samedi 19 février 2022

Convoi de la liberté : Justin Trudeau poursuit son laborieux suicide politique…

Justin Trudeau
Pas besoin d’être devin pour comprendre que Justin Trudeau est fini. Depuis plus de trois semaines, nous assistons à son lent et pathétique suicide politique.  Faisant preuve d’une extraordinaire et évidente lâcheté en prétextant une possible infection à la covid pour éviter de discuter avec les camionneurs, il devait ensuite ajouter l’insulte à la couardise en les traitant de misogynes, de racistes, en plus de leur prêter des sympathies nazies. 

Il était difficile de faire pire gestion de crise que la sienne, et pourtant, il vient de se surpasser à la face même de la planète, estomaquée par son autoritarisme et par sa poltronnerie.

La Loi des mesures d’urgence, dont la version précédente était celle dite des mesures de guerre, appliquée en 1970 par son père, ne doit en principe être invoquée qu’en dernier recours dans une situation de crise après que toute autre alternative aie fait chou blanc.  Qu’a donc fait Trudeau avant de recourir à pareille extrémité ?  Il a alterné lâcheté et injures avant de céder à la panique, comme un chevreuil terrifié par les phares d’une auto fonçant sur lui à vive allure.

In Fox we trust

Alors que nos médias, qui avaient commencé à démoniser les camionneurs, se sentent tout de même contraints, opinion publique oblige, de critiquer la décision extrémiste de Trudeau, des médias main stream américains, Fox news en tête, suivent de près le déroulement du psychodrame actuel et font preuve d’une combativité et d’un esprit critique dont on recherche en vain un écho aussi mordant chez nos chroniqueurs qui préfèrent bouffer du non vacciné.  Erreur sur la cible…

N'est-il pas terrible et déroutant de constater qu’à part Radio X, aucun média québécois ne dénonce sans équivoque l’autoritarisme hystérique et injustifiable de Trudeau ?  Tout au plus a-t-on droit à quelques critiques envers le premier ministre, alternant avec des condamnations des manifestants, accusés de fomenter un coup d’État.

Les camionneurs continuent d’être dépeints selon les paramètres du premier ministre, preuve éloquente que nos médias ne sont guère bons qu’à jouer le rôle d’une Pravda devenue l’oracle des gouvernements provincial et fédéral.

Trois décrets innommables

Le chef d’État aux bas multicolores vient donc d’émettre trois décrets innommables, qui constituent autant d’atteintes à la démocratie et au droit des manifestants de contester sa gestion désastreuse d’une crise devenue davantage politique que sanitaire.

Le premier décret, le pire, est justement celui qui prétend « justifier » le recours aux mesures d’urgence :

« Dans son décret justifiant le recours à la Loi sur les mesures d'urgence(Nouvelle fenêtre), le gouvernement évoque entre autres les menaces continues proférées en opposition aux mesures visant à mettre fin aux blocages, notamment par l’utilisation de la force. »

Vous avez bien lu : « notamment par l’usage de la force. »  C’est là qu’on est rendu.  Le deuxième décret vise notamment à séparer les familles en empêchant enfants et adolescents de participer aux manifestations, désormais « illégales » :

« Le deuxième décret, intitulé « Règlement sur les mesures d'urgence »(Nouvelle fenêtre), comporte des mesures beaucoup plus spécifiques.

Il interdit par exemple de faire participer un mineur à une manifestation illégale et permet aux services frontaliers de refouler chez eux les ressortissants étrangers qui souhaiteraient entrer au Canada afin de participer à de tels rassemblements. »


Le troisième décret a pour but de pénaliser les manifestants et, éventuellement, ceux qui les soutiennent, en gelant leurs comptes bancaires :

« Le troisième décret, enfin, porte plutôt sur les mesures économiques d'urgence(Nouvelle fenêtre) afin d'interdire aux individus et aux entités d'effectuer des transactions financières à l'appui d'activités interdites par le Règlement sur les mesures d'urgence. »

Des jeunes paieront la note

Bref, des citoyens honnêtes, dont le seul tort est de vouloir en finir avec le dogmatisme sanitaire et politique de Trudeau, pourraient ne plus avoir accès à leurs propres ressources financières, ce qui les condamnerait, eux et leurs familles, à ne plus pouvoir payer l’épicerie, le logement et tous les frais auxquels doivent faire face les familles canadiennes.  

