samedi 29 octobre 2022

Revers aux sanitaristes : des voix à la défense des non-vaccinés

Danielle Smith
La lutte reste âpre et dure contre l’intégrisme sanitariste qui ébranle la planète depuis plus de deux ans et demi, en plus de faire des non-vaccinés des ennemis publics numéro un encore plus toxiques que la covid-19 elle-même. 

Rien n’aura été épargné à cette minorité de citoyens prudents qui ont préféré s’abstenir de se faire inoculer une thérapie génique – et non un vaccin traditionnel et classique – pour se protéger d’un virus qui, depuis l’arrivée d’omicron, n’est pas plus dommageable qu’une grippe. 

À la défense des non-vaccinés

Quelques voix dissidentes se sont fait entendre publiquement afin de défendre cette minorité qui aura suscité plus de haine fanatique que les pédophiles, les batteurs de femmes, les meurtriers d’enfants, les abuseurs d’aînés, les maltraitants d’animaux et j’en passe. 

Saluons ici le courage de la nouvelle première ministre d’Alberta, Danielle Smith, une chef d’État dont ni François Legault, ni Justin Trudeau, ne sont dignes de cirer les chaussures.  Elle a osé affirmer que les non vaccinés « forment le groupe le plus discriminé que j’ai vu de ma vie », rien de moins.

Évidemment, les sanitaristes, wokistes et autres offensés professionnels se sont immédiatement insurgés contre cette déclaration audacieuse, objectant que d’autres minorités vivaient un sort bien pire encore.  Loin de reculer sur ses position, Mme Smith les a maintenues en les précisant :

« « Mon intention était de souligner le mauvais traitement d’individus qui ont choisi de ne pas se faire vacciner et qui ont été puni ont ne pouvant pas travailler, pas voyager ou, dans certains cas, ne pas voir leurs proches », a-t-elle affirmé en assurant ne pas avoir voulu comparer le sort des non-vaccinés à celui de communautés marginalisées. »

Je souligne que les fautes de frappe et d’orthographe de cette citation sont le fait du Journal de Montréal. 

Gracier les contrevenants non criminalisés

Clairement antisanitariste, la chef conservatrice sollicite de plus des avis juridiques en vue de gracier les contrevenants déclarés coupables de manquements non criminels aux mesures sanitaires en plus d’introduire des amendements afin d’interdire la discrimination fondée sur le statut vaccinal.  Il n’en fallait pas moins pour qu’un insignifiant comme Patrick Lagacé traite la première ministre de complotiste.  Je ne me donnerai même pas la peine d’un hyperlien vers son torchon.

« Le meilleur de l’humanité »

Une autre voix, bien sûr, tue dans les médias main stream, celle du général Christian Blanchon, va dans le même sens que Mme Smith :

« « Même si j’étais entièrement vacciné, j’admirerais les non-vaccinés pour avoir résisté à la plus grande pression que j’ai jamais vue, y compris de la part de conjoints, de parents, d’enfants, d’amis, de collègues et de médecins.

Les personnes qui ont été capables d’une telle personnalité, d’un tel courage et d’une telle capacité critique incarnent sans aucun doute le meilleur de l’humanité. *

(…) Exclus des tables de Noël de leurs familles, ils n’ont jamais rien vu d’aussi cruel. Ils ont perdu leur emploi, ils ont laissé leur carrière sombrer, ils n’avaient plus d’argent… mais ils s’en fichaient. Ils ont subi d’incommensurables discriminations, dénonciations, trahisons et humiliations… mais ils ont continué. »

Ce commentaire n’est pas sans évoquer celui de Luc Montagnier, assailli de critiques et d’insultes pour avoir déclaré que la covid-19 provenait d’une fuite accidentelle du désormais célèbre laboratoire de Wuhan, ce que, maintenant, tout le monde admet.  Le prix Nobel de médecine déclarait le 16 janvier 2022 que les non-vaccinés étaient « gardiens de l’humanité ».

La Cour suprême de New York ouvre une brèche

Bien que la nouvelle propagée sur le web affirmât que la Cour suprême de New York avait ordonné que tous les soignants non vaccinés soient réintégrés dans leurs fonctions avec compensations salariales rétroactives pour le préjudice subi, la décision de cette instance ne concerne en fait que 16 employés municipaux.  Cependant, force est d’admettre que le juge Ralph Porzio ouvre la porte à ce que sa jurisprudence s’étende bel et bien à tout le personnel soignant :

Bref, s’il est prudent de ne pas trop extrapoler, il le devient tout autant de ne pas minimiser la portée d’une décision, n’est-ce pas ?

Les soignants non-vaccinés réintégrés en Italie

En date du 29 octobre, l’Italie revient aussi de son côté à la raison et annonce la réintégration de ses soignants non-vaccinés :

« Les médecins et infirmières italiens suspendus de leur travail parce qu'ils ne sont pas vaccinés contre le Covid-19 seront bientôt réintégrés, a déclaré le 28 octobre le nouveau ministre de la Santé du pays, Orazio Schillaci, cité par l'agence Reuters.

