samedi 31 juillet 2021

Fions-nous aux experts : mieux vaut mourir vacciné que non vacciné…

Anthony Fauci
Comme il fallait s’y attendre, la chasse aux non-vaccinés est ouverte, tant en France qu’au Canada et au Québec, en passant par les  Etats-Unis.  En fait, il s’agit d’un vaste safari mondial visant la frange de la population qui préfère user de prudence envers un vaccin expérimental quand elle ne préfère pas s’en remettre à son système immunitaire, une option défendue par des scientifiques dissidents tels que Laurent Toubiana, pour ne nommer que celui-là. 

Bien sûr, il y a aussi des je-m’en-foutistes, qui se sentent étrangers au psychodrame qu’entretiennent obstinément nos dirigeants, avec le concours des médias dont ces derniers graissent la patte.   Ainsi, AFP nous « informe » d’une présumée surreprésentation des non vaccinés dans les hôpitaux français :

« Paris | Les personnes non vaccinées contre la COVID-19 représentent environ 85% des malades hospitalisés en France, y compris en réanimation, et 78% des décès dus au virus, selon une étude publiée vendredi, qui rapproche le statut vaccinal et les entrées hospitalières. »

Pendant ce temps, aux États-Unis…

Aux États-Unis, on nous présente des statistiques tout aussi alarmantes et qui font dire à l’autorité suprême en santé publique américaine, Anthony Fauci, que les non vaccinés sont le problème :

« Selon le docteur et immunologiste Anthony Fauci, "M. Covid" aux Etats-Unis, pas moins de 99,2% des Américains morts du Covid-19 au cours du mois de juin 2021 n'étaient pas vaccinés. »

Pour ceux qui suivent l’actualité politique américaine ailleurs qu’à TVA, Radio-Canada ou CNN, il existe de très sérieuses raisons de mettre en doute la parole et la crédibilité de M Fauci, en ce moment sous les feux d’une enquête très serrée menée principalement par le Rand Paul, sénateur du Kentucky au Congrès des Etats-Unis.

Le bon docteur est en effet cuisiné depuis plusieurs semaines à propos de courriels incriminants révélant qu’il était au courant dès février 2020 d’une fuite probable du virus du désormais célèbre laboratoire de Wuhan, où auraient eu lieu des recherches de gains de fonctions subventionnées par le gouvernement américain, avec l’approbation de Fauci lui-même.

Peut-on croire Fauci ?

Étonnamment, un article paru dans Le Soleil a évoqué cette affaire :

« En fait, ces dernières semaines, cette possibilité (la fuite du laboratoire de Wuhan, NDA) a refait surface et ainsi placé Dr Anthony Fauci, le directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), dans une situation embarrassante. Ainsi, les États-Unis auraient financé ce laboratoire de recherche, et les projets financés auraient été axés sur des études de gain de fonction. Certains journaux américains, tels que le Wall Street Journal, soutiennent que Dr Fauci aurait appuyé ces expériences de gain de fonction en cours au WIV. »

Que sont les recherches en gains de fonction ?  Il s’agit de manipulations virales, pour le moins risquées, consistant à transférer l’infection d’un virus animal à l’espèce humaine.  Malgré des preuves de plus en plus accablantes, présentées par le sénateur Paul, le docteur Fauci nie obstinément que les expériences menées à Wuhan aient eu quoi que ce soit à voir avec les gains de fonction.  Personnellement, j’aurais autant confiance en Vincent Lacroix pour me conseiller en placements financiers qu’en Anthony Fauci pour gérer ma santé. 

Des boucs émissaires tout trouvés

Celui-ci n’hésite pas à s’en prendre aux non vaccinés :

« Nous ne pouvons plus faire preuve de complaisance [...] Des millions d'Américains ne sont toujours pas vaccinés et non protégés. Et à cause de cela, leurs communautés sont en danger, leurs amis sont en danger, les personnes qui leur sont chères sont en danger »

Un seul souci, avec les chiffres avancés tant en France qu’aux Etats-Unis : ils doivent être mis en perspective avec ceux diffusés récemment par deux médias qui n’ont rien de bineries « conspirationnistes », soit The Gardian, classé en 2012 troisième quotidien le plus lu au monde et… Le Monde, quotidien national payant le plus lu en France.

Des points de vue divergents

Ainsi, selon Le Monde :

« En Israël, où le variant Delta provoque une lente remontée du nombre de contaminations par le SARS-CoV-2, l’ancien directeur général de la santé a déclaré que 40 % à 50 % desdits nouveaux cas concernaient des personnes complètement vaccinées. »

Il faut faire preuve ici de prudence puisque les chiffres français concernent des hospitalisations, les chiffres américains, des décès, et ici nous avons des cas.  Selon l’article, le pourcentage élevé de cas serait attribuable par ailleurs au fait qu’en Israël, le pourcentage d’adultes vaccinés atteignait 85 % en juillet.  Il faudrait donc, toujours selon le même texte, se réjouir qu’il y ait autant de vaccinés parmi les cas.  Intéressant…

Comparons maintenant les chats avec les chats, les morts américains et les morts anglais.   The Guardian nous interpelle avec un titre choc : « Pourquoi la plupart des gens qui meurent maintenant en Angleterre avec la covid ont reçu une vaccination. » (1)

L’article date du 27 juin dernier et nous livre les chiffres suivants :

« Une manchette de MailOnline en date du 13 juin révélait : « Une étude montre que 29 % des 42 personnes décédées après avoir attrapé le nouveau variant ont reçu DEUX doses de vaccin. »  Selon des documents d’information technique des services de santé britanniques émis le 25 juin, ce chiffre a augmenté à 43 % (50 sur 117), avec une majorité (60 %) ayant reçu au moins une dose. (2)

Que dirait Fauci ?

