Joanie Dupuis |
Bref, des autorités médicales, soit
le Centre hospitalier de
l’Université de Montréal (CHUM), dont le devoir, faut-il le rappeler,
est de sauver des vies, joue avec la sienne à cause de ce détail. Les responsables de cette décision aberrante
agiraient-ils de même envers un fumeur chronique, un alcoolique ou un obèse
morbide ? À date, je n’ai jamais entendu
dire qu’une greffe pulmonaire avait été refusée à ces patients, pourtant
nettement plus à risque que les non vaccinés.
J’ai déjà expliqué, données gouvernementales
à l’appui, que ce sont maintenant les triples vaccinés qui sont les plus
nombreux parmi les hospitalisés et les non-vaccinés, les moins représentés.
La situation ne va certainement pas s’améliorer
avec les vaccinés quatre doses, mais il faut croire qu’il va falloir se rendre
au bout de ce délire avant de réaliser les risques d’une vaccination de masse précipitée.
Le docteur Marquis a ouvert une porte…
Le docteur François Marquis, cet « expert »
sans expertise sur les coronavirus qui hante les plateaux de TVA, avait déjà
ouvert une porte, le 14 octobre 2021, sur la possibilité de prioriser les vaccinés pour les
chirurgies dites électives, soit celles qui ne sont pas
urgentes. Encore heureux.
Il faut croire que son appel a été
pris au sérieux puisque le Devoir nous apprenait, le 4 novembre suivant, que la vaccination était devenue un critère d’admissibilité
obligatoire en vue d’une greffe pulmonaire. Il s’agit d’une décision prise par le CHUM.
Qui a dit que le dogme de la vaccination obligatoire ne faisait
pas de progrès parmi les « grands esprits » ?
Selon les responsables de cette
décision sidérante :
« Les risques accrus de rejet et de complications, couplés
à de hauts taux de mortalité — de 25 à 30 % — de patients infectés par la
COVID-19 après une transplantation pulmonaire, sont au cœur de cette prise de
décision difficile, dont l’objectif premier est de maximiser les chances de
réussite de la greffe », a indiqué par courriel la porte-parole du CHUM,
Andrée-Anne Toussaint.
Un choix qu’aucun fait
scientifique probant ne confirme
De tels propos pourraient être
pris au sérieux s’il était prouvé que les non vaccinés étaient bel et bien plus
susceptibles de contracter le virus et de rejeter l’organe greffé que le
vacciné. Or, les plus récentes statistiques
de l’INSPQ nous informent que les vaccinés triple doses sont surreprésentés
dans les hospitalisations et que les non vaccinés restent la minorité.
Évidemment, comme les non vaccinés
ne représenteraient que 10 % de la population québécoise, on alléguera qu’il
soit normal que ces gens ne représentent qu’une infime minorité parmi les
hospitalisations. Oui, mais, ne sont-ce
pas ces « infâmes » non vaccinés, ces « antivax », qu’on accuse
avec haine et malhonnêteté d’engorger nos services hospitaliers, de représenter
un danger public permanent et de revendiquer leur « droit de tuer »,
comme le soulignait si hystériquement Denise Bombardier ?
Seule la greffe de poumon est
visée
Comme le CHUM est le seul
établissement à réaliser des greffes pulmonaires, le sort de Joanie Dupuis devient
précaire. Or :
« Seule la greffe de poumon est visée par cette directive, qui ne touche pas les autres transplantations d’organes (cœur,
foie, pancréas, etc.). »
Il doit exister une explication « scientifique » à une
telle priorisation, mais elle m’échappe et l’article du Devoir n’en fournit pas
davantage.
