En effet, s'il faut en croire des militantes qui s'expriment dans le site Féminites-radicales.org, le vagin n'aurait pour seule fonction que la reproduction de l'espèce. N'allez surtout pas vous imaginer que cet organe sexuel puisse servir au plaisir de la femme. Mais je m'égare, puisque ces idéologues viennent précisément de décréter que le vagin n'est pas un organe sexuel, pas plus que l'anus ou la bouche. Elles ont même fait de ce postulat le titre de leur dernière chronique.
La pénétration, arme ultime du complot patriarcal... |
Ça valait sûrement la peine de sortir de la grande noirceur et de la répression sexuelle exercée sur les femmes par le clergé catholique, pour qui le plaisir sexuel féminin devenait instantanément synonyme de péché et de damnation. Désormais, des féministes radicales elles aussi viennent de décréter ne voir dans l'acte sexuel intégral - hétéro, s'entend - que la seule finalité de la perpétuation de l'espèce, en prenant soin d'en exclure toute dimension ludique. Trouvez donc le moyen de ne pas voir en ces grandes prêtresses les dignes successeures de nos curés dont elles prétendaient libérer les femmes, au nom d'une religion dont les hommes et Dieu lui-même ont été exclus. Ceci non sans pour autant conserver de leurs prédécesseurs la dimension répressive et culpabilisante.
Jadis coupables du péché de la chair, selon le clergé catholique, les femmes sont désormais clouées au pilori pour avoir pactisé avec l'ennemi, le mâle dominant, d'après l'évangile féministe. Seul le ton a changé : tandis que nos curés tenaient la gent féminine, diabolique et tentatrice, responsable de ses éventuels actes dépravés - et même de ceux des hommes - , les féministes les présentent comme des formes de vie veules, fragiles, inconscientes de l'oppression phallophile dont elles se montrent les victimes consentantes. Andouilles qu'elles sont, va !
Le culte du « noues »
Oui, ça existe, vous allez comprendre. D'entrée de jeu, le propos des Féministes-radicales.org, dont les identités demeurent un mystère, reste quant à lui sans ambiguïté : « Le contexte dans lequel les hommes noues (Vous comprenez ? Pas de faute de frappe ici, féminisation oblige. NDA) pénètrent est une société sexiste, haineuse des femmes, organisée par l’inégalité à tous ses niveaux : exploitation, menace de viol et d’anéantissement, viol et meurtres de masse, et usage unilatéral de la violence et de l’insulte dite « sexuelle ». Bref, la routine qui balise toute relation homme femme en Occident comme ailleurs, quoi.
Tout le propos du texte consiste en une lancinante litanie ayant pour conclusion cette prise de position solennelle : « La pénétration est violation. Une seule solution : autre chose !! Décolonisons nos vies, fermons les frontières de notre être à l'ennemi ! (c'est à dire l'homme hétéro NDA) » Non, de telles absurdités ne s'inventent pas. Il ne s'agit pas d'une parodie de l'Axe du Mad, spécialisé dans un genre de pastiche qui frôle parfois de si près le réalisme que de candides lecteurs s'y laissent prendre.
Pour ces idéologues, il n'existe donc aucune différence entre un viol et un acte sexuel avec pénétration consentie, la « victime » étant incapable de réaliser l'étendue de son aliénation, puisque « le consentement à l'inégalité n'est qu'une arnaque », en clair, une « reddition ».
Le phallus, vu par les Féministes-radicales.org. |
Suivons les auteures dans la subtilité de leur argumentaire : « Il est étonnant de voir que les analyses biologiques dans des affaires de viol se cantonnent à rechercher la présence de sperme et les traces d’infection. Pourquoi ne fait-on pas de recherche sur la composition du sperme ? Il doit bien y avoir une différence physiologique entre la sécrétion d’un homme qui désire autrui et celle d’un homme qui veut déshumaniser l’autre, non ? Ou peut-être pas … car, dans nos cultures du viol, désirer une femme n’est rien d’autre pour un homme que s’exciter à l’idée de l’anéantir ou la posséder, prendre plaisir à se sentir sujet d’un acte sur l’autre, devenu objet réactif voire passif, bref, désirer la faire « femme », et lui « homme ».
