dimanche 26 décembre 2021

Dérives néo-féministes : harcèlement moral de Manon Massé envers Gerry Sklavounos

Manon Massé, harcelante
dans dixquatre.com.  Je le republie ici intégralement, étant donné qu’il relate un cas patent de harcèlement moral infligé par Manon Massé, de Québec solidaire, envers Gerry Sklavounos, ex-député libéral, faussement accusé de viol par Alice Paquet. Il semble exister des situations où le harcèlement moral soit acceptable et accepté...

Dans un contexte aussi effervescent que celui que nous traversons en ce moment dans la foulée des dénonciations qui pleuvent sur le producteur hollywoodien Harvey Weinstein et maintenant sur Éric Salvail, il serait peut-être temps de reconnaître que, si le harcèlement sexuel reste inacceptable, il devrait en aller de même pour le harcèlement moral.

Or, il semble trop souvent que celles qui dénoncent avec le plus de véhémence le premier type d’agression s’en donnent à cœur joie en se livrant frénétiquement au second. Le harcèlement moral exercé par des féministes fanatisées qui avaient manifesté contre l’acquittement plus que justifié de Gian Ghomeshi et contre la décision toute aussi fondée du DPCP de ne pas poursuivre Gerry Sklavounos en sont des exemples flagrants.

Les verdicts de l’appareil judiciaire ne faisaient pas leur affaire ? Ces militantes qui avaient déjà cloué au pilori l’ex-animateur de CBC et l’ex-député libéral en avaient rajouté en préférant leurs dogmes victimaires au principe de réalité et donc à la vérité. Elles s’étonnent après que le féminisme ait si mauvaise presse et que sa crédibilité fonde comme neige au soleil.

Indigne d’une élue

Que des féministes militantes perdent toute mesure et tout bon sens devant la moindre allégation d’inconduite ou d’agression sexuelle ne surprendra aucune personne sensée. Que l’une d’elles, siégeant à l’Assemblé nationale, s’en prenne à répétition à son collègue du parti au pouvoir, faussement accusé et clairement innocenté par le directeur des poursuites criminelles et pénales, dépasse les bornes. Manon Massé, députée de Québec solidaire, se croit-elle au-dessus des lois ?

Non seulement la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques a-t-elle rejeté du revers de la main la décision du DPCP, mais elle a eu le culot d’affirmer toujours croire l’accusatrice de Sklavounos, Alice Paquet, qui n’a cessé de se contredire pour finir par avouer qu’elle n’avait jamais passé de trousse médicale, ni reçu de points de suture au lendemain d’un viol imaginé, contrairement à ce qu’elle avait toujours prétendu.

Comme si ce n’était pas suffisant, Massé a trouvé judicieux, en février, de s’opposer au retour du député innocenté de Laurier-Dorion, comté voisin du sien, qui faisait l’objet de rumeurs de disparition. De vilaines langues ont soupçonné chez la députée de QS une volonté politique d’écarter le rival d’un comté que son parti aurait pu convoiter aux prochaines élections. Faut-il avoir l’esprit mal tourné…

Massé a déclaré, à l’époque :

« Je pense qu’il n’a plus la confiance des femmes, a dit Mme Massé. J’imagine que les femmes de sa circonscription – et plus largement les femmes et les hommes, je ne dis pas que c’est le propre des femmes – sont légitimes de se poser bien des questions lorsqu’on sait qu’on entend dans l’espace public les mœurs de M. Sklavounos. »

Manon Massé, devait revenir à la charge, après le plaidoyer de « culpabilité » présenté devant l’Assemblée nationale par Gerry Sklavounos, pourtant blanchi des accusations qui pesaient contre lui :

« Si on est incapable de nommer une situation, on sera difficilement capable d’enseigner aux autres à la reconnaître. Or, il n’a pas prononcé le mot « harcèlement » », relève Manon Massé. »

Il faut le lire pour le croire… Massé faisait allusion aux rumeurs non vérifiées de balourdises à connotation sexuelle qui visaient alors le député à l’Assemblée nationale.

Ma tante Manon explique la « culture du viol »…

Bien sûr, Manon Massé n’est pas la seule responsable de l’expulsion de Gerry Slavounos du caucus libéral sur la foi de qu’en dira-t-on, mais elle y a fortement contribué. Jamais rappelée à l’ordre, la députée a récidivé cette semaine (octobre 2017) en s’en prenant à cet homme dont la carrière politique a été anéantie par des accusations mensongères.

Alors que l’ancien député libéral avait appuyé une motion qui faisait était de « l’urgence d’améliorer le traitement des plaintes de harcèlement et de violence sexuelles dès leur dépôt », Manon Massé a jugé opportun de lui proposer de s’asseoir avec lui afin de lui « expliquer la culture du viol »… On appelle ça joindre le mépris à l’insulte. En clair, que Sklavounos ait appuyé la motion ou non, il se serait fait servir la même réflexion stupide…

Pensez-vous que Manon Massé ait été sermonnée pour son attitude méprisante et insistante ? Que nenni ! Si l’on décide pourtant de dénoncer le harcèlement, qu’il soit sexuel ou moral, aucun coupable ne doit être épargné ni aucune victime négligée. La série de gestes déplacés et impunis posés pendant plusieurs mois par Manon Massé envers Gerry Sklavounos reste une preuve éclatante de la réalité voulant que – pour emprunter une expression à la mode – « beaucoup de chemin reste à faire… »  Des excuses publiques de la part de la députée de QS seraient la moindre des courtoisies… 

Dérives néo-féministes : un autre CALACS exclu parce qu’il aide les victimes masculines d’agressions sexuelles

Annick Bouchard-Beaulieu
dans dixquatre.com.

Il ne faut jamais négliger les médias locaux. Ils contiennent parfois des nouvelles qui devraient faire l’objet d’une diffusion nationale. Ainsi, c’est par l’Avantage gaspésien, média électronique local, qu’une nouvelle perturbante parue en avril 2019 était passée sous l’écran radar médiatique québécois.

