mercredi 12 janvier 2011

Affaire Éric Lapointe : ainsi parlait Munchausen

Éric Lapointe
Une affaire Éric Lapointe, demanderez-vous, mais quand ça ?  Rappelez-vous, en 2004.  Lui, très certainement, s’en souvient encore, alors que sa carrière aurait pu s’avérer lourdement hypothéquée, pour ne pas dire compromise.  Le populaire chanteur s’était alors vu accusé de violence conjugale par une femme qu’il n’avait jamais vu.  Il devait expérimenter ce qui allait sans aucun doute devenir les 48 heures les plus éprouvantes de sa vie publique. 

C’est le 28 octobre 2004 que l’existence d’Éric Lapointe bascula momentanément, alors qu’il se voyait arrêté à son domicile, comme n’importe quel quidam, conformément à la politique québécoise d’intervention en violence conjugale, qui autorise pareille procédure sur simple dénonciation.  Il passe ainsi 15 heures en prison, sans que l’on vérifie son alibi, pourtant en béton, et son nom se retrouve sur toutes les tribunes du jour au lendemain, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec le lancement de son nouvel album d’alors, ironiquement intitulé Coupable.  Volte-face de la Sûreté du Québec, 24 heures plus tard : Lapointe est libéré, sans accusations, alors que tous les médias l’attendaient au palais de justice de Saint-Jérôme.  Comment expliquer pareil revirement ? 

Un redoutable sens de la mise en scène

La façon dont l’étau s’est resserré autour d’Éric Lapointe a de quoi glacer le sang.  On s’étonne qu’il ait pu s’en tirer sans trop de dommage au Québec, trop souvent théâtre, au sens propre comme figuré, d’enquêtes bâclées et de procès gauchement présidés.  Rappelons les cas des Michel Dumont, Simon Marshall, Harold Bouchard ou Fernand Halde.  Le fait de devoir composer avec une célébrité a pu contribuer à plus de rigueur de la part de la SQ, mais rien n’indique qu’Annie Pineault, l’enquêteuse chargée du dossier, n’aurait pas fait son travail correctement malgré cela.

Lorsque celle-ci arrive à l’appartement de l’accusatrice, à Lachute, dans les Laurentides, une scène digne d’un film de Tarantino l’attend.  La policière détaillera plus tard au juge Chevalier : « Madame saigne, il y a beaucoup de sang sur son chandail.  Elle est coupée au nez, au visage.  Elle dit avoir été victime du chanteur Éric Lapointe.  Il y a des signes de bagarre dans le logement.  Il y a du verre cassé par terre, les tiroirs de cuisine sont vidés de leurs affaires.  Une lampe est renversée, et il y a du sang sur l’abat-jour. (…)  Lapointe aurait surgi pendant qu’elle chattait.  Il l’aurait tirée par les cheveux, l’aurait accotée contre le mur et l’aurait frappée avec ses bagues, puis il l’aurait frappée avec une lampe et aurait même cherché un couteau, qu’il n’a pas trouvé car elle les met hors de portée de son jeune fils. »

On apprendra plus tard que l’accusatrice a répété à tire-larigot pendant deux ans et demi que le rocker était le père de son enfant, qu’il la battait et la brûlait régulièrement, et qu’il était allé jusqu’à lui tirer dans la jambe, blessure pour laquelle elle aurait été traitée à l’hôpital Notre-Dame de Montréal.  Elle affirme à l’enquêteuse avoir rencontré Lapointe lors d’un méchoui chez Guillaume Lemay-Thivierge, en 2002, à Prévost.  Ils auraient fait l’amour dès leur rencontre et elle serait tombée enceinte à ce moment.  N’importe quoi…

Et c’est pas tout…

Annie Pineault poursuit l’énumération des sévices que l’accusatrice aurait subis : « Les lieux de ces agressions sont Longueuil et Lachute.  Il lui aurait donné des coups de pied et de genou dans le ventre lorsqu’elle était enceinte, il lui aurait donné des coups de ceinture en métal chauffé sur un rond de poêle, lui aurait donné des claques au visage avec ses bagues, dont une en forme d’aigle, et aurait tiré des coups de feu deux fois. »

Pour tout arranger, la SQ découvre deux messages en apparence incriminants sur le répondeur de l’accusatrice.  « Il y avait un message avec une voix rauque ressemblant à celle d’Éric Lapointe, ajoute l’enquêteuse, et un autre où il semblait chanter Un beau grand slow. »