« En stand-by jusqu’à ce que j’aie eu le vaccin. » - Joanie Dupuis
Joanie Dupuis était la huitième sur la liste d’attente pour une
greffe pulmonaire. Du jour au lendemain,
elle apprenait qu’elle en était retirée tant et aussi longtemps qu’elle ne serait
pas vaccinée. Décision médicale ou
chantage idéologique ? Les paris sont
ouverts. Voici son histoire :
« Joanie Dupuis, 36 ans, a récemment été avisée qu’elle
n’était plus admissible à une greffe de poumon parce qu’elle n’est pas
vaccinée. Elle dit avoir appris récemment qu’elle était huitième sur la
liste d’attente. « Une infirmière pivot est venue me voir. Elle m’a dit
qu’ils allaient me mettre en stand-by jusqu’à ce que j’aie eu le
vaccin », explique-t-elle. Mme Dupuis
souffre de fibrose kystique depuis qu’elle est toute jeune. Elle est
hospitalisée depuis le 18 septembre pour un contrôle de routine lié à sa
maladie. »
De fâcheux précédents
Mme Dupuis affirme éprouver des craintes envers le vaccin, justifiées
selon elle par un passé pour le moins calamiteux :
« Si elle refuse de se faire
vacciner, c’est parce qu’elle a été très malade après avoir reçu le vaccin
contre la grippe H1N1 il y a quelques années, soutient-elle. Elle ajoute
que, durant son enfance, d’autres vaccins lui ont temporairement paralysé le
bras et causé des problèmes respiratoires supplémentaires. Et que cela a fait
naître chez elle une peur maladive des vaccins. « J’ai l’impression de
me battre contre le système au complet, mais j’ai déjà assez de stress avec la
greffe elle-même », dit-elle. »
« Une personne qui a fumé toute sa
vie va être greffée quand même. » - Joanie Dupuis
Tout chirurgien un tant soit peu empathique devrait être en
mesure de comprendre que les appréhensions de Mme Dupuis ne reposent en rien
sur des lubies irrationnelles, mais bien sur des expériences douloureuses. Qu’à cela ne tienne, les responsables du CHUM
s’obstinent dans leur obsession vaccinale, quitte à mettre sa vie en péril :
« Mme Dupuis
affirme au Devoir ne pas être une militante antivaccin, ajoutant
qu’elle se considère plutôt comme « pro-choix ». « Ce que je
déplore, c’est que ce n’est pas du cas par cas. Je trouve ça un peu spécial,
dit-elle. Une personne qui a fumé toute sa vie va être greffée quand même.
Chaque personne a aussi le droit d’avoir sa chance. » »
Le collège des médecins se penche sur la question…
L’article du Devoir nous informe que le collège des médecins, informé
de la situation, se penche sur la question.
Depuis le 4 novembre dernier, rien n’indique qu’il se soit redressé.
Elle sait qu’elle risque sa vie
Joanie Dupuis souffre de fibrose kystique et ses poumons ne
fonctionnent qu’à 22 % de leur capacité.
Une collecte de fonds est présentement en cours en vue de lui faciliter l’existence par l’achat d’appareils et
de produits particuliers.
La patiente sait qu’elle risque sa vie en refusant le vaccin qui
lui garantirait sa greffe. Elle craint
sans doute de la risquer également en acceptant un médicament expérimental de
plus en plus questionnable, compte tenu de son efficacité dérisoire, pour dire
le moins, si l’on considère le nombre d’hospitalisés triple doses.
Son dilemme serait si facile à éviter avec un peu de bonne volonté, de bon sens, de la part du CHUM. Entre un fumeur chronique et une non vaccinée, comment justifier d’exclure cette dernière quand on autorise le premier ? Et ce faisant, de risquer sa vie ?
2 commentaires:
Est-ce qu'un juge ne pourrait pas imposer cette greffe? Les juges américains iraient sans doute de l'avant. Par contre, ce qui m'apparaît à première vue comme un caprice pourrait avoir éé décidé en haut lieu (Legault, Dubé, Boileau) qui se sont placés au service de Davos qui veut réduire la population mondiale par tous les moyens. Pour Legault et sa gang maléfique qui ont déjà beaucoup de sang sur les mains, c'est peut-être qu'il n'y a pas de décès inutile et que ce n'est que le prélude à l'hécatombe prévue par plusieurs médecins et scientifiques sur les 3 à 5 années conscutives au vax.
Notre société n'avance pas vers le mieux, ça, c'est sûr. Les parallèles entre Legault et Hitler, que j'ai déjà soulignés dans un autre billet, me semblent de plus en plus évidents.
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