On aurait dû s’en douter. Stéphanie Beaudoin, surnommée la voleuse la
plus sexy de la planète, ne saurait vraiment être tenue responsable des gestes
criminels qui lui sont reprochés.
Pourtant majeure et vaccinée, à 22 ans, la victime de sa trop grande bonté
d’âme s’est vue roulée dans la farine par un jeune macho manipulateur de 17 ans. Eh oui, encore une victime du
patriarcat !
Comment en effet douter de sa parole, quand on sait à quel point les valeurs féminines peuvent perdre une femme, naturellement prédisposée à faire le bien. Et puis, comme l'a déjà affirmé très sérieusement une ancienne ministre de la Condition féminine libérale, Christine St-Pierre, une femme ne peut mentir !
«Il m’a dit ce qu’il faisait, et qu’il avait perdu son permis [de conduire]. Il m’a dit: “Tu vas faire le chauffeur.” J’ai dit: “OK”», a déclaré Stéphanie Beaudoin dans Le Journal de Montréal. Tout s’explique alors. Seule une exégèse aussi limpide et plausible peut justifier que la jeune femme ait pu innocemment participer à 39 vols sans comprendre au juste ce qui lui arrivait et encore moins ce qu’elle faisait. Comme la lucidité suit plus souvent une catastrophe qu’elle ne la précède, c’est sans doute à la suite de son arrestation qu’elle a compris qu’elle commettait des actes criminels.
Stéphanie Beaudoin, victime. |
«Il m’a dit ce qu’il faisait, et qu’il avait perdu son permis [de conduire]. Il m’a dit: “Tu vas faire le chauffeur.” J’ai dit: “OK”», a déclaré Stéphanie Beaudoin dans Le Journal de Montréal. Tout s’explique alors. Seule une exégèse aussi limpide et plausible peut justifier que la jeune femme ait pu innocemment participer à 39 vols sans comprendre au juste ce qui lui arrivait et encore moins ce qu’elle faisait. Comme la lucidité suit plus souvent une catastrophe qu’elle ne la précède, c’est sans doute à la suite de son arrestation qu’elle a compris qu’elle commettait des actes criminels.
Il semble que son séjour en prison lui ait
enfin donné le temps d’une minutieuse réflexion quant aux conséquences de ses
actes, sinon à leur nature : «J’ai beaucoup réfléchi. J’ai compris la
gravité de mes gestes. J’aimerais que les victimes me pardonnent», devait-elle
expliquer avec une candeur toute naturelle au juge Bruno Langelier, au palais
de justice de Victoriaville. Gageons que
c’est un mouchoir à la main que le magistrat a dû écouter ce témoignage aussi
émouvant que spontané.
Comme si ce n’était pas suffisant d’avoir été
manipulée de façon aussi amorale par son jeune tortionnaire, Stéphanie
Beaudoin devait affirmer que certaines victimes avaient réclamé « en double et
en triple », profitant de son insurmontable détresse… Réagissant de la manière la plus tristement
patriarcale, Me Anthony Cotnoir, le procureur de la Couronne, a jugé pertinent
de rétorquer, avec une révoltante sècheresse de coeur : « Je trouve
particulier qu’une personne qui plaide coupable à 39 introductions par
effraction vienne dire que les victimes sont des menteurs. » Shocking
et antiféministe !
Comme il fallait le pressentir, un
diagnostique de personnalité limite explique, de nous éclairer l’avocat de l’accusée,
Me Denis Lavigne, l’inexorable dégringolade de la pauvre femme sur la pente
abrupte du Mal. Depuis les évènements dans
lesquels elle s’est vue si tragiquement entrainée malgré elle, la jeune femme
sexy voit une intervenante et prend des anxiolytiques.
En plus de devoir répondre aux vols dans les Bois-Francs, elle se trouve accusée de complot, avec des mineurs de 11 et 13 ans qui ont sans doute épaulé le malfrat de 17 ans dans ses noirs desseins. Elle devra également faire face au chef d’avoir possédé des outils de cambriolage, que les jeunes lui auront sans doute mis de force dans les mains, en plus de celui de possession d’armes sans permis requis, armes dont on découvrira peut-être un jour qu’ils auront servi à la menacer…
Devant une fatalité aussi consternante venue s’abattre
sur une femme aussi jeune que jolie, son avocat a demandé au juge d’imposer «
toute sentence qui exclut la détention ».
Ladite sentence sera rendue le 16 octobre prochain.
Les opprimées n'ont-elles pas droit au bonheur ? |
Qui
sait, peut-être que la productrice engagée Karine Vanasse pourrait produire un
film ou une minisérie sur ses aventures ?
Maxime Gaudet, qui interprétait le personnage inspiré de Marc Lépine
dans le film Polytechnique parait
encore assez jeune pour interpréter le jeune manipulateur de 17 ans… Comme
quoi, la fortune finit toujours par sourire aux vraies victimes… Surtout si elles sont sexy !
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