dimanche 26 juin 2022

Le Trump derangement syndrome et le rôle des médias pour les nuls…

Donald J Trump
Si, pour une fois, on considérait Donald J Trump en fonction de ses réalisations et non de ses comportements, ou, du moins, de la façon dont ils sont rapportés dans les médias, à quoi ressemblerait son portrait ?  Serait-il aussi négatif que ce que la majorité des journalistes et chroniqueurs nous présentent ?

Se fiant sans esprit critique à ces derniers, la majorité des gens qui détestent Trump, sans trop savoir pourquoi, adulent Barack Obama, qu’ils imaginent comme un grand président, sans bien sûr savoir davantage pourquoi.  Trump ressemble à un volcan ambulant, obèse, à la coiffure impossible, au visage peu avenant et qui s’exprime de façon prompte et percutante.  À l’opposé, Obama reste le président Hush Puppies par excellence, athlétique, décontracté, posé, super cool et charismatique. 

 

Ceux qui rient des femmes qui adorent Trudeau parce qu’il est cute mais qui adulent Obama devraient se garder une petite gêne…

 

Des amalgames risibles

 

Il en résulte donc que, aux yeux de plusieurs, Trump, qui a passé quatre ans sans faire de guerre, aurait pu déclencher un cataclysme nucléaire à tout moment, tandis qu’Obama, prix Nobel de la paix, reste un ambassadeur pacifiste des plus méritants malgré ses huit ans de conflits internationaux.  Toute personne sensée et informée réalise la totale aberration de tels amalgames.

 

Dans cette perspective, les détracteurs de Trump méprisent allégrement, toujours sans savoir pourquoi, les médias conservateurs, centre droite, tels, notamment, Fox News et New York Post, alors qu’ils représentent les derniers bastions du journalisme d’enquête.  Ces deux médias ont été à l’origine de la nouvelle du lap top de Hunter Biden, impliquant son père dans un conflit d’intérêt avec une entreprise ukrainienne, scandale censuré en pleine campagne électorale de 2020 par les GAFAM, et présenté comme de la désinformation russe par les médias main stream à 90 % démocrates.

 

17 mois plus tard, The New York Times, chapelle démocrate s’il en est, reconnaissait l’authenticité de la nouvelle, en ménageant toutefois Biden, du moins pour le moment.  The Washington Post et CNN, également inféodés aux démocrates, emboitaient le pas au NYT.  Un sondage récent indique que 16 % des électeurs ayant voté pour Biden auraient choisi Trump s’ils avaient été au courant de ce scandale.  Ce dernier serait donc resté en poste, dans le meilleur intérêt des Américains.

 

Nos médias devraient s’inspirer de Fox News…

   

Nos médias, qui sont devenus des organisations de propagande subventionnées, présentent les médias conservateurs comme arriérés, quétaines, peu articulés et malhonnêtes alors qu’ils sont tout le contraire. Ces derniers ont-ils toujours raison ?  Non, mais leur moyenne au bâton reste nettement supérieure à celle de nos pathétiques Radio-Canada et Quebecor, et de leurs prétendus experts en politique américaine, inconditionnellement, pour ne pas dire hystériquement pro démocrates et anti-Trump.

 

Nos médias ont-ils rendu compte du rapport Durham sur le hoax de Hillary Clinton à propos de la collusion de Trump avec les Russes, ou des courriels de Fauci qui indiquent clairement que la covid vient d’une fuite du labo de Wuhan ? Ont-ils évoqué la thèse plus que probable que ces expériences étaient bel et bien des recherches de gains de fonction financées par un organisme gouvernemental dirigé par Fauci ?  

 

Ces exemples démontrent qu’il est impossible de comprendre quoi que ce soit à la politique américaine en ne s’en tenant qu’à la majorité des médias main stream, aveuglément soumis aux démocrates, même au Québec, allant même jusqu’à passer sous silence des nouvelles accablantes. 

 

Ce que nos médias n’admettront jamais

 

Je sais que j’ai déjà évoqué plusieurs réalisations de Trump, mais je crois qu’il mérite que je récidive, tant nos médias ferment délibérément les yeux sur des mérites pourtant bien réels.