Aucune place, dans pareil tableau, pour la tendresse, la compréhension ou le tact, envisagés comme d'éventuelles qualités dont les hommes seraient capables...
« Quelques épines rhétoriques en matière de viol ... »
Voici alors les conséquences envisagées d'une telle prise de position sur le plan légal. Semblable propos serait hilarant si ces pauvres femmes ne se prenaient pas autant à la sérieuse.
Jugez en (les caractères gras sont de moi) : « on se débarrasse de quelques épines rhétoriques en matière de viol ...
« Monsieur, on a retrouvé du sperme (ou du lubrifiant) dans le vagin de Madame ... qu’y faisait votre pénis ? Aviez-vous l’intention de procréer ? Prouvez-nous que vous aviez tout prévu matériellement: logement, budget, etc. Rien de tout ça ? Vous êtes coupable de violation ! (Il faut le lire pour le croire...) ... On a retrouvé du sperme dans la bouche de Madame ... qu’y faisait votre pénis ? Vous êtes coupable de violation et de tentative de meurtre par étouffement ! (Rendu là, comment peuvent-elles tomber plus bas ?) Que faisait votre pénis dans son anus ? Vous êtes coupable de violation et d’acte de torture ! On a constaté des lésions sur le vagin de Madame. Ce n’était pas un pénis, c’était un bâton, qu’est-ce qu’il faisait là ? ... vous appelez ça un « god » ? vous vous prenez pour qui ? Acte de torture ! ( Elles sont tombées presque aussi bas, des femmes se « torturant » parfois seules avec pareil objet, ou alors avec une partenaire l'utilisant, sans le concours d'un homme...)
L'éternel rival
L'unique sexualité valorisée par ces idéologues... |
Quelle frustration ce doit être chez ces lesbiennes androphobes et hétérophobes de constater que, malgré toute leur rhétorique adulescente et fanatique, les femmes demeurent majoritairement hétérosexuelles. N'est-ce pas là la première raison de leur colère, de leur frustration ? Malgré tout le lessivage de cerveau tenté avec les études de genres, qui ont été torpillées au point où la Norvège a coupé les vivres aux « scientifiques » qui s'y consacraient, elles ne voient pas le jour où une majorité de femmes aura compris son aliénation et opté pour le lesbianisme. Ça doit être on ne peut plus sacrant...
Et que dire de ces laissées pour compte hétéros ou bisexuelles qui souhaiteraient prendre leur revanche sur les hommes qui les ont si cruellement dédaignées en tentant d'éloigner d'eux la gent féminine au grand complet. Ambitieux plan de match...
L'homme, présenté dans cette optique comme un colon qui viole une terre vierge, devient, ce faisant, destructeur de « l'intégrité mentale » de la femme, par le fait que celle-ci se retrouve avec « le colon en soi ». Mais il y a encore pire : « aimer son colon. Ressentir un attachement traumatique pour lui, alors que les hommes sont notre première cause de mortalité, et pratiquement la seule cause de viol. Pire, voir une source de plaisir dans la pénétration (Cachez ce phallus que l'on ne saurait sentir !), alors qu’elle est la cause majeure de notre souffrance en tant que femmes (la peur du viol, la peur de la douleur, la haine de nos règles, la honte pour notre être et la peur de la grossesse). » L'homme demeure définitivement l'ennemi pubique numéro un...
Pour en finir avec « le fourreau fait pour l'épée »...
Je m'en voudrais de terminer cette chronique sans ce dernier constat des Féministes-radicales, qui « démontre » que le vagin n'est pas conçu pour la pénétration...
Aliénées et heureuses de l'être... |
À témoin cet extrait : « L’éjaculation
féminine » qui se produirait par une pénétration appuyée ou profonde n’a rien d’une preuve que le vagin serait « fait pour la pénétration ». (...) Qualifier cette réaction « d’éjaculation », comme qualifier le clitoris de « petit pénis
qui peut bander », sont autant de réquisitions viriles de notre anatomie pour noues (de voues à noues) faire croire, avec Gallien, que
le sexe féminin est un organe en miroir du sexe masculin, le fourreau « fait pour » l’épée).»
Pas de doute, on se demande comment on a pu si longtemps concevoir qu'une protubérance comme le phallus puisse avoir un quelconque rapport avec une cavité comme le vagin. Rendons grâce à ces idéologues pour avoir élargi les horizons de tant de lectrices potentielles...