Cette décision est motivée par une pénurie inquiétante de personnel médical et par la diminution des cas de Covid-19. Le nouveau gouvernement va également annuler les amendes imposées à toutes les personnes âgées de plus de 50 ans qui ne se sont pas fait vacciner, a-t-il ajouté. »

Car il faut préciser que même les quinquagénaires étaient soumis à l’obligation vaccinale en Italie…

Perronne exonéré

Triste moment pour les sanitaristes enragés qui rêvent de placer la tête de Christian Perronne sur une pique :  l’infectiologue de renom international vient d’être blanchi de toutes les accusations portées contre lui par ses pairs :

« Le Professeur Christian Perronne, ancien chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches dans les Hauts-de-Seine, était poursuivi par le Conseil National de l’Ordre des Médecins pour ses prises de position très critiques envers la politique vaccinale du gouvernement lors de l’épidémie de Covid. Dans une décision en première instance rendue le 21 octobre, le professeur est blanchi de toutes les accusations dont il faisait l’objet. »

Et pourtant Perronne n’a jamais cessé d’émettre d’importantes mises en garde à propos de la thérapie génique contre la covid-19, présentée comme un vaccin, ce qui devait bien sûr lui attirer les épithètes de complotiste et d’antivax, si populaires par les temps qui courent.  Cette exonération annonce-t-elle un changement de discours vaccinal, comme celui dont nous avons été témoin de la part d’Amir Khadir, qui remettait en cause la pertinence du vaccin Pfizer ?

Loin de la coupe aux lèvres

Ces événements sont encourageants, mais il reste encore loin de la coupe aux lèvres avant que le délire politico-sanitaire qui ébranle la planète ne connaisse un dénouement judicieux, à défaut d’être heureux.  La corruption, tant politique, économique que sanitaire, semble mondiale. 

Pourtant, avant la pandémie, les reportages dénonçant la mainmise du lobby pharmaceutique sur les politiciens étaient fréquents.  Depuis plus de deux ans, tout ce joli monde est devenu honnête, ne vivant apparemment que dans l’optique de sauver l’humanité, sans rien exiger en retour. 

Dire qu’il y a encore tant de gogos pour avaler pareille couleuvre…

dimanche 23 octobre 2022

Des « services de gestion de risque » pour les « sites sûrs d’isolement volontaire » de Trudeau…

Justin Trudeau
Justin Trudeau affirme prendre très au sérieux les risques de contamination liés à la covid en provenance de l’extérieur du Canada au point d’avoir aménagé des centres de confinement dits « volontaires » destinés à héberger les voyageurs de retour au pays.  J’avais déjà abordé la question particulière de ces sites dans ce billet. 

Mais ces établissements ne concernent-ils vraiment « que » les voyageurs ? [1]

Une cage dorée ?

Rappelons que le gouvernement fédéral avait annoncé, le 13 août 2021, un projet de construction de tels centres à travers tout le pays en adoptant l’appellation si rassurante de « sites sûr d’isolement volontaire » au coût de quelques centaines de millions de dollars.

Aucune coercition, vraiment ?

Il est difficile de ne pas entretenir de soupçons concernant la présumée bonne volonté de Justin Trudeau, quand on considère que certaines lois sur la santé publique provinciales, dont celle du Québec, autorisent l’isolation forcée de « contrevenants » aux mesures sanitaires.  À peine la crise confirmée par l’OMS, on pouvait lire cette manchette, en date du 5 avril 2020 :

Dans un arrêté ministériel adopté samedi et signé par la ministre de la Santé Danielle McCann, Québec prévoit « qu’afin d’éviter toute contagion par la COVID-19, le directeur national de santé publique et tout directeur de santé publique soient autorisés à ordonner qu’une personne qui ne consent pas à s’isoler volontairement […] s’isole pour une période d’au plus 14 jours sans une ordonnance de la cour ». »

On ne pouvait être plus clair.  Et l’on renchérissait :

L’arrêté ministériel précise que « l’article 108 de la Loi sur la santé publique s’applique à un tel ordre d’isolement ». Cet article prévoit qu’un tel ordre de la santé publique « est suffisant pour que toute personne, y compris un agent de la paix, fasse tout ce qui est raisonnablement possible pour localiser et appréhender la personne dont le nom figure dans l’ordre et la conduire dans un lieu indiqué dans l’ordre ou auprès d’un établissement de santé et de services sociaux choisi par le directeur ».

« (…) dans un lieu indiqué dans l’ordre ou auprès d’un établissement de santé et de services sociaux choisi par le directeur ».  Si rendu là, vous n’avez toujours pas compris à quoi peuvent éventuellement servir les présumés « sites sûr d’isolement volontaires » (sic !), il n’y a plus rien à faire avec vous. 