Le centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) La Bôme-Gaspésie s’était vu exclure du Regroupement québécois des CALACS. La raison ? Cet organisme avait décidé en décembre 2018 d’étendre ses services aux victimes masculines !

Hors de question !

Selon l’article de L’Avantage gaspésien :

« Au départ, le regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte aux agressions à caractère sexuel (RQCALACS) avait été clair qu’il était hors de question que la vocation féminine soit étendue aux victimes de sexe masculin. »

Et les garçons, là-dedans ?

Il est question ici de victimes de sexe masculin, et non seulement des hommes. Est-ce à dire que les garçons en bas âge et les adolescents ne méritent aucun soutien en raison de leur sexe ? Quand on sait que le taux de suicide des garçons est – déjà – plus élevé que celui des filles, on peut s’interroger sérieusement sur l’humanisme de ce regroupement qui prétend lutter contre les agressions sexuelles.

Seules les victimes féminines comptent

« Selon la directrice du CALACS La Bôme-Gaspésie, le regroupement auquel son organisme faisait partie a été catégorique quant aux conséquences de prendre un tel virage. « On nous a gentiment montré la porte. On nous a rappelé que les CALACS étaient exclusivement féminins. Conséquemment, on n’avait plus droit à aucune formation, ni de vote au conseil. On perd aussi la force d’un regroupement lors de représentations auprès du gouvernement. »

Des précédents

La directrice du CALACS exclu, Annick Bouchard-Beaulieu, a précisé en entrevue que deux autres organismes similaires avaient été déjà été mis à la porte par le RQCALACS. J’avais d’ailleurs moi-même publié le cas du CALACS Unies-Vers-Elles, qui avait connu un sort similaire pour la même raison. Là encore, c’est un petit média local qui avait publié la nouvelle qui n’avait trouvé aucun écho dans les médias nationaux :

« Cette ouverture de la part d’un organisme féministe, dédié exclusivement au service des femmes depuis 2000, a valu au CALACS Unies-Vers-Elles l’exclusion du Regroupement québécois des CALACS. »

Les conséquences de l’exclusion n’ont pas été qu’associatives 

Toujours selon la directrice :

« Le regroupement a obtenu une subvention gouvernementale pour des programmes de prévention dans les écoles. De notre côté, nous avons fait exactement la même demande, soit un montant de 150 000 $ sur trois ans pour le même type de programme que nous offrons d’ailleurs déjà dans les écoles. Notre demande a été refusée et on nous a donné une réponse à l’effet que nous avions supposément mal rempli notre demande et qu’il était trop tard. »

Ministre interpellée

La députée de Gaspé, Méganne Perry Mélançon, a tenté de sensibiliser la ministre de la Condition féminine, Isabelle Charest, à la situation problématique du CALACS dissident :

 « Plusieurs de leurs demandes de financement ont été refusées en vertu de programmes spéciaux. On sait que ces CALACS offrent quand même les services aux femmes. Je demande donc à la ministre s’il est possible de mettre quelque chose en place pour aider ces CALACS. »

Silence radio

Avouant ne pas être au courant du dossier, la ministre a déclaré qu’elle en prenait note et qu’elle ferait les vérifications qui s’imposaient.  À ce jour, aucune nouvelle.

Braver l’interdit

Malgré mes grandes réticences sur les tournées dites de sensibilisation des CALACS, qui donnent trop souvent lieu à un discours alarmiste et victimaire, je trouve injuste que les intervenantes de l’organisme ostracisé soient pénalisées pour avoir eu l’audace de braver l’interdit sexiste de leur regroupement.

Des explications, s’il vous plaît

Quant à ce dernier, j’aimerais bien qu’il justifie son choix d’ignorer les victimes masculines d’abus sexuel. Comment peut-on se déclarer humanistes, empathiques envers la souffrance des victimes, mais ne l’être qu’envers la moitié de l’humanité ? Comment ne pas voir dans une telle orientation idéologique une discrimination évidente en fonction du sexe ?

Un rappel à l’ordre s’impose

On dénonce timidement le manque de ressources offertes aux hommes en difficulté. Faut-il comprendre que même les garçons doivent être exclus ? Devons-nous rester prisonniers du stéréotype « homme prédateur, femme victime » et continuer de les ignorer ?

Il me semble qu’un urgent rappel à l’ordre gouvernemental s’impose envers le RQCALACS.  Quand on finance un organisme, on est en droit d’exiger des résultats. Plus encore quand des êtres humains sont concernés, même s’ils ne sont pas du « bon sexe ».

Dérives néo-féministes : Alice Paquet a-t-elle été manœuvrée par des idéologues opportunistes ?

Alice Paquet, instrumentalisée ?
dans dixquatre.com.

Je l’ai déjà écrit et je le répète : on ne peut imaginer pire porte-parole pour dénoncer les agressions sexuelles qu’Alice Paquet, qui n’a cessé de se contredire, allant même jusqu’à mentir à propos de points de suture qu’elle prétendait avoir reçus et d’une trousse médicale qu’elle affirmait avoir passée. On connaît la suite, confrontée à ses mensonges, la pseudo victime de viol du député – alors – libéral Gerry Sklavounos avait admis la fausseté de ces informations.

Rappelons également que le directeur des poursuites pénales et criminelles avait conclu « qu’aucun acte criminel n’a été commis » sur sa personne et avait donc abandonné toute poursuite contre l’homme politique traîné dans la boue.

Dans le climat de paranoïa collective que nous connaissons présentement au cours duquel on « découvre » à tout moment un nouveau coupable présumé d’agression sexuelle et une nouvelle victime alléguée, Alice Paquet était sortie de sa tanière pour prendre position dans le débat. Mais s’agissait-il vraiment des positions de cette douteuse porte-étendard ?