15 commentaires:
Il paraît que l'orgasme rend les femmes plus intelligentes.
Vous devriez essayer plus souvent de vous faire pénétrer les féministes radicales, ça vous évitera de sortir des anneries qui ferait passer le plus décérébré de l'humanité pour Einstein lui même
Je plains franchement les hommes volontaires qui se hasarderaient à pareille entreprise...
Vous imaginez-vous en train de faire ça avec Andrea Dworkin ? Ouf !...
Je suis une femme "clitoridienne", qui s'est posée beaucoup de questions sur pourquoi je ne sens pas grande chose durant la pénétration. J'ai tout essayé toutes les positions et plusieurs hommes de différentes grosseurs. Rien à faire, je suis frigide du vagin, mais mon clitoris est très sensible. Mes nombreuses lectures m'ont amenées vers ces écrits de féministes qui ont conclues que nous devrions toutes devenir lesbiennes. Mais je n'étais pas satisfaite de leurs explications. Je voulais des explications scientifiques, et non idéologiques. Les féministes viennebt des sciences molles et non les vraies sciences pures. Je voulais une explication scientifique neutre. J'en ai finalement trouvées plusieurs qui confirment ce que les féministes disent: le vagin sert à accoucher et n'a pas de récepteur tactile là-dedans. 5 à 30% des femmes seulement ont des orgasmes à la pénétration (et il y a beaucoup de menteuses). Seul le clitoris donne du plaisir aux femmes. Le point G n'existe pas, c'est une arnaque commerciale, et les femmes fontaines pissent. C'est ça que les vraies sciences pures disent. À partir de cette réalité biologique indéniable, les féministes ont élaborée leur idéologie misandre et lesbienne, mais ce n'est pas ainsi que je veux vivre. J'aime les hommes même si je suis clitoridienne. Je veux juste qu'ils comprennent et arrêtent de me rabaisser et de me comparer à leur ex "vaginale" (ou bonne actrice). Donnez du plaisir aux femmes et vous verrez qu'une bonne partie de la frustration feministe disparaîtra.
Les féministes radicales ne veulent pas que les femmes deviennent lesbiennes, arrêtez donc avec vos mensonges! Les radfem expliquent aux femmes que leur principal organe sexuel est le CLITORIS et non le vagin et de ce fait, elle doivent avoir une sexualité non pénétrative (ce qui est apparemment pas passible selon vous qu'en étant lesbienne)au lieu de s'imposer des pratiques qui n'apporte de plaisir qu'aux hommes.
En tout cas, coucher avec Andrea Dworkin serait pour n'importe beaucoup moins difficile que de le faire avec un laideron comme vous
@ Calamity Janan Dommage qu'on ne voit pas votre binette pour juger de vos atouts. Bien sûr, en bonne féministe, vous ne pouvez faire un commentaire sans insulte ni procès d'intention. C'est plus fort que vous de ne pouvoir contrôler vos pulsions agressives.
Ne vous en déplaise, il existe des femmes, minoritaires, certes, mais il en existe, qui jouissent par pénétration. Je ne sais comment est faite votre anatomie, mais chez la plupart des femmes, le pénis frotte et stimule le clitoris lors d'une pénétration, ce qui ne veut évidemment pas dire qu'automatiquement la femme puisse atteindre l'orgasme.
Contrairement à ce que vous prétendez, je parierais qu'un nombre impressionnant de femmes admettrait avoir du plaisir sexuel lors d'une pénétration, même si un nombre presque aussi important n'atteint pas l'orgasme lors de cette stimulation.
En espérant que ces éclaircissements vous aideront à comprendre une sexualité dont les finesses, à l'évidence, vous ont échappé, je vous souhaite une vie sexuelle épanouie. À l'évidence, ça vous adoucirait le caractère...
Entre la perspective de coucher avec Andrea Dworkin et la mort, pas sûr que je choisirais la première option...