 

En plus de n’avoir entrepris aucune guerre en quatre ans, d’avoir démantelé Daesh et d’avoir signé quatre accords de paix au Moyen-Orient, ce « dégénéré » aura rapatrié quantité de siège sociaux évaporés sous Obama et Bush, favorisant ainsi la classe moyenne que les démocrates ont depuis longtemps oubliée. Il a soutenu et financé des programmes et institutions voués aux minorités dont le pourcentage d’électeurs lui étant favorable a doublé, particulièrement chez les Afro-américains et les latinos.

 

Trump avait sécurisé la frontière sud des États-Unis, maintenant ouverte stupidement par Biden, attirant ainsi aux États-Unis près de trois millions d’immigrants illégaux en provenance de 151 pays, un autre « exploit » que nos médias ignorent délibérément.  La Floride et le Texas restent durement éprouvés par cette décision irresponsable digne d’un Justin Trudeau, mais avec des conséquences encore plus lourdes.

 

Trump, cet « incompétent », est également responsable d’avoir rendu son pays autonome énergétiquement par le biais du pipeline Keystone qui reliait l’Alberta à son pays.  La toute première initiative de « Biden » aura été de le fermer.  Il est pathétique de voir ce pauvre hère blâmer ensuite Poutine, puis l’industrie pétrolière, pour la hausse des prix causée par une rareté qu’il a lui-même provoquée. La prochaine fois que vous ferez un plein, ayez une bonne pensée pour Biden…

 

Ce « dégénéré » de Trump a également nui au puissant lobby pharmaceutique en favorisant la fabrication locale de médicaments, abaissant ainsi leur coût en éliminant celui ou ceux qu’il appelait « the middle man ».  Il n’a pas dû se faire beaucoup d’amis parmi les multinationales…

 

Biden : la médiocrité au pouvoir

  

Si Trump était resté président, comme il aurait dû, sans la dissimulation de l’affaire du Laptop de Hunter Biden incriminant son père et la fraude électorale probable favorisée par l’envoi record de 75 millions de ballots postaux (alors que la France a banni depuis 1975 le vote postal pour risque de fraude), le prix de l’essence n’aurait pas augmenté, aucun mandat de vaccination n’aurait été imposé, donc aucune désertion de camionneurs et pilotes d’avion ne serait survenue, ni aucune rupture de chaînes d’approvisionnement.  La guerre en Ukraine n’aurait fort probablement pas eu lieu, Trump s’étant toujours opposé au pipeline liant la Russie à l’Allemagne, autorisé par Biden et grâce auquel le président russe finance son invasion. 

 

Les démocrates connaissent une chute vertigineuse historique dans les sondages et tentent désespérément de capitaliser la sympathie des Américains autour de la décision de la cour suprême d’abolir l’arrêt Roe contre Wade, qui garantissait le droit à l’avortement dans tous les États.   Les mid terms approchent et les Républicains ont les meilleures chances de remporter la Chambre des représentants et le Sénat. 

 

Entre le droit à l’avortement et celui d’assurer la subsistance de leurs familles alors que de plus en plus d’Américains en arrivent à devoir choisir entre l’essence et la nourriture qui se rarifie sur les étagères des épiceries, il y a fort à parier que les prétentions des démocrates resteront lettre morte.

 

Les mid terms n’arriveront jamais assez vite… 

samedi 18 juin 2022

Trump et le 6 janvier 2021, au-delà du délire des médias main stream…

Donald J Trump
Devant les énormités véhiculées par nos médias québécois et la majorité des médias américains - il faut préciser à 90 % démocrates - sur l’insurrection présumée survenue au Capitole le 6 janvier 2021, il importe de remettre les pendules à l’heure en réaction aux mensonges et autres propos diffamatoires proférés contre Donald J Trump par nos oracles. 

À ce titre, la palme revient à Mario Dumont, qui n’a pas hésité à évoquer la thèse d’un assassinat projeté par Trump sur la personne de son vice-président d’alors, Mike Pence, ou celle de la prise d’otages de représentants qui aurait été trouvés sur place.  Quand on ne sait plus quoi dire pour des cotes d’écoute…

Si l’on résume les positions de ces coqs de basse-cour qui se font passer pour des commentateurs chevronnés, Donald Trump a fomenté un coup d’État en réaction au refus de Mike Pence d’autoriser le recomptage des votes de l’élection de 2020.  En passant, un véritable coup d’État implique la participation de l’armée.  Où étaient les troupes de Trump ?

