samedi 15 avril 2023

Pourquoi médias et politiciens ignorent délibérément le discours sexuel de Barbada ?

Sébastien Potvin, alias Barbada
Il suffit de visionner cette vidéo de Barbada pour comprendre que son discours, qui s’adresse en principe aux enfants, comporte une évidente dimension sexuelle, de l’aveu même du soi-disant pédagogue, qu’il s’agisse « d’orientations sexuelles, d’identités de genres et d’expressions de genres ». 

Ce sont les expressions mêmes que Barbada utilise.  Soulignons que c’est Radio-Canada qui diffuse, et cautionne par conséquent, ce discours.

Le titre : LGBTQI2A+ avec Barbada. 

Peut-on être plus clair ?  Faut-il faire un dessin aux politiciens et commentateurs médiatiques qui regardent de l’autre côté, qui font semblant que le discours de ce drag queen est inoffensif et anodin, et que tous ceux qui le contestent sont des complotistes arriérés influencés par l’extrême droite américaine religieuse ?

Je transcris ici, entrecoupé de mes commentaires, des extraits de son boniment, pour le cas où YouTube déciderait de le retirer, non par respect pour son public mais plutôt pour faire disparaître une preuve incriminante de prosélytisme sexuel qui n’a pas sa place auprès des enfants.

Barbada commence son allocution ainsi :

« - LGBTQI2A+.  Ok, moi, faut que j’essaie de vous expliquer ça, là ? »

Euh, non, qui te demande d’expliquer quoi que ce soit à qui que se soit ?  Il poursuit :

« Bon !  Ce sera pas super simple, mais tiens-toi bien, on part ! »

Pour les enfants, bien au contraire, la vie est « super simple » : il y a les gars et les filles, qui deviennent plus tard des hommes et des femmes.  C’est aussi simple que ça.  Pourquoi veux-tu leur compliquer la vie ?  Pourquoi semer la confusion dans leurs esprits candides et sans défense ?  Pourquoi ne pas les laisser être des enfants ?  Quel est le but de ton initiative ?

Barbada et le masturbate-a-thon

Note à nos dirigeants et commentateurs : ne me faites pas croire que vous ignorez toujours à l’heure actuelle que Barbada, de son nom véritable, Sébastien Potvin, organisait dès 2013 à Montréal un masturbate-a-thon, dont les profits devaient être versés à une maison de jeunes.  C’est cet individu dont vous cautionnez les « doctes » enseignements auprès des enfants du Québec ?


Mais poursuivons avec la suite de son discours si révélateur, à défaut d’être intéressant :

« - LGBTQI2A+.  C’est un acronyme qui rassemble les différentes orientations sexuelles, les identités de genres et les expressions de genres.  Euh !  Eh boy, OK. »

Message à Gaétan Barrette, Régine Laurent ou Patrick Lagacé, parmi plusieurs autres idiots utiles du wokisme ambiant, qui font semblant d’ignorer la dimension sexuelle du discours de Barbada, comme s’il s’en tenait au Petit chaperon rouge ou à La Belle au bois dormant : comment arrivez-vous à ne pas voir la dimension éminemment sexuée du discours de votre idole ?

Message à « Barbada » : Franchement, Sébastien, les jeunes t’ont complètement perdu à partir de… « acronyme » !  Je doute qu’ils saisissent le sens de 90 % de tes aberrations.  En revanche, tu auras atteint un objectif : semer la confusion chez des esprits naïfs et vulnérables, qui ont plutôt besoin de se construire à partir de modèles inspirants. 

Paraîtrait que les demandes de consultations en psychologie pédiatrique seraient à la hausse, ces temps-ci.  Pas surpris.

La déconstruction des enfants

Un drag queen n’a rien d’un modèle inspirant, bien au contraire.  Sous le prétexte apparemment noble de « déconstruire les stéréotypes », ce sont les enfants que tu déconstruis, et c’est très grave, pour ne pas dire criminel.   

Continuons ton délire :

« Là, on va essayer de faire ça simple, parce que c’est quand même un peu complexe.  En fait, chaque lettre de l’acronyme (sic !) désigne une orientation sexuelle ou une identité de genres. »

Toujours aucune allusion sexuelle, les curés de la bien-pensance ?  Est-il possible que vous soyez à ce point bouchés ?  J’ai pris la précaution de mettre certains concepts en gras pour être sûrs que vous les identifiez, à défaut de les comprendre, parce qu’on ne peut pas dire que vous soyez d’une vivacité intellectuelle optimale… 

En passant, Sébastien, il n’y a rien de complexe dans ton propos.  Tout y est au contraire compliqué, au sens de réalités qui auraient dû rester simples, mais que tu compliques artificiellement.  Tu continues :

« Le L pour lesbienne, le G pour gai, le B pour bisexuel, le Q pour queer, le I pour intersexuel, le 2 pour two-spirited, le A pour asexuel et le +, en fait, c’est pour rassembler tous les autres genres ou expressions de genres ou identités de genres, qui ne seraient pas définies par cet acronyme. »

Charabia idéologique

Ouf !  Tu crois vraiment que des gamins de 5, 6, 7 ans peuvent te suivre à travers un pareil charabia, à travers pareil capharnaüm mental qui ne repose sur aucune science véritable, hormis la fumisterie des études de genres ?  Mais tu ne t’arrêtes pas en si bon chemin :

« - LGBTQI2A+, c’est un terme pour rassembler tout ça, un terme pour te montrer que c’est pas toujours juste noir, ou juste blanc, il y a plein, plein, plein de couleurs différentes et plein de personnalités et d’orientations sexuelles différentes. »

Quel exposé déjanté et risible !  Qu’il faille expliquer la toxicité d’un tel discours et son impact abrasif sur des enfants sans défense au motif en soi louable, mais ici détourné, de respect de la différence, dépasse l’entendement. 

