samedi 11 septembre 2021

Après nos PME, nos aînés, nos jeunes, nos familles, Legault s’en prend à nos travailleuses de la Santé

François Legault
Ce n’était pas assez de torpiller nos PME au profit des grandes entreprises; d’abandonner nos aînés, certains morts déshydratés, isolés de leurs proches, avec trois culottes remplies d’excréments; de compromettre le développement physique et mental de nos jeunes avec un masque inutile en attendant de les « inciter » à se voir injecter un vaccin expérimental potentiellement dangereux; d’entretenir la division, voire les conflits, au sein des familles et parmi les amis, en encourageant jusqu’à la délation.

Encore fallait-il que notre premier ministre, François Legault, s’attaque cette fois aux travailleuses de la Santé en les forçant à se faire vacciner sous peine de suspension sans solde, au risque de détruire davantage un système de santé déjà hypothéqué et qui le sera davantage après le départ de nombre d’entre elles.

Je me demande comment ce triste sire arrive encore à se regarder dans une glace.  Il faut être étranger à toute valeur d’altruisme, de respect, d’empathie, de compassion, de bon sens et d’efficacité pour se comporter comme il le fait.

Comment croire à son intégrité ?

Comment croire à l’intégrité d’un pareil personnage, quand il décide de suivre les directives de la plus puissante et la plus corrompue firme conseil de la planète, la firme McKinsey, payée par nos taxes, dont le lourd passé reste jalonné de crimes et de fraudes en tout genre.

McKinsey s’est d’ailleurs récemment illustrée de terrible façon auprès d’une grande entreprise pharmaceutique qui a eu le tort de mettre sur le marché, sous ses recommandations, une formule beaucoup trop forte d’opioïdes qui a occasionné la mort de 500 000 Américains :

« En décembre 2020, l'entreprise (McKinsey) est impliquée dans le scandale des opioïdes avec Purdue Pharma, qui commercialise l'OxyContin aux USA39, et Johnson & Johnson. La société de conseil est notamment accusée d'avoir fait des recommandations marketing à ces fabricants d'opioïdes afin d'accroitre leurs ventes. D'après les documents judiciaires produits par les plaignants, le cabinet de conseil a recommandé au groupe pharmaceutique de se concentrer sur les dosages élevés considérés comme les plus lucratifs. On estime que la consommation de telles substances sur ordonnance a quadruplé entre 1999 et 2018, période visée par ces procédures, et pendant laquelle près de 500 000 Américains sont morts des suites d'un usage abusif d'opioïdes. En février 2021, la presse révèle que McKinsey accepte de verser 573 millions de dollars pour clore les procédures engagées par 49 États américains. L'entreprise n'a ni reconnu ni rejeté les faits qui lui étaient reprochés40,41. »

C’est à cette firme que Legault fait confiance !

Imaginez, c’est à cette firme que Legault fait confiance pour gérer la situation sanitaire actuelle au Québec !  Si, comme l’avenir pourrait le révéler, les risques de vacciner surpassent les bénéfices, pensez-vous que des gestionnaires sans scrupules feront intervenir le sacro-saint principe de précaution ? 

N’avez-vous pas encore envisagé que ce sont fort probablement ces gestionnaires sans scrupules qui recommandent la passe sanitaire et une vaccination rendue de plus en plus obligatoire par le chantage et la coercition ?  Un indice : le président français Emmanuel Macron, également « géré » par la même firme conseil, précède pas à pas toutes les mesures suivies docilement par Legault.

Un cabinet dont les conseils ont entraîné de la mort de 500 000 Américains…  Pensez-vous que les risques encourus par les Québécois de se faire vacciner les empêcheront de dormir ?

La majorité des « cas », non vaccinés, vraiment ?

C’est fou comme les données sur la vaccination se contredisent.  Alors que le ministre de la Santé, Christian Dubé, aussi crédible qu’un vendeur d’autos usagées sans moteur, affirme que la majorité des malades qui engorgent le système sont non vaccinés, Israël, le pays le plus souvent cité en exemple pour son haut taux de vaccination, avec 60 % de la population totale, affiche pourtant une performance désastreuse :

« Avec plus de 1000 contaminations pour 100.000 habitants, Israël est le pays au monde ayant recensé le plus de nouveaux cas de Covid-19 cette semaine par rapport à sa population. 

(…) C’était aussi le troisième jour de suite où plus de 10.000 nouveaux cas ont été comptabilisés, ce qui fait dire à l’épidémiologiste français Antoine Flahault qu'"Israël connaît sa pire vague depuis le début de la pandémie". »

C’est à la suite d’un accord avec Pfizer que le gouvernement israélien a reçu des millions de doses qui auraient fait chuter le nombre de cas, jusqu’à l’apparition du variant Delta qui a, semble-t-il, changé la donne.  S’ensuit la success story suivante :

« Face à la hausse du nombre de cas en Israël, l'Union européenne a décidé lundi de réimposer des restrictions aux voyages non essentiels depuis ce pays. »

Toute une performance, non ?

Quelles vertus notre vaccin possède-t-il que celui d’Israël n’a pas ?

Pfizer reste le vaccin le plus populaire au Québec.  Il s’agit de la même marque que celle utilisée en Israël.  Alors que l’efficacité d’un tel vaccin est loin d’être prouvée, pour dire le moins, au sein de l’État hébreu, notre comptable ministre de la Santé a jugé opportun d’imposer une passe sanitaire afin de contraindre, par le chantage et la coercition, les Québécois à se faire vacciner.

