vendredi 22 avril 2016

L’absence, la meilleure façon pour le CSF de briller…

Alors que, de toutes parts, la voix stridente du féminisme militant apostrophe le gouvernement Couillard sur les torts que sa politique d’austérité ne causerait qu’aux femmes, les hommes n’étant en rien, ou si peu, touchés par elle, l’emblématique conseil du statut de la femme s’est récemment illustré comme celui qui, parmi les organismes publics et les ministères, affiche, et de loin, le plus haut niveau d’absentéisme avec un taux de 10,12 %.

JMD, une absence qui se fait désirer...
Mais il y a de bonnes raisons à ça, nous rassure le Huffington Post : «Le CSF souligne toutefois que son organisme n’avait que 36 employés pour les années couvertes (2014-2015) et que certaines employées ont dû s’absenter à long terme pour maladie. «Comme on est un petit organisme, nos taux peuvent varier énormément en fonction de si on a une employée qui est malade à long terme», dit Liliane Côté, conseillère stratégique au bureau de la présidente. » 

C’est bizarre mais, dans une autre vie, j’ai déjà travaillé pour des groupes communautaires qui ne fonctionnaient qu’avec 100 000 $ par an et le taux d’absentéisme était limitrophe du néant justement parce que nous étions peu nombreux…  Le manque de ressources humaines et monétaires nous forçait à la constance.  J’ai déjà eu une seule collègue et nous n’étions pratiquement jamais absents.  Faut dire que nous n’étions pas syndiqués et que nous n’aurions pas été payés en cas de maladie, faute de moyens. 

Mobilisons-nous contre l’austérité ! 

Alors qu’il y a davantage d’hommes que de femmes assistés sociaux, chômeurs et que dire des itinérants, et qu’il n’existe pour eux que peu de ressources, le sort du CSF est loin d’inspirer la pitié.   Le travail au quotidien de cet organisme fossilisé et dépassé, dont l’utilité ne cesse d’être contestée fréquemment et publiquement, semble bien facile à mettre en échec. 

Bien sûr, son budget pharaonique a été réduit de 460 000 $ en février 2015. Comment alors espérer que le CSF s’en sorte avec un maigre 3,81 M $ restant, ne finançant plus que les salaires d’à peine 36 employées.  Pas de doute, l’austérité frappe durement…

Les bureaux régionaux de Rouyn-Noranda, Saguenay, Québec et Montréal ont fermé leurs portes.  Le rôle de ces instances consistait à organiser des conférences et à faire connaitre les recherches et les avis du CSF.  Franchement, fallait-il des bureaux régionaux pour accomplir si peu ?  On ne pouvait pas organiser de conférences à partir du siège social ? Et internet, comme les contacts avec les médias, ce n’était pas suffisant pour diffuser les avis, ô combien facultatifs, dans le meilleur des cas, ou biaisés, dans le pire, du conseil ?  Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour couper ce bois mort ? 

Deux voltefaces qui ne pardonnent pas…

Christiane Pelchat, évincée
Le conseil du statut de la femme a tourné le dos à deux positions extrêmement pertinentes qui avaient été formulées et défendues par la présidente précédente, Christiane Pelchat.  Ce n’est pas que mon opinion générale sur Mme Pelchat soit élogieuse, mais il faut tout de même lui reconnaitre ses rares moments de lucidité.

Première volteface : alors que Mme Pelchat avait adopté une position très ferme en faveur de l’interdiction des signes religieux ostentatoires dans la fonction publique, Mme Miville-Dechêne, à peine arrivée en pleine tourmente de la charte péquiste des valeurs, en contestait aussitôt la pertinence.  On sait ce qu’il est advenu de la charte du PQ, comme de l’interdiction de Mme Pelchat…

JMD accusait le parti québécois, alors au pouvoir, d’ingérence tandis qu’elle avait été elle-même parachutée au CSF par Christine St-Pierre, alors que celle-ci était ministre libérale à la Condition féminine.   Mme St-Pierre avait évincé Mme Pelchat avant même la fin de son mandat, parce la présidente du CSF défendait des positions laïques manifestement contraires aux vues déjà islamophiles de son parti.  Allez dénoncer l'ingérence, après ça...

