mercredi 2 novembre 2016

Goldwater fera-t-elle entrer « misandrie » dans notre vocabulaire ?

Il y a longtemps qu’Anne France Goldwater se répand publiquement en propos injurieux et méprisants envers les hommes sans se voir le moins du monde inquiétée ni sanctionnée. Une femme qui insulte les hommes, c’est tellement cool, si authentique, si rafraîchissant... 

A F Goldwater, celle par qui la misandrie arrive...
Un homme qui s’en permettrait autant envers les femmes se verrait lynché publiquement, tant dans les médias officiels que sociaux. Pire, un homme qui s’en permet infiniment moins que la multicolore avocate se fait déjà lyncher publiquement, tant dans les médias officiels que sociaux, quand ce n’est pas par nos dirigeants s’il compte parmi nos élus.

Demandez à l’humoriste Jean-François Mercier, pour son gag sur les allumeuses, à l’ancien ministre Robert Poëti, désavoué par son chef pour une blague insignifiante sur les femmes et le magasinage, ou à Guy Ouellette, président de la Commission des institutions au parti libéral, qui avait présenté ainsi sa collègue Marie Montpetit, lors de l’étude des crédits budgétaires du ministère du Conseil exécutif :

«Monsieur le premier ministre, on avait besoin d’une touche féminine pour notre première partie de crédits. Mme la députée de Crémazie, à vous la parole .» 

Il n’en fallait pas moins pour que l’opposition officielle, chauffée à bloc par la porte-parole péquiste de la condition féminine, Carole Poirier, joue les vierges offensées : « Ils (l’opposition) reprochent au président de la Commission des institutions d’avoir employé des propos sexistes pour présenter sa collègue Marie Montpetit, jeudi, lors de l’étude des crédits budgétaires du ministère du Conseil exécutif. »
 

Et voilà quel genre de niaiseries sans importance, ni conséquences, quel type de commentaire sans malice, peut attirer sur un homme les foudres d’une bien pensance hystérique et idiote. Un exemple parmi tant d’autres…


La misandrie, cette inconnue…

Lors d’un passage datant de 2011 à Tout le monde en parle, AFG était déjà tombée à bras raccourci sur « les » hommes, les traitant de « petites têtes » et de « bâtards ». S’agissait-il de la touche féminine à laquelle faisait galamment allusion Guy Ouellette ? Plus vraisemblablement d’une frappe féministe !


Christiane Charette, complaisante...
Je n’ai jamais retrouvé le lien, et je le déplore, mais je me souviens d’une autre émission, animée par Christiane Charette, où l’avocate avait affirmé, sous les rires niais de l’animatrice, que pour les hommes, faire l’amour représentait une tâche aussi prosaïque que de déféquer ou d’uriner. Le choix des mots était autrement plus vulgaire que la narration que je viens de faire. Mme Goldwater démontre plus de respect pour les pitbulls que pour les hommes…

« Un langage de misandrie éhonté »

Enfin, le mot d’autant plus tabou au Québec qu’il désigne une réalité par trop répandue est lâché : misandrie, ou haine ou mépris des hommes. C’est à deux avocats que l’on doit d’avoir enfin entendu ce terme sur la place publique alors qu’ils viennent de déposer une plainte cent fois méritée contre AFG au syndic du Barreau du Québec pour les propos haineux, grossiers et stupides qu’elle a tenus au cours des émissions Tout le monde en parle et Salut Bonjour.


L’un des plaignants, Marc-Antoine Desjardins, n’y est pas allé de main morte au cours d’une entrevue donnée à Benoît Dutrizac sur les ondes du FM 98,5 :


«Lors de l’émission Tout le monde en parle de dimanche 23 octobre, l’avocate a tenu des propos vraiment déplacés par rapport aux hommes, a affirmé M. Desjardins. Son faciès, ses gestes, ses clins d’œil, [donnaient] l’impression qu'on était devant une matante vicieuse, ou encore une matante cochone comme on a pu lire dans certains journaux.