Vous tranpirez la haine des femmes sous couvert de savoir à leur place ce qu'il en est du plaisir féminin et de son vagin très peu inervé et qui tente vainement et vulgairement de parler à la place des femmes. Quelle présomption ! Vous ne vivez pas dans le corps d'une femme, bon alors du respect pour elles au lieu de vouloir maintenir une domination détournée même à ce niveau là c'est abject. VOus prétendez connaitre la réponse à la place des femmes? Vos propos m'ont données la nausée. Vieux réac, aucun homme au monde ne peut parler à la place d'une femme ni de ce que vivent les femmes dans leur PROPRE corps, nons AUCUN, rien qu'à partir de là vous devriez plutôt vous abstenir par décense de donner un quelconque avis péremptoir puisque vous êtes un homme et de surcroit ignare en la matière, contentez vous donc de culbulter des simulatrices et menteuses qui au passage se foutent de vous et d'elles-mêmes à défaut de trouver l'espace de s'exprimer et une réelle écoute un partage dont vous êtes INAPTE, elles simuleront ce pseudo plaisir pour faire plaisir à l'arroseur arrosé que vous êtes. Merci de prouver par vos propos haineux non dissimulés pour le coup à quel point certains petits hommes comme vous prétendent savoir alors qu'ils ignorent TOUT de ce qu'est une femme. Gardez vos analyses falsifiées pour des ignares de votre acabit. Gardez vos lunettes déformantes elles vous scied à merveilles!
@ Anonyme J'ai trouvé le début de votre discours si insignifiant et prévisible que je n'ai pas perdu mon temps à lire la suite. Il n'y a aucun remède pour le mal - ou les mâles - dont vous souffrez. Je vous offrirais bien mes sympathies, mais rien chez vous ne les éveille.
Olivier,
Les hommes on inventer des vibrateurs et des dildos pour ses femmes là. Mais elles ont un points, les femmes qui aiment vraiment faire le sex, sont minoritaire. Beaucoup de ces femmes, elle veules toujours quelques choses en retour, comme ton temps, tes services, des engagements et mêmes tes enfants. Rare sont elle qui le pratique simplement pour le pratiquer (toujours quelques chose ou services à demander).
Moi, je me crois un homme féministe, car je crois, qu’un homme ne doit pas marier, engrosser, engager, supporter, protéger, alimenter, etc… une femme. Elle a tous les outils de le faire elle-même. Meme si je les « entant chialer » « ou-sont les bons hommes? » souvent.
I’m not a beta male provider, sorry. Enjoy your cats, I’m gone fishing!
Il y a de la misandre au pied carré dans ces commentaires!Que veux tu,on laisse sortir les malades mentaux des hospitaux psychiatriques,alors qu'on devraient au contraire, en faire consulter d'avantage pour leur haines des hommes!
La haine des hommes devrait être reconnu comme une pathologie mentale!
C'est incroyable de voir l'incapacité pathologique de certaines à argumenter sans insulter de façon grossière. Un tel comportement indique une difficulté chronique chez ces participantes à gérer leurs émotions. Ce faisant, elles s'abaissent elles-mêmes bien plus qu'elles ne m'atteignent.
Pour poursuivre sur la discussion du commentaire de "Ou sont les bons hommes?" Voici un nouvel article écrit par une propriétaire de plusieurs chats, Kimberly Elliot.
http://www.theonion.com/blogpost/why-are-all-the-good-guys-always-taken-gay-dead-or-34699
Très divertissants à lire et qui ne me surprends plus.
Olivier, dommage que vous avez supprimé le commentaire de Suzanne Aubain.
Je n'ai jamais supprimé le commentaire de Suzanne Aubin, qui était d'ailleurs pertinent. Si vous lisez bien, vous constaterez la mention suivante « Ce commentaire a été supprimé par l'auteur. » Eh bien, l'auteur, c'est pas moi, mais bien Suzanne Aubin. Salutations.
Olivier,
Merci d’avoir un site qui discute des problèmes homme-femme-état. Même si c’est triste, c’est rafraichissant ! J’aimerai vous encourager et vous aider en contribuant à votre site, mais vous n’avez aucun lien pour faire des dons.
Anyway, pour un article que vous avez publié en 2013, ça suscite encore des réactions vives ! Même si je crois que l’état ne protègera jamais les droits des hommes face aux femmes/familles, je vous encourage à poursuivre votre combat ! Les droits des hommes vont seulement voir le jour où les femmes les revendiqueront, mais, connaissant la nature humaine de la femme (hypergamy), c’est pas pour demain. Surtout que l’état est devenu le paternel de plusieurs monoparentale.
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