Trump, ce « dément » …

Fou de rage, en proie à un accès de démence, Trump aurait ordonné à ses dangereux Proud Boys d’assiéger le Capitole et d’y détruire tout ce qu’ils pouvaient en signe de protestation contre la reconnaissance légitime d’une élection propre, sans bavure, et accomplie avec une telle honnêteté que certains commentateurs – démocrates – n’ont pas hésité à la qualifier de « plus honnête jamais tenue ».

Les hostilités auraient débuté avec un discours soi-disant incendiaire.  Pourtant, Trump n’y a jamais enjoint qui que ce soit à recourir à la violence lors des événements en question, bien au contraire.  Il a été prouvé, lors de son procès en impeachment, demandé et perdu par les démocrates, que les troubles avaient commencé bien avant son discours soi-disant séditieux…

Or il faut savoir que des vidéos, étrangement devenues introuvables, avaient montré que les services de sécurité avaient ouvert grand leurs portes cette journée-là à nombre de manifestants, la plupart pacifiques.  D’autres, plus belliqueux, se sont rajoutés par la suite.  Et c’est de ces gens-là dont on retrouve encore les exactions.

D’autres vidéos, non moins mystérieusement disparues, montraient des individus vêtus en antifas, terroristes domestiques pro-démocrates, en train d’initier des actes de vandalisme tandis que des partisans de Trump tentaient de les en empêcher.  Mais qu’on se rassure, CNN, chapelle démocrate par excellence, nous garantit que les antifas n’étaient pour rien dans cette insurrection.

D’autres vidéos, disparues également, montraient des partisans de Trump en train d’interpeller des représentants des forces de l’ordre afin qu’ils interviennent, sans succès.  Ils sont restées immobiles malgré la casse évidente.

Steven A. Sund, bouc-émissaire de Pelosi ?

Bien que les démocrates aient été prévenus des semaines à l’avance de cette manifestation, les effectifs de sécurité du Capitole avaient été réduits à 25 % de leur capacité. Une telle inefficacité a semblé si évidente, que le chef de la sécurité de l’établissement, Steven A. Sund, a dû remettre sa démission illico.

Cet homme est-il vraiment le principal responsable d’une aussi évitable incompétence ?  Il faut savoir que la sécurité du Capitole relève ultimement de la Chambre des représentants à majorité démocrate dont Nancy Pelosi est la présidente. 

Et si Sund n’était que le bouc-émissaire de celle qui a par la suite demandé l’impeachment de Donald Trump et qui préside maintenant la commission d’enquête sur le 6 janvier après en avoir exclu les républicains les plus intègres et les plus articulés ?

Quand même Radio-Canada se pose des questions…

La sous-estimation des besoins en sécurité en regard d’une telle « menace » a semblé si incompréhensible que même Radio-Canada s’est interrogée à ce sujet :

« On s'explique toujours très mal au lendemain de cette émeute historique comment les forces de sécurité du Capitole, qui comptent 2000 agents, ont pu être si facilement débordées.

Visiblement en infériorité numérique et non préparées à cet assaut de milliers de manifestants galvanisés par le discours du président Trump à quelques coins de rue de là, les forces de sécurité du Capitole ont été refoulées en quelques minutes jusqu'aux portes de la chambre du Sénat, où les élus ont dû être évacués en catastrophe. »


En résumé, le nom de Pelosi peut être associé à trois événements d’importance quant à l’insurrection du 6 janvier : une importante brèche de sécurité au Capitole, une demande farfelue d’impeachment d’un président sortant et la tenue d’une commission d’enquête totalement bidon et partisane ayant pour but ultime de discréditer Trump au point d’empêcher son éventuelle réélection en 2024.

