dimanche 8 décembre 2024

Chiens exposés au froid intense : signez la pétition !

Precious, maintenant décédée.

Bien que ma confiance envers les pétitions soit limitée, cette initiative reste la plus immédiate devant la gravité de la situation à laquelle des propriétaires de chiens irresponsables, cruels ou simples d'esprit exposent indûment leur animal. 


Voici le libellé : 

Une loi plus sévère pour protéger les chiens du froid

L’hiver québécois, ce n’est un secret pour personne, peut être particulièrement rude.  Si nous sommes heureux de rentrer au chaud dans notre logement, qu’en est-il des chiens forcés de rester dehors, 24 heures sur 24, sept jours semaine, 365 jours par année, quand la température chute à – 20, -30 et parfois – 40 degrés ?

La loi québécoise stipule qu’en bas de 10 degrés, un chien doit « avoir accès à un abri adapté dont la taille lui permet de se retourner et de maintenir sa température corporelle, tel une niche, et dont le plancher est recouvert d’une matière isolante propre et sèche, notamment faite de paille ou de copeaux de bois non traités. »

Il est évident que cette loi est insuffisante et que des chiens peuvent souffrir le martyr et même, éventuellement, décéder, même si leur propriétaire s’en tient à la lettre de la loi.

L’exemple pennsylvanien

En Pennsylvanie, il est interdit de laisser un chien dehors lorsque le mercure passe sous zéro.

Les autorités n'hésiteront pas à donner une amende aux maîtres qui laissent leur animal attaché à l'extérieur pendant 30 minutes et plus lorsque le thermomètre descend sous la barre du 0°C, ou 32°F.  Ces individus seront même passibles d’une peine de prison, selon le niveau de gravité.

Donc, attendu que :

-     - il est inhumain de laisser son animal exposé à des températures excessivement froides;

-    - que les propriétaires d’animaux doivent être promptement rappelés à l’ordre quant à leurs responsabilités envers leur animal et éventuellement sanctionnés;

-     - que la loi québécoise est clairement insuffisante pour protéger les chiens de sévices infligés par le froid et par l’irresponsabilité de leurs maîtres;

Il est résolu, dans cette pétition, de demander au gouvernement québécois et à son ministère de la Justice, d’adapter à notre contexte particulier la loi pennsylvanienne garantissant aux chiens la protection nécessaire au respect et à la préservation de leur vie.  Respect et préservation auxquels ils ont parfaitement droit.

samedi 7 décembre 2024

Vous laissez votre chien dehors au froid ? Vous êtes un criminel.

Precious, victime
Rien de moins.  Je précise que j’emploie ici le masculin pour alléger le texte, mais que mon propos s’adresse à tout être dépourvu d’âme et d’empathie, peu importe le sexe, l’âge ou la race.

L’hiver arrive à grand pas et, avec lui, la menace pour tout animal errant de ne pas pouvoir survivre au froid sibérien qui caractérise cette saison parfois mortelle.  Comme s’il n’y avait pas assez de chats et de chiens abandonnés, laissés à eux-mêmes, sans gîte, sans nourriture ni affection, encore faut-il qu’il s’ajoute à ces déshérités des propriétaires qui en maltraitent d’autres, les laissant dehors par les pires températures, totalement indifférents au sort inhumain qu’ils leur infligent.

Vraiment indifférents, ou cruels ?

Indifférents ?  Je ne parierais pas là-dessus.  Je soupçonne les pires d’entre eux de prendre plaisir devant le spectacle de leur chien enchaîné dehors, parfois sans même une niche pour s’abriter, tandis que ces salopards restent bien au chaud en sirotant une bière ou un café, se réjouissant du mal qu’ils leur infligent.

Bien sûr, il existe aussi des propriétaires vraiment indifférents, ou tout simplement imbéciles, pour qui un chien reste aussi important qu’une vieille paire de chaussures.

Que dit la loi québécoise ?