Le fantasme de la vaccination obligatoire

C’est un secret de Polichinelle que Justin Trudeau rêve de pouvoir imposer la vaccination obligatoire à tout citoyen canadien, comme il l’a fait en 2021 pour tout employé fédéral.  De son côté, notre bien-aimé premier ministre, François Legault, a théoriquement le pouvoir, par le biais de la Loi sur l’urgence sanitaire, de faire de même.  Reste à savoir s’il peut agir ainsi pour la thérapie génique expérimentale et non homologuée vendue au gouvernement fédéral par Pfizer et Moderna.  

Mis en échec par Khadir et Weiss…

Legault, si petit dictateur soit-il, est tout de même conscient de la « lassitude vaccinale » des Québécois et a dû se trouver fort contrarié d’entendre les propos d’Amir Khadir, remettant en question la pertinence du vaccin Pfizer, et ceux de Karl Weiss, indiquant que les mesures telles que le masque et la distanciation sociale n’avaient plus leur raison d’être. 

Rendus à une huitième vague manufacturée et à une cinquième dose, il faut vraiment être naïfs pour continuer à participer au cirque médiatique d’une pandémie plus bidon que jamais. 

Les menaces de Trudeau

Trudeau menace tout de même de son côté les Canadiens en termes à peine voilés de nouvelles mesures de coercition sanitaire si au moins 80 % d’entre eux n’étaient pas « adéquatement vaccinés ».  Le chef libéral a malgré tout abandonné récemment cette disposition de la Loi sur la mise en quarantaine qui permettait au gouvernement fédéral « de rendre obligatoires certains vaccins pour les voyageurs qui entrent au Canada.»

Ne crions pas victoire trop vite : le gouvernement fédéral abandonne la preuve vaccinale et le masque « pour le moment », mais le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos prévient :

« Dans ce contexte, « le gouvernement du Canada maintiendra la capacité de rétablir certaines mesures frontalières, au cas où elles seraient nécessaires à l’avenir », a-t-il prévenu.

Mais pour ne pas en arriver là, « l’accent doit être sur la vaccination à jour », a ajouté M.Duclos. »

Toujours l’obsession de « la vaccination à jour » …  En clair, Trudeau abandonne la preuve vaccinale et le masque mais les « sites sûrs d’isolation volontaire », cependant, demeurent.  Loi fédérale ou pas, ces établissements prévus pour les voyageurs pourraient servir à l’application de lois provinciales permettant d’isoler des contrevenants aux mesures sanitaires.  On assouplit d’un côté, mais on pourrait serrer la vis de l’autre ?

Services de sécurité et de gestion de risque demandés !

Pour répondre à cette question, considérons ceci : une offre d’emploi concernant du personnel infirmier affecté aux sites en question a été affichée, ce qui correspondrait à la « logique » sanitaire « volontaire » du gouvernement fédéral, mais un autre affichage devrait davantage nous interpeller : celui de gardiens dévolus aux mêmes installations :

« L'Agence de santé publique du Canada a un besoin de services de sécurité et de gestion de risque pour soutenir son devoir de diligence dans ses installations de quarantaine désignées situées à York, Toronto et Halton, en Ontario.» 

Bon, vous me direz que l’on trouve des agents de sécurité même dans les hôpitaux et que leur présence n’indique en rien une volonté de coercition, mais vous seriez surpris d’apprendre que l’on peut isoler légalement pour une période de 72 heures des patients à risque, comme des personnes suicidaires, par exemple, et ce sans leur consentement. 

Imaginez la nécessité de services de sécurité concernant cette fois des « contrevenants » isolés pendant… 14 jours !

Bref, faire « profiter » les récalcitrants aux mesures sanitaires québécoises des installations canadiennes prévues pour les voyageurs, quelle « belle » coopération fédérale-provinciale ce serait, n’est-ce pas ?


[1] La publicité d’un tel centre à Ottawa ressemble à celle d’un Holiday Inn.  En fait, il s’agit bel et bien d’un hôtel, selon la documentation fournie.  Qu’on en juge :

« Ottawa a ouvert un centre d'isolement volontaire pour les personnes qui n'ont pas accès à un abri adéquat ou qui ne peuvent pas s’isoler en sécurité dans leur propre maison. Il n'y a pas de frais associés au séjour dans le centre. 

C’est une occasion pour ces personnes de se reposer et de récupérer sans crainte ou anxiété de transmettre le virus à leur famille, leurs proches, leurs colocataires et autres personnes avec lesquelles elles vivent. L’isolement volontaire est un moyen éprouvé de contribuer à réduire le risque de propagation du virus parmi les contacts faisant partie du même ménage. »

Vous serez apparemment traités aux petits oignons avec transport à destination et au départ du centre, connexion Wi-Fi, téléphone, télévision, repas fournis, articles de toilette, etc.  Une seule obligation : rester dans votre chambre pendant toute la durée de votre isolement et interdiction de recevoir des visiteurs.

samedi 15 octobre 2022

Des experts contredisent la propagande de peur de la CAQ et de TVA

Amir Khadir
Une déclaration fracassante a ébranlé le Parlement européen lorsqu’une représentante de la compagnie Pfizer a admis candidement que son entreprise n’avait jamais effectué de tests sur la transmission du virus avant de mettre son vaccin sur le marché. 