Les démocrates aux abois

On peut comprendre la panique des démocrates à l’idée d’un retour à la présidence de Donald J Trump, leur cauchemar depuis six ans.  Ils sont en chute libre dans les sondages : crise frontalière, retrait catastrophique de l’Afghanistan, inflation galopante, prix record de l’essence, ruptures des chaines d’approvisionnement et, notamment, du lait maternisé, hausse consternante de la criminalité dans les États et villes démocrates, dépôt du rapport Durham, accablant sur la fabrication par Hillary Clinton du hoax sur la collusion de Trump avec la Russie, coulage de l’info sur le laptop de Hunter Biden, qui place de lourds soupçons de conflits d’intérêt de son père avec une entreprise ukrainienne, acceptation des hommes dans des compétitions pour femmes, cours de sexualité pour les jeunes enfants à la sauce drag queen, etc.

Commencez-vous à comprendre les enjeux de cette vaste farce qu’est devenue cette commission d’enquête bidon ?  Elle représente une tentative désespérée de détournement de l’attention de la médiocrité démocrate et de suppression de ce danger permanent que représente pour ces idéologues wokes finis Donald J Trump.

Trump, vraiment à l’origine d’un coup d’État ?

À la lumière de ces faits, il devient difficile de voir Trump en instigateur d’un coup d’État.  L’homme est bouillant, coléreux même, certes, mais ni hystérique et encore moins suicidaire au plan politique.   Qu’il y ait eu parmi ses supporters des gens qui ont causé du trouble, c’est très probable, mais faut-il pour autant le rendre responsable de leurs agissements perpétrés avant son discours soi-disant déclencheur ?  Personne ne peut cautionner la criminalité, qu’elle provienne des supporters de Trump ou des antifas.

 

Au fait, à quand une commission d’enquête sur les ravages de ces terroristes domestiques que sont les Black Lives Matter ?  Du moment que vandalisme, destruction de monuments publics, violence et meurtres sont commis au nom d’une « juste cause », ces crimes deviennent acceptables ?  Les événements du 6 janvier restent de la petite bière si on les compare aux dommages commis par les BLM depuis des années.

 

Les affres du « Trump derangement syndrome »

 

La plupart des détracteurs de Trump ne savent même pas pourquoi ils le détestent, sous l’emprise irrationnelle qu’est le Trump derangement syndrome.  Au Québec, où l’analphabétisme politique est tel qu’on s’apprête à réélire François Legault, je ne serais pas surpris si 75 % de notre bon peuple détestait Trump, sous l’influence de la bonne nouvelle TVA.

 

Au-delà d’une personnalité explosive, ce « dégénéré » aura cumulé des réalisations déplorables telles que de n’entreprendre aucune guerre en quatre ans de pouvoir, d’avoir signé quatre accords de paix au Moyen-Orient, d’avoir atteint l’autonomie énergétique nationale par le pipeline Keystone - aussitôt fermé par Biden une fois élu, cause de la hausse du litre d’essence -, d’avoir rapatrié quantité de siège sociaux évaporés sous Obama et Bush - favorisant ainsi la classe moyenne que les démocrates ont depuis longtemps délaissée -, d’avoir soutenu et financé des programmes et institutions voués aux minorités - dont le pourcentage d’électeurs lui étant favorable a doublé -, d’avoir développé l’industrie pharmaceutique nationale - entraînant ainsi une baisse marquée du prix des médicaments -, d’avoir sécurisé la frontière sud des États-Unis, maintenant ouverte stupidement par Biden, ou par ceux qui le dirigent, le pauvre homme ne sachant visiblement pas quel jour on est.


En clair, Trump a accompli davantage en quatre ans que Biden, politicien de carrière réputé pour son incompétence, en cinq décennies.  Ne comptez ni sur TVA, ni sur les médias main stream amériains pour lui rendre cette justice élémentaire.  Cependant, ces charognards médiatiques répondront toujours présents pour le dénigrer, quitte à inventer les scénarios les plus atterrants et les plus ridicules.  

samedi 11 juin 2022

Des liens nauséeux unissent la firme McKinsey à Trudeau, Legault et Macron…

Justin Trudeau et Emmanuel Macron
Aux yeux du citoyen avisé, la réputation de corruption de la firme McKinsey n’est plus à établir.  Cet article présente une nomenclature exhaustive de leurs nombreux délits qui ont de quoi faire frémir même un don de la mafia.