Voici ce qu’indique le Règlement sur le bien-être et la sécurité des animaux domestiques de compagnie et des équidés :

(…) 5° permettre à l’animal d’avoir accès en permanence à une aire sèche, propre, confortable, de dimension suffisante et dont le plancher est plein pour lui permettre de s’y allonger sur le côté, les membres en pleine extension; cette aire doit être à l’abri d’éléments pouvant causer un stress à l’animal ou nuire à sa santé, tels que les rayons directs du soleil, les courants d’air ou le bruit excessifs;

C’est clairement indiqué dans la loi, régulièrement enfreinte par des irresponsables et, je le répète, des criminels.  Poursuivons :

(…) 10. Il est interdit d’héberger à l’extérieur un animal dont la morphologie, le pelage, l’âge, l’état de santé ou le degré d’adaptation au froid ou à la chaleur ne lui procurent pas la protection suffisante contre les conditions climatiques auxquelles il est exposé.

Difficile d’être plus clair. Continuons :

(…) Dans le lieu où l’animal est hébergé, qu’il soit intérieur ou extérieur, lorsque la température est inférieure à 10 °C, l’animal doit avoir accès à un abri adapté dont la taille lui permet de se retourner et de maintenir sa température corporelle, tel une niche, et dont le plancher est recouvert d’une matière isolante propre et sèche, notamment faite de paille ou de copeaux de bois non traités.

De plus, un animal gardé principalement à l’extérieur doit avoir accès en tout temps à une niche, ou un abri en tenant lieu, conforme aux exigences suivantes, qui s’ajoutent à celles prévues à l’article 3:

C’est bien joli, tout ça, mais ces nobles dispositions ne tiennent pas compte de la rigueur excessive de nos hivers.  Aucun abri extérieur ne permet à un animal une protection suffisante pour faire face à une température de moins vingt, trente ou quarante degrés Celsius.  Nous restons bien sous la barre de 10 degrés Celsius…  Que des vœux pieux, donc.  La loi ne va pas jusqu’à interdire pareille maltraitance, pourtant évidente.

En Pennsylvanie, la loi a des dents

Le Québec, et tout État disposant de lois aussi timides sanctionnant la maltraitance envers les animaux, pourraient faire leur profit de l’exemple pennsylvanien, comme en témoigne cet article :

Saviez-vous qu'un état chez nos voisins du sud interdit de laisser un chien dehors lorsque le mercure passe sous zéro? 

Les autorités de Pennsylvanie n'hésiteront pas à donner une amende aux maîtres qui laissent leur animal attaché à l'extérieur pendant 30 minutes et plus lorsque le thermomètre descend sous la barre du 0°C, ou 32°F.

Selon le niveau d'infraction, ces personnes sont passibles d'une peine de prison. Cela vaut tant pour un individu qui laisse son chien dehors pendant son repas au restaurant que pour un maître qui attache son toutou à côté du garage en permanence tout l'hiver. 

Cette loi a été adoptée en Pennsylvanie en 2017 en l’honneur d’un chien sauvé de justesse de ses maîtres sans cœur :

Le chien a été retrouvé malade et amaigri par un passant. Le toutou était traumatisé et avait été battu. Il a ensuite été adopté et a inspiré cette nouvelle législation contre la cruauté animale en Pennsylvanie.

Et les bottines suivent les babines dans cet État :

Selon Pacourts.com, le site du système de justice de l'état, depuis l'entrée en vigueur de la loi en août 2017, ce sont plus de 35 000 constats d'infraction de maltraitance d'animaux qui ont été enregistrés dans tout l'État, dont 57 % pour négligence d'un animal. 

J’ai du mal à imaginer un Québec aussi énergique que nos voisins du Sud pour lutter contre la maltraitance animale…

La triste histoire de Precious…

PETA, l’organisme mondial de défense des animaux, a placé sur sa page Facebook et sur YouTube la triste histoire de Precious, une pauvre chienne victime de la plus odieuse des maltraitances de la part de propriétaires psychopathes.  Voici le lien vers son histoire.  Je vous préviens, ces images sont à la limite du soutenable.

Il a été difficile d’avoir des détails sur cette triste affaire, mais un coup d’œil à cet animal (voir photo en début de billet) suffit pour constater la sévérité de la maltraitance qu’elle a dû endurer, probablement pendant des années.  Des sources indiquent qu’elle aurait été secourue, mais trop tard.  Elle est décédée, soit avant l’arrivée des secours, soit peu après avoir été rescapée.  Des accusations auraient été portées contre le ou les salopards, mais on reste sans nouvelles.

Les sentences ne seront jamais assez lourdes

Je vais sans doute passer pour un sadique, mais je fantasme sur le sort que j’aimerais infliger à tous les propriétaires de Precious, trop cruels ou inconscients du mal qu’ils infligent à longueur d’année à leur animal. 