Rappelons-nous de Paquet en entrevue en 2016, notamment avec Anne-Marie Dussault. Nous étions à même de constater l’évidente confusion de son propos et ses contradictions flagrantes qui ne faisaient que commencer. Comment alors concevoir que la même personne, si incohérente en paroles, puisse devenir ensuite aussi articulée par écrit dans les quelques lettres ouvertes qu’elle a publiées ? Il est évident qu’on lui a tenu la main, comme en a témoigné d’ailleurs l’intéressée elle-même sur sa page Facebook :

Des revendications du RQCALACS

Il y a « mieux », si je puis dire. Dans la lettre ouverte parue le 10 octobre 2017 sous le nom d’Alice Paquet dans Le Devoir, on peut découvrir d’étranges similitudes entre le propos présumé de l’accusatrice de Gerry Sklavounos et les positions du RQCALACS. D’entrée de jeu, le jupon de ce regroupement est visible :

« Près d’un an après ma dénonciation, année de réflexions et de tourbillons, je me replace finalement sur une ligne directrice claire et j’en retire deux grands points : la faute est sur le manque d’éducation sexuelle et le fardeau de la preuve. »

Étrangement, ces « deux grands points », annoncés dans un style étonnamment recherché, considérant l’auteure présumée, touchent des revendications très sensibles chez le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS).

La présomption d’innocence, cet irritant…

Dans la foulée de la campagne #OnVousCroit, des CALACS, qui « vise à souligner l’importance pour les survivantes d’être crues au moment de leur dévoilement à des proches ou de leur dénonciation aux autorités. », « Alice Paquet » prône l’inversion du fardeau de la preuve et la négation pure et simple de la présomption d’innocence :

« La présomption d’innocence, c’est le mur qui sépare les survivantes de l’espoir d’une quelconque justice : et si l’on décidait qu’une victime dit la vérité jusqu’à preuve du contraire, plutôt que de déculpabiliser l’agresseur et de lui accorder le bénéfice du doute ? »

On retrouve également cette revendication des CALACS énoncée dans un site dont ils sont membres :

« Malheureusement, encore à ce jour, l’agression sexuelle demeure le seul crime où c’est la victime qui doit prouver qu’elle est victime et non le criminel, mais nous travaillons sans cesse pour voir un jour ce fardeau de preuve se renverser. »

Pas de doute, les grands esprits se sont rencontrés…

Une approche victimaire de la sexualité…

« Alice Paquet » ajoute, dans une optique « homme-prédateur, femme-victime » :

« La manière dont nous élevons nos filles a fait de grands progrès dans les dernières décennies, mais la socialisation masculine ne s’est pas adaptée aux exigences d’égalité et de respect de l’intégrité corporelle des femmes. Il faut mettre en place des programmes d’éducation sexuelle qui contribuent à normaliser le « non », pour apprendre aux jeunes à s’écouter et à aller à leur rythme dans leur vie sexuelle. »

Par un caprice du « hasard », l’éducation sexuelle fait justement partie des recommandations majeures du RQCALACS :

« Offrir des cours d’éducation sexuelle dès le primaire qui encouragent la non-violence, l’estime de soi et les rapports égalitaires tout en développant l’esprit critique des élèves;

« Reconnaître les programmes de prévention et de sensibilisation des CALACS auprès des jeunes et les promouvoir auprès de tous les acteurs du milieu scolaire; »

Évidemment, il faudra financer tout ça…

À la lumière de ces « coïncidences » et du style anormalement analytique de l’auteure présumée quand on a constaté ses difficultés à s’exprimer clairement devant un micro ou une caméra, peut-on encore croire qu’Alice Paquet ne soit pas téléguidée par des idéologues opportunistes ? 

Dérives néo-féministes : La présomption d’innocence en péril sur les campus québécois ?

Mohamed Mehdi Ghanmi, faussement accusé
Une première version de ce billet a été publiée le 4 août 2017 dans dixquatre.com.

Un vent de folie inquisitoriale souffle sur les universités américaines aux prises avec le diktat de la « culture du viol ». Oui, je sais, ça se passe chez nos voisins, mais déjà depuis quelques années, les social justice warriors qui hantent nos campus fourbissent leurs armes en vue d’une lutte à finir contre tout suspect d’inconduite sexuelle, qu’il soit coupable ou non.

Le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel squatte régulièrement les universités, dénonçant la « culture du viol » avec son slogan, qui ne laisse que peu de latitude à la présomption d’innocence : « On vous croit ! »

Le contexte américain, qui déteint si souvent sur le nôtre dans plus d’un domaine, est devenu à ce point toxique que les amendements répressifs ajoutés par l’administration Obama à la loi régissant les agressions sexuelles sur les campus  auraient été abrogés par son successeur, Donald J Trump. Une centaine d’hommes accusés ont en effet intenté des poursuites pour en contester la validité qui établit que les universités n’ont besoin de n’être sûres qu’à 51 % que les agressions ont bien eu lieu pour sévir…

Dès 2013, une féministe avait sonné l’alarme…

Après avoir admis avoir toujours soutenu inconditionnellement les mesures punissant les agressions sexuelles sur les campus américains, Judith Grossman, féministe et avocate, devait réviser ses positions quand son fils fut lui-même victime d’allégations mensongères de la part d’une ex-petite amie délaissée.

Elle décrivait ainsi le comportement des autorités :

« Aucune enquête préliminaire n’a été menée par qui que ce soit à l’école à propos d’accusations en lien avec des agissements supposés qui seraient survenus quelques années plus tôt, pas plus que n’ont été envisagés des motifs de jalousie ou de vengeance qui auraient pu motiver une ex-amante délaissée à sévir. Le pire, dans toute cette aventure, c’est que mon fils ne bénéficiait d’aucune présomption d’innocence.

« […] Les allégations n’étaient étayées par aucune preuve, en dehors de la parole de l’ex-copine », précisait-elle.

« On vous croit… »

Le jeune homme n’en dû pas moins subir un interrogatoire féroce de deux heures infligé par le comité de l’école, pendant lequel on lui refusa tout droit de se voir représenté ou conseillé par un avocat ! Un enfer de plusieurs semaines allait commencer.

