Une féministe militante américaine, Cassie
Jaye, devait initialement réaliser un documentaire sur le mouvement des droits
des hommes (Men’s Right’s Movement) afin d’en dénoncer la violence et la
misogynie. Elle consacra à son projet
des centaines d’heures réparties sur deux ans et demi à s’entretenir avec des
représentants de ce mouvement controversé.
Sa découverte ? Ces militants
n’étaient pas les loups solitaires ni les misogynes qu’elle appréhendait. « La
plupart sont en couple et ont des enfants, a-t-elle affirmé, et ce fut un choc pour moi de le découvrir.
»
Cassie Jaye, féministe atypique |
Par
souci d’équité, la journaliste devait également donner la parole à certaines détractrices
parmi les plus véhémentes de ce mouvement, dont Katherine Spillar, directrice
de la Feminist Majority Foundation.
Cette dernière et ses collègues radicales, nous apprend The Telegraph, réagirent plus que
négativement au changement de cap de Mme Jaye qui, de critique du mouvement «
masculiniste », en devint une sympathisante en plus de – Oh horreur ! – dénoncer
ouvertement l’hostilité obsessionnelle que le féminisme radical manifeste encore
et toujours envers les hommes.
« Suicide professionnel ! »
C’est
une réalité de plus en plus flagrante : les féministes radicales, comme
tout bon gauchiste qui se respecte, ne valorisent la démocratie que quand elle
favorise leur discours. Dans le cas
contraire, la réprobation la plus sauvage, les attaques personnelles et la
censure deviennent leurs armes privilégiées.
Au
Québec, cette tendance s’est manifestée récemment par leur contribution et leur
appui au projet de loi 59, visant la répression des discours soi-disant haineux,
par une motion unanime à l’Assemblée nationale condamnant ce mal imaginaire
qu’est l’islamophobie, et par le rapport ridicule d’une féministe
universitaire, Dominique Payette, la fille de l’autre, qui aimerait censurer
les terrorisantes « radios-poubelles » de Québec au nom de la démocratie ! Difficile d’être plus incohérentes…
Dominique Payette, fumiste et censeure |
Et
il ne s’agit là que de manifestations récentes de leur volonté maladive de
museler. Il y aurait tout un historique
à faire sur ce sujet. Même au pays de
Clint Eastwood et de Sylvester Stallone, les féministes militantes restent tout
autant répressives et ennemies de la liberté d’expression que chez nous, comme Mme
Jaye allait en faire l’amère expérience.
Elle
fut clairement menacée de s’enligner droit vers un suicide professionnel
(Pourquoi ne pas parler de meurtre professionnel ?), si elle maintenait sa
nouvelle orientation. Comment imaginer
pareil avenir pour une documentariste qui s’était méritée plusieurs prix pour
ses deux films précédents, Daddy I Do, et The Right to Love : an American
Family. Le financement de son
documentaire s’évapora néanmoins comme de la neige sur une chaufferette et sa
réalisation semblait du jour au
lendemain compromise.
Déterminée,
Mme Jaye se mit en recherche de financement.
Elle fut surprise des résistances rencontrées : « J’ai reçu plusieurs
courriels de gens haut placés dans l’industrie du film qui, non seulement
soutenait mon projet, mais qui voulaient même le réaliser. Ils avaient toutefois l’impression qu’ils
commettraient un suicide professionnel s’ils le faisaient. »
La
journaliste semblait en très mauvaise posture, poursuit The Telegraph, quand le lancement d’une campagne
de financement obtint des résultats inespérés avec les contributions de 2732
défenseurs de la liberté d’expression qui réunirent un montant providentiel de
211 260 $. Dès lors, le financement du
film était assuré.
The Red Pill
Warren Farrel, auteur |
Le
documentaire, explique le journaliste Martin Daubney, a pour titre The Red Pill,
en référence au film The Matrix,
mettant en vedette Keanu Reeves, dont le personnage doit prendre une pilule
rouge afin de voir la vérité. Cette
vérité, les défenseurs de la cause des hommes prétendent la voir quand ils
dénoncent les agissements de certaines femmes misandres et l’expansion d’une
société de plus en plus hostile aux hommes et aux garçons.
Ce
film constitue un évènement, puisqu’il donne pour une première fois la parole à
plusieurs ténors du mouvement des hommes américain, dont Paul Ealm, fondateur
de A Voice For Men, Warren Farrel, auteur de The Myth Of Male Power, et Dean Esmay, fondateur de The National
Coalition For Men. Ces militants sont
généralement dissimulés par les médias comme des maladies honteuses. Le film de Mme Jaye leur permet enfin de démontrer
qu’ils n’ont rien à voir avec les fanatiques misogynes et violents que les
féministes radicales prétendent voir en eux.