Je rêve de les enfermer une nuit ne serait-ce que huit heures, en sous-vêtements, dans un congélateur à moins trente degrés Celsius, et de leur demander au lendemain comment ils ont aimé leur expérience.  Bon, je sais, heureusement pour ces vidanges que je n’aie pas de pouvoir de légiférer dans ce sens. 

En attendant, l’exemple pennsylvanien, sans doute plus civilisé, serait facilement applicable.  Mais pour y arriver, il faudrait une volonté politique et juridique...

lundi 4 septembre 2023

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ? 

C'est la première fois depuis 2009 que cette plateforme s'arroge le droit de supprimer sans crier gare l'un de mes textes.  

Mes réactions suivront si, bien sûr, elles ne sont pas à nouveau censurées. 

Le billet est disponible sur cette page Facebook. 

vendredi 1 septembre 2023

L’étoile du matin.

Avertissement : second degré en vigueur...

En avez-vous lu assez, de ces posts ou tweets moralisateurs et condescendants qui, après avoir fait étalage des meilleurs sentiments, semblent avoir pour but suprême de vous culpabiliser si vous ne jugez pas opportun de les relayer sur votre mur ?  

Pourquoi ne pas en rire ?  Voici :

Elmer Gantry
L’amour, c’est l’étoile du matin, et c’est l’étoile du soir, révélait le bon pasteur Elmer Gantry.  C’est le souffle de vie qui donne tout son sens à la nôtre dans un florilège de vertus plus signifiantes les unes que les autres et qui nous apporte tolérance, bonté, altruisme, dévouement, sollicitude, générosité, tendresse, affection, respect et communion profonde. 

Si tu es d’accord avec ça, partage-le sur ton mur. 

Sinon, t’es rien qu’un hostie d’écœurant, de putois pourri, de rejet de la société, d’enfoiré fini, de gros jambon juste bon à finir tes jours dans la rue sous une pluie battante pendant qu’un chien galeux urine sur ta médiocrité, espèce de gros sale !  

Je saurai qui sont mes vrais amis, na !

samedi 15 avril 2023

Pourquoi médias et politiciens ignorent délibérément le discours sexuel de Barbada ?

Sébastien Potvin, alias Barbada
Il suffit de visionner cette vidéo de Barbada pour comprendre que son discours, qui s’adresse en principe aux enfants, comporte une évidente dimension sexuelle, de l’aveu même du soi-disant pédagogue, qu’il s’agisse « d’orientations sexuelles, d’identités de genres et d’expressions de genres ». 

Ce sont les expressions mêmes que Barbada utilise.  Soulignons que c’est Radio-Canada qui diffuse, et cautionne par conséquent, ce discours.

Le titre : LGBTQI2A+ avec Barbada. 

Peut-on être plus clair ?  Faut-il faire un dessin aux politiciens et commentateurs médiatiques qui regardent de l’autre côté, qui font semblant que le discours de ce drag queen est inoffensif et anodin, et que tous ceux qui le contestent sont des complotistes arriérés influencés par l’extrême droite américaine religieuse ?

Je transcris ici, entrecoupé de mes commentaires, des extraits de son boniment, pour le cas où YouTube déciderait de le retirer, non par respect pour son public mais plutôt pour faire disparaître une preuve incriminante de prosélytisme sexuel qui n’a pas sa place auprès des enfants.

Barbada commence son allocution ainsi :

« - LGBTQI2A+.  Ok, moi, faut que j’essaie de vous expliquer ça, là ? »

Euh, non, qui te demande d’expliquer quoi que ce soit à qui que se soit ?  Il poursuit :

« Bon !  Ce sera pas super simple, mais tiens-toi bien, on part ! »

Pour les enfants, bien au contraire, la vie est « super simple » : il y a les gars et les filles, qui deviennent plus tard des hommes et des femmes.  C’est aussi simple que ça.  Pourquoi veux-tu leur compliquer la vie ?  Pourquoi semer la confusion dans leurs esprits candides et sans défense ?  Pourquoi ne pas les laisser être des enfants ?  Quel est le but de ton initiative ?

Barbada et le masturbate-a-thon

Note à nos dirigeants et commentateurs : ne me faites pas croire que vous ignorez toujours à l’heure actuelle que Barbada, de son nom véritable, Sébastien Potvin, organisait dès 2013 à Montréal un masturbate-a-thon, dont les profits devaient être versés à une maison de jeunes.  C’est cet individu dont vous cautionnez les « doctes » enseignements auprès des enfants du Québec ?