En ce qui me concerne, comme plusieurs citoyens pantouflards, je me fiche éperdument des interdits du petit caporal Dubé, qui, finalement, m’empêche d’aller là où je ne vais pas de toute façon.  Il y a bien les restos, mais on peut toujours se faire livrer, alors…

Les premières victimes de l’obligation vaccinale

Pendant sept ans, j’ai travaillé dans plusieurs milieux hospitaliers mauriciens et, plus occasionnellement, en CHSLD et en résidences privées, en tant qu’agent de service privé, un type d’agent de sécurité en civil chargé de veiller à la sécurité des patients psychiatrisés et du personnel qui s’en occupe.

J’ai vu, bien avant la « crise sanitaire », des infirmières et des préposées travailler inlassablement, malgré des conditions de travail aberrantes, malgré un mépris constant du personnel cadre chargé de les gérer, malgré les remontrances et les injures de certains patients et visiteurs, malgré des locaux souvent mal adaptés et le manque d’équipement, malgré une pénurie d’effectifs qui forçait le temps supplémentaire obligatoire et malgré un nombre effarant d’employées sur appel et sans vie personnelle ou familiale.

Ces « travailleurs de la Santé », dont on n’ose dire qu’elles sont à 90 % des travailleuses, tiennent à bout de bras depuis toujours un système de santé déficient et terriblement mal géré par tous les ministres de la Santé qui se sont succédé à la tête du gouvernement, incluant, bien sûr, François Legault.

Plus facile d’insulter des « travailleurs » que des « travailleuses »

C’est plus facile pour certains chroniqueurs particulièrement déconnectés de parler de travailleurs de la Santé plutôt que de travailleuses.  Ils peuvent alors allégrement distiller le doute sur leur dévouement et leur compétence quand ils ne joignent pas l’injure à l’insulte comme Richard Martineau, qui a poussé la dégueulasserie jusqu’à les traiter d’ « imbéciles », en affirmant qu’il sortirait à « coups de pied dans le cul » celles qui refusaient de jouer à la roulette russe avec un vaccin expérimental.  Tout un respect envers les femmes.   Il devait ajouter :

« « C’est comme si tu es végétarien et que tu travailles dans un abattoir, une boucherie! C’est pas ta place. Je ne comprends pas qu’ils ne croient pas au système de santé, aux vaccins et aux médicaments », déplore Richard Martineau. »

Au fait, pourquoi un végétarien ne travaillerait pas dans une boucherie ?  Il y va pour travailler, pas pour manger.  Visiblement, Martineau ne comprend rien, tout comme son acolyte, Mario Dumont, guère plus brillant, qui ajoutait, de son côté :

« « Moi, si ma mère était dans votre centre, vous m'auriez sur le dos “big time”, et vos employés se feraient rincer solide de se promener sur les étages pas vaccinés », a réagi avec vigueur l’animateur Mario Dumont. »

Je doute que le personnel du CHSLD aurait été très impressionné de voir Dumont, avec ses allures d’assistant comptable, débarquer à leur poste de garde pour les enguirlander. Ces travailleuses sont habituées de voir des malotrus de tout acabit.  Un coup de fil au poste d’agents de sécurité et la petite frappe sortirait « big time » également.

Où sont passés le Conseil du statut de la femme et la Fédération des femmes du Québec ?

On en arriverait à se demander si les militantes féministes n’ont pas plié bagage tant elles restent silencieuses devant la coercition gouvernementale et les pressions médiatiques allant jusqu’à l’insulte dont sont victimes infirmières et préposées.  Auraient-elles peur de voir leurs subventions diminuées ou supprimées ?  Après tout, il ne se passe pas une année sans que le financement de ces éléphants blancs, devenus inutiles avec l’atteinte de l’égalité de droits, sinon de faits, entre les hommes et les femmes, ne soit remis en cause.

Mais qu’il soit question d’écriture inclusive, de « viol par le regard », de lutte à « l’hétéronormativité », de pubs de bière sexistes, de violence par la galanterie, d’oppression climatique patriarcale ou de toute autre lubie idéologique, on peut toujoiurs compter sur elles pour déchirer leur chemise sur la place publique.

La répression de la CAQ se poursuit

La passe sanitaire et la coercition exercée sur les travailleuses de la Santé par la CAQ représentent un nouvel épisode consternant de la trop longue saga de manipulations, de répressions, de promesses non tenues et de mensonges qui sont devenus la marque de commerce de ce parti dictatorial.  De leur côté, les Québécois n’ont importé de la Suède qu’une seule trouvaille : le syndrome de Stockholm, comme l’indique cet article :

« « L’appui à la CAQ, qui est énorme, n’a pas vraiment bougé dernièrement. Les partis qui vont mal, ce sont ceux qui, traditionnellement, sont dans l’axe fédéraliste-souverainiste », soit le Parti libéral et le Parti québécois, résume le président de Synopsis, Youri Rivest. »

En revanche, le parti conservateur du Québec et son chef, Éric Duhaime, réalisent des gains intéressants.  Tout n’est peut-être pas perdu.  La crédulité des confinés mentaux, toujours convaincus qu’ils verront, après deux doses vaccinales, le « retour à la vie normale » risque de céder le pas à la désillusion.  Legault et ses acolytes auront beau détourner leur hostilité sur les « antivax », ils ne pourront éternellement maintenir leur contrôle sur leurs brebis. 

Espérons-le, parce que la répression sanitaire de ce gouvernement étouffant ne s’arrêtera ni à deux doses de vaccin, ni à l’obligation vaccinale imposée qu’aux travailleuses de la Santé.  Le pire pourrait bien devenir notre destin si nous restons « dociles ».

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel bon article! J'adore votre blogue. Merci pour votre travail.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Merci !

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