pas un phénomène nouveau. Les femmes d'âge mur aiment bien séduire et utiliser "the buff young blades" pour satifaire leurs lubies. Les profs féminins ont un horrible "track record" à ce sujet- ais-je besoin de nommer des noms?
Mannequin ou putain? Vraiment! Alors que FORTUNE publie cette semaine un cover story sur le 50 femmes les plus influentes du Fortune 500 (CEO IBM ou Sarah Lee), cette connasse joue (encore et malgré tout) le jeu de la dichotomomie schizophrénique de la madonna ou de la putain? How so very... 60 ish.
Il est grand temps que les femmes- et plus particulièrement les féministes- réalisent que plus d'un demi-siècle s'est passé depuis le "we shall overcome" féminin. Et sur la liste de leur top ten hits de choses qui font VRAIMENT parti des sujets que nous ne voulons plus laisser fuir "under the radar", le VIOL en est un. Peu importe qui le fait, peu importe qui en soit la victime.


Malthus

dereck a dit…

Si le cas de Antoine n'est pas considéré comme un viol, soit mais alors que ce soit dans la même chose pour les femmes.
C'est à dire que tant qu'elles ont la possibilité de dire non et de refuser malgré les conséquences dramatique ce n'est pas considéré comme un viol.
Dans ce cas le viol sur les femmes est de l'ordre de l'anecdotique et ce compte sur les doigts d'une main.
Il est toujours étonnant de voir le féminisme continué sur une vague victimisme-misandre, il n'y a personne dans le mouvement qui a un peu de jugeote?

Anonyme a dit…

Pour revenir a votre commission d'enquete Olivier, j'aimerais que certains "magistrats" nous explique comment ils peuvent , decider, autrement que ce que les textes de lois definissent, et ce tres clairement, et sans avoir recours a un interprete (lire: avocat) et comment ils se peut, que ces dit meme magistrats, usent de leur "pouvoir discretionnaire" afin d'aller a l'encontre meme de ces textes. Vraiment, les juges, de la cour superieure, autant que ceux de la cour d'appel, se prennent pour des prince au-dessus de tout, et decident, comme bon leur chante, du comment les "mecs" devront payes, sans aucun egards a la justice meme. Digne d'une republique de bananes, je vous dis. Ma foi, j'y penses, je regarde aller la "castafiore" et sa bande d'amateurs de ministres, ca fait republique de bananes pas mal ca itou !!

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

@ Anonyme Question intéressante, dont l'affaire Lola reste l'ultime représentation. Trois juges de la Cour d'appel du Québec ont délibérément décidé que, selon leurs perceptions éclairantes, l'ex-conjointe d'une union de fait aura droit à une pension alimentaire pour elle-même, malgré la décision contraire du tribunal de première instance. Québec a interjeté appel. La décision dépend maintenant de la Cour suprême du Canada.

Si cette instance donne raison à la Cour d'appel, Québec, cette foi sous bannière péquiste, osera-t-il invoquer la clause dérogatoire pour se soustraire à pareil verdict ? Notons que le Conseil de statut de la femme, dans un - trop - rare accès de lucidité et d'intégrité, s'oppose à Lola et à Anne-France Goldwater, son avocate. Mais ça, c'était au temps de Christiane Pelchat. De quelle marge de manoeuvre dispose Julie Miville-Dechesne, nouvelle présidente du CSF, à supposer qu'elle soit d'un avis contraire ? À suivre, donc, à suivre...

Anonyme a dit…

Antoine a t-il été victime de viols?
Non.
Antoine a fait le choix de rester et d'être malheureux dans son couple. En fonction de ce choix, et de l'absence de refus clair de sa part lorsque sa compagne initie les échanges sexuels, il est pleinement consentant.
Je ne suis pas assez naif pour croire que le concept de contrainte ou de coercition psychologique n'existe pas. Certains humains souffrant de profonds troubles de la personalité peuvent, effectivement, être totalement dominés et manipulés sans que violence ni même menace de violence n'entrent en jeux - domination si totale que la notion de libre arbitre chez la victime puisse être considérée suspendue ou non avenante.
Mais ces cas d'incompétence personelle à choisir demeurent *extrêmement rares*. Nous avons vu le chemin que le syndrome de la femme battue à emprunté- passant de rare à pratique courante applicable même lorsqu'il n'y a pas de violence vérifiable- et il ne fait aucun doute à mon esprit que le concept de coercition psychologique suivra *exactement* la même route, pavant la voie et mille accusations et condamnations d'hommes- et d'hommes uniquement- pcqu'ils ont une personalité "forte", qu'ils sont un peu grande gueule ou physiquement imposant, etc... etc...
La coercition psychologique est un bassin de sables mouvants judiciaire qui n'engouffrera que des hommes. Le concept donne trop de pouvoir à l'interprétatif de nos(arumph) "experts" en psychologie et enfonce un clou de plus dans un principe de base de nos codes lois: la responsabilité personnelle.
En cette ère de victimisation mur-à-mur des femmes et de guerre ouverte envers la gent masculine, on fait difficilement mieux que la coercition psychologique au criminel pour s'assurer de nous faire marcher au pas.