Mais poursuivons avec la suite de son discours si révélateur, à défaut d’être intéressant :

« - LGBTQI2A+.  C’est un acronyme qui rassemble les différentes orientations sexuelles, les identités de genres et les expressions de genres.  Euh !  Eh boy, OK. »

Message à Gaétan Barrette, Régine Laurent ou Patrick Lagacé, parmi plusieurs autres idiots utiles du wokisme ambiant, qui font semblant d’ignorer la dimension sexuelle du discours de Barbada, comme s’il s’en tenait au Petit chaperon rouge ou à La Belle au bois dormant : comment arrivez-vous à ne pas voir la dimension éminemment sexuée du discours de votre idole ?

Message à « Barbada » : Franchement, Sébastien, les jeunes t’ont complètement perdu à partir de… « acronyme » !  Je doute qu’ils saisissent le sens de 90 % de tes aberrations.  En revanche, tu auras atteint un objectif : semer la confusion chez des esprits naïfs et vulnérables, qui ont plutôt besoin de se construire à partir de modèles inspirants. 

Paraîtrait que les demandes de consultations en psychologie pédiatrique seraient à la hausse, ces temps-ci.  Pas surpris.

La déconstruction des enfants

Un drag queen n’a rien d’un modèle inspirant, bien au contraire.  Sous le prétexte apparemment noble de « déconstruire les stéréotypes », ce sont les enfants que tu déconstruis, et c’est très grave, pour ne pas dire criminel.   

Continuons ton délire :

« Là, on va essayer de faire ça simple, parce que c’est quand même un peu complexe.  En fait, chaque lettre de l’acronyme (sic !) désigne une orientation sexuelle ou une identité de genres. »

Toujours aucune allusion sexuelle, les curés de la bien-pensance ?  Est-il possible que vous soyez à ce point bouchés ?  J’ai pris la précaution de mettre certains concepts en gras pour être sûrs que vous les identifiez, à défaut de les comprendre, parce qu’on ne peut pas dire que vous soyez d’une vivacité intellectuelle optimale… 

En passant, Sébastien, il n’y a rien de complexe dans ton propos.  Tout y est au contraire compliqué, au sens de réalités qui auraient dû rester simples, mais que tu compliques artificiellement.  Tu continues :

« Le L pour lesbienne, le G pour gai, le B pour bisexuel, le Q pour queer, le I pour intersexuel, le 2 pour two-spirited, le A pour asexuel et le +, en fait, c’est pour rassembler tous les autres genres ou expressions de genres ou identités de genres, qui ne seraient pas définies par cet acronyme. »

Charabia idéologique

Ouf !  Tu crois vraiment que des gamins de 5, 6, 7 ans peuvent te suivre à travers un pareil charabia, à travers pareil capharnaüm mental qui ne repose sur aucune science véritable, hormis la fumisterie des études de genres ?  Mais tu ne t’arrêtes pas en si bon chemin :

« - LGBTQI2A+, c’est un terme pour rassembler tout ça, un terme pour te montrer que c’est pas toujours juste noir, ou juste blanc, il y a plein, plein, plein de couleurs différentes et plein de personnalités et d’orientations sexuelles différentes. »

Quel exposé déjanté et risible !  Qu’il faille expliquer la toxicité d’un tel discours et son impact abrasif sur des enfants sans défense au motif en soi louable, mais ici détourné, de respect de la différence, dépasse l’entendement. 

Le Québec déteste ses enfants. 

Ce n’était pas assez de leur imposer un masque inutile, voire nuisible, sept heures par jour, cinq jours par semaine, et de les avoir vaccinés sans nécessité en les culpabilisant de mettre grand-maman en danger s’ils refusaient ?  Encore faut-il qu’on les attaque psychologiquement avec des guignols déguisés grossièrement en femmes, déversant dans leur esprit candide des fumisteries idéologiques.

Un coupable derrière tout ça : nos dirigeants qui, depuis plus de trois ans, détruisent à petit feu notre province, et maintenant son avenir, nos enfants.

Il y a de quoi frémir à la pensée de ce à quoi ressemblera le Québec de demain si nous ne nous réveillons pas à temps. 