Or il appert que jamais Pfizer n’a prétendu avoir effectué de tels tests et certains médias semblent vouloir faire passer cet incident comme une tempête dans un verre d’eau.

Sauf que…

Lorsqu’une compagnie ose affirmer que son vaccin est efficace à 95 %, et pour plusieurs années, est-il si téméraire d’envisager que les risques de contamination et de transmission soient faibles, pour ne pas dire négligeables ?  Du moins en principe ?

Ne joue-t-on pas un tantinet sur les mots en dédouanant si facilement Pfizer ?  Quand un vaccin est si inefficace qu’il faille le renouveler aux cinq ou même aux trois mois, n’est-il pas temps d’en constater l’échec ?

Il y a de quoi s’étonner de la confiance aveugle que nos dirigeants, nos médias et une partie importante du public accordent encore à une compagnie marquée par un lourd passé d’études frauduleuses et d’incidents sanitaires graves. 

Une entreprise condamnée au criminel…

Pfizer a déjà été condamnée au criminel ce qui, en principe, aurait dû disqualifier cette entreprise quant à l’octroi de contrats gouvernementaux de vaccination.  Peut-on se surprendre qu’elle ait été privilégiée, maintenant qu’on sait que la firme McKinsey, compagnie elle-même caractérisée par un lourd historique de corruption, et qui « conseille » - ou dirige ? – le Québec et le Canada, a pour client nul autre que… Pfizer, tel que nous l’apprenait cet article de Radio-Canada ?

Un scandale de 2,3 milliards $...

Si vous voulez une bonne raison de vous inquiéter de la situation actuelle, ce petit rappel historique pourrait vous alerter :

« En 2009, Pfizer a dû payer une amende record de 2,3 milliards de dollars pour promotion illégale, déclarations fausses et trompeuses sur la sûreté des médicaments, et pots de vin aux médecins. Ce montant comprenait une amende criminelle de 1,2 milliard de dollars, la plus importante jamais décidée dans le cadre d’une poursuite pénale aux États-Unis.

L’un des lanceurs d’alerte dans cette affaire appartenait à une équipe commerciale dédiée chargée de la promotion du Viagra. Il a révélé que des médecins avaient été invités à des petits-déjeuners, des déjeuners, des dîners, des spectacles à Broadway, des parties de golf, desséjours au ski, des soirées au casino et à des clubs de strip-tease.

Si le passé est garant de l’avenir, croyez-vous que Pfizer aura appris de ses erreurs et saura éviter de « sous-estimer la dangerosité des effets secondaires, tels que les accidents vasculaires cérébraux » alors que de tels incidents se multiplient de par le monde, particulièrement chez les jeunes hommes de moins de 30 ans ?

Le vent (dominant ?) tourne…

Alors qu’on assiste à une montée fulgurante de cas de mort subite, de myocardites chez les jeunes, de troubles menstruels et de fausses couches depuis la vaccination de masse mondiale que nous connaissons, avez-vous remarqué que le statut vaccinal des victimes n’est jamais évoqué ? 

S’il s’agissait de non vaccinés, ne croyez-vous pas que la planète serait présentement en feu et que des manifs visant la vaccination obligatoire seraient mises sur pied ?

La population en a marre de la culture de peur médiatisée qui l’accable depuis deux ans et demi et risque de se faire tirer l’oreille si Legault ou Trudeau recommencent leur cirque sanitaire.  Aussi voyons-nous des experts de plateau changer leur fusil d’épaule, au grand dam des journalistes qui, scandalisés, les écoutent.

Amir Khadir : « Pas certain que les vaccins Pfizer soient la solution. »

Et pourtant, Khadir s’était déjà déclaré en faveur de la vaccination obligatoire.  Tout un changement de cap.  Déclaration sincère ou damage control en vue d’un scandale imminent ?  Les paris sont ouverts.  Il déclarait :

« La force et la faiblesse des vaccins de type ARN messager, c’est qu’il est plus facile à fabriquer ce genre de vaccins rapidement pour le diffuser à grande échelle. Cependant, ce genre de vaccin ne produit pas une protection qui est durable. On a eu la preuve avec les nombreuses campagnes de vaccinations », explique le médecin spécialiste. »

Enfin, un expert qui reconnaît ouvertement cette évidence divulguée depuis des mois par les « complotistes ». L’infectiologue a même lancé une pointe audacieuse envers la firme McKinsey, qui « conseille » Legault, et ses conflits d’intérêt potentiels avec Pfizer, son client :

« « Depuis que l’on connait l’implication de la firme-conseil McKinsey au gouvernement et que l'on sait qu'elle est en même temps est un lobbyiste pour la compagnie Pfizer sème des doutes sur les choix des dernières années. Pendant que le vaccin Pfizer prend les devants de la scène, on ne met pas l’accent et les investissements sur d’autres vaccins », souligne-t-il. »