Je me demande ce que le bon docteur Fauci trouverait à répondre à ces chiffres.  Une fois de plus, on nous ressert le même argument que dans l’article du Monde : si l’on comptabilise une majorité de vaccinés parmi les morts, réjouissons-nous !  C’est la preuve qu’il y a plus de monde vacciné que non vacciné !  Comme s’il devenait plus important d’être vacciné que de survivre à la covid…

Si je comprends bien, il nous faut dépérir lorsqu’on apprend qu’une majorité des morts de la covid n’ont pas été vaccinés, mais faire la fête en apprenant qu’une majorité des décédés l’ont été.  La vie – ou la mort – est si simple une fois expliquée…

Les auteurs de l’article en rajoutent :

« Envisageons un monde hypothétique dans lequel tout le monde aurait reçu un vaccin moins que parfait.  Bien que le taux de mortalité serait faible, tous ceux qui seraient morts auraient été pleinement vaccinés. » (3)

Vous voilà rassurés !  À propos d’un virus impliquant de toute façon un taux de létalité de 0,03 %, vaccin ou pas… 

_____________________

(1) Why most people who now die with Covid in England have had a vaccination

 

(2)  MailOnline headline on 13 June read: “Study shows 29% of the 42 people who have died after catching the new strain had BOTH vaccinations.” In Public Health England’s technical briefing on 25 June, that figure had risen to 43% (50 of 117), with the majority (60%) having received at least one dose.

(3) Consider the hypothetical world where absolutely everyone had received a less than perfect vaccine. Although the death rate would be low, everyone who died would have been fully vaccinated.

jeudi 29 juillet 2021

Passeport vaccinal, vaccination forcée : la CAQ nous prépare une rentrée… d’enfer !

Horacio Arruda, François Legault, Christian Dubé
Au nom de l’intérêt public, que d’abus de pouvoir notre gouvernement ne s’autorise-t-il pas ? Pour quiconque sait décoder ses manœuvres, la CAQ reste un gouvernement extrêmement prévisible qui s’apprête à renouveler pour la rentrée un scénario similaire à celui utilisé en juillet dernier, lorsqu’il a annoncé le masque obligatoire dans les lieux intérieurs publics.

Alors que toutes les courbes étaient à plat et qu’on aurait pu naïvement s’imaginer pouvoir retourner à la vie normale en travaillant à notre immunité collective et en apprenant à vivre avec le virus comme nous avions appris à vivre avec l’influenza, Horacio Arruda, aux portes de l’hystérie, brandissait la menace d’une deuxième vague, peut-être « trois fois pire », prétendant hypocritement espérer se tromper.

Comme il fallait s’y attendre, le directeur de la Santé publique, apparemment aux abois, annonçait ensuite, le 21 septembre dernier, avec son expressivité si particulière, la deuxième vague, obtenue par la surmultiplication de tests PCR (On était passé de 5000 au début de la « crise » à environ 30 000 lors de la « deuxième vague »).  Un seul pépin : un faible niveau d’hospitalisations, encore moins de patients aux soins intensifs, et de longues journées avec un seul mort par jour et parfois pas du tout.

Une vague de cas...  

Qu’à cela ne tienne, François Legault, tel Moïse guidant son peuple vers la terre promise, devait le subjuguer par un discours alarmiste qui allait devenir sa marque de commerce dans les mois à venir, en spéculant sur les « cas » sans accorder une trop grande importance au petit nombre d’hospitalisations et de décès :

« Avec 187 cas supplémentaires s’inscrivant dans une tendance à la hausse depuis quelques jours, le Québec a franchi le seuil des 20 cas par million d’habitants pour la journée. « Évidemment, on s’approche d’un seuil qui est peut-être critique », a signalé le premier ministre. »

Seuil critique, bien sûr.  Lui emboîtant le pas, le ministre de la Santé, Christian Dubé, n’allait pas donner sa place au plan de la dramaturgie sanitaire, recommandant de limiter tous les contacts familiaux et sociaux :

« Si on continue comme ça, on va le frapper, le mur », a renchéri le ministre. »

On connaît la suite...

Doit-on rappeler la suite ?  Confinement sans cesse prolongé, promesse, puis annulation, des festivités, refus du couvre-feu, puis application dudit couvre-feu, fermeture arbitraire des restaurants et restriction des produits et services dits non-essentiels, valse-hésitation apparente sur la vaccination obligatoire et sur le passeport vaccinal, pour en arriver à l’imposition probable de la vaccination par le biais de ce dernier.

Le programme de la rentrée est clair comme de l’eau de roche.  Une campagne médiatique alarmiste subventionnée, domaine dans lequel Quebecor s’est encore plus démarqué que Radio-Canada, sera lancée à l’automne, la saison des virus, pour nous convaincre de l’imminence du variant delta, qui est déjà passablement « tendance », par les temps qui courent.  Est alors à prévoir une augmentation des tests PCR, donc une augmentation de cas, afin de convaincre le plus grand nombre de se faire vacciner.  Et gare aux « hésitants », ces parias qui seront rendus responsables de cette hausse qui empêchera l’atteinte du dogme de l’immunité collective.

Totale improvisation

Parlant de vaccination, Dubé ne mérite aucune félicitation devant l’improvisation irresponsable dont il a fait montre, d’abord en tardant outrageusement à interdire l’Astra Zeneca, alors qu’une quinzaine de pays en majorité européens en avaient stoppé l’utilisation, pour ensuite trouver tout à fait normal de mélanger étourdiment les marques de vaccins.  Le Québec serait l’un des seuls États au monde à avoir autorisé pareille incurie. 