C’est-à-dire immédiatement !

dimanche 9 avril 2023

Transgenres : de la tolérance à la promotion d’une problématique

Barbada, le drag queen
Devant le délire prosélyte entourant la soi-disant reconnaissance des personnes transgenres et la folie des drag queens dans les écoles, il m’est revenu en mémoire un film à sketches incluant celui où un homme, qui se croit à tort invisible, entre dans un bar, enlève ses vêtements, et, convaincu que personne ne le voit, s’amuse à déplacer des objets, persuadé de fasciner le barman et les consommateurs présents.

Ces derniers, visiblement habitués à son manège, font semblant de s’étonner, mais d’un air las et ennuyé.  L’un d’eux s’exclame en soupirant :

« - Oh, regarde, la bouteille bouge. »

Un autre de répliquer, presque en baillant :

« Oui, et regarde les verres qui se déplacent. »

Et le pauvre bougre, satisfait de son effet, inconscient de la simulation des protagonistes et du ridicule de son état, persiste et persistera sans doute, tant que ses spectateurs continueront à singer l’étonnement devant ses « prouesses ».

De la tolérance à l’à-plat-ventrisme

J’ai parfois l’impression que notre attitude sociétale envers les transgenres ressemble un peu à celle du barman et de ses acolytes.  Tant qu’elle se limite à « faire semblant » de les trouver normaux et de les respecter dans leur problématique, pas de souci. 

Depuis quelques années nous passons toutefois peu à peu de la tolérance à une fausse acceptation, exagérée et relevant de l’à-plat-ventrisme, qui est en train d’ouvrir la porte à de véritables déviances, comme la présence injustifiable de drag queens dans les écoles.

Des excuses qui n’avaient pas lieu d’être

Cet à-plat-ventrisme ne date pas d’hier.  En 2017 déjà, la SAAQ de St-Hyacinthe s’était excusée auprès d’un homme qui s’imaginait être une femme alors qu’un employé avait commis « l’erreur » de l’appeler « monsieur », vu le prénom masculin figurant sur son permis de conduire.  

Bien que cet employé n’ait rien eu à se reprocher, l’homme avait porté plainte auprès de la SAAQ pour avoir été « mégenré ».  Résultat, il était plus que jamais interdit aux employés de s’adresser aux clients en utilisant « Monsieur » ou « Madame ».

Voici, grosso modo, à quoi ressemblait la situation :

« Il (Ou elle, ou iel, on ne sait trop. NDA) a porté plainte à la SAAQ, qui s’est par la suite excusée. Il s’agissait de la seule plainte du genre (Sans jeu de mots.  NDA) sur les 22 millions de transactions effectuées à la SAAQ chaque année.

Et pourtant, depuis six mois, la direction de la SAAQ demande aux employés de Saint-Hyacinthe de ne plus utiliser les mots « Monsieur » ou « Madame » pour respecter le droit des transgenres. Selon nos informations, la direction de la SAAQ a dit aux employés qu’il s’agissait d’un projet pilote qui pourrait être étendu ailleurs au Québec. Mais la SAAQ aurait depuis changé d’avis. »

Encore heureux…

Jusqu’où peut-on « faire semblant » ?

Personnellement, je n’ai aucun problème à tolérer que des hommes ou des femmes qui s’imaginent ne pas être dans le « genre » (concept qui ne devrait même pas exister, en passant) correspondant à leur sexe persistent dans leur fixation.  Ils sont majeurs, c’est leur affaire.

J’ai travaillé pendant sept ans auprès de patients psychiatrisés de tous acabits et il m’est arrivé à plusieurs reprises de devoir faire semblant, comme le barman mentionné plus haut, que leurs comportements étaient normaux, malgré l’évidence du contraire, dans la mesure où ils ne mettaient ni eux-mêmes, ni le personnel hospitalier, en danger.  

Tant qu’ils sont heureux, ils restent gérables, même s’ils passent une après-midi à plier et à déplier le même linge de leurs tiroirs, à faire continuellement la navette entre leur lit et leur fauteuil, ou à lécher inlassablement les assiettes de leur dernier repas.  Ils sont tranquilles et inoffensifs, c’est l’essentiel.

Les drag queens n’ont pas leur place dans les écoles

Je crois qu’on doit agir de même avec les prétendus transgenres… dans la mesure où on ne bascule pas dans leur pathologie en faisant semblant qu’elle devienne une nouvelle norme sociale à valoriser et à promouvoir.  La dysphorie de genres est une pathologie, pas une aspiration, qu’on se le dise.