Madame Grossman devait découvrir que les mesures qu’elle avait tant soutenues avait été modifiées, peu de temps avant le drame vécu par son fils, par une directive émanant du ministère américain de l’Éducation. Cet ajout invalidait la présomption d’innocence, « si fondamentale dans notre tradition de justice », de relever la mère de famille. De haute lutte, madame Grossman a aidé son fils à se sortir de ce mauvais pas. Mais tout le monde n’a pas la chance d’avoir un parent avocat…

Ça a commencé chez nous…

À moins d’avoir vécu dans une caverne, il est impossible de ne pas avoir entendu parler de Mohamed Mehdi Ghanmi, cet étudiant qui a été lâchement expulsé de l’université Laval après avoir été accusé en février dernier d’une agression sexuelle sur une jeune femme qu’il avait délaissée. Je dis « lâchement », car il est évident que les autorités à l’origine de ce geste déplorable ont cédé aux diktats féministes de leur institution.

Le cas du jeune homme se corsait puisque la menteuse à l’origine de ses déboires avait porté plainte à la police qui l’a aussitôt considéré comme un coupable, selon ses dires :

« L’enquêteur m’a traité comme si j’étais déjà coupable, pas comme si j’étais un accusé, dit Mohamed Mehdi Ghanmi. J’essayais de lui expliquer, mais je ne comprenais pas pourquoi il la croyait elle et pas moi.»

Heureusement pour lui, le jeune homme disposait dans sa messagerie Facebook d’une pléthore de messages de son accusatrice réclamant des relations sexuelles. Cette preuve a pesé lourd dans l’abandon des procédures.

Sophie Durocher devait commenter ainsi la déroute des autorités universitaires et policières :

« Ceux qui, sur toutes les tribunes, dénoncent la supposée « culture du viol » qui règne au Québec, peuvent-ils mettre un centième de leur énergie à dénoncer les conséquences horribles des fausses accusations ?

« Ce matin, à mon émission de radio Sophie sans compromis sur les ondes de BLVD 102,1 fm à Québec, j’ai interviewé Jean-François Bertrand avocat, qui me disait que ces fausses accusations étaient « fréquentes », qu’elles sont utilisées dans des cas de séparation houleuse, par exemple.

« Quand est-ce qu’on va arrêter de croire une femme sur parole juste parce que c’est une femme ? Et de croire un homme coupable juste parce que c’est un homme ? » Voilà un questionnement bien « antiféministe»

Faudra-t-il attendre que la situation dégénère comme sur les campus américains avant de reconnaître et de consolider la présomption d’innocence dans nos institutions ?

Dérives néo-féministes : en 2018, les hommes étaient exclus d’un festival en Suède !

Emma knyckare, misandre
dans dixquatre.com.

Je le sais d’avance, les lignes qui suivent vont m’attirer les qualificatifs de xénophobe, d’islamophobe et, pourquoi pas, d’omniphobe, un coup parti, en plus de ceux, si prévisibles, d’antiféministe et de misogyne. Que voulez-vous, j’ai pour mon dire que, lorsque des voix misandres ont un impact dévastateur sur une société dite civilisée, il faut les dénoncer. C’est plus fort que moi.

Même si, dans le cas présent, il s’agit de la Suède, il reste de fortes possibilités, notre planète étant un petit village, pour que l’initiative déplorable et sexiste mise de l’avant par une humoriste suédoise, Emma Knyckare, puisse un jour trouver un écho favorable au Québec. Qu’avait donc concocté cette artiste ? Un festival de musique sans hommes, qui devait se dérouler les 31 août et 1er septembre 2018, à Göteborg, en Suède.

La raison de cette ségrégation ? L’indignation de Madame devant le nombre grandissant d’agressions sexuelles commises lors de récents festivals de musique dans son pays. En bout de ligne, toute forme de vie humanoïde, à l’exclusion des hommes hétérosexuels, sera acceptée afin de « créer un espace sûr pour les femmes, les personnes non binaires (sic) et transsexuelles qui veulent participer à un festival et être en sécurité. » Arrière, méchants hommes hétéros !

Des précédents qu’on préfère ignorer…

Si madame Knyckare se donnait la peine de voir plus loin que le bout de son nez et se penchait sur les causes réelles de l’augmentation des agressions sexuelles au cours des festivals de musique, elle envisagerait une problématique qui remettrait en cause le laxisme des politiques d’immigration de son pays, surnommé depuis peu capitale occidentale du viol. À ce sujet, on pouvait lire dans le Figaro :

« Il aura fallu que le scandale des agressions sexuelles éclate en Allemagne pour qu’une affaire similaire, jusqu’ici passée sous silence, sorte au grand jour en Suède. Comme à Cologne, de nombreuses femmes y ont été agressées par des migrants. Seulement, les faits sont plus anciens. Ils remontent à l’été 2014 lors d’un festival musical se déroulant à Stockholm.

« […] Un représentant de la ville de Stockholm, Roger Ticoalu, confirme que le festival a été confronté à ce type de phénomène : « Nous n’avions jamais vu cela avant, de grands groupes de jeunes hommes encerclaient les jeunes filles pour les agresser. » Les plus jeunes ont une douzaine d’années. L’une des jeunes femmes, âgée de 15 ans, témoigne : « Aussitôt que vous arriviez dans la foule, ils commençaient à vous encercler. »

« Dans les cas où nous avons pu arrêter les suspects, il s’agissait d’étrangers, souvent récemment arrivés en tant que réfugiés, âgés entre 17 et 20 ans, sans leur famille », a précisé Ticoalu. »

Les mots-clés sont lancés : migrants, réfugiés, étrangers. Faut-il se surprendre si, en Suède plus encore que chez nous, une gauche radicale et intersectionnelle interdit toute dénonciation les impliquant au nom de la rectitude politique ? Les hommes blancs de souche et hétérosexuels font de si meilleurs boucs émissaires et, en plus, on exclut les migrants sans que ça paraisse… Il suffisait d’y penser.

En juillet 2016, un autre incident analogue, survenu lui aussi au cours d’un festival, a été relaté par le Figaro :

« Le gouvernement suédois veut étendre la répression des abus sexuels, après une série d’agressions lors de festivals la semaine dernière, a déclaré ce mardi le premier ministre (social-démocrate) Stefan Lofven.