Pas étonnant qu’elles cherchent à étouffer leur discours…
La
sortie du documentaire est prévue pour l’automne de 2016 lors des élections
présidentielles américaines afin d’attirer l’attention des politiques sur la
condition masculine.
« La réalisation de ce film a été
l’expérience la plus déterminante de ma vie, a déclaré Mme Jaye. Ça a
complètement changé ma perception des hommes, de ma relation avec mon conjoint
jusqu’à mes repères paternels. Ce film
ouvrira des portes sur notre compréhension de la façon dont les hommes vivent.
»
Elle
conclut : « Par dessus tout, The
Red Pill n’est pas un film contre les
femmes, mais bien en soutien aux hommes.
Et ça ne peut être qu’une bonne chose ! »
Aucun doute, Mme Jaye, et bravo !
15 commentaires:
Il était grandement temps que la voix de la raison se fasse entendre. Espérons que cette même voix soit également entendue par ailleurs au Québec par nos parlementaires, qui se comportent présentement comme des perroquets de la misandrie véhiculée par les activistes financées par nos taxes et militant au sein de la FFQ, du CSF et du Secrétariat à la condition féminine
Oui, si seulement ce bon sens pouvait devenir viral...
Olivier, merci pour l’article, mais permettez-moi un petit correctif. Le fondateur d’AFVM est Paul Ealm (et non Etam).
J’ai suivi un peu le mouvement MRM ou MRA, mais, malheureusement, ses groupes croit ou espère toujours que la société, les courts et le système va donnez une chance « a fair chance » a un homme.
Red Pill est un mode de vie, une pratique, une philosophie des MGTOW « mig-tow ». Paul Ealm n’est pas aduler par les « mig-tow », car ses derniers, on longtemps abandonner le jeu de la société ou que l’homme doit prendre tous les risques et responsabilisées. Même celles des autres (lire : femmes).
C’est quand même triste de me faire traiter de misogynie pcq je donne de mon temps et de la nourriture et autres choses au Gite Amies de l’Outaouais aux lieux de donner aux multiples centres pour femmes.
http://ici.radio-canada.ca/regions/ottawa/2015/09/21/006-gite-ami-don-public-salubrite.shtml
Mais oui, bravo Mme Jaye
Longue vie aux homes heureux et libres!
Bonjour Olivier,
J'ai l'impression de lire une histoire semblable à ce qu'à vécu Erin Pizzey, en 1971.
Cette femme a ouvert un refuge pour femme battues et s'est rendu compte que, loin d'avoir un comportement irréprochable, beaucoup de femmes accueillies au refuge étaient "enclines à la violence" (Prone to violence).
Elle publié ses observations dans un livre qui porte ce titre. À partir de ce moment, elle a dû vivre clandestinement à cause des menaces de mort que lui ont proféré les féministes.
Une femme intelligente qui n'est pas atteint d'une maladie fréquente chez les femmes,soit la misandrie.(La haine des hommes)
Avec ce qu'a vécu cette femme lors de la création de son documentaire, on voit bien la mauvaise foi et la haine des hommes que ces féministes misandres ont dans leur cœur. Et dire que certaines d'entres elles ont réussi à passer des lois qui avantage clairement les femmes au détriment des hommes.
@ Anonyme Merci pour le correctif. ;-)
@ Alain. Les librairies qui vendaient le livre de Mme Pizzey ont été vandalisées et de nombreux exemplaires, détruits. Elle a reçu jusqu'à des alertes à la bombe. Ces féministes ont fait la preuve malgré elles que la violence n'a pas de sexe.
http://quebec.huffingtonpost.ca/olivier-kaestle/vandalisme-et-intimidation-une-tradition-feministe_b_7609192.html
@ Pierre Vachon Je suis curieux de voir si Mme Jaye se considère toujours comme féministe.
@ Pierre Vachon Je suis curieux de voir si Mme Jaye se considère toujours comme féministe.
Je suis un de ceux qui ont contribué au kickstarter de Cassie Jaye, parce que j'avais hâte de voir le résultat final. J'espère pouvoir le partagez avec ceux que ca intéresse quand je recevrai ma copie numérique.
Je crois que nous sommes un nombre sans cesse croissant qui a très hâte de voir ce film... ;-)
Olivier,
PVI, le film "The Red Pill" va finalement etre presenter. (une petite victoire?)
https://www.youtube.com/watch?v=PIl9R1Yw5ls
Bonne nouvelle.
Olivier,
les feminist sont profondement touché du film "the red pill movie" et elle veulle le bannir du cinema!
https://www.youtube.com/watch?v=QQDOAFJwCnM
Longue vie aux hommes libre et heureux!
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