Elle doit être respectée, mais certainement pas encouragée, notamment par le prosélytisme des drag queens auprès des enfants, une initiative carrément pernicieuse, pour des raisons qui n’ont même pas à être développées. 

Quand on jette un regard sexué ou sexuel sur des enfants, en suscitant des questionnements surréalistes et toxiques impliquant un univers parallèle des plus imaginaires occultant l’évidente réalité biologique des deux sexes, on ouvre la porte à une confusion mentale enfantine pouvant aller jusqu’à l’acceptation de pratiques sexuelles prématurées et dénaturées. 

« Hétérosexisme » et « Hétéronormativité »

Certains redoutent, dans les cas extrêmes, l’exposition à la pédophilie, présentée comme une nouvelle norme sociale qui participerait à l’évolution des enfants.

Étrangement, l’hétérosexualité même se voit de plus en plus présentée comme oppressive et intolérante, notamment envers les femmes ou, devrait-on dire maintenant, envers « les personnes à utérus », comme en témoignent les néologismes farfelus que sont « hétérosexisme » ou « hétéronormativité » des concepts qu’on trouve même affichés dans les écoles québécoises depuis plusieurs années.

On ne pourra pas toujours « faire semblant »

Il y a donc des limites à « faire semblant ».  Si nous ne les respectons pas, nous ressemblerons sous peu au barman et aux consommateurs mentionnés au début de ce billet, aussi risibles que « l’homme invisible » en question qu’ils tolèrent passivement.

La dysphorie de genres n’est pas un mode de vie.  C’est une problématique qui affecte souvent durement ceux qui en sont atteints.  Et que dire des conséquences qui guettent les détransitionneurs, de plus en plus nombreux, qui regrettent amèrement leur traitement chimique ou pire, leur chirurgie ?

Imaginez qu’on fasse dans les écoles la promotion de la paranoïa, de l’hypocondrie, de la schizophrénie, de l’anorexie ou de la boulimie (Remarquez que pour les trois premières, on est bien partis avec la sanitarisme gouvernemental.). Faudrait-il vraiment encourager des initiatives aussi toxiques que loufoques ?

Il en va de même pour la dysphorie de genres.  Épargnons ça à nos enfants et retournons les drag queens dans les clubs pour adultes qu’ils n’auraient jamais dû quitter.

dimanche 19 février 2023

Propagande haineuse envers les non-vaccinés : spécial Richard Martineau

Richard Martineau
Vous m’auriez dit, avant la pandémie manufacturée que nous avons traversée jusqu’ici, que j’en arriverais à prendre Richard Martineau en grippe au point de ne plus supporter même de lire son nom sur le web, que je ne vous aurais jamais cru.

Tant sur le plan de la lutte à l’islam radical, que sur celui de la dénonciation des dérives du néo-féminisme incluant le délire prosélytique du lobby trans ou sur celui de la nécessaire reconnaissance de la condition masculine, nous avions, lui et moi, plusieurs atomes crochus qui ont mené à une collaboration hebdomadaire soutenue, de la mi-octobre 2019 à la fin février 2020 sur les ondes de QUB radio.   Tantôt lui, tantôt sa conjointe, Sophie Durocher, m’interviewait à partir de billets que j’avais publiés dans le web média alternatif dixquatre.com, aujourd’hui disparu.

C’est l’arrivée de la crise politico-sanitaire de mars 2020, décrétée par l’Organisation mondiale de la santé, qui a mis un terme à cette collaboration, l’urgence présumée de la situation occupant désormais l’avant-plan de l’actualité.

Docteur Martineau, Mister Hyde

Incrédule, j’ai assisté, à partir de ce moment, à une métamorphose progressive qui dont le résultat n’avait plus grand-chose à voir avec le Richard Martineau que j’avais connu et estimé.  Le ton qu’il employait, envers quiconque avait le malheur de questionner la doxa sanitaire de l’intolérant et répressif gouvernement Legault, devenait de plus en plus agressif, passant d’incisif à carrément grossier, vulgaire, haineux pour ne pas dire fanatique. 

De la polémique, Martineau est passé à la propagande haineuse.  Tôt ou tard, il devra, comme plusieurs de ses collègues du Journal de Montréal, répondre de ses actes.

