jeudi 10 décembre 2015

Non, rien n’excuse Guy Turcotte, sauf que…

La poussière commence à peine à retomber après le verdict de meurtre au second degré qui a été rendu ce 6 décembre contre Guy Turcotte pour les meurtres d’Olivier, cinq ans, et d'Anne-Sophie, trois ans, assassinés de 46 coups de couteau à Piedmont en février 2009.  « Yes ! », aurait laissé échappé Isabelle Gaston, la mère des victimes, à l’énoncé du verdict.  Justice aurait été rendue et nombreux sont ceux qui croient sincèrement que notre bon peuple retrouvera confiance en notre système judiciaire.  Bon, moi je veux bien mais...

Isabelle Gaston
… Je ne suis pas convaincu, malgré les éléments au second procès qui indiqueraient que le cardiologue aurait agi avec préméditation, comme le fait de déplacer des rendez-vous prévus le jour du meurtre.  C’est pourtant un verdict d'homicide au second degré qui a été rendu, qui excluait en principe la préméditation.  Il est bien possible que ce verdict soit le bon, et que le précédent, excluant la responsabilité criminelle, ait été trop clément.  Mais comment savoir ce qui se passe dans la tête d’un criminel, comme le faisait remarquer récemment le chroniqueur Richard Martineau.  Pas plus que lui, je n’ai la prétention de le savoir. 

Parallèlement à cette énigme, demeure celle, en filigrane, de ce qui s’est passé dans la tête d’Isabelle Gaston au cours des mois qui ont précédé la tragédie.  Aux yeux de certains, nous avons affaire à une femme sans reproche, tout aussi victime que ses enfants.  Aux yeux d’autres, elle est aussi coupable que Turcotte, quand elle n’est pas devenue l’unique responsable du double meurtre.  C’est à croire qu’elle aurait téléguidé le geste de son ex avec une télécommande et appuyé sur le bouton « strike » 46 fois… 

Les nuances n’ont jamais tué personne… 

Je ne le répèterai jamais assez : le geste de Guy Turcotte est inexcusable.   Rien ne justifie le fait de tuer ses enfants, qu’il s’agisse de désespoir, de peine, de sentiment d’abandon, de trahison, ou pire encore, de désir de vengeance.   Mais peut-on vraiment affirmer sans sourciller qu’Isabelle Gaston n’ait rien à voir dans la disparition de ses enfants ?  Est-ce que le fait d’identifier une responsabilité chez elle atténue en quoi que ce soit celle de Turcotte ?  

Je répondrais non aux deux questions.  La responsabilité du  meurtrier a beau rester entière, elle n’exclue pas pour autant l’hypothèse qu’indirectement, Mme Gaston ait eu quelque chose à voir dans cette triste affaire.

Contrairement à nombre d’âmes compatissantes, je ne suis toujours pas convaincu que Guy Turcotte ait tué à seule et unique fin de faire souffrir Isabelle Gaston, bien que cette éventualité soit à considérer devant la violence inouïe du geste.   Des témoignages au premier procès présentaient le cardiologue comme un père qui préférait la compagnie de ses enfants à celle des adultes lors des réunions familiales.  

Ce père semblait même plus proche d’eux que leur propre mère.  Se peut-il que la peur de perdre la garde de ses enfants dans un contexte où la Justice penche plus souvent qu’autrement en faveur de la mère en cas de litige ait pu peser dans la balance et qu'il ait vraiment pensé les amener avec lui dans la mort ? 

Sainte-Isabelle 

S’il y a eu un désir de vengeance, n'existait-il vraiment que d’un seul côté, celui du cardiologue ?  On pourrait en douter, en examinant les circonstances précédant le double meurtre. 
Guy Turcotte
Comprenons-nous bien : je trouve aberrant que l’on rendre Isabelle Gaston coupable du geste de son mari parce qu’elle lui a été infidèle.  Nul n’a le droit de la condamner d'avoir cessé d'être amoureuse de Turcotte, ni même d'être allée voir ailleurs. Ces choses-là arrivent et on ne peut empêcher un cœur d'aimer ou de cesser d'aimer. Ainsi va la vie.

Là où j'ai un problème très sérieux avec la personnalité de Mme Gaston, en dehors de la sanctification béate ou de la condamnation unilatérale qui l’accompagne, c'est dans la manière dure, pour ne pas dire sauvage au plan psychologique, dont elle a agi envers Turcotte. C'est à se demander si elle ne désirait pas que la rupture lui soit le plus douloureux possible. 

