samedi 1 juillet 2017

Une - autre - victime de détournement majeur de la part d’un ado !

Avertissement : ce billet, bien qu’inspiré d’un événement réel, est une « fake news » rédigé avec la plus insouciante préméditation.  Prière de savoir y déceler le second degré, si possible, bien sûr…

Mesdames, cet ado pourrait être votre ennemi !
La perversité masculine frappe de plus en plus jeune les femmes naïves et sans défense trop naturellement tournées vers ce que l’humanité a de plus noble et de plus élevé.  La preuve, ce nouveau fait divers nous apprenant qu’un adolescent américain a, pendant trois ans, abusé sexuellement de Marissa Mowry, une femme de 25 ans, au point de lui faire un enfant ! 

Le geste est d’autant plus indigne que le coupable d’une telle monstruosité n’était âgé que d’à peine 11 ans lorsque les sévices ont commencé !  C’est s’engager bien tôt sur la pente abrupte de l’oppression systémique par la dépravation systématique !

Des agressions endémiques

Cette nouvelle attaque est d’autant plus révoltante qu’elle survient dans un contexte si particulier où un nombre sans cesse croissant de femmes majeures et vulnérables se voit abusé sexuellement par des jeunes adolescents, quand il ne s’agit pas d’enfants !  Oui, chers amis, la domination masculine n’a pas d’âge et frappe sans merci des dames respectables et sans malice, les précipitant vers des abîmes de désolation et d’errance mentale dont elles ne ressortiront certes pas indemnes, contrairement à leur agresseur, né pervers.

N'en n’avons-nous pas assez vues, de ces enseignantes abusées et leurrées par des garçons dépravés et machiavéliques, qui ont profité d’une tendresse toute maternelle pour assujettir des êtres dénués de la plus petite intention sexuelle à leurs lubriques desseins, à leurs retors projets, à leur dégradante débauche hétérosexuelle ?

« On vous croit ! »

Concerné et consterné au plus haut point par la progression dévastatrice de cette problématique endémique, le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel lance un cri d’alarme à nos dirigeants afin que ces femmes abusées trouvent chez leurs groupes membres soutien et réconfort :
 
«  Les victimes de détournement majeur sont en nette croissance et nous ne disposons pas de suffisamment de ressources pour leur venir en aide.  Non seulement elles sont victimes d’abus évidents, mais elles ont honte de demander de l’aide, se sentant injustement condamnées par une société patriarcale cis genre hétérosexiste et hétéronormative. 

« Elles souffrent en silence, dans la désolation et la honte, mais leurs agresseurs s’en tirent sans jugement, ni condamnation, protégés par leurs privilèges phallocrates.  C’est une honte !  Quand ces survivantes nous disent en pleurant qu’elles sont victimes, nous prenons fait et cause pour elles et leur répétons ‘’ On vous croit ! ‘’ »

Interrogée à savoir quelles pistes de solution son regroupement envisage, une porte-parole a répliqué avec ferveur : « Des sous, quelle question ! » 

Des manipulateurs qui passent pour victimes…

Tania Pontbriand, enseignante victime d'un ado...
Au RQCALACS, pas question d’inverser les rôles et de faire passer les agresseurs pour les victimes.  Cette position est d’autant plus inébranlable que cet organisme si méritant a excommunié un de ses groupes membres et en a « démissionné » deux autres pour avoir osé offrir leurs services à des supposées victimes masculines.[i]  De qui se moque-t-on, je vous le demande !  Autant imaginer des nazis soi-disant sans défense jetés dans des fours crématoires par des Juifs psychopathes, un coup parti !

Pas de doute qu’il existe encore des tabous entourant l’oppression des femmes par les hommes de tout âge et qu’il y a encore bien du chemin à parcourir avant que ces abus ne soient enfin reconnus et éradiqués.  Comment y arriverons-nous, si nous continuons à fermer les yeux sur les filouteries délibérées et froidement vicieuses ourdies par des mâles qui se barricadent derrière leur jeunesse pour opprimer leurs victimes ?

Une seule solution envisageable : croyons sans nous - ni les - interroger les victimes, châtions sans complaisance les coupables !



[i] Fait authentique.  Lire ce billet.

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...