Imaginez les conséquences pour les jeunes, déjà pénalisés par le port du masque huit heures par jour, les restrictions arbitraires et injustifiées des rencontres et événements sportifs et le dogmatisme de certaines directions d’école intégristes plus catholiques que les papes Trudeau et Legault.  Nos jeunes ne vivent pas assez d’épisodes de dépression, allant jusqu’au suicide, sans qu’on s’en prenne à ceux dont les parents font preuve de militance en réaction à une crise artificielle et manufacturée ?

Leaders arrêtés

Les conséquences du premier décret de Trudeau n’ont pas tardé à se matérialiser.  Deux leaders des protestataires, Chris Barber et Tamara Lich, ont été arrêtés, sans qu’on en sache davantage sur les motifs exacts de leur arrestation.  De toute façon, dans un contexte de mesures d’urgence, les raisons sont-elles bien nécessaires ?  Pas aux yeux du premier ministre :

« Selon CBC, les deux leaders sont actuellement détenus par le Service de police d’Ottawa, qui se faisait toutefois avare de commentaires sur le sujet. « Le Service de police d’Ottawa ne confirme ni ne nie une enquête sur une personne nommée ou l'arrestation d'une personne nommée jusqu'à ce que des accusations soient portées. Les accusations portées font partie du dossier du tribunal », a-t-on précisé au Droit. Aucune information ne circulait en fin de soirée au sujet de Benjamin Ditcher, la troisième tête d’affiche du convoi. »

Ces deux leaders inaugureront-ils bientôt les centres étatiques de confinement soi-disant volontaires que Trudeau continue de construire depuis 2021 à travers tout le pays au montant de 100 M $ ?

En route vers une dictature à la chinoise ?

On peut légitimement s’interroger sur les conséquences, à court et à long terme, de l’application de la Loi sur les mesures d’urgence sur notre vie citoyenne.  En premier lieu, doit-on conclure que quiconque a contribué financièrement au convoi de la liberté pourrait se voir visé par un gel de ses avoirs bancaires ? 

Il existe ici un flou artistique que Trudeau devrait s’empresser de dissiper, à moins qu’il ne pense intimider autant les manifestants que ceux qui les soutiennent par la menace.  Ou pire encore, à moins qu’il ne compte s’en prendre concrètement à quiconque a contribué à la cagnotte des camionneurs.

Alors que Trudeau a maintes fois évoqué son admiration pour lerétrograde gouvernement chinois, qui a infligé à sa population un système decrédit social vers lequel lui-même et Legault semblent vouloir nous amener, (passeport vaccinal et identité numérique à l’appui), les mesures répressives du premier ministre fédéral disparaîtront-elles vraiment avec la fin de la crise ?

La planète a les yeux rivés sur Trudeau

Quand c’est rendu que même un petit Napoléon comme François Legault se dissocie des mesures de son homologue fédéral, il y a de quoi réaliser que sa situation devient intenable.   Bien sûr, Trudeau reste coincé entre le mur et la peinture, avec une dizaine de doses de vaccins par citoyen qu’il doit inoculer par tous les moyens au cours des trois prochaines années.  Ses patrons immédiats, Pfizer et Moderna, attendent de lui des résultats.

Par ailleurs, l’image de Trudeau sur la scène mondiale ne cesse de se dégrader, après une campagne électorale désastreuse qui ne l’a pas fait avancer d’un pouce. Des personnalités publiques de premier plan telles qu’Elon Musk et Jordan Peterson, continuent à le descendre en flammes en termes crus et définitifs.