Résultat : des compagnies aériennes refusent les vaccinés « mixtes ».  Qu’à cela ne tienne, notre apprenti sorcier autorise désormais une troisième dose correspondant à l’une ou à l’autre des marques utilisées, malgré l’avis de Jacques Lapierre, virologue retraité :

« « Qu’est-ce que ça va faire, une troisième dose? Est-ce qu’on a des données, est-ce qu’on a des essais cliniques qui supportent ça? J’ai un peu de misère avec ça. On est en train de jouer avec des vaccins, ce n’est pas n’importe quoi! » (…) « Je serais prudent, on ne peut pas mélanger tout ça au hasard », dit-il. « S’il n’y a pas de données, moi je ne peux pas dire qu’il n’y a pas de problème. » »

Vous lui faites encore confiance, vous ?

Et c’est à ce ministre qu’il faudrait faire confiance quant à la gestion des vaccins ?  Le même qui compte vacciner nos jeunes malgré l’avis de l’OMS et de scientifiques émérites ?  Dubé ne pourra pas dire qu’il n’était pas prévenu :

« Des scientifiques mettent en garde la population sur les dangers de la vaccination contre la COVID-19 chez les 10-19 ans, les risques étant, à leur avis, plus élevés que les bénéfices pour cette catégorie d’âge.

« Le principe de précaution joue, selon nous, contre une utilisation à grande échelle des injections de Pfizer chez les mineurs », peut-on lire dans un article daté du 27 mai, cosigné par cinq scientifiques québécois, dont le professeur honoraire de pharmacologie médicale de l’Université de Montréal, Pierre Biron. »

Toujours cabochon, Dubé va jusqu’à menacer les jeunes de recourir au passeport vaccinal et de les priver de leurs activités s’ils ne se font pas vacciner.

Pas de « retour à la vie normale »

Bref, après une relative accalmie estivale, assombrie par la menace d’une vaccination forcée par le passeport vaccinal, la rentrée s’annonce houleuse pour les pro-choix du vaccin qui deviendront la cible privilégiée de toutes les répressions gouvernementales, en plus de s’attirer les foudres des confinés mentaux et autres ayatollahs des mesures sanitaires les plus répressives. 

Parmi ces derniers, on retrouvera des gogos vivant dans l’illusion d’un retour à « la vie normale » si tout le Québec se retrouve vacciné à deux doses.  Quelle naïveté…  Déjà, Dubé met la table pour une troisième dose, selon « l’évolution des variants ».  À prévoir, retour aux confinements, limitation des produits et services non essentiels, appels à la délation des « Madame et Monsieur Kravitz » de notre entourage, masques omniprésents, en attendant l’élaboration d’un calendrier vaccinal annuel.

Et s’installera, si notre bon peuple ne se réveille pas, le cycle immuable d’un État sanitaire et répressif contre lequel toute rébellion sera étouffée, non seulement par nos dirigeants, mais même par des citoyens lobotomisés qui s’imagineront œuvrer dans le camp du bien.

mercredi 28 juillet 2021

Repêchage de Logan Mailloux : Trudeau peut-il jouer les vierges offensées ?

Justin Trudeau

Justin Trudeau a l’art de jouer les vierges offensées envers les affaires d’agressions sexuelles, réelles ou supposées, condamnant les accusés avec emphase sans pour autant se soucier de la présomption d’innocence.  Dans le cas du repêchage de Logan Mailloux par le Canadien de Montréal, cependant, le jeune homme a bel et bien été condamné en Suède pour avoir divulgué une photo de ses ébats sexuels avec une jeune fille sans son consentement, ce qui a amené lechef libéral à qualifier « d’erreur de jugement » la décision du club de hockey.

Le premier ministre avait par ailleurs jugé opportun, en 2014, d’exclure de son caucus deux de ses débutés à la fin d’une « enquête » interne bâclée et expédiée sur la foi de simples allégations d'agressions sexuelles émises par deux députées néo-démocrates.  Les deux hommes ont donc été éconduits sans qu’aucune poursuite judiciaire ne vienne les condamner, ni les innocenter.

La plus récente montée de lait de notre premier ministre m’a remis en mémoire deux articles que j’avais publiés en 2018 dans dixquatre.com et qui relataient une apparente erreur de jeunesse à caractère sexuel de Trudeau. Elle non plus, n’a jamais été reconnue ni démentie par un procès en bonne et due forme.  Cette fois le premier ministre étant juge et partie, il aura préféré ne pas faire preuve envers lui-même de la même sévérité qu'il avait infligée à ses députés…

Bien sûr, on pourra toujours me reprocher de comparer la situation de Mailloux, reconnu coupable, avec celle de Trudeau, qui doit bénéficier, comme n’importe quel quidam, de la présomption d’innocence.  Si je republie ces deux articles, disparus avec la fermeture de dixquatre.com, c’est afin de rappeler cette lamentable page d’histoire évoquant un premier ministre si prompt à condamner sans preuve des hommes accusés tandis qu’il regarde ailleurs quand il se trouve à son tour sur la sellette. 

Voici les deux articles en question.


Inconduite sexuelle : Trudeau devrait-il démissionner ?

Justin Trudeau, premier ministre féministe autoproclamé qui prétend laver plus rose que rose en affirmant que tout homme politique doit répondre de ses inconduites sexuelles peu importe l’époque et le contexte – comme il l’affirme dans cette vidéo –, pourrait bien regretter ses paroles imprudentes.