Deux témoins, une femme habitant le même immeuble, et un homme, ami de l’accusatrice, affirment, l’une, avoir reçu des confidences bouleversantes, l’autre, avoir vu le chanteur sortir de l’immeuble où la « victime » résidait à Longueuil.  Ce témoin va même jusqu’à affirmer que, lui ayant rendu visite peu après, il devait la trouver blessée.  Quand c’est mal parti…

Un alibi en béton

Quand enfin Mme Pineault vérifie l’alibi de Lapointe, en date du 26 octobre, jour de la présumée agression, sa véracité ne fait aucun doute.  Accompagné de sa copine, il achète des vêtements d’un montant total de 2100 $, au magasin Soho, boulevard St-Laurent, où trois vendeuses assurent l’avoir reconnu.  Il conserve ses factures et retire de l’argent au guichet automatique d’une banque, située en face.  Les relevés bancaires attestent ses dires.  Il se rend seul au Tap Room, où le barman affirme l’avoir vu de 18h45 à 3h30. 

Guillaume Lemay-Thivierge
Guillaume Lemay-Thivierge affirme de son côté n’avoir jamais rencontré l’accusatrice, ni organisé de méchoui où Lapointe aurait été invité.  Pas de trace non plus d’un dossier de blessure par balle à l’hôpital Notre-dame au nom de la prétendue victime.  La voix ressemblant à celle du chanteur sur le répondeur était en fait celle d’un ami qui chantait parfois pour elle.  Des plaintes de violence infligée par Lapointe déposées deux ans auparavant avaient été jugées sans fondement à la police de Longueuil.  Pour finir, le prétendu témoin affirmant avoir identifié le rocker s’est rétracté.  L’accusatrice est échec et mat.

Elle sera arrêtée le 11 novembre chez son nouveau copain, celui-là même qui, suspectant quelque maltraitance après un bref entretien téléphonique subitement interrompu par sa flamme, avait alerté la police.  Depuis l’abandon des charges contre Lapointe, la femme, déjà diagnostiquée bipolaire, avait tenté de se suicider et menacé son conjoint d’attenter également à sa réputation.  Elle écopera le 20 décembre 2004 d’une sentence de quatre mois avec sursis pour méfait public et entrave au travail des policiers.

Le syndrome de Munchausen

Michel St-Yves
Le jour même du verdict, le psychologue judiciaire Michel St-Yves, auteur et spécialiste des techniques d’interrogatoire, s’exprimait, dans Le Soleil, sur le syndrome de Munchausen, une pathologie qui pourrait bien expliquer la dérive de cette femme.  Il s’agit d’une maladie qui incite les personnes qui en sont atteintes à tout tenter pour devenir le centre d’intérêt de leur entourage et du système médical et social.  Il semble bien que nous ayons un match parfait…

« Ce sont des personnes en détresse et la dépression est souvent sous-jacente », affirmait M St-Yves, qui révélait l’existence de « plaignantes chroniques », connues des policiers, intermédiaires privilégiés entre le pouvoir judiciaire et le milieu médical.  « On ne portera pas toujours plainte (pour méfait), ajoutait-il, car ces personnes ont avant tout besoin de soins (psychologiques). »  En attendant, messieurs, si vous vous voyez un jour accusés par une conjointe dont vous ignoriez jusqu’ici l’existence, ne paniquez pas.  Priez seulement pour qu’Annie Pineault s’occupe de votre dossier….

Le baron de Munchausen, personnage fictif incarnant 
le parfait fabulateur,  à qui le syndrome doit son nom.


20 commentaires:

Alain a dit…

C'est certain qu'une enquête sommaire un peu sérieuse aurait empêché un dérapage médiatique comme celui-ci.

Malheureusement, le protocole exige une gâchette excessivement rapide de la part des intervenants. Et tant pis pour les pots cassés!

Il demeure que ce protocole a besoin d'une révision en profondeur. Puisque les statistiques officielles démontrent hors de tout doute que la violence conjugale est également partagée, il est rare de constater que les arrestations suivent la même tendance.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Imaginez, ce sont même deux chercheuses féministes qui ont découvert que chaque année, au moins 13 000 hommes étaient arrêtés sur simple dénonciation et que, de ce nombre, 70 % étaient ensuite relâchés, la plupart n'ayant eu contre eux aucun motif valable d'arrestation. Malgré la mauvaise foi évidente d'un grand nombre d'accusatrices, ces dernières ne sont même pas inquiétées.