Voilà le problème, quand on choisit de se prosterner devant la grande industrie pharmaceutique au lieu de servir le peuple dont on a juré de défendre les intérêts.

samedi 12 février 2022

Trudeau atterré : plus d’un Canadien sur trois appuient les camionneurs…

Justin Trudeau
Qui eut cru que le Canada, ce pays apparemment calme, circonspect, tolérant et même un peu terne deviendrait, sous la poussée de l’intégrisme sanitaire de Justin Trudeau, un symbole planétaire de rébellion et de défense des droits légitimes des citoyens de disposer de leur corps et de leur droit de choisir.

Alors que le premier ministre du Canada se vantait d’avoir engagé par le passé le dialogue avec des groupes dont il partageait les orientations, tel Black Lives Matter (sic !), il avait choisi de s’enfermer dans le mutisme le plus lâche en refusant de dialoguer avec des camionneurs pour la plus grande majorité civilisés, respectueux, mais déterminés et combatifs. 

On voit bien ici l’incongruence d’un idéologue déjanté et déconnecté pour qui une organisation terroriste comme BLM, responsable de morts, de vandalisme et de saccages divers, semble un interlocuteur plus valable que d’honnêtes citoyens qu’il se plaît à démoniser en les traitant de racistes et de misogynes dans la plus pure tradition de la gauche woke.

Une fausse note dans un concerto de haine

Nathalie Elgrably, salutaire fausse note dans le concerto de haine et de désinformation interprété par les chroniqueurs de Quebecor, a fort judicieusement dénoncé cette totale incohérence :

« Or, considérant qu’Ottawa est principalement assiégée par une marée de mâles alpha exaspérés, reconnaissons que la manifestation est extrêmement pacifique. S’ils voulaient faire du grabuge, ils pourraient aisément paralyser le système routier de tout le pays. Avec leurs mastodontes, ils pourraient même sérieusement saccager Ottawa en une matinée. Mais, contrairement aux émeutes du mouvement BLM qui étaient le théâtre d’incendies volontaires et de pillages sauvages, les camionneurs font figure de gentlemen. Pourtant, ce sont ces derniers que Trudeau fustige alors qu’il s’était agenouillé devant BLM. »

La chroniqueuse ne manque pas de souligner le déni de réalité de Trudeau qui prétend que les camionneurs ne représentent qu’un infime minorité de mécontents alors qu’un sondage Angus Reid révèle que 54 % des Canadiens désirent l’abolition de toutes les mesures sanitaires.

Un Canadien sur trois soutient les camionneurs

Pour ajouter au cauchemar du premier ministre, un sondage Léger révèle  qu’un Canadien sur trois appuie les camionneurs :

« Près du tiers de la population est désormais d’accord avec le message du convoi des camionneurs, un appui qui serait d’ailleurs en augmentation constante, selon le sondeur Jean-Marc Léger.

(…) « Le taux d’appui est quand même assez élevé. On pense que c’est un mouvement marginal de gens non vaccinés, mais en réalité, il y a le tiers de la population qui dit être en faveur de ce convoi. C’est énorme », analyse M. Léger. »

Et vlan, M’sieur Trudeau !  Comme l’appui aux camionneurs, de l’aveu même de Léger, va en augmentant, qui sait, peut-être deviendra-t-il majoritaire ?

Critiqué par des membres de son propre parti

Trudeau doit être dans ses petits souliers et ne plus savoir à quels bas se vouer.  Véritable pavé dans la marre d’un parti défendant mordicus la vaccination obligatoire infligée aux camionneurs canadiens, la sortie de Joel Lightbound, député d’arrière-ban devenu vedette nationale pour sa critique de la politisation de la crise sanitaire par son chef, a suscité une onde de choc, tant au sein de son propre parti que dans les médias.

S’il a dû essuyer des critiques de certains de ses collègues, Lightbound semble bénéficier du soutien silencieux de plusieurs autres, à en juger par les propos du député québécois Yves Robillard :

« Selon ce qu’il (Robillard) a confié à la publication The Hill Times, plusieurs élus du caucus libéral « en ont assez », si bien qu’ils « ne passeront pas le reste du mandat comme ça ». »

Une autre de cloche confirme cette perception :

« Une source qui a travaillé de longues années chez les libéraux fédéraux estime que « Joël met le doigt sur quelque chose de très vrai ».