Malthus

Anonyme a dit…

Il y a des bons commentaires, surtout celui de Malthus. Esther Vilar a écrit dans son livre "l'homme subjugué": Pour un homme (les hommes), l'idée d'être libre lui est DAVANTAGE insuportable que l'idée de devenir esclave d'une femme. Pour l'idée qu'un homme peut être violée par une femme, physiquement, n'est pas tellement courant. Par contre, les hommes sont souvent violés psychiquement par les femmes, un patron, etc... Toute personne manipulant une autre est un viol, une menace à l'intégrité de l'autre et des ses droits fondamentaux. Toutes les femmes de l'histoire de l'humanité qui ont mariées des hommes parce qu'ils avaient du pognon sont indéniablement des prostituées. Ces unions se sont faites sans amour réel envers l'homme. Il en est de même pour les millions de foetus et de bébés morts par avortement volontaires des femmes. Est-ce la femme est un ange, comme les hommes ont longtemps crus dans leur imaginaire collectif ? À vous de vous faire vous même une réponse avec les faits. Serge

Anonyme a dit…

Les filles de Lot n'ont pas violées leur père, car les lois de Moïse n'existaient pas encore. Donc, les descendants des filles de Lot, soient les Moabites et la Ammonites furent ennemis et parfois non des Israëlites à cause du lien de parenté. Serge

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

@ Malthus Intéressant commentaire, encore une fois. Je m'étonne que le principe de coercition psychologique ne fasse pas loi à ce jour, dans le cas des femmes, bien sûr. Vous avez raison d'attirer l'attention sur les risques d'une dérive aussi biaisée que celle du syndrome de la femme battue, dont il a été démontré qu'il ne reposait sur aucune étude empirique ni statistique.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Un lecteur m'écrit :

"Voilà un premier commentaire que je vous adresse via votre adresse courriel, n’ayant pas de compte Google+.

«Je ne dis pas que tous les hommes sont des violeurs, je dis que tous les violeurs sont des hommes. »

Cette phrase est exacte mais… incomplète. Nancy Huston aurait dû rajouter : «… et je ne dis pas que les femmes sont des… violeuses, je dis que les violeuses sont des femmes » !

Personnellement, j’ai une amie qui a mis très longtemps lors de son analyse à découvrir qu’en fait, sa mère l’avait violée, quand elle était petite. C’est une réalité plus diffuse mais qui existe.

Merci pour vos articles.

André L."

Anonyme a dit…

@Serge 9:43
" Est-ce (que) la femme est un ange, comme les hommes ont longtemps crus dans leur imaginaire collectif ?"

Tous les "petits gars à maman" qui idéalisent leur Jocaste-mère souffrent de ce "biais".

https://www.facebook.com/#!/note.php?note_id=287729197939008

Serge 11:44
"Les filles de Lot n'ont pas violées leur père, car les lois de Moïse n'existaient pas encore."

Donc, le fait de tuer quelqu'un n'était pas un meurtre, avant Moïse ?

Je me demande comment se sentaient les femmes violées.

Enfin, êtes vous certain que Moïse a existé ?

Quand à Antoine et les millions d'hommes "violés", il n'y a qu'à s'informer sur le syndrôme de Stockholm :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Stockholm

pour se faire une idée. L'engramme primaire ou l'ancrage premier a eu lieu dans la petite enfance aux mains des marâtres qui se vengent sur leurs bébés mâle et femellle des injustices, voir des viols qu'elles ont subis, et occultés, aux mains des autres barbares inconscients du mal qu'ils répandent sur le monde.

C'est un mécanisme de déplacement.

J-F B.

Anonyme a dit…

Enfin, êtes vous certain que Moïse a existé ?
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Dans seulement une centaine d'années, les gens de 2112 vont se poser la même question à propos d'Elvis JF B.

Plusieurs diront: C'était une machine qui chantait et un robot sur les vidéos et films. Seul les fans d'Elvis pourront, de génération en génération, et de bouche à oreille témoigner de la véracité d'Elvis. Pour Moïse, ce sont les hébreux et les juifs qui témoignent de sa véracité de génération en génération. Si Moïse n'avait pas existé, ce témoin intergénérationnel se serait brisé. Si les gens de 2112 viennent qu'à douter de l'existence d'Elvis , ce sera de la même manière. Le témoin intergénérationnel est le lien d'une véracité. Toutes les histoires qui n'ont pas eu ce "témoin" ne résiste pas au passage du temps. Serge