« […] Pour le festival de Bravalla, à 140 km au sud-ouest de Stockholm, la police affirme que les agresseurs agissaient de manière isolée. En revanche, au festival de Karlstad, à 300 km à l’ouest de Stockholm, les suspects seraient des bandes de jeunes migrants. […] L’arrivée en Suède de près de 163.000 demandeurs d’asile en 2015 a suscité de nombreuses inquiétudes, qui profitent au parti des Démocrates suédois. »

Encore les mots clés : migrants, demandeurs d’asile. L’initiative aussi ridicule que sexiste d’exclure tous les hommes d’un prochain festival a été néfaste et stérile à deux titres : elle ostracisait une majorité d’hommes sans reproche et balayait sous le tapis le problème d’une immigration irresponsable et précipitée dont les balises ne tenaient pas compte de la sécurité du pays. Il s’agissait d’une dérive évidente entraînée par une volonté aveugle d’importer à tout prix des électeurs qui voteront pour le gouvernement qui les aura accueillis inconsidérément dans son pays au nom de « l’ouverture sur l’autre ».

Dérives néo-féministes : #MeToo : vers l’abolition de la présomption d’innocence…

Une première version de cet article a été publiée le 27 janvier 2018 dans dixquatre.com.

Si vous trouvez mon titre alarmiste, considérez ceci : la Suède venait de déposer en décembre 2017 un projet de loi préconisant l’inversion du fardeau de la preuve dans les causes d’agressions sexuelles, ainsi que l’affirmait alors son Premier ministre :

« Stefan Lofven, Premier ministre, a déclaré que la « réforme historique », que sa coalition prépare depuis sa prise de pouvoir en 2014, vise à transférer, dans une affaire de viol ou d’agression sexuelle, le fardeau de la preuve, du plaignant à l’agresseur présumé. S’adressant aux victimes, ce dernier a déclaré : « La société est à vos côtés »»

Pouvait-on être plus clair ? Et n’allez pas vous imaginer que ce qui se passait en Suède ne pourrait pas arriver au Canada. C’est la Suède qui a « innové » en légalisant la criminalisation du client de services sexuels en 1999. Le Canada, sous les conservateurs de Stephen Harper, devait lui emboîter le pas en 2014 avant d’être rejoint par la France en 2016. Or, le modèle suédois, bien qu’obstinément défendu par les abolitionnistes, serait un flop :

« En 2013, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU publie un rapport de la Global Alliance Against Traffic in Women qui conclut que « la criminalisation des clients n’a pas réduit le trafic ou le travail lié au sexe, mais a augmenté la vulnérabilité des travailleuses du sexe à la violence, a nui aux réponses au VIH et a empiété sur les droits des travailleuses du sexe ». Cette conclusion a été reprise dans un papier intitulé Pénaliser les clients de la prostitution : un ticket pour la clandestinité publié dans Mediapart par Médecins du Monde, Arcat, Act Up-Paris, le Planning familial et Aides. »

On voit où mène le délire d’une bien-pensance néo-féministe.

#MeToo : la dérive…

Pas besoin d’un doctorat en sociologie pour situer le contexte particulier à l’origine de la poursuite de l’idée fixe entretenue par nombre de groupes féministes, comme le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte aux agressions sexuelles (RQCALACS) dont la campagne #OnVousCroit vise, à mots à peine couverts, l’abolition de la présomption d’innocence. Ces militantes se compromettent davantage dans un site dont elles sont membres :

« Malheureusement, encore à ce jour, l’agression sexuelle demeure le seul crime où c’est la victime qui doit prouver qu’elle est victime et non le criminel, mais nous travaillons sans cesse pour voir un jour ce fardeau de preuve se renverser. »

Besoin de davantage d’éclaircissements ? Leur protégée, Alice Paquet, dont ces idéologues n’avaient cessé de défendre les accusations les plus indéfendables envers le députe Gerry Sklavounos, reprenait leur mantra en octobre dernier :

« La présomption d’innocence, c’est le mur qui sépare les survivantes de l’espoir d’une quelconque justice : et si l’on décidait qu’une victime dit la vérité jusqu’à preuve du contraire, plutôt que de déculpabiliser l’agresseur et de lui accorder le bénéfice du doute ? »

Psychose collective

En janvier 2018, je lisais la triste histoire de Patrick Brown, ce chef conservateur ontarien, renié par les siens sur la « foi » d’accusations non prouvées et qui, si elles l’avaient été, relèveraient davantage de l’inconduite sexuelle que de l’agression, sa première « victime » ayant été consentante, et l’accusé ayant cessé tout attouchement dès que la seconde accusatrice l’eut enjoint d’arrêter. Ce genre de lynchage médiatique, sans autre forme de processus judiciaire ou de procédures policières est en passe de devenir la norme.

Imaginez ce qui arrivera si, ou quand, la présomption d’innocence sera abolie. Notre appareil judiciaire deviendra avant longtemps l’ambassadeur institutionnel de la paranoïa et de la vindicte hystériques des réseaux sociaux pour qui un homme accusé est automatiquement coupable. Comme le délire collectif qui perdure sur l’Occident ne semble pas près de s’apaiser, il y a gros à parier que la présomption d’innocence, à la base même de notre justice, n’en a plus pour longtemps dans les causes d’agressions sexuelles… 

Dérives néo-féministes : en 2018, une éditrice du Huffington Post appelait à « tuer tous les hommes »…

Un tweet pour le moins condamnable d'Emily McCombs

dans dixquatre.com.

Évidemment, il ne fallait pas s’attendre à ce que nos frileux médias québécois traitent cette nouvelle pour le moins explosive, mais il n’en demeurait pas moins qu’Emily McCombs, éditrice sur les questions familiales (sic) au très féministe Huffington Post USA, avait jugé pertinent de présenter sur son compte Twitter, les deux résolutions de nouvel An 2018 suivantes :

« 1- Cultiver les amitiés féminines (Cultivate female friendships.)

