lundi 31 octobre 2016

Marketing militant et gogos de la « culture du viol »…

S’il existe un phénomène qui m’exaspère plus que tout par les temps qui courent, c’est bien la naïveté fanatique avec laquelle un nombre par trop imposant de citoyens achète, sans réflexion ni esprit critique, les dogmes les plus farfelus, pour peu qu’ils présentent un vague vernis de vraisemblance. 

Des gogos contre la  culture du viol »...
« La culture du viol », doctrine féministe à la mode, particulièrement à l’approche de la neuvaine de men bashing qui débutera ce 25 novembre, reste un exemple flagrant de cette dérive tant intellectuelle qu’émotionnelle.

Pour la bonne compréhension de cette chronique, je citerais la définition que Wikipédia présente de ce qu’est un gogo : « Dans le langage populaire, un gogo est une personne crédule qui, par exemple, se laisse prendre facilement aux canulars et peut même devenir le dindon de la farce. » Dindons de la farce, voilà une autre expression sur mesure pour les citoyens, intervenants sociaux, journalistes et chroniqueurs qui adhèrent aveuglément à cette ineptie.

Féminisme à gogos

Il existe souvent une part de vérité dans les dogmes militants. Oui, il y a des agressions sexuelles au Québec, bien que leur nombre ait considérablement diminué depuis 40 ans, n’en déplaise aux Centres d’aide et de lutte aux agressions à caractère sexuel. Oui, il y a encore trop d’imbéciles qui croient sans discernement la victime responsable de son agression et qui dédouanent l’agresseur. Au point où ces comportements constituent la norme au Québec ? Faut-être un peu idiot ou de mauvaise foi pour gober pareilles litanies. Un gogo, quoi…

Mises en scène féministes

Dans une autre vie, j’ai travaillé et milité pendant 12 ans dans des organisations communautaires et populaires mauriciennes. J’y ai côtoyé suffisamment de représentantes de groupes féministes pour savoir à quel point ces activistes savent se servir des médias et monter en épingle des événements qui servent leur « cause ». À l’approche du 25 novembre, ces aventures, parfois créées, s’accompagnent de demande de financement… et ça marche !

Prenez la crise des femmes autochtones de Val d’or, l’an dernier. Le reportage de Radio-Canada était filmé depuis des mois quand il a été diffusé à l’approche de la neuvaine féministe. Bon sens du timing.

C’est après le psychodrame collectif qui a mené à la condamnation publique et sans procès de policiers de la SQ et à leur désaveu de la part d’une ministre de la Sécurité publique en larmes, qu’on apprenait que le toit de l’amitié, l’organisme même qui avait collaboré avec la société d’État, s’était vu promettre une subvention de 6,1 M $ par le premier ministre du Québec. Jouer sur les émotions de la plèbe en utilisant les médias peut s’avérer rentable...

Léa Clermont-Dion : coup publicitaire
Cette année, les événements suscités ou montés en épingle étaient nettement moins sensationnels. Et pourtant, l’hystérie des gogos a de nouveau atteint des paroxysmes insoupçonnés. D’abord, il y a eu la comédie dramatique suscitée par Léa Clermont-Dion autour de la facétie douteuse, mais pas dangereuse, d’un blogueur à propos de Marc Lépine qui, de l’au-delà, aurait mis à jour sa liste de victimes en s’inspirant des célébrités féminines citées dans le livre au succès commercial incertain de la même féministe.

Ensuite, est survenue la série d’entrées par effraction par un étudiant étranger en vue, parait-il, de commettre des agressions sexuelles.  Il est pour le moment impossible de déterminer si des agressions ont été commise et, si oui, quelle a été leur gravité.

Nul doute qu'il doive être hautement perturbant de se voir réveillée en pleine nuit par un intrus hostile, mais de là à se voir qualifiée de « survivante » par des groupes féministes, il y a une dramatisation qui finit par banaliser leurs situations en présentant déjà de simples plaignantes comme des victimes d'agressions sexuelles graves.     


La vedette…

C’est d’ailleurs au cours d’une manifestation en soutien aux « survivantes », qu’Alice Paquet allait écrire une nouvelle page du féminisme militant par une déclaration « spontanée » de soutien aux « victimes », assortie des accusations d’agressions sexuelles que l’on sait, portées contre le député libéral Gerry Sklavounos. 

De méchantes langues pourraient soupçonner des calacs, « spécialistes » en intervention envers les victimes féminines d’agression sexuelles, d’avoir orchestré en coulisse cet élan solidaire, mais il n'existe aucune preuve formelle.

Malgré l’amoncellement de déclarations contradictoires - et même plus - de Paquet et l’annonce que les effractions à l’université Laval étaient moins sérieuses qu’anticipées, une manifestation dénonçant la fameuse « culture du viol » réunissant un millier de gogos a eu lieu. 