Anonyme a dit…

Pour ce qui est du meurtre, dans la Bible, nous pouvons voir que Caïn fut même protégé par Dieu même s'il avait tué son frère Abel.
Pour Dieu, Caïen avait certes fait le mal. Mais aucune loi humaine ne condamnait l'action de Caïen.
P.S. Les lois de Moïse étaient des lois humaines donné par le Dieu de l'alliance pour le peuple de cette alliance. Et plusieurs nations prirent aussi ces lois comme modèles législatifs. Serge

Anonyme a dit…

Dès que nous introduisons des notions subjectives dans l'établissement de la preuve (perceptions, réactions émotionelles, étâts d'âme, etc...)il est plus juste de parler de mouvance obligatoire que de "risque de dérive" du système judicaire.
Un viol, par exemple, est un acte criminel- une réalité objective sujette à observation. L'acte peut être filmé, vu par des témoins extérieurs, etc... Par habitude judiciaire, la preuve qui mène à une condamnation doit, par défaut, être aussi objective que faire se peut.
Dès que nous introduisons des éléments de preuve indémontrables objectivement (des sensations, des émotions, des perceptions intérieures ou des étâts d'âme- toutes des réalités qui n'existent qu'à l'intérieur des témoins et sont virtuellement inaccessibles au reste du monde) nous acceptons de facto qu'une condamnation puisse être effectuée sur des bases subjectives. Il n'y a donc pas "risque" de dérive mais "obligation" de dérive.
Le scénario suivant illustre bien mon propos. Monsieur n'a jamais battu sa femme. Monsieur n'a jamais violé sa femme. Jamais elle ne lui a dit "non" et, le cas échéant, il ne forcait pas la chose. Objectivement, donc, aucun viol. Mais madame explique que monsieur lui aurait indiqué, un jour, que sa vie n'aurait plus auccun sens si il n'avait pas sa famille. Que ca ne vaudrait pas la peine pour lui de vivre si son foyer devait s'éparpiller aux quatres vents. Elle se sentait donc "forcée de rester", "obligée de feindre une famille unie" et "manipulée émotivement à jouer le role d'épouse et de mère CONTRE SON GRÉ".
Si nos livres de lois acceptent maintenant la coercition psychologique (le témoignage sugjectif de madame) comme élément de preuve valable, le jury n'aura d'autre choix que de condamner monsieur MALGRÉ le fait que, dans les faits, il n'ait jamais forcé, obligé madame à quoi que ce soit, et encore moins contre son gré.
Le dérive devient un automatisme, pas un risque.
Just saying.

Malthus

Anonyme a dit…

Jadis, pour un divorce, la femme devait prouver que son mari la battait ou la violait. Depuis bon nombre d'années, elle n'a qu'à dire qu'il lui fait subir de la cruauté mentale ou qu'elle ne l'aime plus. C'est pas plus compliqué que cela. Le mouvement féministe aux États-Unis est devenu milliardaire grâce à ces astuces. De plus, une femme n'a qu'à se séparer pendant un an de son conjoint et le divorce est ensuite une formalité très simple. Serge

Anonyme a dit…

@Serge,
Fausse prémice. djeu n'a rien donné à Moïse, car il n'existe pas.

Même aujourd'hui, il y a des personnes qu'on étiquette de psychopathe ou sociopathe dépourvu de la capacité d'empathie qui tuent sans remord des populations entières. Il n'y a pas de "loi" ou de commandements pour eux.

Ils font leur "job".

Votre 15.31 témoigne de l'effet de facteur subjectifs : madame n'aime plus monsieur ou vice versa, la faute n'est plus nécessaire.

@Malthus, si vous tuer quelqu'un sous l'effet d'une menace pour votre vie ou celle d'un proche,
vous serez déclaré non coupable.

Il y aussi les automatismes et les troubles menteaux.

Dans d'autres régions du monde, des hommes avaient aussi des lois, et probablement avant la genèse biblique.

Revenons donc au sujet du billet: viol et ne regardons pas seulement le dernier acte d'un drame intergénérationnel.

J-F B.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

@ Malthus Bonne idée de reprendre le sujet de ma chronique, et de me prendre à mon propre jeu en inversant les rôles. Very clever !

Mon propos n'avait cependant pas tant pour but de criminaliser le geste de la conjointe d'Antoine que de m'interroger, et d'inviter le plus grand nombre à s'interroger, sur la notion de contrainte. C'est la raison pour laquelle j'ai envisagé la question sous l'angle radical d'un viol.

On a si vite fait de voir les femmes comme de êtres assujettis de mille façons par des hommes obsédés par l'évanescence de leur féminitude, que j'ai voulu exposer un cas où, clairement, l'homme était, selon ses principes, sinon par sa conjointe même, contraint de rester avec elle s'il voulait rester cohérent avec ses valeurs.

Antoine aura fini par la quitter, conscient qu'il allait finir par devenir violent envers elle s'il continuait à vouloir l'empêcher de mettre un terme à sa vie, intention dont il doutait déjà fortement à la base.