Bien sûr, ces chroniqueurs ont tous hurlé avec les loups sanitaristes, comme autant de fidèles lobotomisés par une même secte, ânonnant tous les mêmes clichés voulant que le vaccin était notre seule garantie vers le retour à la vie normale et que quiconque le refusait devenait un paria de la société, un égoïste, un irresponsable, un ignorant, un danger public, voire même un assassin, comme le soulignait son collègue Loïc Tassé.

Attaqué et bloqué

Égal à ces propagateurs de haine, Martineau a probablement été le plus prolifique d’entre eux.  Quand je lui avais fait remarquer, en message privé et exemples à l’appui, l’effet d’entraînement que ses attaques répétées avaient exercé sur les populations les plus primitives du Québec, il n’avait rien trouvé de mieux à faire que de me prendre publiquement à partie sur sa page Facebook, après m’avoir bloqué.  C’était joindre la lâcheté à l’injure.

Je ne reproduirai pas ici les captures d’écran des énergumènes qui en étaient arrivés aux menaces d’agression physique, voire de mort, envers les non vaccinés.  Leur message « mérite » tout de même d’être cité, fautes incluses :

« Ces pas avec des contravention qu’ils vont régler le problème un moment donner il va falloir tire dans le tas. »

C’est pas du Nelligan.  Voici l’autre gus :

« Haine profonde aux idiot no vax.  Il faut s’organiser entre nous et dénoncer ses récalcitrants !  Il serait tant qu’un groupe aille s’occuper de leur cas.  Come on !  On est plus nombreux on se débarasse deux asap si Legault et police ne font pas leur job #VaccinationObligatoire »

Inversions accusatoires

C’est grâce à une amie Facebook qui m’a fait parvenir ces captures d’écran que j’ai appris la nouvelle de l’attaque hypocrite de Martineau.  J’ai souri quand j’ai lu qu’il m’avait « défendu à de nombreuses reprises » d’accusations d’incel, alors qu’en réalité, lui et sa femme avaient pu bénéficier des services d’un chroniqueur bénévole pendant 13 entrevues.

Ce qui frappe, dans son post, c’est son penchant pour les inversions accusatoires.  Tout ce dont il m’a alors accusé, il le fait couramment.



Martineau m’avait donc accusé d’être « tombé dans le rabbit hole des antivax ».  Comme si lui n’était pas tombé dans celui des sanitaristes, d’experts bidon, tels les docteur TikTok, François Marquis et autre Diane Lamarre, pour ne citer que ceux-là, des gens sans expertise valable en ce qui a trait aux virus, qui en plus n’hésitent pas à dénigrer de véritables sommités telles que Didier Raoult, Christian Perronne ou Alexandra Henrion-Caude, pour nommer que celles-là.

Agresseur victime

Ensuite, il a gommé sa part de responsabilité dans l’afflux de commentaires haineux qu’il reçoit, comme si les nombreuses attaques qu’il a livrées aux non-vaccinés allaient rester sans conséquences.  Martineau ne semble pas comprendre que l’hostilité qu’il dit recevoir est celle de personnes attaquées injustement, grossièrement et stupidement par ses soins.  Un cas typique d’agresseur victime.

Non, Martineau, tu n’es pas « responsable de tous les zozos de la terre », mais tu restes responsable de tes propos, qui relèvent de la propagande haineuse.  Les nombreuses captures d’écran que j’ai placées en conclusion de ce billet représentent autant de preuves accablantes de ta méchanceté gratuite. 

Pour finir, Martineau m’assimile à un membre d’une secte qui lui écrirait pour « lui parler de la fin du monde ou de la réincarnation de son gourou ».  Rendu là, il ne savait plus quoi dire.  Les exemples de menaces envers les non vaccinés que je lui ai envoyés étaient bien réels.  Imaginez alors un policier qui aurait réagi comme Martineau devant pareilles dénonciations ? 

Pour finir, je vais laisser à ce has-been le soin de continuer à creuser sa tombe dans l’opinion d’une part sans cesse grandissante de son public.  On n’est jamais mieux servi que par soi-même, n’est-ce pas, Richard ?












Chiens exposés au froid intense : signez la pétition !

Precious, maintenant décédée. Bien que ma confiance envers les pétitions soit limitée, cette initiative reste la plus immédiate devant la gr...