Sachant très bien que son futur ex était un homme fragile en « thérapie », elle le trompe avec un ami du couple (Je ne la blâme pas pour ça, ça peut arriver.), mais trouve judicieux d’avoir des rapports sexuels avec son amant dans le lit conjugal (Parlez-moi d’un geste empli de tact !). 

En voyage au Mexique avec Turcotte avec les enfants, elle lui reproche de ne pas lui avoir dit qu’il était au courant de sa relation adultère (L'ex de son amant venait de l'informer au téléphone qu'elle avait récemment tout révélé au cardiologue.) ! Qu'elle dissimule son infidélité, c'est cool, mais que son mari lui cache qu'il est au courant des faits, c'est ingnoble ?  Eh ben…

De retour au Québec, Turcotte, éjecté aussitôt de son domicile par Gaston, doit se trouver une maison en un temps qui mériterait de figurer au Guinness. Son auto n'a pas quitté le stationnement, qu’un autre record, de rapidité d’atterrissage celui-là, est établi quand le véhicule de l'amant y prend place. Les ex conjoints deviennent à couteaux tirés, sans jeu de mots facile...  

Certainement en vue de créer un climat de saine collaboration dans l'intérêt des enfants, faut-il présumer, Mme Gaston change au plus vite les serrures de sa maison et, la veille du double meurtre, menace Turcotte de disparaître avec Olivier et Anne-Sophie sous une fausse identité.  Parlez-moi d'une femme accommodante...

Bien que Mme Gaston ait affirmé, au lendemain des meurtres et sous auréole, qu’elle avait accordé à son ex la garde partagée pleine et entière, on peut légitimement douter de sa bonne volonté.  Est-il bien téméraire de présumer que de garde partagée, on serait vite passé à garde exclusive, en invoquant l’instabilité émotionnelle du père, et que cette garde aurait pu être accordée aisément à la mère, disposant même sur place d’un père de substitution ? 

Olivier et Anne-Sophie Turcotte
Je sais, je ne fais que spéculer.  On ne saura jamais vraiment ce qui aurait pu se passer.  Un Turcotte plus sain d’esprit aurait pu demeurer dans l’anonymat l’un de ces nombreux pères floués par le système, devenu guichet automatique de pension alimentaire avec un hypothétique droit de visite une fin de semaine sur deux.  Il y en a tant, des comme ça…

Non, rien n'excuse le geste de Turcotte, mais une question qui tue subsiste : si Mme Gaston avait fait preuve d'un tant soit peu de tact et de sollicitude envers un être qu’elle savait fragile dans sa gestion d’une situation aussi délicate qu’une infidélité entrainant une double trahison (épouse et proche ami) et si elle n’avait pas menacé son ex de lui ravir ses enfants, ces derniers seraient-ils décédés ?

Je méditerais là-dessus avant d’exonérer Isabelle Gaston de toute responsabilité dans ce double meurtre bien que, et je le répète, rien n'excuse Guy Turcotte.

52 commentaires:

Anonyme a dit…

Olivier,
Je comprends très bien tes appréhensions face à Mme Gascon. Je me permets de dire que plusieurs détails nous manquent pour établir la culpabilité de cette dernière. Tel que la madame est partie de la maison à plusieurs reprises et que son mari l’a menacé justement avec la garde des enfants.Elle est donc revenue. C’est familier??? Comme pour bien des couples, les enfants sont pris entre les feux des Ex et ils deviennent les otages de la tragédie qu’est la séparation. Il faudrait aussi que tu inclus la maladie, non répertoriée dans le journal de maladie, qu’est la jalousie maladive.
Explication trouvé dans un journal phycologique :
La jalousie est provoquée par la peur de perdre la complicité installée avec un être cher. Elle envahit votre quotidien, elle est un sentiment obsessionnel et l’entourage en pâtit. Lorsqu’elle devient de plus en plus intense, la jalousie manifeste un manque accru de confiance en soi mais aussi en l’autre. Elle est souvent la marque d’un fort sentiment d’insécurité.
La jalousie maladive se traduit au travers de différents symptômes que sont :
- la paranoïa : tout élément devient la trace d’une trahison
- traumatisme lié à l’enfance
- manque d’estime de soi
- insécurité affective : qui peut parfois remonter à l’enfance.
Les gestes ou paroles d’autrui deviennent pour le jaloux obsessionnels et le poussent à agir de manière inhabituelle envers un tiers
On parle pour parler.