Vous avez bien raison : ce protocole nécessite une révision intégrale et au plus vite ! Il sert davantage l'esprit de vengeance des accusatrices que la sécurité des femmes vraiment en danger. Qui plus est, la violence conjugale est, comme vous le soulignez, bi-directionnelle, bien que la plus meurtrière reste masculine, en raison d'une plus grande force physique. Or, des hommes, parfois sévèrement blessés, qui appellent à l'aide sont souvent arrêtés, malgré l'évidence des faits, toujours à cause de ce damné protocole.

Le Québec a beau être avant-gardiste quant à la recherche sur la violence conjugale, la Justice et les corps policiers restent étrangers à toutes ces avancées. Merci de votre commentaire.

brigitte24 a dit…

décidemment la justice est tres malade ,on a besoin d'un grand ménage qui ,malheureusement ne sera pas fait ,il profite pour s'enrichir avec tout ces dossiers

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Effectivement, la Justice ressemble à ces insectes parasitaires qui doivent se nourrir d'excréments d'animaux pour vivre. Triste constat, de voir que ceux-là même qui devraient corriger les injustices contribuent à leur prolifération. Merci de votre participation.

Anonyme a dit…

Si ma mémoire est bonne. J'ai eu le plaisir et le privilège de travailler avec feu Georges Dupuy de La Coalition de la défense des droits des hommes du Québec. Je me souviens qu'il avait écrit dans son livre: "Coupable d'être un homme" que le féminaziste avait réussi à faire écrire un document qui fait office de loi dans le domaine de la dérive de l'intervention policière en matière de violence conjugale, que l'homme est un agresseur dangereux. Cette expression a été utilisée 117 fois dans le document de seulement 23 pages.
Une ancienne politicienne, Madame Pagé je crois, oui, celle qui avait vécu la traumatisante expérience d'avoir eu une paire de gants qui avait sauté de manière autonome dans sa sacoche, avait déclarée à la télé que le québécois était aussi dangereux qu'un taliban. Et pourtant, dans un commercial de café, Micheline Lanctôt donnait un croquant-jambe à un homme de 65 ou 70 ans pour ne pas lui laisser la dernière tasse de café qu'il restait dans la cafetière. Ils ont retiré le commercial après que je me suis personnellement plaint et menaçant de boycotter le produit. Je n'étais peut-être pas le seul remarquez bien. Et cela sans parler des hommes qui ont eu la tête flambée par un 12 par des femmes qui n'ont même pas fait un seul jour de prison. Des vraies tours de prestidigitateur. Il y a eu au Québec, des centaines de commerciaux à la télé, par le féminaziste, ridiculisant les hommes. Il y a une chose très très, mais vraiment très étrange au Québec. Le Québec est l'un des meilleurs endroits pour vivre. Mais la Québécoise déclare que les hommes du Québec sont des talibans et des hyper dangereux. Comme disait Gilles Proulx: Entre moi et la boîte à beurre, il y a vraiment un méchant paradoxe impossible à comprendre. Un imbroglio quoi. Oui, qu'il est grand le mystère de la foi. La foi que la femme est un être angélique et que les hommes ont tous les tords. Ainsi soit-elle.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Ainsi soit-elle, comme vous dites... J'ai beau m'intéresser activement à la condition masculine depuis cinq ans seulement, après un cheminement de 12 ans dans le milieu communautaire très pro-féministe, je suis toujours aussi surpris de la dérive idéologique que le Québec subit.

Ce n'est pas pour rien que j'ai rompu avec un secteur d'activités qui, hormis la précarité d'emploi qu'il entretient, véhicule des valeurs misandres que je ne pouvais davantage admettre.

Je me rappellerai toujours de cette séance de "sensibilisation" sur la violence conjugale - toujours unidirectionnelle, vous vous en doutez - où nous "apprenions" que, dès que l'homme élève la voix, la "spirale de la violence" s'instaure. Difficile d'imaginer meilleur instrument de contrôle à domicile de l'homme québécois par des "militantes" que cette présumée analyse autorisait.