Qui s’excuse s’accuse…

Ce nouvel épisode de la saga mettant en vedette Justin Trudeau a débuté avec la trouvaille, par un commentateur politique du nom de Warren Kinsella, d’un éditorial datant du 14 août 2000, paru dans un journal local de la Colombie-Britannique, le Creston Valley Advance. On y apprend que le futur politicien, alors âgé de 28 ans, a présenté des excuses à une journaliste de ce média en termes pour le moins étonnants, pour l’avoir « pelotée » ou « tripotée » (« groping » et « handling » dans le texte) lors d’un festival de musique :

« Je suis désolé. Si j’avais su que vous travailliez pour un journal national, je ne serais jamais allé aussi loin. » Il faut préciser que ladite jeune femme, en plus de travailler pour l’Advance, était journaliste pour le National Post et le Vancouver Sun. Embêtant, ça…


L’éditorial incriminant…

Coupure de journal scannée

Kinsella avait présenté l’article sous forme de coupure de journal scannée (voir ci-haut) qui aurait pu être falsifiée. Devant l’impact de sa découverte dans les médias sociaux, le Creston Valley Advance devait en confirmer l’authenticité. Le média américain Breitbart allait de son côté partager la nouvelle avant que d’autres parutions comme The Sun et The Daily Telegraph, de Grande-Bretagne, et Sud-Ouest.fr, de France, notamment, ne lui emboîtent le pas.

Silence radio

De son côté, le Toronto Sun s’est montré très sévère envers le premier ministre en lui rappelant ses positions tranchées sur les plaignantes qui devaient impérativement être crues et sur les hommes qui, peu importe le lieu ou l’époque, devaient répondre de leurs actes et en subir les conséquences. Du côté des médias québécois, justinophiles jusqu’à la compromission, silence radio, comme toujours.

Justin Trudeau exclut automatiquement tout député sur qui pèsent les plus vagues rumeurs d’inconduite sexuelle. Maintenant qu’il est accusé à son tour, quittera-t-il son poste ?

Faites ce que je dis…

Nous parlons pourtant ici du chef libéral qui, en 2014, avait expulsé de son caucus deux de ses députés sur de simples allégations, sans qu’aucune preuve de leur inconduite présumée ni qu’aucune plainte n’ait été déposée au criminel. Pire encore, la crédibilité de l’instigatrice de ce psychodrame, Christine Moore, a été il y a peu durement ébranlée alors qu’elle-même s’est vue accusée d’avoir abusé de son autorité envers un vétéran blessé en Afghanistan afin de lui soutirer des rapports sexuels.

Justin Trudeau est ce chef d’État qui a poussé à la démission son ministre Kent Hehr, parce qu’une plaignante, Kristin Raworth, s’est imaginée menacée par lui après s’être fait dire « Tu es appétissante » (You’re yummy) dans un ascenseur. Soulignons que le désormais ex-ministre était paraplégique…

Il ne pense pas « qu’il y ait eu d’échange préjudiciable »…

Il n’y aurait pas de quoi fouetter un chat à propos d’un possible écart de conduite certainement mineur vieux de 18 ans commis par le premier ministre, si nous n’avions pas affaire à un Tartuffe au mieux incohérent, au pire, des plus hypocrites.

Comment expliquer ses excuses d’être « allé aussi loin », si Trudeau n’avait rien à se reprocher ? Et comment interpréter ses propos : « Si j’avais su que vous travailliez pour un journal national… » ? Aux yeux du féministe Justin, le respect des femmes varie-t-il selon le prestige professionnel ou le rang social ? Voilà des propos pour le moins décalés de la part de celui qui prétend avoir connu son premier engagement social à l’université McGill lors d’une activité dénonçant le harcèlement sexuel. Rigolo, va…

Toujours traité les femmes avec respect

Au bureau du premier ministre, son attaché de presse, Matt Pascuzzo, prétend que ce dernier a toujours traité les femmes avec respect et qu’il « ne pensait pas qu’il y ait eu d’échange préjudiciable » pendant le festival de musique où se serait déroulé l’incident.

J’aimerais bien que la « victime » de Trudeau se manifeste, mais est-ce bien nécessaire ? Quand les commérages tiennent lieu d’accusations et les accusations, de faits incontestables qui doivent automatiquement entraîner un châtiment sévère, cette rumeur-là vaut bien celles qui ont ruiné les carrières de Scott Andrews et Massimo Pacetti, accusés par la douteuse Christine Moore, de Kent Hehr, et, plus récemment de Erin Weir, toujours accusé par Christine Moore ?

Il faut en assumer les conséquences

Quand on se fait le promoteur de normes morales aussi féministes qu’inquisitoriales, il faut en assumer les conséquences non seulement envers les autres, mais envers soi-même. Les rumeurs, fondées ou non, qui visent en ce moment Justin Trudeau dépassent en importance celle du ministre paraplégique qu’il a poussé à démissionner.

Peut-être bien cependant qu’à ses yeux, comme la journaliste d’un média national méritait jadis davantage de considération qu’une collègue locale, les comportements d’un premier ministre doivent être jugés selon d’autres standards que ceux d’un simple député ou d’un ministre…


Pourquoi nos médias s’écrasent-ils devant « l’inconduite sexuelle » de Justin Trudeau ?

Avouons que la question commence à se poser et que la réponse pourrait infliger un dur camouflet au peu de crédibilité qu’il leur reste. Car enfin, dans la foulée du tsunami #metoo qui balaie l’Occident depuis cet automne, il suffit qu’une personnalité publique, qu’elle soit artistique ou politique, soit accusée sans preuve pour qu’automatiquement, sous la poussée des médias sociaux devenus leur conscience sociale, nos journalistes les « dénoncent » à la une, tels des piranhas se jetant sur un morceau de viande.

