Dans
nos sociétés occidentales où la violence et la perversité au féminin sont
obstinément et systématiquement niées, le genre de billet que je vous présente
aujourd’hui a le don de hérisser les susceptibilités militantes d’idéologues
pour lesquelles seules les femmes peuvent être victimes de sévices de toute
sorte, et, bien sûr, seuls les hommes sont en mesure de les commettre. Il suffit pourtant de s’intéresser un tant
soit peu à l’actualité locale et internationale récente pour découvrir de sévères
démentis à ces lubies sur exploitées et médiatisées.
Je
dois dire que j’ai eu l’embarras du choix et aurais eu suffisamment de matière
pour plusieurs autres chroniques.
Incroyable,
une menteuse – enfin – punie…
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Natasha Uttamsingh, menteuse condamnée |
Le
croirez-vous, une menteuse ayant faussement accusé son ex petit ami de l’avoir
violée après que celui-ci lui ait annoncé son intention de rompre, vient d’être condamnée à 15 mois de prison ferme. Non, bien sûr, ce n’est pas au Québec, mais bien en Grande-Bretagne que
Natasha Uttamsingh, 22 ans, a été reconnue coupable d’avoir voulu pourrir
l’existence de Aakash Andrews en affirmant avoir été violée, étranglée jusqu’à
en perdre conscience et agressée quotidiennement.
Afin
de soutenir ses prétentions, la manipulatrice avait falsifié des rapports
médicaux et créé de toute pièce de faux appels téléphoniques apparemment
effectués par sa victime, suggérant ainsi qu’il la harcelait. C’est d’ailleurs l’un de ses appels,
envoyé par elle-même sur son cellulaire à partir de celui de M Andrews qui a
mis la puce à l’oreille des autorités qui ont découvert le pot aux roses.
À couteaux tirées avec « l’homme de (sa) vie »…
Six mois de prison ferme, telle est la sentence infligée à la starlette franco-suisse
de télé réalité Nabilla Benattia pour avoir gravement poignardé son conjoint,
Thomas Vergara, au cours d’une dispute en novembre 2014. « Mon intention n'était pas de
faire du mal, mais de mettre fin à une crise et dire stop, » devait affirmer
aux juges avec une candeur suspecte la femme de 24 ans.
On peut s’interroger sur l’efficacité du moyen
employé pour mettre fin à une crise, mais Thomas a dû tout de même avoir chaud
au cœur en entendant sa dulcinée prononcer ces tendres mots : « Thomas, pour moi, c' est l'homme de ma
vie! » Encore heureux… mais il devrait
s’inquiéter de cette autre déclaration : « Ce n'était pas nous le
problème, c'était tous les gens qu'on avait autour, dans la rue, et aussi la
presse. »
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Nabilla Benattia. C'est pas sa faute... |
Eh oui, toujours la faute des autres… Difficile de voir comment on peut
régler un problème dont on nie l’existence. Heureusement, la sentence est assortie d’une obligation de
soins psychologiques…
Une
cyberpédophile… envers son fils
C’est
une employée albertaine de garderie âgée de 43 ans, imaginez, qui vient d’être
arrêtée à Red River pour avoir abusé sexuellement de son fils de quatre ans en
vue de produire du matériel pornographique. Les enfants de la garderie n’auraient pas, quant à eux, été agressés. Comme souvent, dans les cas de pédophilie
impliquant une femme, les médias se montrent avares de détails…
Elle
empoisonne son mari et ses deux enfants…
Si
certaines femmes ont la réputation d’être des empoisonneuses, d’autres trouvent le moyen de donner un sens littéral à ce terme. Elle avait eu beau menacer son amant de passer aux
actes, une Montréalaise de 33 ans devait finir par acheter du poison à rat, en
mélanger à du jus, et servir ce douteux cocktail à son mari et à ses deux
filles de huit et 12 ans.
Le
motif d’une aussi lugubre entreprise ?
Se venger de l’indifférence de son amant en le faisant se sentir
coupable d’un familicide maintes fois annoncé. Heureusement pour sa famille, la femme frustrée s’est avérée
aussi incompétente comme meurtrière qu’enragée comme amante et ses victimes en
ont été quittes pour un réveil inconfortable et un séjour à l’hôpital.
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En attendant son procès en septembre,
des expertises à Pinel ont démontré que la résidente de Parc-Extension pouvait
être considérée criminellement responsable malgré un état dépressif.
Elle
aurait tué ses trois fils…
Une
grossesse annoncée n’a pas toujours que des effets heureux si l’on en croit
cette femme qui a attribué à cette nouvelle le fait d’avoir attenté à ses jours après avoir assassiné ses trois fils qu’elle a partiellement démembrés. C’est à Phoenix, Arizona, qu’Octavia
Rogers, 29 ans, aurait commis l’irréparable. Les enfants étaient âgés respectivement de huit, cinq et
deux ans.
Le frère de la meurtrière l’aurait trouvée après les faits en train
d’invoquer Dieu. Elle prétendait
avoir trouvé les réponses aux questions de sa vie. Selon Linfo.re : « Une voisine s’est souvenue de
trois petits garçons "adorables" qui jouaient souvent avec
les autres enfants. "C’est tragique parce que vous ne savez pas pourquoi
c’est arrivé", a-t-elle indiqué. »
C’est le moins qu’on puisse dire…
L’entêtement à nier
l’évidence…
Quand je publie ce genre de
nouvelles, je trouve fréquemment des bien-pensants pour me faire la leçon et me
dire que toutes les femmes ne sont pas « comme ça », que la violence familiale
est essentiellement masculine - ce qui est faux -, me rappellent Guy Turcotte,
quand ils ne me traitent pas de misogyne et ne me reprochent pas ma « haine des
femmes » en soulignant à quel point je dois être malheureux de tant les
détester…
Nier la violence féminine demeure
cependant une attitude d’irresponsabilité sociale consternante. D’une part, on n’aide en rien des
femmes violentes à gérer leur agressivité, les condamnant ainsi à en être les
premières victimes, d’autre part, on ne prévient pas les tragédies, si fréquentes
pourtant, qui alimentent les nouvelles locales et internationales.
En fermant les yeux sur ces
faits divers, ne nous rendons-nous pas complices d’une violence qui, dégénérant parfois jusqu’au meurtre, pourrait être évitée ?