Pourtant, plusieurs leaders soi-disant intègres, dont notre premier ministre canadien, Justin Trudeau, notre premier ministre québécois, François Legault et le président français, Emmanuel Macron, dilapident sans vergogne les fonds publics en les versant à cette entreprise gloutonne et inefficace sans pour autant qu’elle ne produise ensuite de résultats concluants, peu importe la demande adressée.

Cet autre article, datant de février 2022, nous apprenait que les partis d’opposition demandaient à l’auditeur général d’enquêter sur des contrats liant le gouvernement fédéral à McKinsey.  Un ancien de cette firme, Dominic Barton, avait été nommé ambassadeur du Canada en Chine par Trudeau le 4 septembre 2019 mais avait déjà été appelé en 2016 afin de « sauver » l’économie canadienne, bien sûr sans résultats concluants.

Une augmentation de 40 % de recours aux firmes externes depuis 2015

Occupant alors le poste de directeur général mondial de la firme, Barton travaillait simultanément pour le gouvernement et pour McKinsey, ce qui n’était pas sans déranger les partis d’opposition, du moins en apparence…  L’article, citant le Globe and Mail, poursuit :

« Ottawa se tourne vers la société d’experts-conseils McKinsey pour réparer le système de paie Phoenix, doublant ainsi les dépenses.

Le Globe a également rapporté cette semaine que les dépenses fédérales en contrats d’externalisation, dans la catégorie des services professionnels et spéciaux ont augmenté de plus de 40 % depuis que les libéraux ont formé le gouvernement en 2015, atteignant 11,8 milliards de dollars au cours de l’exercice précédent. Dans son programme de 2015, le Parti libéral avait promis de réduire le recours aux consultants externes. »

Pensez-vous qu’on apprendra, droit du public à l’information aidant, si de possibles conflits d’intérêt ont lié McKinsey, notre gouvernement et la Chine ?  Voici, pour toute réponse :

« Le géant mondial du conseil McKinsey and Co. refuse de fournir à une commission parlementaire canadienne les listes des entreprises d’État chinoises pour lesquelles Dominic Barton, ambassadeur du Canada à Pékin, a travaillé pendant les neuf années où il a dirigé la société.
Les députés de l’opposition avaient demandé ces informations afin de déterminer si M. Barton se trouve en conflit d’intérêts en tant qu’ambassadeur en Chine. »

Les mêmes soupçons pouvaient tout aussi bien s’adresser à Trudeau lui-même…

Pendant ce temps, du côté de l’hexagone…

Une tenace odeur de conflits d’intérêt et de corruption s’échappe de chez nos cousins français, visiblement eux aussi en mauvaise posture avec le président douteux qu’ils viennent de réélire, malgré les nombreuses mises en garde de cet article signé Alicia Mihami :

« Un rapport du Sénat pointe du doigt le recours excessif du gouvernement Macron au cabinet de conseil McKinsey. Des commandes trop fréquentes, trop chères, et qui trop souvent, ne débouchent sur rien. » 

L’auteure ajoute :

« Avec ses 361 pages, le rapport de la commission d'enquête sénatoriale sur l'influence des cabinets de conseil a fait l’effet d’un pavé dans la mare de la campagne présidentielle. Le Sénat parle d’un phénomène “tentaculaire”, et dénonce une augmentation constante du recours à des cabinets privés au cours du mandat d’Emmanuel Macron. Depuis 2018, les dépenses de conseil de l’État français ont plus que doublé, pour dépasser le milliard d’euros en 2021. 

En tête de la liste des prestataires, le cabinet de conseil américain McKinsey. Surnommé “La Firme”, McKinsey a été sollicité pour la réforme des Aides Personnalisées au Logement (APL),  la gestion de la pandémie de Covid-19, notamment l’organisation de la campagne vaccinale ou encore pour préparer la réforme des retraites. »

Congé d’impôts depuis 10 ans !