Mais j'avoue m'être sérieusement demandé si Antoine n'avait pas été victime de viols. Bien qu'au sens juridique du terme, il n'en est rien, comme vous avez su le démontrer, comme vous avez réussi à prouver les risques qu'une telle interprétation entraînerait, l'homme a néanmoins été manipulé - de plus d'une façon - avant de se ressaisir.

C'est ce genre d'expérience nauséeuse dont j'ai voulu rendre compte et vos commentaires et ceux d'autres participants ont été particulièrement utiles afin de situer les paramètres de ce genre de vécu.

Anonyme a dit…

J-F B. L'univers a eu un début et aura une fin. Il y a donc un créateur. De très nombreux savants croient qu'il existe un Créateur. Einstein était de ceux-là. Un peu de science m'éloigne de l'idée d'un créateur. Mais beaucoup de sciences profondes m'y ramène. Mais pour l'instant, et sans doute pour toujours, cette connaisance t'échappera. Serge

Anonyme a dit…

J'imagine que c'est à ce genre de vie (la vie d'Antoine) que se référait Henry D. Thoreau lorsqu'il écrivit: "The mass of man lead a life of quiet desperation"...
On ne la souhaite à personne mais tant s'y retrouve, malgré tout.
Pity.

Malthus

Anonyme a dit…

En réalité, la plupart des gens cherche l'amour, le bien-être, etc... mais ne savent pas comment s'y prendre. En biologie, on peut remarquer essentiellement que chaque cellule végétal ou animal recherche constamment l'homéostasie en donnant et en recevant. Mais l'entreprise de rivalité des femmes envers les hommes et leurs égoïsmes entretient une guerre perpétuelle. La policière 728 s'en est toujours prit aux hommes et non aux femmes. Plusieurs ne sont pas équipés pour savoir comment donner. Plusieurs n'ont pas reçu des parents non plus. Autrement dit, leur coffre d'outils psychologiques et émotionnel est presque vide. Serge

Anonyme a dit…

@Serge 00:15

Vous devez être en accord avec la Théorie du tout de Michaël Landan

http://en.wikipedia.org/wiki/Christopher_Langan

Anonyme a dit…

@Serge 00:15

http://www.centpapiers.com/mais-pourquoi-les-musulmans-ne-veulent-pas-qu%e2%80%99on-represente-physiquement-le-saint-prophete/108967/comment-page-1#comment-33853

• 13 h 14 min, le Vendredi 12 octobre 2012

Quand on s’est investi dans une croyance, toujours apprise, il n’est pas facile d’en changer, mais il y a entre gens intelligents et de bonne foi un grand désir de se mettre d’accord, surtout si un accord préalable est nécessaire pour passer à l’étape suivante qui est souvent de FAIRE quelque chose.

On s’aperçoit donc, au moment opportun, que l’attachement, toujours émotif, est au mot – le signifiant – qui est par définition statique, alors que le signifié est en incessante redéfinition.

Pour concilier les exigences d’une pensée évolutive avec le désir d’identité qui voudrait que nous restions attachés à une vision du monde qu’on s’est bâtie cohérente, nous avons demandé aux philosophes de structurer et de justifier une grande élasticité du lien entre les mots et les concepts…
Nous pouvons donc désormais, avec un peu bonne volonté, l’un croire et l’autre ne pas croire en Dieu, tout en étant parfaitement du même avis. Cela vaut pour n’importe quoi et Foucault, Barthes, Derrida etc. n’ont donc pas vécu en vain…

Désormais ,la vérité est multiple et c’est l’erreur qui est UNE, l’erreur étant de ne pas accepter cette multiplicité.

Pierre JC Allard

Anonyme a dit…

@Serge 00:15 (partie-1)

Aujourd'hui, vous comprendrez mieux pourquoi Carl Gustav Jung n'est pas un intellectuel comme les autres.

Dans l'ouvrage « Ma vie » Souvenirs, rêves et pensées, Jung raconte sa vie, des propos recueillis en 1957 et publiés par Aniéla Jaffé. Il aborde le sujet des sociétés secrètes à la page 389. Un témoignage au-delà des phantasmes et des théories du complot qui, de plus, place dans le creuset "ceux qui cherchent la route par leurs propres moyens".

C.G. Jung est un impertinent doué d'une intelligence rare et c'est d'ailleurs ce qui fait que l'on s'attache particulièrement à ses écrits. Non content de publier des "secrets" impubliables jusqu'alors, il se permet de plus les remarques suivantes:

"La société secrète est un échelon intermédiaire sur le chemin de l'individuation : on confie encore à une organisation collective le soin de se laisser différencier par elle ; c'est-à-dire que l'on n'a pas encore discerné qu'à proprement parler c'est la tâche de l'individu, de se tenir sur ses propres pieds et d'être différent de tous les autres. Toutes les identités collectives, qu'elles soient appartenance à des organisations, professions de foi en faveur de tel ou tel -isme, etc.., gênent et contrecarrent l'accomplissement de cette tâche. Ces identités collectives sont des béquilles pour des paralytiques, des boucliers pour anxieux, des canapés pour paresseux, des pouponnières pour irresponsables..."