Anonyme a dit…

Je me rappelle aussi que l'UQTR (université du Québec à 3 rivières) a refusé CATÉGORIQUEMENT l'"ANCQ" qui voulait se présenter comme organisme communautaire. Pour la simple raison que l'ANCQ défend égalament les hommes. Pas besoin de vous répéter, que les départements de psycho sont passés aux mains des féministes. Féminazistes, excusez mon erreur. Et cela, même si l'ANCQ a pour présidente une femme. Raison de plus en fait. Car il est inadmissible qu'une femme défende la cause des hommes.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Là vous m'intriguez. Je serais curieux de savoir dans quel contexte c'est arrivé, mais connaissant personnellement Lise Bilodeau, je vais m'informer. Tout ce que je sais sur l'UQTR, c'est que la vice-rectrice aux hautes études et à la recherche est une spécialiste en études littéraires féministes.

Nous savons par ailleurs la tangente de l'UQAM et de son service aux collectivités vers le féminisme radical et la négation de toute problématique masculine. Leur dernière trouvaille a été de "découvrir" l'"antiféminisme" de Châtelaine, mais cette révélation ne saurait rivaliser avec la trouvaille à l'effet que les masculinistes soient... antiféministes.

Nos taxes servent à payer de telles fadaises. Les budgets en recherche féministe sont réputés plantureux alors que nos universités sont sous-financées. Leurs priorités seraient définitivement à réévaluer.

Anonyme a dit…

Certes Olivier. Interroge Lise et dis-lui que c'est Serge. Elle me connait bien-sûr. Et dire que les étudiants doivent débourser davantage pour les études, pendant que les rectrices et les cadresses se bourrent la sacoche à tour de bras. On n'a qu'à lire les journaux pour voir les scandales de Concordia et de McGill, etc, etc. VRAIMENT AFFREUX. Des vrais films dépouvantes à la tronçonneuse dans le coffre-fort. Pauvres étudiants. Et le pire c'est que tous ceux qui étudient très fort, mais qui n'ont pas de plugs, s'en vont assurément sur le BS. Quelle pourriture ces escrots. Le Québec est devenu corrompu comme c'est pas croyable.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Concordia, McGill, on pourrait ajouter le gouffre financier de l'UQAM, berceau du service aux collectivités, chantre de l'antimasculinisme militant.

Pas de doute, Serge, que les parachutes dorés consentis à des rectrices et recteurs parasitaires et sans scrupule, sans compter leurs comptes de dépenses extravagants et leurs comportements à éthique variable (sévères envers leurs subalternes, mais reproduisant à leur profit les incartades reprochées), tout ça dans un contexte où l'on se prépare à pressuriser à nouveau les étudiants, a de quoi encourager le cynisme du payeur de taxes.

Et que dire de certaines "recherches" subventionnées où l'hermétisme et la prétention tiennent lieu de compétences. Pas de doute, c'est à se demander si McLean's n'avait pas raison, finanlement, à propos de notre belle province...

Anonyme a dit…

Le bonhomme Carnaval n'est pas gros pour rien. Il est bien rembourré de je ne sais quoi.
Une étude de l'Ontario prouve que le taux de divorce est bien plus élevé chez les couples hétéros que chez les homos mâle. Je ne pense pas qu'il y est un mystère là-dedans. Car c'est tout à fait logique vu les circonstances comportementales des femmes à l'égard des hommes. Et dire qu'il pourrait engloutir des sommes astronomiques pour analyser le problème. Papineau (la tête) aurait compris cela depuis belle lurette.TOUT À FAIT INCROYABLE(Serge)

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Je crois que ce que vous appelez les circonstances comportementales des femmes sont fortement conditionnées par les circonstances juridiques en droit familial et par le tapis rouge qu'il leur déroule. Des femmes sans scrupule, vindicatives, vénales, ou les deux, ont vite fait d'en profiter.

Ne désespérons pas trop des femmes. J'admire la persévérance et le soutien que de nombreuses nouvelles conjointes offrent à leur conjoint harcelé juridiquement et pressurisé financièrement. Comme le chantait Céline : l'amour existe encore...