(…) « Avant, quand il y avait des manifs contre Trudeau, qu’est-ce qu’il faisait? Il se retournait de bord et allait leur parler. Ce n’est pas ça qu’on a vu dans la dernière campagne, au contraire. Il attisait la flamme », a-t-elle ajouté.

« Ça me semblait parfaitement calculé. » »

Ouf…

Une autre source anonyme en rajoute :

« Une personne bien située dans la hiérarchie libérale à Ottawa confirme la chose. 

« Est-ce que c’est faux » de dire que le bureau du premier ministre a politisé la question de la vaccination? « N’est-ce pas ce que nous avons fait depuis le jour 1 de la campagne électorale? »  

« J’ai le même malaise que Joël avec ça, depuis le début. Je trouve que c’est un jeu dangereux », croit ce libéral. « Là-dessus, c’est dur de lui donner tort. » » 

Enfin, une opposition qui fait son travail…

De son côté, la nouvelle cheffe de l’opposition officielle, Candice Bergen, a exprimé son appui aux manifestants en réfutant les amalgames avec le racisme, la misogynie et l’extrême droite si chers à Trudeau et à la gauche woke :

« Certains députés conservateurs ont accusé M. O’Toole de ne pas avoir pris de position claire sur la manifestation, tandis que Mme Bergen a offert son plein soutien au groupe et a balayé les informations sur des gestes de racisme et de harcèlement comme étant le fait d’un petit nombre. »

 

Pendant ce temps, le candidat à la chefferie conservatrice, Pierre Poilievre, n’hésite pas à affirmer qu’il est  fier des camionneurs et qu’il les appuie.   Il ajoute :

« Mais soyons honnêtes.  Si les Canadiens sont incommodés, ou souffrent de quelque façon que ce soit de ces protestations, c’est parce que Justin Trudeau les a suscitées et que son intransigeance les maintient. »

Québec niaise pendant que des provinces abolissent le passeport de la honte

Toujours bon dernier de classe depuis le début de la crise politico-sanitaire, Québec brette toujours au compte-goutte avec des allégements ridicules et des mesures de « bulles » devenues de plus en plus absurdes et indéchiffrables. Le passeport de la honte pourrait être suspendu à la mi-mars, mais pas aboli.  Ça dépendra des sondages, faut croire…

Pendant ce temps, on se déniaise au Canada anglais :

« Le premier ministre saskatchewanais, Scott Moe, annonce que la preuve de vaccination ne sera plus nécessaire à compter du 14 février en Saskatchewan.

(…) Le port du masque demeurera quant à lui obligatoire jusqu'à la fin du mois de février. »

On observe la même tendance du côté de l’Alberta :

« La première étape du plan, entrée en vigueur dans la nuit de mardi à mercredi, comprend l'élimination du passeport vaccinal et la fin des restrictions sur le nombre de personnes dans les lieux pouvant accueillir jusqu'à 500 personnes. »

La Colombie-Britannique pourrait cependant se montrer encore plus lente que le Québec, un phénomène que personne n’aurait cru possible :

« L’obligation de montrer une preuve vaccinale dans certains lieux publics en Colombie-Britannique pourrait être levée d'ici le 30 juin, si la situation pandémique s’améliore, annonce la médecin-hygiéniste en chef, Bonnie Henry. »

Trudeau et Ford, au bord de l’apoplexie…

Loin de faire preuve de bon sens dans ce bras de fer avec les camionneurs, Trudeau Jette de l’huile sur le feu et durcit le ton en les menaçant d’interventions policières « robustes » et de pertes d’emploi tandis que Doug Ford, premier ministre de l’Ontario, décrète l’état d’urgence.  Les camionneurs ne renonceront pas.  Trudeau en arrivera-t-il a faire intervenir l’armée, sous le regard perplexe de l’opinion mondiale ?  À suivre… 

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...