Des pouponnières pour irresponsables...

Anonyme a dit…

@Serge 00:15 (partie-2

Cependant, il précise :
"(ces identités collectives sont) tout autant des auberges pour des pauvres et des faibles, un havre protecteur pour ceux qui ont fait naufrage, le sein d'une famille pour des orphelins, un but glorieux et ardemment escompté pour ceux qui ont erré et qui sont déçus, et une terre promise pour les pèlerins harassés, et un troupeau et une clôture sûre pour brebis égarées et une mère qui signifie nourriture et croissance."

Il en vient donc à la conclusion suivante :

"C'est pourquoi il serait erroné de considérer ce degré intermédiaire comme un obstacle ; il représente au contraire, et encore pour longtemps, la seule possibilité d'existence de l'individu qui, aujourd'hui plus que jamais, se retrouve menacé d'anonymat. Cette appartenance à une organisation collective est si importante à notre époque qu'avec un certain droit elle paraît à beaucoup être un but définitif, tandis que toute tentative de suggérer à l'homme l'éventualité d'un pas de plus sur la voie de l'autonomie personnelle est considérée comme présomption ou défi prométhéen, comme phantasme ou comme impossibilité."

On le comprend ici, pour Jung, l'individuation est un chemin qui devrait être personnel car, à l'exemple des mythes, tels des héros, il nous faut vaincre, seul, le Minotaure et conquérir la Toison d'or pour atteindre le Soi.

Il nous livre ainsi les difficultés rencontrées par "ceux qui cherchent la route par leurs propres moyens", ceux qui ne veulent pas, à l'exemple du plant de tomate, être cultivés :

"Mais il peut advenir que quelqu'un, pour des motifs de poids, se voie contraint de chercher sa route, par ses propres moyens, vers des horizons plus larges, parce qu'il ne trouve, dans aucune des formes, aucun des moules, aucune des enveloppes, dans aucune des manières de vie et des atmosphères qui lui sont offertes, celle qui lui convient.

"Dès lors, il ira seul, représentant sa société à lui. Il sera sa propre multiplicité qui se compose de nombreuses opinions et nombreuses tendances, qui ne vont point nécessairement toutes dans le même sens...

"De même que l'initié, grâce au secret de sa société, s'interdit le détour dans une société moins différenciée, de même l'individu isolé à besoin, pour cheminer solitaire, d'un secret que, pour quelque motif que ce soit, il ne doit ni ne peut livrer. Un tel secret l'oblige à s'isoler dans son projet individuel...

"Le besoin d'un tel secret est, dans de nombreux cas, si grand, qu'il suscite des pensées et des actions dont on ne se sent plus capable de supporter la responsabilité. Souvent, derrière de semblables attitudes, il serait faux de ne voir qu'arbitraire ou présomption ; c'est au contraire une "dira necessitas" - une cruelle nécessité - inexplicable à l'individu lui-même qui s'empare de lui tel un destin inéluctable, et qui lui démontre "ad oculos" - qui lui place devant les yeux - pour la première fois peut-être de sa vie, l'existence de facteurs étrangers plus puissants que lui au sein de ses domaines les plus intimes dont il se croyait le maître."

Anonyme a dit…

Les psychologues comme Jung n'ont pas la vérité infuse. La psychologie est l'étude du comportement "normalisé" de l'être humain. La psychologie, qui est basée sur les besoins homéostasiques de l'être humain, doit servir à réenligner (voir la pyramide de Maslow). Mais la psychologie a aussi ses limites. C'est pourquoi, la dernière approche est "l'humaniste". Et l'humaniste est l'ultime tentative de rétablir les besoins fondamentaux de l'être humain, soit l'amour, la paix, l'harmonie du couple, etc, etc... Mais ce n'est pas aussi simple. Car notre monde est bâti sur le bien et le mal, la santé et la maladie, etc... Comme le dit la Bible: Il y a un temps pour toute chose. Un temps pour naître, un pour mourir, un temps pour planter et un pour récolter, un temps pour faire la paix et un pour la guerre, etc, etc... La vie est ainsi et elle ne changera jamais. Quelque soit la croyance religieuse d'une personne, nous sommes tous soumis à ces lois qui régissent toutes choses dans notre univers physique ou métaphysique. Curieusement, car certaines personnes ne l'ont pas encore compris, la Bible comporte toutes ses approches philosophiques, psychologiques, sociologiques, etc... Maslow n'est pas le premier à avoir pensé à une pyramyde, les égyptiens en avaient déjà construits. Serge