Les tronches de Paul Laroque, Emmanuelle Latraverse et Mathieu Bock-Côté en disent long sur le malaise causé par ces déclarations…

Karl Weiss : « On ne peut pas vacciner la population de façon continuelle. »

Le microbiologiste énonce enfin une évidence qui aurait dû guider le gouvernement depuis deux ans et demi : protéger les populations à risque et sacrer patience aux gens en santé :

« « On ne peut pas vacciner la population de façon continuelle, croit le Dr Karl Weiss, épidémiologiste-infectiologue à l’Hôpital général juif de Montréal. Il va falloir instaurer une vaccination à géométrie variable. » »

D’autres experts se sont exprimés dans le même sens :

« « Il y a des gens qui n’écoutent plus. Il y a ce ras-le-bol, constate Bryn Williams-Jones, directeur de l’école de santé publique de l’Université de Montréal. Il faut changer le discours. » 

Selon eux, des campagnes de vaccination ciblées pour les gens à risque (âgés, malades, etc.) seraient davantage efficaces dans l’avenir, plutôt que de convaincre tout le monde de se faire inoculer chaque fois.  

« Pour continuer à être efficace, on a besoin de bien identifier les gens à risque, et les rejoindre », dit M. Williams-Jones, qui déplore les coupes dans les budgets de santé publique depuis des décennies. »

Nathalie Grandvaux : « Les vaccins ne sont peut-être pas la solution. »

Sanitariste modérée, la docteur Nathalie Grandvaux, professeure de biochimie à l’Université de Montréal, reconnaît tout de même que les vaccins ne sont pas la solution, tout en en recommandant toutefois la répétition :

« Les vaccins ne sont peut-être pas la solution, selon Dre Nathalie Grandvaux, professeure de biochimie à l’Université de Montréal, qui estime que d'autres technologies doivent être étudiées.

« La capacité (du vaccin) à protéger diminue avec le temps, alors, pour l’instant, on est pris à devoir répéter la vaccination », explique-t-elle. »

Peut-être serait-ce là la principale raison pour renoncer au vaccin, mais qui suis-je pour contredire une experte ?  Mme Grandvaux fait preuve d’un humour très involontaire :

« Dre Grandvaux incite la population à arrêter d’utiliser le terme « vague » parce que le virus est toujours là et, dit-elle, et qu’il y a « cette fatigue par rapport au terme de vague ». »

Euh, n’est-ce pas plutôt à Messieurs Legault, Trudeau, et aux médias qu’ils subventionnent que vous devriez adresser cette recommandation, Mme Grandvaux ? 

samedi 8 octobre 2022

Élections 2022 : le Québec est-il encore un État démocratique ?

François Legault
Quand un gouvernement majoritaire est élu avec 41 % des votes, 90 sièges sur 125, mais que 59 % des votants lui ont tourné le dos, il y a matière à s’interroger sur sa légitimité et, surtout, sur sa représentation démocratique dans un État de droit.  

La question se pose d’autant plus que le seul parti à jouer un véritable rôle d’opposition n’obtient aucun siège avec près de 13 % des votes, ce qui signifie que ses électeurs, au nombre de 530 786 personnes, seront totalement ignorés à l’Assemblée nationale, qui doit représenter les intérêts légitimes de TOUS les Québécois.

Il faut enseigner à François Legault le sens du mot « démocratie »

Éduquons donc notre cabochon de premier ministre avec cette définition :

« Étymologie: de dêmos*, « peuple » et kratos, « puissance », « souveraineté ». Régime politique fondé sur le principe que la souveraineté appartient à l'ensemble des citoyens , soit directement (par des référendums) soit indirectement par l'intermédiaire de ses représentants élus. »

D’ores et déjà, nous sommes à même de constater que « la souveraineté appartenant à l’ensemble des citoyens » a été balayée sous le tapis par cet ancien… souverainiste !  Son comportement va à l’encontre cet autre énoncé :

La démocratie suppose l'existence d'une pluralité d'options et de propositions, généralement incarnées dans des partis et des leaders ayant la liberté de s'opposer et de critiquer le gouvernement ou les autres acteurs du système politique.

Legault renie sa parole

Dans l’état actuel des choses, pouvez-vous me dire comment ce noble principe est respecté ?  Avouons qu’il a été broyé par un système périmé que François Legault s’était pourtant engagé à corriger au cours de la première année d’un premier mandat. 