Alice Paquet, personnalité féministe de l'année ?
Le Regroupement québécois des calacs en a profité pour se manifester ouvertement : « La coordonnatrice du regroupement, Nathalie Duhamel, réclame de l'aide financière du gouvernement ainsi qu'une campagne de sensibilisation sur la notion du consentement. Elle déplore que le nombre de victimes faisant appel à leurs services grimpe, et que certaines d'entre elles se voient placées sur des listes d'attente, faute de ressources suffisantes pour répondre à la demande. » Les agressions sexuelles sont pourtant en baisse depuis quarante ans…

Ce formidable coup de publicité a eu les effets escomptés, comme l’annonçait la Presse canadienne dans les jours qui ont suivi :

« Dans la foulée de l'affaire Sklavounos et des agressions sexuelles survenues à l'Université Laval, le gouvernement du Québec annoncera ce matin l'injection de 44 millions de dollars sur cinq ans pour financer 55 actions dans le cadre de sa Stratégie pour contrer les violences et l'exploitation sexuelles (2016-2021).

Des 44 millions annoncés, 26 millions constituent de nouveaux crédits qui s'ajoutent aux 18 millions déjà prévus à l'enveloppe budgétaire allouée à cet effet.

Le volet intervention, qui récolte la majeure partie du financement, consiste à accompagner les victimes sur le plan psychosocial, médical, policier et judiciaire à la suite d'agressions. » 

De méchantes langues ne manqueront pas de noter que les calacs restent les « spécialistes » provinciaux dans ces domaines respectifs. Et voilà comment une opération de marketing social rondement menée permet à des idéologues de retirer les marrons du feu. Vingt-six millions, c’est quand même pas de la roupie de sansonnet.

Et les gogos applaudiront...

22 commentaires:

Unknown a dit…

Peut-être que la solution est pour les Québécois de s'abstenir de fréquenter les Québécoise?
Semble une approche logique face à cette psychose sociale?
Bonne chance messieurs, mais ils existent autres femmes dans d'autre provinces.

Prof Solitaire a dit…

En plein dans le mille, comme à ton habitude, cher collègue!

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Le problème est que je suis pantouflard. Merci tout de même du conseil. ;-)

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Merci, cher Prof. ;-)

HLeBel a dit…

Follow thw money trail !

Toute cette mise en scène n'a servi en définitive qu'à mieux justifier l'injonction de nouveaux deniers publics dans la machine de propagande sexiste des féministes déjà grandement subventionnée pour répandre leur propagande dans les médias complices de la forfaiture.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Eh oui. ;-)

Anonyme a dit…

Dans les sociétés occidentales en particulier, les féministes applique le terme « culture du viol », en faisant valoir que la question du viol est minimisé ou carrément ignore, une attitude qui contribue de manière significative à la calomnie et à la victimisation des personnes qui sont violées.

Cette hystérie est de vraiment diaboliser les hommes et à diaboliser la sexualité masculine. Si vous diaboliser quelque chose, alors il est plus facile d'exercer un contrôle mandaté social sur cette chose. Le système de justice est corrompu parce qu'il cherche toujours à jeter le blâme et la responsabilité des hommes.

Donc, fondamentalement, parce que les femmes ne reçoivent pas l'attention qu'elles veulent, plus elles poussent le thème «culture de viol», car ça les fait se sentir comme elles sont désirées, même quand elles ne sont pas. Essentiellement elles se disent «que même si je suis grosse, molle, cheveux cours de couleur rouge et avec une moustache, je sais dans mon cœur que les hommes ne veulent pas de moi parce qu'ils sont tous des violeurs, des prédateurs, etc.»

Compte tenu du féministe hystérique et de ce qu'elles veulent, faisons des villes (bâtit par des hommes, évidement) de femmes seulement, toutes les écoles de sexe féminin, des endroits de travail et des entreprises pour femmes seulement. Le reste d'entre nous pourrons profiter de notre nouvelle liberté.
Longue vie aux hommes libres et heureux!

Anonyme a dit…

Pour Scott,

Je ne sais pas de quelle province vous parlez, mais, bien sûr pas l'Ontario! Surtout dans la région de Toronto). Toronto est infecté par le féminisme radical.

Unknown a dit…

Monsieur Scott, ma première femme fut philippienne et ça a duré 17 ans. Maintenant je suis marié avec une cubaine. Qui plus est, il y a eu une polémique pendant l'été 2015. Un journal à laissé entendre qu'un site pour se trouver une épouse russe ou ukrainienne faisait énormément d'adeptes au Québec. Vous auriez dû entendre les québécoises dans les lignes ouvertes.