Anonyme a dit…

Ne désespérons pas trop des femmes. J'admire la persévérance et le soutien que de nombreuses nouvelles conjointes offrent à leur conjoint harcelé juridiquement et pressurisé financièrement. Comme le chantait Céline : l'amour existe encore...
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En autant que les millions de $$$$$ entrent avec l'aide de René, oui l'amour existe encore. Mais quelle sorte d'amour ?????
Moi-même et de très nombreux psychologues ne croyons plus à l'amour véritable. Cela devient un mythe. Peut-être l'a-t-il toujours été d'ailleurs. Certaines femmes qui tentent d'adoucir les moeurs du mouvement féministe, ne le font-ils pas pour avoir plus de leur conjoint ????? Un homme moins pressurisé (pour employer ton terme) a plus à donner, n'est-ce pas ? Allez dont savoir. Mystère et boule d'opium. Le mouvement féministe, oui, nous le savons, c'est tiré une balle dans le pied. Des hommes payent encore pour leur-ex, 25 ans après un divorce. Certainement que les nouvelles conjointes n'apprécient pas cela. D'autant plus, que le salaire de Madame est rajouté à celui du monsieur, ce qui augmente la pension de l'ex.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Admettons qu'ils rentrent aussi pour René, ces millions... Je ne partage pas tout à fait votre pessimisme. M'est avis que certaines nouvelles conjointes pourraient "domper" leur partenaire de vie pour un plus fortuné ou un moins hypothéqué. Elles l'auraient passablement plus facile.

Celles qui témoignent dans mon blogue me semblent simplement des femmes désireuses de vivre une vie familiale normale, sans la saga juridique qui les afflige. Et leur conjoint sont à des années lumières d'empocher les honoraires de gérant de notre ami René...

Malthus a dit…

Il est à noter que de plus en plus de policiers (et de femmes!) rejettent la politique unidirectionnelle d'arrêter l'homme et de poser des questions après citant pour l'un "l'incapacité de faire mon travaille en niant l'évidence claire sous mes yeux" et l'autre "le manque de flexibilité de l'intervention policière alors que je ne souhaitais que calmer une situation qui aurait pu dégénérer- certainement pas le faire emprisonner!"
L'arrestation et l'incarcération systématique des hommes alors qu'une simple temporisation aurait suffit ou alors que c'est la femme qui est clairement l'aggresseure (ou par manque de preuve either way)commence à peser sur le tissu social et nous entendons les premiers sons du déchirement inévitable qui s'ensuivra si cette politique sexiste et discriminatoire persiste.
Il faut donc continuer la dénonciation, cultiver la frustration des intervenants bien intentionnés, procurer aux femmes des lieux alternatifs pour ventiler leurs frustrations sur le sujet et astiquer nos politiciens sans relaches jusqu'à ce que les faits les rendent brillants.
Pas demain la veille mais Rome ne s'est pas batit en deux coups de cuillère à pot.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

... Bref, transformer nos dirigeants en dirigeables sous la pression de l'opinion sensibilisée. C'est aussi mon opinion. De même que je pense qu'il existe, comme l'enquêteuse chargée du dossier Lapointe, des gens de bonne volonté, excédés de devoir appliquer des politiques répressives arbitraires sans marge de manoeuvre.

La part de responsabilité du féminisme radical, notamment celui des maisons d'hébergement et des CALACS, est manifeste et contribue lourdement à cette dérive. Je lisais l'an dernier, dans la tribune d'opinion du Nouvelliste de Trois-Rivières, une intervenante du CALACS affirmer candidement que, lorsqu'une femme accuse un homme de l'avoir agressée sexuellement, sa parole ne saurait en aucun cas être mise en doute, affirmation qui n'est contredite que par l'évidence.

C'est ce genre de dérive idéologique que ces "intevenantes" tentent maladroitement de faire passer pour une expertise sur le terrain qu'il nous faut dénoncer. Comme vous le soulignez, de vrais intervenants des corps policiers, notamment, seraient ravis de détenir un peu plus de pouvoir discrétionnaire.

SU!C!D3 a dit…

Talk to me. I need youre experience

SU!C!D3 a dit…

Piece of man......
Talk to me for fuck sake.

SU!C!D3 a dit…

BULLSHIT. You're scared to be honest. so what. it's me and you. i CAN REWRITE MY STORY/ BUT ONLY IF YOU GOT BALLS TO TELL IT.....SCARED?

Anonyme a dit…

je sait de quoi il en parle heureux que ce soit fini et longue vie a notre rocker quebecois

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...