lundi 2 novembre 2015

La mollassonne, aussi toxique que la harpie ?

La semaine passée, j’ai été interviewé par Richard Martineau à son émission du midi sur le fm98,1 à propos d’une déclaration de sa co-animatrice, Élisa Cloutier, qui affirmait que l’homme québécois était trop souvent mou et n’osait plus draguer.  Mme Cloutier qui, en passant, n’a rien d’une harpie ni d’une mollassonne, faisait ce constat audacieux à l’occasion du lancement au Québec du livre de Diane Ducret, intitulé L’homme idéal existe. Il est québécois.

Exemple de couple inversé : Ovila et Émilie Pronovost
Je n’entrerai  pas dans les détails de l’entrevue, mais je vous dirai que notre conversation a continué à faire son chemin dans mon esprit au fil des jours qui ont suivi.  Je me suis souvenu de mon cours de littérature québécoise à l’UQTR, où l’écrivain nicolétain Pierre Chatillon nous avait appris que le couple inversé, présentant un homme faible et une femme forte, et l’incommunicabilité dans le couple constituaient des thèmes dominants de la littérature québécoise.  Or, l’art n’est-il pas souvent le reflet de notre société, ou de la perception qu’on en a, à tort ou à raison ? 

La Germaine « idéale » existe.  Elle est québécoise ! 

De façon générale, la femme québécoise a la réputation d’être affirmative et autodéterminée.  Elle a également celle d’être susceptible, incohérente et contrôlante.  L’expression « Germaine », gère-mène, n’est-elle pas typiquement québécoise ?  Mais comme pour tout constat, il ne faudrait pas faire d’une tendance un absolu.  Nous avons des Québécoises respectueuses de leur homme et, aussi, des mitaines qui se laissent contrôler par lui.  Il faut savoir faire la différence entre un penchant et un stéréotype.

Quand on s’intéresse à la cause des hommes au Québec, particulièrement dans le domaine de la Justice familiale, on constate cependant que le parti pris pro féministe du Barreau du Québec engendre des monstresses persuadées d’un statut factice de victimes nées qui, en compensation de leur supposée tragédie millénaire d’opprimées, croient avoir droit à des compensations outrageantes, trop souvent accordées, contre tout bon sens et toute équité, par une magistrature aussi oppressive que castrée.

Ces femmes se montrent fréquemment vindicatives, manipulatrices, mercantiles et égoïstes.  Je sais, certains me traiteront de misogyne, mais j’ai reçu trop de témoignages illustrant ce sombre portrait pour entretenir la moindre illusion sur ce que la gent féminine peut offrir de pire.  Faut-il que je précise que ce triste constat ne n’applique pas à toutes les femmes ?  Au cas où… 

Des mollassonnes, ça existe aussi ?

Une « justice » qui génère des « monstresses »...
Peut-être moins répandue que la harpie dont je viens de parler, la mollassonne existe bel et bien, mais il faut être habile pour la détecter.  Sans jeu de mots faciles, on peut dire qu’on ne la voit pas toujours venir.  Ce qui mêle les cartes chez ce spécimen féminin qu’on peut, en passant, tout aussi bien trouver chez les hommes, c’est qu’il s’agit le plus souvent de personnes foncièrement bonnes et gentilles.  Pourquoi se méfier alors ?  La situation se corse quand elles sont charmantes, enjouées et, en apparence seulement, très sûres d’elles.  Une telle femme s’intéresse à vous, et vous à elle.  Qu’est-ce qui pourrait assombrir votre bonheur ? Attendez voir…

Alors que la harpie agit de façon haineuse et destructrice, la mollassonne laisse pourrir les situations les plus problématiques.  La première est toxique par ses actes, la seconde, par sa passivité.  Vous voulez une femme qui, par son inertie, peut entretenir des relations malsaines sans paraitre se douter qu’il faudrait qu’elle intervienne pour les régulariser ?  La mollassonne est la femme qu’il vous faut.  Animée d’une pensée magique, elle se dit que le temps fera son œuvre, que la divine providence se mêlera de la partie, que l’ange Gabriel apparaitra pour lui dire quoi faire.  Mieux, que l’ange Gabriel intercèdera pour agir à sa place.

Le contexte le plus familier par lequel une mollassonne se… manifeste, si j’ose dire, est celui des relations avec ses parents ou amis.  Incapable de fermeté, elle se laisse contrôler par ses proches au point où votre couple lui semble un obstacle à l’harmonie le plus souvent factice, parce que faite de soumission, qui règne entre elle et les siens.  Je sais, nous avons tous entendu parler de l’homme passif et coincé entre la conjointe et la maman.  Il serait peut-être temps de constater la réalité du même phénomène chez certaines femmes.