« 2- Se réunir afin de tuer tous les hommes (Band together to kill all men.) »

Devinez quoi ? Malgré cet appel au génocide mondial de la gent masculine, Mme McComb travaille toujours au Huffington Post. Bien sûr, elle n’avait pas tardé à retirer un tweet aussi incriminant que violemment fanatisé, mais il n’en restait pas moins que de nombreuses captures d’écran en avaient été faites et circulaient allègrement sur Facebook.

Comment expliquer pareil silence ?

Considérons seulement le point de vue de nos médias sociaux, dont les médias officiels se font de plus en plus les échos. Aviez-vous constaté une quelconque indignation comparable à celle suscitée par Guy Nantel à propos du sketch anodin qu’il avait « commis » vers la même époque sur Alice Paquet, par exemple ?

Aviez-vous eu vent de montées de lait similaires ? De déchirement de chemise frénétiques sur la place publique ? De menaces de mort par un déséquilibré décidé à liquider Mme McComb ? Sait-on si, comme l’humoriste controversé, l’éditrice du Huffington Post a vu sa mère bouleversée, son conjoint ou sa conjointe terrorisée, son garçon (imaginez, elle en a un !) menacé d’agression sexuelle ?  Tout ça est arrivé à Nantel.

Et maintenant voici la question inévitable : imaginez si un éditeur du Huffington Post USA, de sexe masculin, avait commis l’étourderie mortifère de présenter comme résolution de Nouvel An de « se réunir afin de tuer toutes les femmes. » Croyez-vous un instant que la planète entière n’aurait pas été sur le point d’exploser ? Pensez-vous qu’il aurait gardé son emploi ? Imaginez-vous qu’il n’aurait pas fait l’objet d’une enquête policière ?  Toutes ces conséquences ont été épargnées à Emily McCombs.

Comment ne pas constater la puissance d’un double-standard médiatique, qui n’est que le reflet de l’état comateux de nos sociétés occidentales sur le sexisme omniprésent pourtant remarquable dont les hommes sont les cibles ? Est-ce à dire que les campagnes #metoo et #balancetonporc aient pu contribuer, en plus de tirer aveuglément sur tout ce qui bouge, à banaliser jusqu’à des menaces de génocide ?

J’ai moi-même été blogueur au Huffington Post Québec pendant plus de deux ans avant que sa direction ne ferme sauvagement mon blogue du jour au lendemain en invoquant pour motif qu’il voulait « se retirer du débat masculinisme vs féminisme ». Apparemment, la section québécoise de ce média avait cédé aux pressions des féministes que mes billets indisposaient.

Je veux bien croire que le Huffington Post Québec est, selon l’expression consacrée, une société distincte de sa grande sœur américaine, mais je n’en demeure pas moins convaincu que si une éditrice québécoise de ce média se permettait le même écart éthique et humaniste grossier et mortifère que celui de McCombs, elle resterait à son emploi et continuerait sa petite bonne femme de chemin.

En 2018, même les féministes les plus haineuses étaient devenues intouchables. Ma résolution personnelle pour 2022 reste la même que celle que j’avais formulée en 2018 : ne les tolérons plus et dénonçons-les !

samedi 18 décembre 2021

Legault recule à nouveau avant Noël : êtes-vous surpris ?

François Legault
Les plus récentes statistiques gouvernementales sur la situation de la covid dans les hôpitaux du Québec reste, jour après jour, d’une clarté imparable.  Pour une population de 8,5 millions de résidents, notre système hospitalier, au bord du gouffre, à en croire nos « décideurs » et nos « journalistes », affiche un grand total de 62 personnes en soins intensifs, et 312 hospitalisations.

Ces chiffres deviennent microscopiques quand on les compare au nombre himalayen de cas, soit 3 768, pour un total effarant de 478 246 personnes infectées ! 

Ne constatez-vous pas cette disproportion ahurissante entre les cas et les hospitalisations ?  Confinés mentaux, n’avez-vous toujours pas compris que cette soi-disant pandémie n’est pas une pandémie « d’antivax », comme nos chroniqueurs subventionnés le radotent avec une rage concertée, mais bien de « cas » ?

Et comme si notre gouvernement ne tablait pas suffisamment sur la peur des plus influençables, une majorité, apparemment, selon les sondages suspects de Léger, il lui faut surmultiplier le nombre de tests, bien sûr, dans « le meilleur intérêt de la population » : pas moins de 46 830 prélèvements réalisés le 15 décembre.  Rien que ça…

C’était si évident pourtant…

Que Legault allait revenir sur sa parole, comme il n’a cessé de le faire depuis le triste psychodrame collectif que nous subissons depuis presque deux ans déjà, n’a rien d’étonnant.  Ce qui est sidérant, c’est de constater qu’il existe encore tant de naïfs pour gober ses mensonges. 

Cette fois, le variant vedette, l’omicron, plus transmissible mais nettement moins dangereux selon ses découvreurs mêmes, est devenu le prétexte à un nouvel épisode de panique politico-médiatique. 

Depuis mars 2020, la CAQ joue avec les nerfs des Québécois en alternant le chaud et le froid sur le masque, le couvre-feu, le passeport vaccinal, avant de frapper un premier mur d’importance avec la résistance des travailleuses de la Santé non vaccinées, qui ont sapé l’effort de guerre – aux citoyens, pas à la covid – visant à élargir la vaccination obligatoire à tout le Québec.

Enfin un premier cas !

C’est sans doute avec un soupir de soulagement alternant avec l’énergie du désespoir que l’antipathique ministre de la Santé, Christian Dubé, s’est accroché, ce 29 novembre, à un premier cas d’omicron d’un citoyen de retour de voyage, qui allait donner des munitions à son chef afin de séquestrer une fois de plus les Québécois avec des mesures coercitives.  Deux autres cas de voyageurs ont été détectés en Ontario.  À noter que les non vaccinés ne voyagent plus. Comprenne qui peut…

Affichant sa mine de carême des temps sombres, Legault y est allé des premières mesures restrictives :

« Après des mois d’accalmie marqués par des assouplissements aux règles sanitaires, le gouvernement Legault a annoncé jeudi soir une série de restrictions à l’approche du temps des Fêtes, ce qui a ravivé de douloureux souvenirs pour plusieurs Québécois. La capacité d’accueil des commerces, des salles à manger des restaurants et des bars retournera notamment à 50 % à partir de lundi, tandis que les rassemblements du temps des Fêtes seront limités à 10 personnes. La danse et le chant seront aussi de nouveau interdits dans les bars à partir de lundi, tandis que la rentrée scolaire en présentiel pour les élèves du secondaire est reportée au 10 janvier. »

Comme l’an passé ?