Intérêt public

Elles auront beau bomber le torse et entonner leur hymne à la liberté d’expression et au droit du public à l’information, ce qui compte, pour les entreprises privées que sont, Radio-Canada mise à part, nos médias, c’est de susciter un intérêt public susceptible de générer des retombées publicitaires. N’oublions jamais que les médias sont avant tout des entreprises dont les rentrées de fonds ont singulièrement diminué devant la démocratisation de l’information sur Internet et que la pub reste leur principale source de revenus.

Aussi peut-on – et doit-on – s’étonner à juste titre de l’étrange et inquiétant silence de nos médias québécois francophones devant la rumeur devenue virale, hors Québec, à l’effet que le premier ministre du Canada, rien de moins, ait pu peloter une journaliste lors d’un festival de musique en Colombie-Britannique au moins d’août 2000.

Les médias canadiens anglophones, nettement plus professionnels…

La nouvelle circule depuis le 8 juin dans les médias sociaux et dans plusieurs médias américains, britanniques, français et même australiens, entre autres, mais il aura fallu attendre la fête du Canada, sous la poussée des médias canadiens anglophones, tels le Toronto Sun et la National Post, pour qu’enfin La Presse, Radio-Canada, TVA, le Journal de Montréal et même Le Devoir et le Huffington Post publient la nouvelle en se gardant bien, toutefois, de la commenter.

 


Il y a des jours où nos commentateurs ressemblent à ceci…

Rendu publique la nouvelle en 2000

À date, aucun analyste, éditorialiste, chroniqueur ou blogueur affilié à un média mainstream québécois n’a osé se compromettre sur le sujet. Aucun ? Hélas, il y en a eu un. L’ancien ministre péquiste et ex-gérant d’Éric Lapointe, Yves-François Blanchet, y est allé d’un commentaire dégoulinant de complaisance envers le « grand féministe » qu’il a trouvé le moyen de voir en Trudeau, tout en essayant plus que maladroitement de discréditer l’auteure de l’éditorial dénonçant le futur premier ministre – qui serait sa victime alléguée elle-même – et le média qui a rendu publique la nouvelle en 2000. Le seul intérêt de publier pareille information serait, toujours selon ce douteux commentateur, de remplir l’espace médiatique en cette morte saison estivale. Traitement condescendant, pathétique et médiocre.

Position radicale et arbitraire

Du côté canadien anglais, plusieurs journalistes compétents, dont Candice Malcolm, Joe Oliver, Naomi Lakritz, Margaret Wente et Andrew MacDougall, ont été nettement plus audacieux que nos silencieux – ou insignifiants – « analystes ». Ces professionnels de l’information n’ont pas hésité à placer notre premier ministre devant ses incohérences entres ses gestes allégués et les positions radicales et arbitraires inspirées de son féminisme inquisitorial.

Féministe autoproclamé

Comment, en effet, concéder un atome de cohérence à un féministe autoproclamé pour qui un homme accusé sans preuve d’inconduite ou d’agression sexuelle devient automatiquement coupable et passible de châtiment public quand il pourrait avoir fait pire qu’eux ? Sur la foi de quelles preuves réelles s’est-il cru en droit d’exclure ses députés Scott Andrews et Massimo Pacetti ? Comment a-t-il pu « démissionner » son ministre Kent Hehr, paraplégique, dont le seul crime connu aura été de dire « tu es délicieuse » à une femme perturbée mentalement ? Pourtant, Hehr n’a peloté personne, lui…

Trudeau s’appliquera-t-il les mêmes standards ?

Trudeau a affirmé qu’il s’appliquerait les mêmes standards de haute moralité qu’à ses députés et ministres, peu importe le contexte et l’époque, et que la parole des femmes devait être crue sans discussion. En 2000, une journaliste l’a accusé d’avoir posé envers elle un geste inapproprié, nettement pire qu’une boutade voulant qu’il l’aie trouvée « délicieuse ». En toute cohérence, Justin Trudeau devrait s’infliger la même sort qu’aux membres exclus de son caucus.

Dans le cas bien improbable d’un tel dénouement, espérons que, cette fois, nos médias ne seront pas à nouveau les derniers à aborder le sujet tout en regardant ailleurs quand ils devraient le commenter…

samedi 24 juillet 2021

Le tabagisme, plus meurtrier que le coronavirus, n’est pas une pandémie. Pourquoi ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirmait ce 21 mai que le coronavirus
aurait occasionné 1,8 million de décès l’an dernier à l’échelle planétaire.  Ce chiffre semble peu élevé quand on songe que notre planète regroupe une population de 7,8 milliards d’individus, mais l’OMS se charge de spéculer :

« A la date du 31 décembre 2020, les estimations préliminaires suggèrent que le nombre total de décès mondiaux attribuables à la pandémie de Covid-19 en 2020 est d’au moins 3 millions, soit 1,2 million de décès de plus que les 1,8 million officiellement déclarés », relève l’OMS dans son rapport sur les statistiques sanitaires mondiales 2021 et les estimations de la surmortalité mondiale du nouveau coronavirus. »

Donc trois millions de décès sur une population de 7,8 milliards d’individus, et c’est suffisant pour déclarer que nous vivons une pandémie ?

6 à 8 millions de décès ?