Unknown a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Unknown a dit…

Faudrait leur proposer cet article à ces dames et récolter les commentaires.
http://www.jeunesseislamquebec.com/2016/10/jamais-ne-reussira-un-peuple-qui-confie-ses-affaires-a-une-femme-al-bukhari.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

Anonyme a dit…

Voici un article de Joseph Facal que les CALACS (et propablement Presque toute les femmes) font appréciées;

http://www.journaldemontreal.com/2016/11/01/lhomme-quebecois-un-con-une-brute-un-perdant#cxrecs_s

Anonyme a dit…

Marie-France Goldwater est passée à l'émission "Tout le monde en parle" il y a un peu plus d'une semaine où elle a parlé de son insatiable appétit sexuel et de ses nombreux rapport. Elle traîte entre autre les hommes "de seulement utiles pour la chose sexuel"... Bref, des termes vulgaires et sans équivoques, dégradants et dont la nature sexiste ne peut être mise en doute.

Tout ceci s'était passé sans que les animateurs ni l'auditoire n'ont réagi ni protesté et pire encore, avec leur complicité, ils en ont ri...

Même dans les médias, il n'y a eu aucune conséquence alors qu'en tant normal, les supposés associations féministes (égalitaires) auraient criées au meurtre si les propos rapportés auraient été celui d'un homme. Il aurait sans doute subi le vindicte populaire et une terrible "chasse à l'homme" pour qu'il se rétracte et s'excuse devant les médias.


Je suis désolé mais pas surpris que presque personne n'aie réagi face à de tels propos... jusqu'à ce 2 avocats ont enfin porté plainte à l'encontre de madame Goldwater.

Je suis curieux de la suite de cette affaire et plainte. Y-aura-t-il des sanctions à son encontre ou on aura vite fait de jeter dans les oubliettes ? Le temps efface souvent et assez rapidement certains embarras...


http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/actualites-judiciaires/201610/31/01-5036256-une-plainte-au-syndic-du-barreau-contre-anne-france-goldwater.php


PS.: Tout ceci sans oublier les dernières publicités sexistes de la chaîne de lunetterie New-Look où une des intervenantes dit que "les hommes ne savent pas faire deux à la fois"

Et ça passe sans que des supposés responsables des publicités et messages sexistes véhiculés dans les médias ne réagissent, alors qu'en temps normal, si de tels propos sortaient de la bouche d'un homme, on aurait vite fait d'exiger un changement!

sd a dit…

@Christian Poulin

Bon point, mais au cas où cet article serait retiré, une copie de sauvegarde a été archivé à https://archive.is/AuuSM

Anonyme a dit…

Jadis, il y avait les communautés religieuses pour parker ces exaltés. Maintenant, y'a les organismes communautaires...

Anonyme a dit…

Les femmes ont perdu le respect des hommes pour beaucoup de raisons, mais je pense que l'une des raisons est combien il est facile pour ces même femmes de trouver un homme. Les jeunes hommes excités, se prostitue devant le vagin d'or, donc les femmes perdent le respect pour eux et les apprécient moins. Fondamentalement, l'offre et la théorie de la demande. Bien sûr, cela est seulement une illusion parce que quand elles frappent le mur de la vie, ils vont apprendre la dure vérité sur cette même vie.

Anonyme a dit…

Pas de trousse medico-legale pour Alice Paquet. ca me surprends eneormement!!!!

#unautrehommedetruitssansprocess

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Oui, vraiment stupéfiant... ;-)

Anonyme a dit…

Le pouvoir de la fausse accusation.

Comment les femmes utilisent l'assassinat de personnages et les mensonges pour détruire les hommes.
Débarrassez-vous des hommes compétents. Mentir comme l'enfer. Et si vous croyez en une philosophie/politique différente? Bye.
Essayez d'obtenir un emploi dans une autre entreprise gouvernementale. Essayez de trouver un département qui emploie une bonne quantité d'hommes.

Crisse que je suis facher en crisse!!!

Anonyme a dit…

Le sujet du consentement aux relations sexuelle (entre homme et femme seulement, pcq, apparemment, ça seulement bénéficie les hommes) que la poussée féministe dans la société, où le non veut dire non et que maintenant le oui peu aussi être un non mais qu’un non peut être un oui, et que sans oui, c’est non…. Ouf !

Anonyme a dit…

http://www.journaldemontreal.com/2017/02/02/affaire-paquet--aucune-accusation-contre-le-depute-gerry-sklavounos

....et aucune acusation pour M. Gerry.

mais une autre vie et carrier detruite.

Crisse les gars, reveillez vous, arreter de copuler des folles!

Anonyme a dit…

Ne regarde pas le corps nu d'une femme! - Hé! Regardez mon corps nu!

«Pourquoi y a-t-il un écart de rémunération entre les sexes? «Les femmes ont besoin de plus de temps de congé que les hommes!

«La culture occidentale opprime les femmes! «L'islam libère les femmes!

Ah, le féminisme ...... une mine d'or de l'antilogiques hilarante!

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...