Anonyme a dit…

@ Serge

Jung était médecin, psychiatre. C'est très différent de psychologue.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Gustav_Jung
Carl Gustav Jung (prononcé [ˈkarl ˈɡʊstaf ˈjʊŋ] écouter) est un médecin, psychiatre, psychologue et essayiste suisse né le 26 juillet 1875 à Kesswil, canton de Thurgovie, mort le 6 juin 1961 à Küsnacht, canton de Zurich, en Suisse alémanique.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Abraham_Maslow
Abraham Maslow (1er avril 1908 - 8 juin 1970) est un célèbre psychologue américain , considéré comme le père de l'approche humaniste, surtout connu pour son explication de la motivation par la hiérarchie des besoins, qui est souvent représentée par une pyramide des besoins.

(Autrement dit que doit-on faire pour faire travailler un esclave…au bonheur des femmes.)

La pyramide qui a été attribuée à Maslow représente mal la richesse de son analyse, et surtout trahit la vision dynamique qu'il avait des besoins dans la construction de la personnalité.

(Le problème avec tous ces génies du mal c'est, comme vous le dites si bien, qu'ils sacrifient l'individu au nom de la société : réenligner.)

(Vous mélangez toutes sortes de concepts : homéostasie c'est physiologique.)


Anonyme a dit…

La psychologie est un bon barman- elle peut aisément vous saouler, toujours prête à écouter vos doléances et peut-être même vous procurer l'occasionel bon conseil, mais ne lui demander jamais de diagnostiquer quoi que ce soit.Not its job.

Malthus

Anonyme a dit…

Les psychologues, les modernes en tout cas, dont le cours de neuropsychologie pour n'en cité qu'un, ont aussi des cours de physiologie. Le psychiatre est à la base une personne qui a un doctorat en médecine et une formation de psychologue. Alors, au niveau des traitements sans médication, ils sont pratiquement pareille.

(Autrement dit que doit-on faire pour faire travailler un esclave…au bonheur des femmes.)
-- C'est un point de vue--

La pyramide qui a été attribuée à Maslow représente mal la richesse de son analyse, et surtout trahit la vision dynamique qu'il avait des besoins dans la construction de la personnalité.(Le problème avec tous ces génies du mal c'est, comme vous le dites si bien, qu'ils sacrifient l'individu au nom de la société : réenligner.)
--Je n'ai jamais dit qu'ils étaient des génies du mal. J'ai précisé que la psychologie avait ses limites.--

(Vous mélangez toutes sortes de concepts : homéostasie c'est physiologique
--En psychologie, le terme homéostasique est également employé. L'homéostasie est applicable à toutes formes de vie physique ou metaphysique (spirituel).Évidemment, en psychologie, l'homéostasie n'est pas aussi facile à encadrer qu'en biologie par exemple. Les humains étant sujet à diverses cultures, croyances, milieux sociaux, etc.... Mais dans l'ensemble un humain n'est pas un gorille ou une girafe.--

Je suis diplômé en psycho et j'ai suivi mes cours de physiologie-biologie humaine au cégep. Je suis également théologien par passion deuis 35 ans. En théologie de la Bible, vous ne trouverez pas meilleur du côté francophone. Désolé, mais je parle rarement au travers de mon chapeau monsieur. Désolé de vous décevoir. Serge

Anonyme a dit…

Malthus, un bon psychologue va essayer de trouver des solutions et va essayer de remplir le coffre d'outils de la personne en difficulté. Un bon psychologue est un spécialiste. Poussons à l'extrême. Si quelqu'un a un bon ami qui est psychologue, il double probablement ses chances d'aller mieux. Les amis sont certes très importants, les psychologues aussi, Les médecins aussi, etc. Vous n'avez qu'à regarder l'émission des US de Phil McGraw qui passent à la télé depuis au moins 15 ans. Cet homme a aidé des miliers de personnes, voir peut-être des millions par ricochet. Un spécialiste demeure un spécialiste. On ne va pas voir un mécanien d'auto pour se faire soigner les dents. Serge

Anonyme a dit…

Je ne suis pas ici pour rechercher des individus qui recherche la confrontation à tout prix. Aller voir des femmes pour cela si cela vous chante. Je suis ici pour partager mes commentaires et mes connaissances. Je vous invite à faire de même. Serge

Anonyme a dit…

L'homéostasie en psychologie, sociologie, etc, etc....

http://www.livre-psychologie.com/livre_psychologie_changer_fichiers/difficulte_changement.htm

Serge

Anonyme a dit…

Il est certain que l'âme humaine peut parfois sembler être diabolique. Et pourtout, dans certaines circonstances, elle est aussi divine, en autant que le divin représente la bonté, l'amour, la compassion, la miséricorde, etc... En ce qui concerne Satan et sa présence dans notre monde, elle s'est terminé en l'an 0070. La Bible est très claire à ce sujet. L'homme n'a pas besoin du diable pour être occasionnellement méchant et crapuleux. Serge

Anonyme a dit…

@ Serge,

Parlez-nous de votre mère.