L’OMS ne s’arrête pas en aussi bon chemin et ajoute par ailleurs que le nombre de décès résultant du coronavirus pourrait être, selon elle, trois fois plus élevé que les chiffres obtenus, faute de rigueur statistique de la part de certains pays sondés :

« Ce chiffre de 1.8 millions de morts serait vraiment deux à trois fois plus élevé. A mon avis, le chiffre de 6 à 8 millions de décès pourrait être une estimation prudente », a déclaré vendredi Samira Asma, la Sous-Directrice générale de la division des données et de l’analyse de l’OMS, lors d’un point de presse virtuel organisé depuis Genève. »

Le tabagisme fait plus de 8 millions de morts chaque année dans le monde.  Pas d’urgence sanitaire ?

Considérons pour le moment le chiffre le plus élevé spéculé par Mme Asma.  L’OMS, dont elle relève, a déjà présenté des statistiques sur les ravages du tabagisme dans le monde.  Elles sont encore plus inquiétantes que les chiffres les plus alarmistes spéculés par l’organisation mondiale.  Qu’on en juge :

« L’épidémie de tabagisme est l’une des plus graves menaces ayant jamais pesé sur la santé publique mondiale. Elle fait plus de 8 millions de morts chaque année dans le monde. Plus de 7 millions d’entre eux sont des consommateurs ou d’anciens consommateurs, et environ 1,2 million des non-fumeurs involontairement exposés à la fumée. »

Selon l’OMS donc, le tabagisme, malgré le fait qu’il s’agisse d’un phénomène mondial persistant surpassant en nombre de décès les victimes du coronavirus, est considéré seulement comme une épidémie.  Pourquoi pas comme une pandémie, alors ?

Qu’est-ce vraiment qu’une pandémie ?

Force est de s’interroger sur cette différence de terminologie concernant deux importants problèmes de société dont celui qui tue le plus se mérite le déterminant le moins alarmiste.

Ironiquement, il m’a été plus facile de trouver une définition de pandémie par l’OMS dans ce magazine féminin que sur le site même de cette organisation mondiale.  La voici :

« Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), on parle de pandémie en cas de propagation mondiale d'une nouvelle maladie. A ce jour 188 pays et territoires du monde sont touchés (sur 198 reconnus par l'ONU). L'épidémie de coronavirus est devenue une pandémie le 11 mars comme annoncé par l'OMS ce même jour, dépassant la barre des 100 pays infectés dans toutes les zones du globe. »

Quelle est la différence entre pandémie et épidémie ?

Le même site répond à cette question :

« L'épidémie se limiterait donc à une région, un pays ou à une zone bien définie. En revanche, une pandémie (du grec pan qui signifie "tout" et demos qui signifie "peuple") est une épidémie avec plusieurs foyers. La pandémie s'étend à toute la population d'un continent, voire au monde entier. Son impact et sa gravité (nombre de contaminations et taux de mortalité) sont donc plus importants que ceux d'une épidémie. »

Étrangement, l’OMS ne considère pas pour autant que le tabagisme est une pandémie.  Elle reconnait pourtant que ce fléau est « l’une des plus graves menaces ayant jamais pesé sur la santé publique mondiale » et, selon ses chiffres mêmes, plus meurtrière que le coronavirus. 

Puisque ce problème de santé est mondial, comment se fait-il qu’on ne parle pas de pandémie ? 

Or la définition le plus courante stipule qu’une pandémie est d’abord une épidémie qui s’étend à plusieurs continents et même à la planète.  N’est-ce pas le cas du tabagisme, qualifié d’épidémie par l’OMS même qui a déclaré le coronavirus pandémie le 11 mars 2020 ?

Aucun psychodrame mondial sur le tabac…

N’est-il pas interpellant de constater ce double standard entre coronavirus et tabagisme ? 

Et pourtant, a-t-il déjà été question d’un passeport sanitaire prouvant que vous êtes non-fumeur ?  Vous teste-t-on régulièrement pour vérifier votre taux de nicotine dans le sang ?  Vous a-t-on obligé à porter un masque au cas où vous croiseriez un fumeur dans la rue (la fumée secondaire étant aéroportée) ? 

Vous contraint-on à respecter la distanciation sociale au cas où même la fumée tertiaire imbibant les vêtements d’un fumeur pourrait vous atteindre ?  Des policiers entrent-ils dans votre maison afin de vérifier si vous y fumez ?  Ont-ils déjà séparé des couples au motif que l’un des deux, étant fumeur, pourrait en contaminer l’autre ?

Notre ministre de la Santé a-t-il jamais fait pression sur les fumeurs pour qu’ils écrasent, quitte à congédier le personnel de la santé qui s’adonne à la cigarette ?  Notre gouvernement a-t-il interdit les rassemblements de plus de huit personnes alléguant que le risque d’intoxication est trop grave et qu’il est impossible de savoir qui fume en cachette sans l’avouer ?  A-t-il jamais annulé Noël ou le jour de l’an pour cause de tabagisme ?

Preuve par l’absurde

De deux choses l’une.  Ou bien l’OMS ne prend pas suffisamment au sérieux la problématique du tabagisme, ou bien elle dramatise en transformant une pandémie mineure en psychodrame planétaire avec des conséquences hors de proportions aux plans politique, social, économique, psychologique et même sanitaire. 

Cette perspective vient juste d’être aggravée dans la mesure où de plus en plus de gouvernements recourent à la coercition du passeport vaccinal afin de contraindre des citoyens à une vaccination expérimentale hasardeuse que le coronavirus ne justifie en rien. 

jeudi 22 juillet 2021

Témoignage : ce n’est pas parce que le gars « bande » que c’est pas un viol !

Cette photo n'est pas celle de Maxime.
Ce billet a été publié une première fois le 20 octobre 2017.