En plus de l’absence de résultats probants quant à la gestion de la crise sanitaire (tout comme au Québec), on apprend, médusés, à défaut d’être vraiment surpris :

« Cerise sur le gâteau : McKinsey, qui déclare un chiffre d'affaires de 329 millions d’euros en France pour l’année 2020, n’aurait pas payé l'impôt sur les sociétés depuis 10 ans. Soupçonné d’optimisation fiscale, le cabinet fait actuellement l’objet d’un contrôle fiscal, ordonné “avant le rapport” assure le ministre de l’Économie Bruno Lemaire. Mais selon la commission d’enquête du Sénat, les vérifications de Bercy n’auraient commencé qu’en décembre, après le début de ses travaux. » 

Donc les résultats n’ont pas été disponibles à temps pour les élections.

Pendant ce temps, au Québec…

Avec Legault, l’urgence sanitaire a le dos large.  En plus d’imposer un vaccin expérimental qui ne serait jamais autorisé sans elle, cette merveille antidémocratique permet à notre petit Napoléon d’accorder des contrats sans appels d’offre, comme le révèle cet article signé Sam Harper :

« Il faut mettre de côté les règles ordinaires pour aller plus vite, » a déclaré le premier ministre lorsque le gouvernement a décrété l’état d’urgence sanitaire en mars 2020. C’est donc sans passer par le processus d’appel d’offres classique que McKinsey a obtenu deux contrats avec le gouvernement du Québec. »

En un paragraphe, Harper fait le tour de la question :

« La pandémie a été lucrative pour McKinsey & Company. La firme de consultants aux 130 bureaux répartis sur les cinq continents a été embauchée par de nombreuses administrations – dont le gouvernement du Québec – pour apporter des conseils de gestion durant la crise sanitaire. Au Québec, la facture pourrait s’élever à plus de 6 millions $. Quels conseils le gouvernement a-t-il reçu de la part de la firme privée? C’est confidentiel, nous a répondu le gouvernement. Le coût est-il justifié ? Difficile à dire tant que le gouvernement retient l’information. Mais un peu partout, journalistes et vérificateurs généraux critiquent les factures salées que leurs administrations ont réglées à des consultants privés. »

Bien sûr, le Québec reste un petit gouvernement provincial.  Les montants alloués à la Firme restent minimes en comparaisons des milliards que Trudeau et Macron jettent allégrement par les fenêtres.

Fonctionnaires indignés

Des fonctionnaires s’indignent de voir des contrats attribués sans vergogne à une firme extérieure alors qu’ils affirment avoir été en mesure de les réaliser.  Payons-nous deux factures au lien d’une ?  Voici un commentaire :

« Il me semble assez incroyable de penser qu’il n’y a pas de personnel [à l’interne] capable de faire ce genre d’analyse-là », réagit Line Lamarre, présidente du Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) en entrevue. Elle ajoute que ce type de contrat illustre le problème plus large du recours à la sous-traitance par le gouvernement du Québec. En octobre, le SPGQ qualifiait le phénomène de « véritable fléau endémique » et se disait « estomaqué par les coûts. »

Pour quels motifs le Canada, le Québec et la France ont-ils si « spontanément » recours à une firme conseil d’aussi mauvaise réputation plutôt qu’à leur fonction publique respective ?  Soulignons, si besoin est, que Trudeau, Legault et Macron ont tous en commun une déférence idolâtre envers Klaus Schwab et son Forum économique mondial.   McKinsey reste le bras armé du FÉM, comme le précise ce document :

« À titre de partenaire stratégique, McKinsey soutient le Forum économique mondial dans sa mission d’améliorer l’état du monde.  McKinsey collabore avec le Forum par le biais de multiples groupes d’intervention industrielle, de recherches et de parutions qui aident à informer sur la conversation globale pertinente, et en participant à la réunion annuelle tenue à Davos, en Suisse. »

Si après une telle profession de foi, vous n’avez toujours pas compris qui dirige le Canada, le Québec et la France, il n’y a rien à faire avec vous.  Trudeau, Macron et Legault ne sont que des sous-fifres, des mauvais comédiens de téléréalité ineptes, sans âme, en attente de leur prochain texte.  Trudeau et Macron ont été réélus avec de faibles majorités.  Ayons au moins la décence de ne pas donner à Legault de victoire éclatante…

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...