mardi 3 mars 2015

Et si Jésus était islamophobe ?

Avertissement : le recours omniprésent au second degré dans ce texte relève d’une pathologie personnelle librement et consciemment assumée.

Jésus aurait-il condamné l'islam ?
Jésus, islamophobe ?  Avouons que la question se pose, non ?  Comparons le Coran et les évangiles du Nouveau Testament.  Il serait difficile de ne pas voir une intolérante condamnation du premier par les préceptes des secondes.   Dieu – ou Allah – merci, Jésus a vécu sept cents ans avant Mahomet et ses éclairantes révélations, ce qui prouve qu’il n’a cherché ni à le contredire, et encore moins à le condamner.  On peut dès lors excuser ses positions pour le moins discutables et arbitraires quand elles sont étudiées à travers le prisme si éclairant et humaniste du Prophète des musulmans.

C'est à la lumière de ce constat que je propose ici une lecture de dogmes chrétiens revus et corrigés par le sage et bon enfant fondateur de l'islam. 

« Aimez-vous les uns les autres. »

Imaginez l’horreur ! Le verbe aimer ne figurerait qu’un nombre très limité de fois dans le Coran et l’amour invoqué ne serait réservé qu’à l’intention exclusive d’Allah, seule entité digne d’en recevoir.  Jésus, de son côté, parle d’aimer sans réserve le premier venu !   Ne commande-t-il pas d’aimer son prochain comme soi-même ?  Voilà qui fait vraiment petit peuple… 

Comme si ces propos n’étaient pas suffisamment déplacés, celui que les Chrétiens considèrent encore comme le fils de Dieu enseigne d’aimer jusqu’à nos ennemis !  Bien pis, il commande de tendre l’autre joue quand il ne nous ordonne pas de leur donner tous nos vêtements s’ils volent notre tunique !  Heureusement que ce vêtement a considérablement perdu en popularité en Occident depuis le Christ !

Comme Mahomet connaissait les évangiles, on peut aisément supposer à quel point le brave homme a dû se sentir outré par de tels enseignements, quand on sait que le mot « châtiment » se retrouve 354 fois dans son best seller.  Concédons tout de même qu’en dehors des Juifs, des Chrétiens, des homosexuels, des femmes adultères, des apostats et autres mécréants, le sympathique guerrier ne manifeste que très peu d’hostilité envers son prochain, sans pour autant s’abaisser à l’aimer.  Une bonne pâte, quoi !

« Que celui qui n’a pas pêché lui lance la première pierre. »

Le jovial Mahomet.
En lisant cette affirmation, le Prophète s’est certainement étouffé avec son couscous.  Comment faire autrement quand on songe que cet humaniste foncier a consacré à la lapidation une promotion et un marketing aussi intenses, pour ne pas dire religieux.  Grâce à lui,  cette activité innocente est devenue aux musulmans de son époque ce que la pétanque représente pour les Marseillais : un candide délassement local qui fait oublier les sombres rigueurs de la vie.  

« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. »

Ne reculant devant aucune délicatesse pour agrémenter le quotidien de ses fidèles, Mahomet a instauré la charia, cet exaltant système de valeurs décloisonnant sa religion et la vie politique de façon aussi symbiotique qu’harmonieuse.  Ce faisant, il corrigeait enfin la si désolante erreur de son prédécesseur, le Messie, qui préconisait exactement le contraire, sans doute dans un moment d'égarement.  Quelle prétention chez ce fils de charpentier !

C’est au nom de la charia que l’on peut encore de nos jours éduquer le bon peuple de tout pays islamique en protégeant bien hermétiquement les femmes à domicile, et les délestant d’une liberté dont elles ne sauraient que faire, au besoin en les excisant ou en les mariant en bas âge, en liquidant les pervers homosexuels, les vilains Juifs et les sombres Chrétiens, en tranchant les mains des voleurs ou présumés tels, et en jetant de l’acide au visage de toute femme indécemment vêtue, le tout au nom d'Allah, d'une infinie grandeur.

« Laissez-venir à moi les petits enfants. »

Alors qu’on lui amène des enfants, des disciples de Jésus s’interposent et celui-ci s’indigne.  Il leur commande de laisser les enfants venir à lui et… rien ne se passe !  C’est à peine s’il leur effleure la tête !  Avec sa troisième épouse, Aïcha, Mahomet brisa un tabou : celle-ci avait six ans lors de son mariage, mais le prophète eut le tact d’attendre qu’elle atteigne sa neuvième année avant de consommer leur union.  Et dire que des méchantes langues accusent ce saint homme de pédophilie !

Coran corps avec toi...

Devant de telles évidences, comment ne pas constater, béats et admiratifs, l'apport considérable de l’islam, qui a su corriger les lacunes du Christianisme et de son prophète ?  Comment peut-on par ailleurs accuser les islamistes de déformer les propos de Mahomet, quand ces fidèles assidus les suivent à la lettre jusqu'à la mort, préférablement celle des infidèles qui pensent différemment d'eux ?  Vous dire la honte qui m’envahit quand je vois des intolérants condamner les positions et les gestes de gens si dévots et respectables !

On ne peut par ailleurs que se prosterner devant l’intelligence supérieure des inclusifs, ces penseurs si ouverts à la différence, salutairement disposés à s’imprégner d’une culture aussi exotique qu’originale.  C’est grâce à eux et à la tolérance de nos dirigeables que nous pourrons enfin, tous ensemble, nous libérer des chaines de la liberté, comme de l'esclavage du droit de parole, et marcher dans la lumière de la charia.

C'est là notre avenir probable, à condition que des mécréants ne fassent pas entrer le loup dans la mosquée avant de la fermer !   Inch’ Allah !

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Olivier Kaestlé tu es unique

Réalises-tu que tu parles de religion et que tu es amusant en même temps? Tu fais ressortir des vérités que peu de gens se donnent la peine de faire. T'es vraiment too much! Cet article confirme encore une fois pourquoi j'aime te lire...

Hé! tu es presque en train de te convertir au christianisme! En tous cas, moi je sais pourquoi j'ai choisi Jésus!

Hélène Grenier

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Merci Hélène. Je ne me considère pas catholique mais je saisis Jésus par l'histoire. Je trouve que c'était un homme hors du commun et une source très forte d'inspiration. ;-)

Anonyme a dit…

en tous cas, Jésus apparaît beaucoup plus sympathique que le prophète de l'Islam, c'est clair

faire cet exercicce avec un certain humour me semble important, j'espère que de jeunes musulmans vous liront.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Et moi, j'espère qu'ils seront réceptifs à mon humour... Salutation.

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