« Une femme victime acquiert un statut, un homme victime le perd, » m’affirmait récemment le psychologue et auteur Yvon Dallaire en entrevue à mon émission de radio Tant qu’il y aura des hommes… Cette affirmation m’est revenue en mémoire à la lumière de l’affaire Éric Salvail, qui fait les choux gras des médias en ce moment. En effet, même la nouvelle ministre de la Condition féminine, Hélène David, a admis récemment que des hommes pouvaient être victimes d’agression sexuelle. Tout arrive, décidément…

Si on sort peu à peu d’un certain coma idéologique pour réaliser qu’un homme puisse être agressé par un homme, qu’en est-il quand c’est une femme qui agresse une victime masculine ? Malgré le fait que les enseignantes agresseuses, notamment, fassent régulièrement la manchette, il se trouve toujours des gros malins pour dire qu’un garçon doit s’estimer chanceux d’avoir été initié par une « femme d’expérience ». Encore heureux qu’on ne l’accuse pas de détournement majeur…

L’une de ces victimes, un jeune homme du nom de Maxime, a tenté auprès de tous les médias de faire entendre son témoignage. Aucun n’a voulu l’écouter. J’en ai décidé autrement afin de compenser, dans la mesure de mes modestes moyens, la déplorable incurie de ces « institutions » respectables qui jouent les justiciers dès qu’une femme semble à tort ou à raison opprimée, mais qui se la ferment devant les nombreuses problématiques inhérentes à la condition masculine.

La parole à Maxime

Voici donc la lettre de Maxime que nos médias ont écartée du revers de la main :

« Je suis maintenant intervenant et ma femme enseignante. Justement c’est elle qui m’a dit de vous faire parvenir mon histoire. Et j’aimerais savoir si vous allez aussi aborder ce sujet. Cela fait maintenant huit ans que je suis intervenant et mon histoire n’est pas unique.

« Je ne sais par où commencer. J’ai honte de mon histoire. Je suis un homme et j’ai été agressé sexuellement deux fois dont une fois par une femme en qui j’avais confiance. Quand j’en ai parlé pour la première fois à une intervenante, je crois qu’elle ne m’a pas vraiment cru.  » Maxime, une femme ne peut faire cela… « 

« La première fois, j’avais huit ans; c’était ma tante qui me gardait. Je me disais à l’époque que c’était normal. Elle me disait que cela faisait partie de mon éducation sexuelle même si parfois, je trouvais cela très désagréable. Je me souviens quand je lui disais que j’en avais assez ou que je lui disais que je n’aimais pas cela, elle répliquait en me disant  » Regarde, si tu as une érection, c’est que tu aimes ça !  » Mais bon, je gardais cela pour moi.

« La deuxième fois, j’avais 14 ans, dans un party. J’avais un peu trop bu donc je suis allé me coucher dans une chambre libre. Lorsque je me suis réveillé, il y avait une fille qui jouait dans mon pantalon. Je lui ai dit d’arrêter. Elle m’a ressorti la phrase de ma tante qui m’avait tellement troublée… Quand je suis sorti de la chambre, les personnes que je croyais être mes amis se sont mis à rire. Le contraire et ils auraient tous criés au viol non? J’avais tellement honte, après, je me sentais coupable d’avoir des érections. Je sentais une certaine rage en moi venant du fait que dans les médias et à l’école, il n’y avait aucune personne qui parlait qu’un garçon puisse vivre ça.

« Je ne sais pas si cela est dû au patriarcat comme vous parlez, mais quand j’en ai parlé, il y avait des personnes qui me considéraient chanceux qu’à huit ans, j’aie été initié au sexe. Par après, j’ai eu beaucoup de mal à avoir des relations stables et que dire de ma vision sur l’aspect sexuel. Il y a plusieurs raisons pourquoi je n’ai pas porté plainte, dont le fait que je suis un homme et que socialement une femme ne peut être l’auteur d’agression envers un homme. Un homme, c’est fort, un homme ça a toujours le goût …

« La société devrait prendre en compte que ça peut arriver à un homme, non ? Maintenant, j’ai une blonde qui m’aime pour ce que je suis. Elle m’a permis de voir sous un autre angle la sexualité entre deux personnes qui s’aiment. De plus, je suis maintenant papa d’une petite fille. Ensemble, brisons les stéréotypes qui polluent nos vies. Toute agression doit être dénoncée. Solidarité pour toutes les victimes… »

« Solidarité pour toutes les victimes … » Et un œil ouvert sans complaisance sur tous les agresseurs, peu importe leur sexe ou leur orientation sexuelle. N’est-ce pas, Mme David ?

samedi 17 juillet 2021

Bill Gates teste un carnet de vaccination sous-cutané, nous informait Le Monde dès 2019…

Bill Gates
La réalité est aussi claire que le titre de ce billet.  Pour ceux qui l’ignorent, Le Monde n’a rien d’un obscur site « complotiste ».  Voici comment le présente Wikipédia :

« Le Monde est un journal français fondé par Hubert Beuve-Méry en 1944. Se voulant journal « de référence »2,3,4, régulièrement considéré comme tel5,6,7, y compris à l'étranger8,9, il est le quotidien national payant le plus lu en France (2,44 millions de lecteurs en 2021)10 et le plus diffusé (393 109 exemplaires par numéro en 2020, en augmentation de 20,75% en 2020)11,12. Il a été le journal le plus diffusé à l'étranger jusque dans les années 2000, avec une diffusion journalière hors France de 40 000 exemplaires13,14, tombée à 26 000 exemplaires en 201215. »

Les « complotistes » avaient-ils raison ?