Le Québec déteste ses enfants. 

Ce n’était pas assez de leur imposer un masque inutile, voire nuisible, sept heures par jour, cinq jours par semaine, et de les avoir vaccinés sans nécessité en les culpabilisant de mettre grand-maman en danger s’ils refusaient ?  Encore faut-il qu’on les attaque psychologiquement avec des guignols déguisés grossièrement en femmes, déversant dans leur esprit candide des fumisteries idéologiques.

Un coupable derrière tout ça : nos dirigeants qui, depuis plus de trois ans, détruisent à petit feu notre province, et maintenant son avenir, nos enfants.

Il y a de quoi frémir à la pensée de ce à quoi ressemblera le Québec de demain si nous ne nous réveillons pas à temps. 

C’est-à-dire immédiatement !

2 commentaires:

Bob a dit…

Y'était temps que qqun le dise tout haut!!! Cest du gros criss de niaisage les dragqueen !!! Voir quon va laisser ces guidounes la aller lire des histoire a nos enfants !! Ces pas sérieux.
Ca prendrais plus de monde comme toe pour aller lire dans les écoles dans le fond. Moe je suis pas assez bon en francais.
Pas besoin dune femme (ou plutot dune gars pas bin dans sa peau qui se déguise en femme) pour apprendre la vie a nos enfants. Un homme cest aussi ben capable !!
Les gars qui se deguise en femme pour essayer davoir de lattention pck les femmes ont plus dattention que nous autre. Ca se pense indispensabel pck ca porte les enfants tsss
Pis ca lêve le nez sur ns autres apres.
Faut pas le dire trop fort mais moe jaimais ben JC Rochefort, cest plate qui puisse pu écrire..... mais comme ya dit en parlant de toe : ya de la releve !!! (jai lu ca dans les "merdia") une chance que tes la pour défendre les hommes, les vrais !!! Continue
Bob

Anonyme a dit…

D'abord merci pour ton blog Olivier !!

Génération « Flocons de neige »

Les enfants deviennent les victimes d’une gigantesque expérience d’ingénierie et d’anthropologie sociale. Ils sont comme le pouvoir veut qu’ils soient : flasques, faibles, conformistes, craintifs, ignorants (hors formation instrumentale) incultes à la discussion, incapables d’imaginer le changement. Aux antipodes du passé, dans lequel les jeunes ont toujours été moteurs de renouveau, de diversité, de nouveauté. Des sujets idéaux parce qu’ignorants, voire sincèrement convaincus qu’ils font leurs propres choix en toute autonomie, des singes dressés convaincus que la vie est une succession de vacances, de droits, d’envies et de caprices. Le système actuel – le mondialisme capitaliste faussement libertaire – en a fait des flocons de neige, froids, liquides, destinés à fondre aux premières chaleurs, vêtus de haillons coûteux, avec des tatouages ​​voyants, des bagues tribales et des coiffures bizarres.


L'ingénierie sociale

En un mot, l’ingénierie sociale, le social engineering, consiste à considérer le fait social comme un objet. Normalement, le fait social est considéré comme subjectif. Un groupe social est constitué par des sujets individuels, qui, ensemble se mettent à constituer un sujet collectif. Ça, c’est l’approche classique, qui induit un rapport d’interlocution, puisqu’on est dans des rapports intersubjectifs, de sujets à sujets. Ces rapports d’interlocution sont médiatisés par le langage (du moins par un code) et peuvent être pacifiques, belliqueux, neutres, ou de toute autre nature. Dans tous les cas, on s’adresse la parole, oralement ou par écrit, voire on s’apostrophe, on s’engueule ou on se menace, mais on reste des « sujets parlants », comme dit la psychanalyse. En un mot, je produis des signes et j’attends qu’on me réponde.

À l’opposé, dans une approche d’ingénierie, la sphère du sujet parlant est littéralement zappée. Tout est dé-subjectivé. Ici, on ne se parle plus. Autrui n’est donc plus l’adresse d’une interlocution mais l’objet d’une gestion, d’un contrôle, d’un management. Les idées, les émotions, les vécus, tout est objectivé. Autrui, mais aussi soi-même, peuvent alors être décrits comme des objets « en chantier », c’est-à-dire à reconfigurer, à reformater, à réinitialiser, un peu comme en informatique, en génétique ou dans le BTP, d’où l’appellation d’ingénierie, qui n’est même pas métaphorique. Il s’agit bel et bien de « faire des travaux » sur la subjectivité, de recombiner les parties, etc. Cette mécanisation de l’humain vient directement de l’approche cybernétique. Quelque part, c’est le mépris maximum pour le vivant. En même temps, c’est le type de relation à autrui que l’Occident libéral-libertaire essaie de normaliser sous le concept de « mondialisation » : relation instrumentale, de soi à soi, ou de soi à autrui.

Quand l’ordre s’impose à tout le monde et se répète à l’identique au fil du temps, c’est le signe que l’on se trouve dans un système de société traditionnel, conservateur. Mais quand mon ordre et ma puissance s’appuient nécessairement sur la déstabilisation d’autrui, c’est le signe qu’on est entré dans le mode de fonctionnement du capitalisme, où les riches ne peuvent s’enrichir qu’en appauvrissant les pauvres et en semant le chaos dans leur mode de vie. Pour faire mieux accepter le chaos et la déstabilisation aux populations, on a appelé ça du « progressisme ».

Voir à cet effet le livre de Lucien Cerise Gouverner par le chaos.

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...