Fidèle à lui-même, il est revenu sur sa parole, comme il n’a cessé de le faire systématiquement depuis le début de la crise politico sanitaire, sous l’égide de la firme McKinsey dont Radio-Canada a enfin mis en lumière le rôle occulte.[i]  Voici donc à quoi le chef de la CAQ s’engageait en 2018 :

« En 2018, alors qu'il était chef de la deuxième opposition à l'Assemblée nationale, François Legault a signé une entente stipulant que son parti s'engageait, s'il prenait le pouvoir, à déposer un projet de loi pour réformer le mode de scrutin. D'autres chefs avaient pris le même engagement, notamment Jean-François Lisée, à l'époque au Parti québécois (PQ), et Gabriel Nadeau-Dubois, de Québec solidaire (QS). »

Une majorité démesurée et aucun siège pour le PCQ

Vous avez bien lu : il avait signé une entente pour réformer le mode de scrutin.  Mais l’actuel système, non seulement lui permettait d’augmenter substantiellement et indument une majorité qu’il aurait obtenue de toute façon, mais lui servait également de moyen détourné d’éradiquer son principal adversaire, Éric Duhaime, qui, malgré une votation importante, n’a pu faire élire aucun député.

Legault a été favorisé dans ce dessein malhonnête par un système électoral périmé qui repose encore et toujours sur l’opposition entre deux principaux partis, aujourd’hui sous respirateurs artificiels, soit le parti libéral du Québec et le Parti Québécois.

Un caillou dans la chaussure

Avec l’éclosion, d’abord de Québec solidaire, puis de ce joueur pendant longtemps ignoré, le parti conservateur du Québec, la donne a été considérablement changée par le morcèlement du vote autre que caquiste.

Le PCQ a atteint une vitesse de croisière jusque-là inimaginable, en raison de la force de l’insatisfaction légitime d’une partie importante de la population, un caillou dans la chaussure de la CAQ. 

L’expertise politique d’Éric Duhaime, habile débateur, mais manquant encore de combativité, selon certains, a compté pour beaucoup dans une ascension qui pourrait bien perdurer, tant la CAQ accumule gaffes et décisions mortifères ne reposant sur aucune science et relevant presque de la superstition la plus irrationnelle : plus on étouffe la population, mieux elle se porte.

Aucun droit de parole à l’Assemblée générale

Non content d’avoir profité d’un système biaisé qui lui a permis d’éliminer son principal adversaire, Legault lui refuse tout droit de parole à l’Assemblée nationale, décision qui peut par ailleurs se légitimer en raison de l’absence de siège que sa promesse non tenue a favorisée.  Une apparence bidon de légitimité. 

Comme le système électoral actuel le favorisera sans doute à l’avenir, Legault s’est engagé… à le pas le réformer :

« Pas d’élu, pas de présence au parlement. François Legault ne voit pas de place possible pour Éric Duhaime à l’Assemblée nationale du Québec. Et le premier ministre ne réformera par le mode de scrutin.

M. Legault se dit par contre très ouvert à discuter de façon régulière avec les chefs des quatre autres principaux partis, dont le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), pour récolter leurs bonnes idées. »

Le tableau aurait pu être bien différent…

Quel hypocrite !  Un article de Radio-Canada explique pourquoi le premier ministre a tout intérêt à faire primer ses intérêts personnels sur ceux du peuple québécois, au mépris d’une majorité qui ne veut rien savoir de lui :

« Avec seulement 41 % du vote populaire, la Coalition avenir Québec a fait élire une forte majorité de députés, soit 90 des 125 élus (72 %). Si le gouvernement Legault avait tenu sa promesse de réformer le mode scrutin, le portrait de l’Assemblée nationale aurait été bien différent, selon nos calculs.

(…) Cette distorsion entre le vote populaire et l’obtention de sièges à l'Assemblée nationale aurait pourtant pu être atténuée avec la réforme du mode de scrutin et l’adoption du projet de loi 39.

Avec un mode de scrutin proportionnel avec compensation régionale, la CAQ aurait fait élire 75 députés, soit 15 de moins, et aurait pu conserver sa majorité.

La débandade aurait été encore plus marquée pour le PLQ, qui aurait obtenu 5 sièges de moins (16 plutôt que 21).

QS aurait pu pour sa part compter sur l’appui de 3 députés de plus à l’Assemblée nationale, soit 14 députés au lieu de 11.

Le PQ aurait quant à lui ralenti sa chute en faisant élire trois fois plus d’élus, pour un total de 10 plutôt que 3.

Le plus grand gagnant aurait sans contredit été le PCQ, qui aurait fait une entrée sans équivoque à l’Assemblée nationale avec 10 élus. »

Un vol de démocratie

Vous rendez-vous compte de l’ignominie de François Legault, qui correspond tout à fait à cette définition de ce que n’est pas une démocratie :

« On oppose la démocratie à l'autocratie: tyrannie, aristocratiemonarchiedictature et toutes les formes de pouvoir où la majorité est exclue du processus décisionnel (régimes autoritaire et totalitaire). »

« Toutes les formes de pouvoir où la majorité est exclue du processus décisionnel. »  Cette exclusion, c’est exactement ce qui arrive aux 59 % d’électeurs votants qui ont été ignorés par Legault, sans compter près de 13 % qui ont voté PCQ, qui auraient pu compter sur 10 élus afin de défendre leurs droits légitimes face au sanitarisme fanatique du petit dictateur de la CAQ.