La mollassonne peut se retrouver coincée entre vous et un père platoniquement incestueux, un enfant épris d’exclusivité absolue, des « chums de filles » féministes misandres ou pire, aux prises avec un ex qui n’accepte toujours pas la rupture.  On imagine à quel point cette dernière éventualité peut devenir néfaste et mener à des incidents regrettables et pitoyables. 

Quand on laisse le destin décider pour soi...
Incapable de prendre position et de s’affirmer en défendant votre relation, la mollassonne se réfugie dans une attitude de déni et attend que la situation se règle d’elle-même.  Évidemment, ça n’arrive jamais.  Devant la toxicité croissante de votre relation, une solution fini par s’imposer : la rupture… que vous devrez assumer, la mollassonne étant toujours incapable de la moindre initiative.

Il existe cependant un avantage certain sur la harpie, quand on a affaire à une mollassonne, et c'est sans doute ce qui la rend moins toxique : on peut la quitter sans problème.  Elle aura de la peine, mais ne bougera pas, passive jusqu’au bout.  Elle se dira : « Ah bon, il m’a quittée, ça devait arriver. »  Et ajoutera l’inévitable « Rien n’arrive pour rien. », persuadée que le destin aura une fois de plus décidé pour elle.  Comme un grizzly se préparant à hiberner, elle retournera docilement à son quotidien où les vents décident des mouvements…

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Olivier, les Germaine sont devenue des Germicides
Elles gèrent, mènes et décides, et si vous les contrarier, elles vont vous accuse de misogynie et de patriarche.

Oui, effectivement, l’homme doit se tenir loin des « harpies ». Quoi un peu plus difficile à remarquer que les femmes féministes (grosse, cheveux court, souvent de couleur rouge, perçages sur la figures et tatous partout, surtout un tatou avec indication ("Me, Myself & I" ou le fameux "I'm a Survivor").

Les harpies aborde souvent un look « plus granola », avec chapeau style Bob Marley. Elle son souvent dans les manifestations avec les fameuses pancartes « les 1% ».

FHB

Anonyme a dit…

Que dire cher ami, si ce n'est le fruit d'une culture lénifiante aliénant la masse amorphe et qui ne s'en cache plus.
Ce n'est pas par hasard que les révolutions en occident ont plus aliéné que libéré, notamment les hommes qui sont loin d'être libre en occident

Pierre a dit…

Excellent article, pour avoir connus et fréquenté les 2 types, je préfère assurément la mollassone car elle es moins toxique et ne fait pas souffrir les autres, sauf elle même! Pour ce qui es de la germaine, pas capable calisse!!!
La germaine étant naturellement une personnalité égocentrique, narcissique et manipulatrice, très dominante et qui es incapable de faire des compromis!
Pour ce qui es de se remettre en question, elle préfère laisser ca aux hommes, éternels bourreaux des femmes victimes de tous les maux possibles.
Osti de manipulatrice! On se fait avoir dans la vingtaine, mais plus dans la quarantaine. :)))))))))))))))))

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

@ Pierre Vachon La lucidité suit hélas plus souvent une catastrophe qu'elle ne la précède. Au moins, on apprend de nos erreurs...

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

@Anonyme Plus ça change, plus c'est pareil. Sous la grande noirceur, le Québec vivait sous la tutelle du clergé catholique. Nous nous en sommes libérés pour vivre sous la grande roseur et aujourd'hui, critiquer le féminisme d'État est devenu aussi risqué que de s'en prendre aux communautés religieuses sous Duplessis.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

@Anonyme Comme le soulignait Pierre Vachon, on apprend avec le temps à repérer les nuisances. Sans doute faut-il faire profiter nos fils de nos mises en garde...

Anonyme a dit…


Oui, effectivement, la grande noirceur que notre société vie. Ou l'homme est le souffre-douleur ou les femmes et l'état se défoule.


http://www.breitbart.com/tech/2015/11/04/feminists-are-trying-to-frame-linus-torvalds-for-sexual-assault-claims-open-source-industry-veteran/

Anonyme a dit…

Eh oui Olivier, je ne connais pas plus l'histoire du Canada que sa géographie mais je peux vous dire qu'en France depuis 68 c'est approximativement la même chose. On s'est libéré de la tutelle de De Gaulle pour retrouver un marxisme (droit des femmes, écologie,tous égaux, multiculuturalisme ...) qui tend à devenir l'idéal de la société, du moins selon les médias, l'éducation nationale et autres institutions étatiques. Mais même le monde du travail, de la culture se prête hélàs au jeu. Tout celà me semble si arbitraire

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Votre commentaire ne m'étonne pas. La montée d'une gauche radicale liberticide et fanatisée dont le féminisme d'État reste le fer de lance est un phénomène occidental. Avec la complicité paradoxale du communautarisme et, plus spécifiquement, de l'islam politique, cette gauche dénaturée et sociopathe est en train d'asphyxier peu à peu tout ce que nos civilisations respectives ont accompli pour ce qui est des progrès humains et démocratiques.

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...