«(...) Celle-ci, c’est la meilleure : "Les hommes sont utiles pour quelque chose, mais pas nécessairement pour grand-chose". Un homme, avocat de surcroît, aurait dit la même à propos des femmes, c'est certain qu' il y aurait eu une plainte en moins de 24 heures. Rappelez-vous l’histoire de Marcel Aubut…»


Aux yeux de l’avocate, les hommes useraient d’un langage agressant envers les femmes «parce qu’ils sont des agresseurs». Il faut développer des trésors d’imagination pour ne pas voir, dans cette perspective, Mme Goldwater en agresseuse…


«Ce ne sont pas seulement des propos dégradants à l’endroit des hommes, a renchéri Marc-Antoine Desjardins. Ils sont tenus par une avocate qui a un devoir de réserve en toute circonstance selon le code de déontologie.»


M Desjardins ajoute fort à propos qu’ « elle ne peut pas taper sur les hommes en employant un langage de misandrie éhonté. Là, on doit appliquer une limite. Les droits des uns commencent où ceux des autres s’arrêtent…»


AFG pense-t-elle aux impacts de ses injures ?
Ce qui m’étonne, ce n’est pas que des êtres tels que Mme Goldwater sévissent comme elle le fait, mais bien que nos gérants d’estrades et autres social justice warriors ferment leur trappe à hauts cris quand vient le temps de dénoncer des propos de haine, de sexisme et de bêtise inexcusables.

Oui, il est temps que « misandrie », soit la haine ou le mépris envers les hommes, et « misandre », soit l'individu, homme ou femme, qui l'exprime, deviennent des mots qui fassent partie intégrante de notre vocabulaire. 

Un problème bien posé est à demi résolu...

5 commentaires:

Pierre a dit…

Tu as tout à fait raison Olivier, la haine et le mépris des hommes doivent cesser.
On doit réagir à tout propos d'humiliation envers les hommes. Et par le fait même dénoncer ces nombreuses misandres manipulatrices qui ne cessent de se positionner en victimes et de culpabiliser les hommes de part leurs propos culpabilisants envers les hommes en général.Elles utilisent aussi les mensonges pour culpabiliser les hommes.Ex,la culture du viol,qui n'existe tout simplement pas dans cette société.Voir le texte de Lysiane Gagnon dans la presse.Selon elle,et selon moi aussi,ce n'est pas parce qu'on doit dénoncer quelques aggressions sexuels,que l'on peut se permettre de dire n'importe quoi(1 femme sur 3 violée au cours de sa vie,ce qui es encore un mensonge.)Il n'y a pas de culture du viol au Québec,ni au Canada.Les agresseurs des derniers évênements sont tous des immigrants!

Anonyme a dit…

Excellent billet Olivier,

Mais, ailliez un peu d’empathie pour Mme OrEau, elle pleure et ce berce tous les nuits pour aller faire son dodo. Aucun bon homme ne va s’associer avec elle. Fa-que, elle fais comme toutes bonnes autres féministes moches et blâme les hommes pour toutes. Même quand elles gagnent $555.00 de l’heure !

Longue vie aux hommes libre et heureux !

Sur un autre sujet : L’auto-proclamé féministe Sophia Nolin a appris à la dure sur les femmes et le féminisme. Elle était tout en choc et dégouter sur les e-mails désagréables qu'elle a reçu par les femmes (à la place des hommes).

https://www.google.ca/search?q=sophia+nolin&biw=1920&bih=986&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwiK4NmkuozQAhXHRCYKHWa8A2YQsAQIOQ

Anonyme a dit…

Voici un article paru il y a 2 ans déjà, mais toujours pertinent!

http://apollo1.tv/laune-lametropole-com-messieurs-tenez-vous-loin-des-femmes/

Unknown a dit…

Merci anonymw 09:24,

interessant de lire un article en francais. Du cote anglais, ca commence a deranger beaucoup de femmes, et, l'etat en general.

http://mgtowpanic.com/mgtow-reasons/271-where-have-all-the-good-men-gone.html

Anonyme a dit…

Un gros merci a Sandra Bishop pour cette article. Peut-etre une lumiere d'espoire, ou simplement, le calme avant la tempete des Calacs?

http://quebec.huffingtonpost.ca/sandra-bishop/safia-nolin_b_12786484.html

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