Maryse

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Oui, ces éléments sont à considérer également, et je ne voudrais pas inverser la vapeur en prétendant que Turcotte est la seule victime, dans cette affaire, de Mme Gaston. Faut cependant avouer qu'il existe une différence appréciable entre une jalousie obsessionnelle fondée sur le néant et une autre, comme celle éventuelle de Turcotte, attisée par la réalité qu'Isabelle Gaston était bel et bien infidèle.

Anonyme a dit…

Tout a fait d'accord avec vous M Kaestlé, quand on a ses enfants à cœur on n'agit pas de la sorte, disons qu'on se garde une petite gène le temps que la séparation se fasse.

Mme avait jouissait "dans tous les sens du mot" de sa nouvelle vie sans avoir pris la peine de terminer la précédente...et ce dans la demeure familiale....honte à vous Gaston!

Ca n'excuse pas le geste déplorable de Turcotte par contre le tango ça se danse à deux.

Je crois que nous avons affaire à 2 êtres irresponsables.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Oui, sans l'irresponsabilité de l'un comme de l'autre, deux vies auraient peut-être pu être épargnées. Malheureusement,on ne le saura jamais...

Unknown a dit…

Olivier, il n'avait pas raison, il va sans dire. Mais si on regarde le tout sous un point de vue féministe : http://www.ledevoir.com/societe/justice/366376/l-angle-mort-de-la-violence-conjugale Je ne peux que conclure que c'est, et de beaucoup, plus une façon toute féminine d'être violente envers son ex. Les statistiques sont là pour me donner raison. Environ 80% des cas vs moins qu'un pour cent. La violence des femmes coupables (et j'ai pas écris des femmes tout court) n'excuse en rien celle de M Turcotte. Mais il m'apparaît clair à la lumière des statistiques du Ministère de la justice lui-même que ces cas de violence conjugale de ce type sont hautement plus féminins que masculins. Et comme dans bien des cas d'attaques, justifiées ou non, la réponse peut être disproportionnées, aussi légitime soit-elle. On se rappelle tous, par simple exemple, le cas d'un gars de Québec que son ex avait tenté, par deux fois, de le faire assassiné que pour avoir ''osé'' demandé la garde alternée d'un bébé même pas encore né. Ce que le juge lui avait accordé. Et aujourd'hui, à force de loi, il est cloué à Québec car Mme son ex a des droits de voir son enfant en prison SVP les dimanches... Une personne qui a tort ne fera jamais que deux aient raison.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Oui, le vent commence un tout petit peu à tourner, aussi quand on regarde les chiffres de la violence adolescente qui serait maintenant plus féminine que masculine, incluant la violence conjugale.
http://olivierkaestle.blogspot.ca/2013/05/intimidation-le-quebec-de-demain-se.html

Unknown a dit…

Si vous voulez fouiller le passé glauque d'une femme, vous devriez porter votre attention sur la maman de Gamil Gharbi...

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Il y a cette femme, peu maternelle envers son enfant, un père violent, de culture musulmane, même si non pratiquant, et une sœur abusive et qui avait fait de son frère un perpétuel souffre-douleur. Comme il n'existait pas plus de ressources pour hommes à l'époque que maintenant, Lépine était laissé à lui-même avec sa souffrance. Avec le résultat que l'on sait, on a mis sur pied un registre d'armes de chasse, alors que le tueur avait utilisé une arme de poing dûment enregistrée, et les groupes féministes ont fait rentrer des millions $ dans leurs coffres depuis 1989. Contrairement à leurs prétentions, ce ne sont pas les méchants « masculinisses » qui célèbrent massivement chaque année Polytechnique. Ce sont elles...