Comme Legault a tendance à répéter inlassablement les mêmes stratégies, sous la férule de la firme conseil McKinsey, il ne serait pas surprenant que de nouvelles restrictions viennent s’ajouter à celles annoncées, exactement comme l’an passé.  J’espère sincèrement me tromper.

Poursuivant son travail de sape de l’économie québécoise en affichant des airs contrits, il affirmait :

« Je ne vous cacherai pas que ça m’a fait mal » d’annoncer ces mesures, a écrit le premier ministre, qui se désole notamment pour les restaurateurs et les responsables de salles de spectacle, « qui voyaient enfin la lumière au bout du tunnel ».

Les sous-fifres médiatiques à la rescousse…

Heureusement pour Legault et malheureusement pour nous, il peut toujours compter sur son commando médiatique de lèche-bottes qui, non seulement ne critiqueront pas sa sévérité, mais lui donneront d’avance une bénédiction à de nouvelles restrictions en feignant de lui reprocher d’être trop mou.

L’imbuvable Mario Dumont s’exprimait dans ce sens :

« « Et sincèrement, vous allez peut-être me trouver plate, mais je ne suis pas 100 % certain que ça va être assez si Omicron est aussi contagieux qu’on le dit », lance Mario Dumont. 

Selon lui, le gouvernement aurait dû agir avant sur certains points, dont la troisième dose et les tests rapides. » 

L'omicron serait plus contagieux, mais peu nocif, nous disent ses découvreurs.  Cependant, d’autres experts affirment que son degré élevé de contagion pourrait tuer plus de gens, même s’il est nettement moins mortel...  Une chose et son contraire, comme d’habitude, mais il faut croire les « experts »…

« Les deux mains sur le volant... »

Comme il fallait s’y attendre de la part d’une chroniqueuse de Quebecor, l’imparable Geneviève Pettersen abondait dans le même sens que Dumont :

« Pas plus tard qu’hier, je disais à mes collaborateurs Marc-André Leclerc et Elsie Lefebvre qu’on avait besoin de sentir que le gouvernement avait les deux mains sur le volant, mais qu’on avait plutôt l’impression qu’il nous conduisait direct dans le clos. Avec ce changement de cap, on sent qu’on tente de reprendre le contrôle. » 

Toujours ultra complaisante envers le premier ministre, Denise Bombardier, de son côté, reproche aux Québécois leur optimisme.  Je parlerais davantage de naïveté.  Je vous laisse juger :

« Au Canada anglais, on est fataliste alors qu’au Québec, trop de gens ont cru au retour de la vie normale. Autrement dit, les pessimistes sont avantagés dans cette pandémie, qui dévaste dans sa foulée nos certitudes, nos espoirs et cette façon que nous avons de croire que « ça ne peut pas être pire demain ». »

Trop de gens ont cru au « retour à la vie normale ». 

Trop de gens ont cru au « retour à la vie normale ».  Pour une fois depuis longtemps, je suis d’accord avec Denise Bombardier.  Cessons d’être « optimistes », ou naïfs.  Il serait grand temps de devenir « pessimistes » et de regarder la réalité en face : nous ne sortirons de cette pandémie que lorsque nous auront exprimé un ras le bol massif et majoritaire à la CAQ. 

Mais je suis sans doute trop optimiste… 

dimanche 12 décembre 2021

Legault a versé 5 M $ de plus à la firme McKinsey, au lourd passé de corruption

François Legault
En plus… des 1,7 M $ octroyés à cette même entreprise en mai 2020 afin de gérer un plan de déconfinement dont les motivations et la pertinence restent pour le moins ténébreuses, pour ne pas dire carrément foireuses.  Aucun média n’a disserté sur le sujet, mais la CAQ a cependant jugé opportun de verser un autre montant de près de 5 M $, sans appel d’offre (Urgence sanitaire oblige…), à la firme McKinsey en août dernier, cette fois en vue d’élaborer un non moins obscur plan de relance « post pandémie » :

« Québec n’a pas voulu offrir plus de détails sur le mandat qui a été confié à McKinsey, notamment présente à Montréal, se limitant à souligner que la firme offrira des « ressources et des expertises variées ». »

L’art de parler pour ne rien dire en donnant l’illusion de dire quelque chose.  Dans la même lancée, on « apprend » toutefois que :

« « Le gouvernement veut obtenir un regard externe, complémentaire à ses propres données, qui lui permettra de mieux évaluer la portée de l’ensemble de ses mesures économiques et des programmes qu’il a mis en place pour déterminer notamment si ceux-ci lui permettront d’atteindre ses objectifs de création de richesse », a indiqué dans un courriel Jean-Pierre D’Auteuil, responsable des communications au ministère de l’Économie. »

Une autre réponse de jésuite, bref.  Donc, Québec ne peut se gérer par lui-même et a besoin qu’une main rassurante externe lui tienne la main ?  Mais avant d’aller plus loin, une question primordiale s’impose : comment imaginer qu’un premier ministre intègre puisse faire affaire avec une firme aussi puissante que corrompue ?  Jetons un œil sur quelques-uns parmi les nombreux délits commis par le cabinet conseil McKinsey, surnommé tout simplement « la firme » :

« McKinsey est le cabinet de conseil qui a incité l'entreprise Enron à mettre en place des pratiques comptables douteuses et à orienter la stratégie de l'entreprise vers le trading d'électricité et de matières premières. En 2001, le scandale financier Enron éclate et l'entreprise fait faillite15. La responsabilité de McKinsey est soulignée par la presse financière16,17.