Anonyme a dit…

En dehors d'une forte amitié ou d'une consultation, seul un abruti peut poser ce genre de question.
Serge

Anonyme a dit…

Et si tu aurais voulu interroger ma mère, il aurait également fallu que tu interroges la mère d'Einstein, de Freud, Mère Théresa, de David Suzuki, la mère de Henry Ford, la Marie épouse de Joseph, et pour finir, ta propre mère, et la mère de ton père et de ta mère, n'est-ce pas ?????

Serge

Anonyme a dit…

@ Serge

Relation causale et/ou corrélation entre l'Oedipe et la croyance religieuse ?

CQFD

J-F B.

Anonyme a dit…

Si le complexe d'oedipe existait vraiment, tous les humains seraient croyants. Ce qui n'est pas le cas. Mais d'une certaine manière, même l'incroyant CROIT que Dieu n'existe pas. Il a donc la croyance de croire qu'il ne croit pas. Et il s'invente d'autres croyances pour appaiser son insécurité existentiel. Il met donc son espoir soit dans l'argent, le sexe, l'achat d'une grosse maison, grosse voiture, le rêve de voir des extra-terrestres meilleures que la race humaine dont il fait parti, un gros bâteau pour pogner des beaux pétards de femme, de la drogue, de la boisson, jouer au casino, achat d'une grosse télé et d'un super système de son audio, un Cessna pour voler dans le ciel comme un oiseau, etc, etc... Alors donc, 99.999 % se reconnaissent dans ce profil évidemment et donc, ils ont tous des psychopathologies si ont veut voir les choses de cette manière.
Serge

Anonyme a dit…

Et il y a les enfants qui n'ont jamais connu leurs parents. Donc, impossible d'avoir le complexe d'oedipe. Je parle des maisons crêches, des enfants adoptés, les familles d'acceuil, etc..., donc aucun parent à s'identifier ou à aimer, qui ne sont pas forcément devenus religieux. Serge

Anonyme a dit…

@ Serge

http://www.philoflo.fr/resources/Freud.pdf

La conclusion de Freud est alors que l’humanité doit abandonner le stade infantile de la protection divine pour s’aventurer courageusement à la conquête d’une personnalité adulte capable d’assumer son destin.

http://www.nasio.fr/oediperoi.html

Peut-on échapper à l'œdipe ?

Non, c'est impossible. Car aucun enfant de 4 ans n'échappe au torrent des pulsions érotiques qui affluent en lui, pas plus qu'il ne peut échapper à l'apprentissage de la marche ou de la parole. Vous allez me demander : quid des enfants abandonnés ou orphelins? Comme les autres, ils sont des chatons espiègles qui font leurs griffes sur le dos des adultes qui s'occupent d'eux. En l'absence de parents, ils peuvent faire leur Œdipe avec une tante, une éducatrice, un frère aîné, ou toute autre personne qui, en leur enseignant la pudeur, en socialisant leur désir « sauvage », favorisera leur passage dans la vie en société.

http://www.centre-mosaique.com/publications/9_oedipe_une_histoire_triangulee_inceste_une_histoire_meutriere.pdf

Que le père ou la mère soit géniteur ou pas, c'est celui qui vit avec lui qui est en position d'être à un moment donné ce parent-là pour lui.

http://www.revispsi.uerj.br/v8n1/artigos/pdf/v8n1a03.pdf

Je conclus : il y a nécessairement, autrement dit pas seulement par contingence, de
la religion – non pas dans la psychanalyse – mais dans toute analyse.

En effet, envisagé à partir de l’expérience analytique, tout névrosé, au fond, est un sujet
religieux6. Un sujet divisé peut-être entre science et religion, mais un sujet fondamentalement religieux. C’est-à-dire un sujet non seulement enraciné dans le
Père, noué par lui, mais aussi et surtout un sujet profondément croyant.

Même mécréant, il croit au sujet supposé savoir (le sujet supposé savoir la femme pour l’hystérique, le sujet supposé savoir le Maître / (la Mort ?) pour l’obsessionnel.

On sait que c’est par cette perspective stimulante que Lacan renouvelle la clinique de
l’hystérie et de l’obsession en 1969, et tout particulièrement dans son séminaire du 18 juin (LACAN, 2006). Or « le sujet supposé savoir, c’est Dieu »7. Cette coalescence du Nom-du-Père et du sujet supposé savoir est au coeur même de toute névrose.

Je vous laisse découvrir le reste : autonomie.

J-F B.

