|
Barbada, le drag queen |
Devant le délire prosélyte
entourant la soi-disant reconnaissance des personnes transgenres et la folie
des drag queens dans les écoles, il m’est revenu en mémoire un film à sketches
incluant celui où un homme, qui se croit à tort invisible, entre dans un bar, enlève
ses vêtements, et, convaincu que personne ne le voit, s’amuse à déplacer des
objets, persuadé de fasciner le barman et les consommateurs présents.
Ces derniers, visiblement habitués à son manège, font
semblant de s’étonner, mais d’un air las et ennuyé. L’un d’eux s’exclame en soupirant :
« - Oh, regarde, la bouteille bouge. »
Un autre de répliquer, presque en baillant :
« Oui, et regarde les verres qui se déplacent. »
Et le pauvre bougre, satisfait de son effet, inconscient
de la simulation des protagonistes et du ridicule de son état, persiste et
persistera sans doute, tant que ses spectateurs continueront à singer l’étonnement
devant ses « prouesses ».
De la tolérance à l’à-plat-ventrisme
J’ai parfois l’impression que notre attitude sociétale envers
les transgenres ressemble un peu à celle du barman et de ses acolytes. Tant qu’elle se limite à « faire
semblant » de les trouver normaux et de les respecter dans leur
problématique, pas de souci.
Depuis quelques années nous passons toutefois peu à peu de
la tolérance à une fausse acceptation, exagérée et relevant de l’à-plat-ventrisme,
qui est en train d’ouvrir la porte à de véritables déviances, comme la présence
injustifiable de drag queens dans les écoles.
Des excuses qui n’avaient
pas lieu d’être
Cet à-plat-ventrisme ne date pas d’hier. En 2017 déjà, la SAAQ de St-Hyacinthe s’était
excusée auprès d’un homme qui s’imaginait être une femme alors qu’un employé avait
commis « l’erreur » de l’appeler « monsieur », vu le prénom
masculin figurant sur son permis de conduire.
Bien que cet employé n’ait rien eu à se reprocher, l’homme
avait porté plainte auprès de la SAAQ pour avoir été « mégenré ». Résultat, il était plus que jamais interdit
aux employés de s’adresser aux clients en utilisant « Monsieur » ou « Madame ».
Voici, grosso modo, à quoi ressemblait la situation :
« Il (Ou elle, ou iel,
on ne sait trop. NDA) a porté plainte à la SAAQ, qui s’est par la suite
excusée. Il s’agissait de la seule plainte du genre (Sans jeu de mots. NDA) sur les 22 millions de transactions
effectuées à la SAAQ chaque année.
Et pourtant, depuis six mois, la
direction de la SAAQ demande aux employés de Saint-Hyacinthe de ne plus
utiliser les mots « Monsieur » ou « Madame » pour respecter le droit des
transgenres. Selon nos informations, la direction de la SAAQ a dit aux
employés qu’il s’agissait d’un projet pilote qui pourrait être étendu
ailleurs au Québec. Mais la SAAQ aurait depuis changé d’avis. »
Encore heureux…
Jusqu’où peut-on « faire
semblant » ?
Personnellement, je n’ai aucun problème à tolérer que des
hommes ou des femmes qui s’imaginent ne pas être dans le « genre »
(concept qui ne devrait même pas exister, en passant) correspondant à leur sexe
persistent dans leur fixation. Ils sont majeurs,
c’est leur affaire.
J’ai travaillé pendant sept ans auprès de patients psychiatrisés
de tous acabits et il m’est arrivé à plusieurs reprises de devoir faire
semblant, comme le barman mentionné plus haut, que leurs comportements étaient
normaux, malgré l’évidence du contraire, dans la mesure où ils ne mettaient ni
eux-mêmes, ni le personnel hospitalier, en danger.
Tant qu’ils sont heureux, ils restent gérables, même s’ils
passent une après-midi à plier et à déplier le même linge de leurs tiroirs, à
faire continuellement la navette entre leur lit et leur fauteuil, ou à lécher
inlassablement les assiettes de leur dernier repas. Ils sont tranquilles et inoffensifs, c’est l’essentiel.
Les drag queens n’ont pas
leur place dans les écoles
Je crois qu’on doit agir de même avec les prétendus
transgenres… dans la mesure où on ne bascule pas dans leur pathologie en faisant
semblant qu’elle devienne une nouvelle norme sociale à valoriser et à
promouvoir. La dysphorie de genres est
une pathologie, pas une aspiration, qu’on se le dise.
Elle doit être respectée, mais certainement pas encouragée,
notamment par le prosélytisme des drag queens auprès des enfants, une initiative
carrément pernicieuse, pour des raisons qui n’ont même pas à être développées.
Quand on jette un regard sexué ou sexuel sur des enfants,
en suscitant des questionnements surréalistes et toxiques impliquant un univers
parallèle des plus imaginaires occultant l’évidente réalité biologique des deux
sexes, on ouvre la porte à une confusion mentale enfantine pouvant aller jusqu’à
l’acceptation de pratiques sexuelles prématurées et dénaturées.
« Hétérosexisme »
et « Hétéronormativité »
Certains redoutent, dans les cas extrêmes, l’exposition à
la pédophilie, présentée comme une nouvelle norme sociale qui participerait à l’évolution
des enfants.
Étrangement, l’hétérosexualité même se voit de plus en
plus présentée comme oppressive et intolérante, notamment envers les femmes ou,
devrait-on dire maintenant, envers « les personnes à utérus », comme
en témoignent les néologismes farfelus que sont « hétérosexisme » ou « hétéronormativité »
des concepts qu’on trouve même affichés dans les écoles québécoises depuis
plusieurs années.
On ne pourra pas toujours
« faire semblant »
Il y a donc des limites à « faire semblant ». Si nous ne les respectons pas, nous ressemblerons
sous peu au barman et aux consommateurs mentionnés au début de ce billet, aussi
risibles que « l’homme invisible » en question qu’ils tolèrent passivement.
La dysphorie de genres n’est pas un mode de vie. C’est une problématique qui affecte souvent
durement ceux qui en sont atteints. Et
que dire des conséquences qui guettent les détransitionneurs, de plus en plus
nombreux, qui regrettent amèrement leur traitement chimique ou pire, leur
chirurgie ?
Imaginez qu’on fasse dans les écoles la promotion de la paranoïa,
de l’hypocondrie, de la schizophrénie, de l’anorexie ou de la boulimie (Remarquez
que pour les trois premières, on est bien partis avec la sanitarisme
gouvernemental.). Faudrait-il vraiment encourager des initiatives aussi toxiques
que loufoques ?
Il en va de même pour la dysphorie de genres. Épargnons ça à nos enfants et retournons les
drag queens dans les clubs pour adultes qu’ils n’auraient jamais dû quitter.