En 2006, McKinsey aurait recommandé à l'entreprise Boeing de corrompre des fonctionnaires indiens afin d’exploiter une mine de titane. Dans une présentation PowerPoint, les consultants de McKinsey auraient identifié, pour les dirigeants de Boeing, huit fonctionnaires indiens à corrompre18. McKinsey a réfuté ces accusations19.

McKinsey a contribué à la crise économique et financière de 2007-2008 en encourageant les banques à titriser les crédits immobiliers de leurs clients via des MBS (Mortgage Backed Securities) et à augmenter les montants de dette dans leur bilan afin de bénéficier d'effets de levier contribuant ainsi à augmenter leur exposition au risque20.

En 2012, Rajat Gupta, directeur général de McKinsey de 1994 à 2003, est reconnu coupable de délits d'initié et est condamné à 2 ans de prison21.

En 2016, le cabinet McKinsey est impliqué dans le scandale et l'effondrement en bourse de Valeant Pharmaceuticals24. Le New York Times révèle un potentiel conflit d'intérêts entre les consultants de McKinsey et le hedge fund MIO Partners appartenant au cabinet McKinsey25.

En 2018, le New York Times révèle que le cabinet McKinsey travaille pour le compte de plusieurs gouvernements autoritaires comme celui de la République Populaire de Chine26. McKinsey a estimé que l'article du New York Times peignait « une image trompeuse » du cabinet27. (…)

En 2018, McKinsey est impliqué dans un scandale de corruption et de blanchiment d'argent pour la famille Gupta en Afrique du Sud29,30. En 2018, McKinsey accepte de rembourser près d'1 milliard de rands perçus en commissions via les contrats liés à l'affaire et rembourse 650 millions de rands supplémentaires en 29,31.

En , l'entreprise est impliquée dans le scandale des opioïdes avec Purdue Pharma, qui commercialise l'OxyContin aux USA33, et Johnson & Johnson. La société de conseil est notamment accusée d'avoir fait des recommandations marketing à ces fabricants d'opioïdes afin d'accroitre leurs ventes. D'après les documents judiciaires produits par les plaignants, le cabinet de conseil a recommandé au groupe pharmaceutique de se concentrer sur les dosages élevés considérés comme les plus lucratifs. On estime que la consommation de telles substances sur ordonnance a quadruplé entre 1999 et 2018, période visée par ces procédures, et pendant laquelle près de 500 000 Américains sont morts des suites d'un usage abusif d'opioïdes. En , la presse révèle que McKinsey accepte de verser 573 millions de dollars pour clore les procédures engagées par 49 États américains. L'entreprise n'a ni reconnu ni rejeté les faits qui lui étaient reprochés34,35.

Le recours par le gouvernement français à ce cabinet de conseil pour les questions logistiques de la campagne de vaccination contre le covid-19 suscite la polémique36,37, coûtant des millions d'euros au contribuable pour un résultat peu probant. Un rapport de la Cour des comptes de 2018 prévenait pourtant déjà que « en matière de conseil stratégique, la qualité des travaux est souvent faible, les préconisations très générales et laconiques »38.

La vaccination des enfants par Pfizer, un conflit d’intérêt ?

Et la liste n’est pas exhaustive.  En plus des possibles conflits d’intérêt de François Legault, alors ministre de la Santé, avec le lobby pharmaceutique et médical, évoqués dans cet article de 2002, vient s’ajouter l’étrange décision de confier à Pfizer la douteuse vaccination des enfants de cinq à 11 ans, malgré les objections soulevées par le British Medical Journal sur des données qui auraient été falsifiées. Mais que l’on se rassure, Jean-François Cliche, du Soleil, précise que ces accusations ne concernent qu’un sous-traitant de Pfizer :

« On me dira sans doute « Oui mais qu'est-ce qui nous dit que les mêmes problèmes n'existaient pas ailleurs aussi, chez les autres sous-contractants ? » Et il est vrai qu'on peut l'imaginer, mais rien n'indique pour l'instant que l'on ait affaire à une pratique généralisée. Alors on traversera ce pont-là quand on y arrivera, si jamais on finit par s'y rendre. »

Je n’en reviens pas de la légèreté de ce chroniqueur.  Bref, on peut vacciner nos enfants à l’aveuglette, sans pousser trop loin les investigations qui pourtant s’imposent, et on traversera le pont, un moment donné, peut-être après quelques myocardites juvéniles ?  Quoi de plus naturel dans une collectivité où il devient plus important d’être vacciné qu’en bonne santé.  Et puis, il faut bien « sauver grand-maman », alors…

Dominique Anglade, ancienne employée de McKinsey, donne la réplique…

En plus du mauvais comédien de télé-réalité qu’est François Legault, une autre interprète, en ayant l’air de la contester, travaille dans la même direction que lui et vise à étendre à l’ensemble de la population québécoise la vaccination obligatoire, en prétendant ne vouloir vacciner « que » la fonction publique québécoise.

Il faut souligner que Dominique Anglade, chef du parti libéral du Québec, a été employée de la firme McKinsey, de 2005 à 2012, ce qui a de quoi soulever de sérieux doutes sur son intégrité.  Comme Legault ne fait rien qui ne soit « conseillé » par cette firme, il est facile de supposer qu’Anglade et lui suivent les mêmes directives et font semblant de se disputer sur des enjeux sur lesquels ils sont parfaitement d’accord, le but ultime étant d’étendre la vaccination obligatoire à tout le Québec. 

Le courage des travailleuses de la Santé non vaccinées doit nous inspirer

Un seul pépin : le courage des travailleuses de la Santé non vaccinées qui ont tenu tête jusqu’au bout au dogmatique et arrogant ministre Christian Dubé. Ce n’est pas que cet autre comédien de bas étage que ces femmes ont réussi à faire reculer, mais bien la firme McKinsey elle-même, rien de moins.

Par leur détermination, les travailleuses de la Santé ont donné une preuve éclatante que l’opposition citoyenne peut mettre en échec les plus puissants.  Il faudra que davantage de Québécois et de Québécoises s’inspirent de leur exemple et tiennent tête au gouvernement alors que la santé de nos enfants est menacée par une vaccination au mieux inutile, au pire, dangereuse.

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...