Anonyme a dit…

Je me demande quel âge tu as. Car il semble que tu ne comprends pas grand chose. Tu as un esprit étroit, aucune philosophie profonde personnelle, spiritualité, etc... Tu sembles être au secondaire 1 de la vie. L'autonomie, sutout de penser par toi-même, tu ne l'as même pas acquise. En ce qui concerne Freud, il s'est gouré plus d'une fois. Si le complexe d'oedipe existait VRAIMENT, et pour tous, cela expliquerait l'homosexualité de naissance. Or, pour en avoir parlé avec plusieurs psychologues, aucun garçon ne serait tombé en amour avec son père étant jeune. Même chose pour la fillette qui n'est jamais tombé en amour avec sa mère. Ne pas confondre l'admiration qu'un enfant peut avoir pour son parent du même sexe, ou du sexe opposé. C'est moi qui ait fait réfléchir les psychologues sur ce sujet. Autrement dit, j'en suis l'auteur. Et j'y suis parvenu tout simplement par la logique. J'ai un esprit extrêmement cartésien, pragmatique et AUTONOME. Je suis un ancien technicien en électro-biomédical. La logique, je connais ça en masse. Alors, je conclu très facilement que tu ne connais rien à la spiritualité, et des vraies sciences, autant physiques que psychiques, etc. Serge

Anonyme a dit…

Tu sembles en complète abnégation qu'il y est un créateur. Tu es comme bien des gens qui ont jetés le bébé avec l'eau sale. Tu n'as donc aucune objectivité dans certains domaines. Je vais diminuer un peu ton étroitesse. Le bozon de Higgs n'est pas encore la réponse à la compréhension de la nature de la matière. Assieds-toi bien: La matière, tel que l'humain essaie de la comprendre n'existe pas. Si on peut entrer dans une boîte d'allumette la totalité de l'île de Montréal par compression, un plus forte compression fera disparaître COMPLÈTEMENT la boîte d'allumette. Même chose pour la soit-disant matière initiale du Big Bang. En réalité, TOUT est Esprit. Le défi est de comprendre l'Esprit, pas la soit-disant matière. Et ça s'adonne que Dieu est Esprit. Si Dieu est Esprit, sa création est donc Esprit. Et bien-sûr, la nature de l'esprit ne sera jamais comprise. Du moins pas dans la dimension terrestre. Serge

Anonyme a dit…

Et si Dieu avait été matière, l'univers serait matière. Si Dieu ne serait qu'énergie, l'univers ne serait qu'énergie. Mais qu'est-ce que l'énergie pure au pas, la soit-disant matière, ou même l'esprit ?????

C'est par la foi que nous pouvons reconnaître que l'univers a été créé par la volonté de Dieu. De sorte, que ce qu'on peut voir, a été fait à partir de chose que l'on ne peut voir. (ou encore: ...à parti de l'invisible) Hébreux 11:3 du Nouveau Testament. Et Paul, car il est fort probable qu'il en soit l'auteur, n'était pas un scientifique. Alors, c'est-y assez fort à ton goût ????? Serge

Anonyme a dit…

Le sujet est le viol.

Serge essait-il de violer l'intellect, la raison, l'esprit de quelqu'un ou quelqu'une au nom de la FOI.

"CROIT ou MEURT"

Anonyme a dit…

Croit ou meure a été fait par les catholiques, les Témoins de Jéhovah, les musulmans, etc... Mais beaucoup d'autres domaines le laisse sous-entendre, non pas mourir physiquement, mais moralement; les gangs, les clics, en politique, le milieu de la construction, les universités, les sectaires de la pensée évolutionniste comme seule vérité, etc... Moi, je ne fait rien de cela. Je ne fais que passer de l'information. Serge

Anonyme a dit…

Ce qui est important, c'est l'homéstasie, tant au niveau individuel que collectif. Le jour on l'on réussira à prouver sans l'ombre du moindre doute que Dieu n'existe pas, je serais le premier à m'adapter. Étant donné que l'être humain a besoin de sécurité et d'espoir, et cela va évidemment selon la sensibilité de chacun, la croyance en Dieu sera bénéfique. La journée que les êtres humains auront la TOTALE sertitude que Dieu n'existe pas, ils seront obligé de faire avec et de s'adapter. En attendant, les incertitudes demeurent, les équilibres sont très instables, les maladies mentales sont plus nombreuses que jamais, l'anxiété et l'angoisse mondiale est très très élevé, etc, etc... Les doutes et les incertitudes, il y en aura toujours. En attendant, il faut respecter les niveaux de conscience émotive de tous. L'amour et la charité sont encore un moyen très efficace contre les problèmes de ce monde. Tâchons de nous en rappeler. Serge

Anonyme a dit…

@ tous

http://jean-jacques.charbonier.fr/7-bonnes-raisons/

J-F B.

Anonyme a dit…



http://www.985fm.ca/in/paul-arcand-968.html

Le matin du 7 novembre, le médecin anesthésiste-réanimateur J-J Charbonier explique.

J-F B.

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...