Deuxième volteface, dans le cas de la cause surmédiatisée d’Éric et Lola, comme le soulignait Stéphanie Grammond dans La Presse en 2014 : «Lola et le Conseil du statut de la femme (CSF), main dans la main. Qui l'eût cru? Pourtant, l'organisme qui prônait la liberté de choix depuis belle lurette a fait un virage à 180 degrés, cette semaine. Il soutient maintenant que les conjoints de fait devraient avoir une protection juridique semblable à celle des couples mariés.» 

Et cette protection juridique devrait devenir automatique après à peine deux ans de vie commune !  N’est-il pas étonnant de voir nos féministes, qui jadis revendiquaient l’autonomie des femmes, exiger maintenant leur dépendance économique ? 

Le CSF cautionne et encourage les fausses allégations

Lucy DeCoutere, manipulatrice
Par son appui public aux trois menteuses impliquées dans le procès injustifiable de Jian Ghomeshi, le CSF cautionne et encourage le délit criminel de méfait public, qui consiste à susciter une enquête policière sous de faux prétextes. Il a vite fait de balayer sous le tapis l’évidence des nombreux mensonges et omissions qui ont démontré clairement que les trois plaignantes avaient un agenda caché destiné à utiliser notre système judiciaire afin de se venger d’un homme pour qui elles n’avaient été que des conquêtes faciles et interchangeables.  Vanité féminine, quand tu nous tiens… 

C’est absentes qu’elles sont à leur meilleur… 

Devant de tels faits d’armes, auxquels on pourrait ajouter les avis biaisés tel que celui sur la prostitution, contesté par Stella, organisme qui défend les droits des travailleuses du sexe, et cet autre, sur la discrimination présumée dans la construction, effectué à partir d’à peine 10 répondantes, on ne peut en arriver qu’à une seule conclusion : à 3,81 M $ par an, c’est quand elles sont absentes que les membres du CSF s’avèrent le plus compétentes.  Mais comme le dit le proverbe, les plus belles choses dans la vie sont gratuites.  Pourquoi alors ne pas faire l’économie de ces fonds publics ?

7 commentaires:

Prof Solitaire a dit…

Excellent. Je donnerais n'importe quoi pour te voir affronter JMD dans un débat formel. Si on vivait dans une véritable et saine démocratie où les débats d'idées sont encouragés, ça serait possible. Dans le Zeitgeist actuel, je vais me contenter d'y rêver... Tu la mettrais en pièces, elle en ferait presque pitié!

Presque! ;-)

Anonyme a dit…

Prof…

Je crois vous rêver. Un débat sain et équilibrée n’arrivera jamais et votre liberté d'expression n’est pas accueillie et est actuellement désapprouvée si vous ne pensez pas comme les bonnes pensantes qui croient l’austérité affectent seulement les femmes.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

@ Prof Ne t'en fais pas, elle n'acceptera jamais. Mario Tremblay l'a invitée à quelques reprises à son Show Tard et elle n'a jamais accepté. J'ai été bien étonné quand elle a accepté de le rencontrer à Energie. JMD est une femme très intelligente mais, quand tu n'as pas d'arguments, tu te retrouves en duel avec un pistolet à eau contre un revolver. Perdu d'avance...

Anonyme a dit…

Elles confondent belligérance avec l'intelligence. Cela est la principale raison je ne me soucie pas pour ses femmes.

Elles pensent qu'elles sont tous des génies, mais en réalité elles sont très grossières, agressive, violente et dangereuse.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Oui, les gestapounes ne sont guère reposantes. On les voit intolérantes, incohérentes, irascibles, irrationnelles, malhonnêtes et fanatiques. Leur version « masculine », les utérhommes, ne valent pas mieux. Des aliénés par leur faute qui rendent le « patriarcat » responsable de leur état... Pathétique.

Anonyme a dit…

Merci Olivier, vous m'avez appris un nouveau mot (irascible). Pour emprunter un mot que le Doc Mailloux utiliser et qui me fait sourire a tous coups ; Charognardes, est un beau mot pour définir beaucoup de ses femmes.

Bonne journée !

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

J'ai aussi forgé ce néologisme : fémivampire, qui définit bien ces prédatrices de subventions.

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Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...