Un avenir sombre

L’avenir du Québec n’aura jamais été aussi sombre et menacé par une clique de politicailleurs opportunistes et sans scrupules qui continueront à maintenir un état d’urgence sanitaire factice permettant de continuer à imposer un vaccin inefficace et dangereux, à s’opposer à la tenue d’une commission d’enquête sur l’hécatombe des CHSLD, en plus d’octroyer des contrats de gré à gré sans appels d’offre. 

On est rendu à 17,4 milliards de dollars autorisés par ce parti en tout point semblable à son prédécesseur, le parti libéral du Québec.

La politique, plus ça change, plus c’est pareil…

dimanche 2 octobre 2022

Hécatombe dans les CHSLD : négligence criminelle imprévue ou délibérée ?

C’est une question brutale, mais incontournable.  Elle se pose d’autant plus impérativement.  Dire que la Coalition Avenir Québec a fait preuve de négligence criminelle semble en dessous de la vérité.  Quand on se rend coupable d’une telle mégarde, c’est qu’on omet les soins de base nécessaires à la bonne santé des personnes vulnérables dont on a la responsabilité par incompétence, par indifférence, ou par étourderie. 

Avec ce gouvernement, bien pire semble avoir été commis : des décisions mortifères, condamnables, ont été prises au détriment de nos aînés, ceux-là mêmes qui, le plus souvent bien humblement, ont bâti le Québec que nous connaissons, des gens auxquels nous devons déférence et le plus élémentaire respect.

En clair, si le gouvernement Legault avait voulu délibérément supprimer l’existence de 6700 aînés, il n’aurait pas agi autrement.  Était-ce son but inavoué, en vue de doper les statistiques de morts par covid ?  Ces aînés sont-ils vraiment décédés des suites du virus, ou d’un abandon planifié auquel ils ont été condamnés ?

Comment éviter cette hypothèse devant les décisions ahurissantes dont je vais faire la nomenclature.

On a fait rentrer des personnes infectées dans les CHSLD

Sous le prétexte louable de préserver la capacité d’accueil des centres hospitaliers, on a transféré des milliers de patients hospitalisés dans les CHSLD, sans tenir compte un seul instant de la vulnérabilité des aînés, une situation dénoncée par Marie Rinfret, dans son rapport de la protectrice du citoyen :

« Anticipant des problèmes semblables à ceux de l’Italie, le Québec a d’abord voulu protéger sa capacité hospitalière, en transférant des milliers de personnes hospitalisées vers des CHSLD.

La protectrice du citoyen remarque qu’aucune analyse des risques n’a été réalisée. »

Mme Rinfret devait ajouter, en conférence de presse :

« Les CHSLD n'avaient pas été préparés pour assurer cette prise en charge de façon sécuritaire, a déclaré Mme Rinfret en conférence de presse, mardi après-midi. Ces milieux de vie auraient dû recevoir des consignes adaptées à leur réalité et des ressources pour renforcer leurs faiblesses. Les risques concernant ces milieux n'ont pas été correctement évalués. »


On a indument fait paniquer les employées, qui ont quitté le navire

En période de crise, il importe plus que jamais de garder son sang-froid et d’éviter l’affolement.  Le gouvernement Legault et les médias qu’il subventionne ont fait exactement le contraire en campant immédiatement un climat de panique sanitaire qui a atteint non seulement la population, mais également les travailleuses de la santé et les préposées en CHSLD et en RPA. 

Le cas du CHSLD Héron, tristement célèbre, passera sans doute à l’histoire.  Faute de personnel, la situation, telle que relatée par des soignantes, était accablante :

« L’odeur nauséabonde dans l’ascenseur les assaille dès l’ouverture des portes. Il fait sombre. Le plancher est « sale, très collant ». Il y a un chariot plein de plateaux de nourriture presque intouchée. Martine Daigneault distingue des rôties. C’est le déjeuner.

 

Il est 18 h 15. La gestionnaire vient d’arriver au CHSLD Herron. Elle a été accueillie par la propriétaire Samantha Chowieri et son mari. Elle s’est présentée et a offert son aide. On l’a orientée au deuxième étage, où un seul employé est en poste. Au troisième, il n’y a personne, dit-elle.

 

Elle commence une tournée des chambres – il y en a une soixantaine. Une autre infirmière, trouvée par l’entremise du site Jecontribue!, arrive entre-temps. La main-d’œuvre est difficile à trouver. La même journée, 23 résidences pour aînés en éclosion ont demandé de l’aide au CIUSSS. »

 

Je vous épargne la suite. 