Depuis plus d’un an et demi, nombre de bienpensants sanitaires se bidonnent à propos d’une thèse « complotiste », parmi d’autres, à l’effet que Bill Gates voudrait « pucer » la population mondiale à l’aide d’un carnet de santé qui pourrait, non seulement présenter une preuve de vaccination, mais éventuellement permettre à nos bienveillants gouvernements de nous suivre à la trace.

Voici ce que nous apprenait Le Monde, curieusement dès décembre 2019, quelques mois avant que l’OMS ne décrète l’urgence sanitaire mondiale :

« Des ingénieurs du Massachusetts Institute of technology (MIT) ont inventé des nanoparticules injectables sous la peau qui émettent une lumière fluorescente invisible à l’œil nu mais visible par un smartphone, et qui pourraient un jour servir à confirmer que la personne a bien été vaccinée. »

Eh oui, c’est Gates qui finance cette initiative « humanitaire »…

Bien sûr, le « philanthrope » s’était gardé une petite gêne en jouant la carte de la consultation démocratique par le biais d’études d’opinion… avant d’agir :

« La Fondation Gates, qui finance le projet, a aussi lancé des enquêtes d’opinion au Kenya, au Malawi et au Bangladesh pour déterminer si les populations seront prêtes à adopter ces microscopiques boîtes quantiques, ou préféreront en rester aux vieilles cartes de vaccination. »

Les pays d’Afrique « privilégiés »…

N’est-il pas curieux que, dès qu’il s’agit de tester un nouveau produit ou vaccin, par exemple, la fondation Gates tend toujours à « privilégier » des pays d’Afrique, comme elle le fait d’ailleurs avec les Afro-américains aux États-Unis, bien sûr, dans leur intérêt ? 

De méchantes langues pourraient voir en des gestes aussi « généreux » une volonté d’utilisation de populations parmi les plus vulnérables à des fins d’expérimentation.  Il y aura toujours des esprits tordus pour détecter le mal dans les recoins…

Compte tenu du respect envers nous de nos dirigeants canadiens et québécois en voie d’imiter le petit Napoléon français, Emmanuel Macron, avec son obsession pour le passeport sanitaire, on peut légitimement s’interroger à savoir si les résidants de ces pays d’Afrique ont finalement été respectés dans l’éventualité d’un refus majoritaire envers cette insolite et inquiétante technologie.

Un an et demi avant l’option du passeport sanitaire…

N’est-il pas curieux que de telles recherches aient été annoncées un an et demi avant que l’option du passeport sanitaire soit couramment débattue à travers le monde, bien sûr dans les pays où il est encore possible de débattre.  Sont exclus de ces États le Canada et, particulièrement, le Québec, où le Collège des médecins impose une omerta sanitaire aussi écrasante qu’un lutteur de sumo assis sur un écureuil.

Passons de l’écureuil au rat, devenu initialement le principal cobaye de ces expérimentations, puis du rat à l’être humain :

« Le système, décrit mercredi dans la revue Science Translational Medicine, n’a pour l’instant été testé que sur des rats mais les chercheurs, financés par la Fondation Bill et Melinda Gates (partenaire du Monde Afrique), espèrent les tester sur des humains en Afrique dans les deux prochaines années, dit à l’AFP la coautrice Ana Jaklenec, ingénieure biomédicale de MIT. »

Comme l’article date de décembre 2019, on peut conclure que les tests sur les humains doivent être bien avancés…

Ben oui, les nanoparticules, c’était vrai !

Je serais curieux de savoir ce qu’un véritable sondage scientifique (Pas un sondage Léger, un vrai.) révélerait quant à une adhésion éventuelle des Québécois et des Canadiens à ce mode de traçage.  Ne serions-nous pas marqués comme les bêtes d’un troupeau ?  Jugez-en :

« La recette finale est composée de nanocristaux à base de cuivre, appelées des boîtes quantiques (« quantum dots » en anglais), de 3,7 nanomètres (nm) de diamètre, et encapsulés dans des microparticules de 16 micromètres (μm, 1 μm égale un millionième de mètre, et 1 nm égale un milliardième). Le tout est injecté par un patch de microaiguilles de 1,5 mm de longueur. »

Trippant, non ?

Tout ça pour ça ?

Et tout ça simplement pour savoir si vous avez été vacciné ou non ? Ce serait vraiment le seul et unique objectif de cette initiative « humanitaire »? Tout comme dans le cas des vaccins expérimentaux, au mieux, seulement inefficaces, au pire, dangereux et parfois même mortels, le jeu en vaut-il la chandelle ?

Franchement, cette technologie vous… branche ?  Voyez :

« Après avoir été appliquées sur la peau pendant deux minutes, les microaiguilles se dissolvent et laissent sous la peau les petits points, répartis par exemple en forme de cercle ou bien d’une croix. Ces petits points sont excités par une partie du spectre lumineux invisible pour nous, proche de l’infrarouge. »

Une technologie inquiétante et des gouvernements menaçants…

Au Canada et, plus particulièrement au Québec, nous avons eu affaire à des gouvernements corrompus dont on pourrait s’étonner qu’ils aient été épargnés par notre Justice, si elle n’était pas elle-même plus que douteuse.

Jamais nos populations, à l’instar de celles de la France, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, pour ne nommer que les plus agressées par leurs gouvernements respectifs, n’ont été aussi menacées dans leurs droits légitimes de se déplacer à leur guise ou de décider de ce qui entre dans leur corps. 

Le procédé déshumanisant de traçage sous-cutané, si nous l’acceptons, nous rendra semblable à un troupeau guidé par des bergers sans âme, sans conscience, ni empathie.  Si nous acceptons pareille ignominie, nous ne vaudrons pas plus cher que du bétail et n’auront que le sort que nous mériterons.

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...