On a interdit aux familles et aux proches aidants de secourir nos aînés

Dans un tel contexte, il est évident que le soutien des familles et proches aidants devenait indispensable.  On les a exclus.  Il est difficile de trouver rapidement des constats de cette grave lacune dans nos médias, mais heureusement, l’université McGill a donné la parole  à trois expertes de son École de travail social : les professeures agrégées Shari Brotman et Tamara Sussman, et la doctorante Susan Mintzberg :

« Il fallait absolument que les proches aidants soient autorisés à revenir. Au début de la pandémie, on les a exclus des établissements de soins de longue durée, parce qu’on a estimé qu’il fallait garder les visiteurs à l’écart pour limiter les risques. Mais ils sont tellement plus que ça. Les proches aidants sont les soignants de première ligne invisibles de notre système de santé. Lorsque nous avons retiré ces personnes au début de la pandémie, le navire a commencé à couler. »

Les centres hospitaliers et les CHSLD ont toujours mis en pratique des protocoles sanitaires incluant masques, gants, blouses, désinfectant alcoolisé, visant à protéger leur clientèle et le public d’infections virales, qu’il s’agisse de SARM, de C-difficile, de gastro, ou de tout autre virus. 

Comment se fait-il que les mêmes protocoles n’aient pas été appliqués envers la covid ?  Pourquoi fallait-il en arriver à priver nos aînés du soutien de leurs proches qui auraient pu palier à la désertion d’employées ?

On a interdit la réanimation de nos aînés

J’ai traité ce sujet dans un billet précédent.  Je me contenterai de citer un extrait éloquent de la journaliste Isabelle Paré, paru dans le Devoir du 23 novembre 2020 :

« Pendant cinq mois, certaines personnes en arrêt cardiorespiratoire n’ont pu être réanimées par les ambulanciers en raison d’une directive instaurée à Montréal et à Laval pour éviter une surcharge des unités de soins intensifs. Or, la directive a été maintenue jusqu’au 21 septembre, malgré un retour à la normale dans les hôpitaux cet été.

Mise en œuvre le 4 avril, la directive ministérielle « arrêt de manœuvres intensifiées » prévoyait notamment de ne plus faire de massage cardiaque ni de défibrillation chez les personnes en « asystolie », c’est-à-dire ne présentant pas de pouls décelable. »

Réalisez-vous l’horreur, pour ne pas parler de malveillance ou d'insensibilité, d’une telle directive ?  Comment un gouvernement peut-il tomber si bas dans la négation de la vie et de la dignité humaine ?

On a interdit les premiers soins à nos aînés

Dans la même tangente, cette ex-employée d’une résidence pour aînés nous informe d’une autre directive ministérielle interdisant de prodiguer les premiers soins aux résidents (voir cette vidéo à 2m54).  Les employées devaient se limiter à appeler le 911 pour avoir des secours, au risque de voir mourir leurs résidents.  De telles folies ne s’inventent pas.

On a retiré les suppléments vitaminiques, dont la vitamine D, à nos aînés

Là encore, on ne trouve aucun article faisant état de cette nouvelle directive d’autant plus étrange que la vitamine D est généralement recommandée afin de renforcer le système immunitaire.  Un naturopathe a eu l’audace de demander des éclaircissements aux auteurs du document qui recommandait de cesser d’administrer des suppléments vitaminés aux aînés.  Voici ses conclusions :

« On peut donc en conclure qu’il n’y a pas de références spécifiques qui justifiaient cette recommandation puisqu’il n’y a rien à ce sujet dans la réponse. C’est donc, une recommandation qui n’est pas justifiée par des études randomisées. On peut tout de même donner le bénéfice du doute puisqu’il mentionne que « le risque était au départ mal quantifié ». Nous pouvons donc possiblement en déduire que le risque n’a jamais justifié cette mesure et que c’était exagéré par rapport au risque que l’on sait aujourd’hui était mal quantifié. C’est du moins ce que j’en comprends. Il avoue donc sans le dire directement que ça n’avait pas sa raison d’être. »

Que faut-il comprendre de toute cette folie ?

On a du mal à comprendre la pertinence sanitaire de cette dernière mesure.  Cependant, dans le contexte général de directives qui ont fait fuir des travailleuses de la santé, empêché les proches aidants de secourir leurs aînés, fait rentrer des patients infectés dans les RPA et CHSLD, interdit les manœuvres de réanimation et de premiers soins, il est permis au moins de s’interroger sur les motivations premières qui ont guidé toutes ces décisions qui, à l’évidence, ne pouvaient que nuire aux personnes les plus vulnérables de notre société. 

Des telles aberrations justifient-elles la note parfaite que François Legault a eu l’insupportable arrogance de s’attribuer ?  Comment peut-il décréter que les Québécois ne veulent pas de commission d’enquête sur les CHSLD ?  Se prend-t-il pour l’âme de son peuple ?  

Un vote pour la CAQ est un vote qui cautionne cette hécatombe

Une évidence devrait sauter aux yeux de quiconque a une conscience : un vote pour la CAQ est un vote qui cautionnera le sort effroyable que ce gouvernement a infligé à nos aînés.  Si ce parti est réélu majoritaire, nous devrons vivre avec la honte d’un tel manque de discernement.  Et de respect envers la mémoire des aînés victimes de cette inqualifiable maltraitance.  

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...