Pierre a dit…

Une personnalité égocentrique comme Gaston, ne tiens pas compte des besoins et des sentiments des autres. Cette déficience, cet égoisme, es la base d'une maladie mentale dont n'as pas été évaluée cette femme. Cette femme es assurément selon mes connaissances une personnalité narcissique. Voir le DSM 5 , C une pathologie mental.
Ce genre de femme peut faire perdre le contrôle et la santé mentale de n'importe qui. Je n'ai pas de respect pour cette femme, et selon moi, elle va en souffrir toute sa vie de ses erreurs égocentriques. Mais ce genre de personne, n'est pas le genre à se remettre en question et es du genre à être dans le déni et à accuser les autres de ses propres defaults, de ses propres travers. Ce phénomène se nomme la projection. Elle attribut à son ex,la responsabilité totale de tout ce qui allait mal dans son couple. Tout les psy disent la même chose, la violence es une escalade de part et d'autres qui fini par la violence extrême, et d'un côté comme de l'autre ,le meurtre aurait pu avoir lieux, c à dire, que ca aurait pu être Turcotte qui soit tué. Selon moi, une femme équilibré et respectueuse de son ex,n'aurait pas provoqué ce genre de tragédie. Mais que voulez vous,on vit dans une société misandre ou l'homme es toujours un trou de cul et la femme toujours une pauvre victime! Alors ce genre de tragédie va arriver encore, et encore, et encore.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

La psychopathie explique également ce genre - ou trouble - de personnalité. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, il n'est pas nécessaire d'être un tueur en série pour être psychopathe. Nous en avons tous croisé et c'est par leur impact destructeur sur notre personnalité qu'on arrive à les identifier. Mieux vaut savoir les reconnaître à temps et éviter de tomber sous leur domination, comme le cas du faible Turcotte semble l'avoir démontré.
http://www.medisite.fr/troubles-psychologiques-7-signes-pour-detecter-un-vrai-psychopathe.541119.107.html

Anonyme a dit…

Olivier, très triste toute cette histoire-là. La vie détruite, pour les enfants, les parents, grands-parents, etc. Pour moi Guy Turcotte est un imbécile d’avoir faits ça et mérite le double de la sentence reçu, même si la Gaston a su lui faire perdre la tête!

Ceci dit, les hommes doit lire et relire le commentaire de Pierre Vachon ci-dessus. Une fois bien lu, est-ce qu’un homme sain d’esprit peut m’expliquer pourquoi il veut prendre un risque de s’engager avec une femme aujourd’hui ? Tu as tout-à-perdre et rien à gagner, pour les femmes, c’est le contraire.

Crisse, il était un docteur, il avait toute le monde dans ses mains, il avait le prestige d’être un cardiologue, l’argent, le respect, etc… et il ses engager avec une Gaston. WOW !

Messieurs, n’oublier pas quand une femme tue, maltraite, inflige des blessures corporelles a des proches, elle est juge d’avoir des trouble psychologique et qui a besoin de support, si c’est vous qui faite ça, comme Pierre a si bien dit, tu es un trou de cul qui mérite la prison, un homme sale qui devrait être disposer comme un torchon !

Longue vie aux hommes libres et heureux !


Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Je me demande si Mme Gaston est encore avec son amant et quelle vie elle lui fait vivre. Mon impression est que cette femme a, comme Pierre le soulignait, au moins une personnalité narcissique orientée vers le pouvoir sur l'autre. Sachant que Turcotte était devenu au fil des ans son esclave affectif, elle s'en est lassée et s'est tournée vers une autre proie. Bien sûr, tout ça n'est que spéculation de ma part, mais, compte tenu de la façon dont elle a traité son ex, mon propos traduit ma conviction.

À l'institut Philippe Pinel, il est de bon ton de dire qu'un homme tue ses enfants par vengeance et qu'une femme fait de même pour les protéger. J'avais déjà dénoncé cette réalité dans ce billet :

http://olivierkaestle.blogspot.ca/2011/01/infanticide-maternel-le-mythe-de-la.html

En dépit de cette théorie sexiste, je ne serais pas surpris si Turcotte avait vraiment voulu, comme il l'a prétendu, amener ses enfants avec lui car il n'avait aucune confiance en les aptitudes maternelles de Gaston. Mais là aussi, il ne s'agit que de spéculation.

Anonyme a dit…

La chronologie de l'Histoire d'une trahison http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/affaire-guy-turcotte/201106/30/01-4413963-chronologie-de-laffaire-guy-turcotte.php

Anonyme a dit…

Olivier, moi aussi je me suis demandé si la Gaston est encore avec son amant (s’il peut être assez cave pour ça?), mais, personnellement, je crois que Mme Gaston d’ici 4 ou 5 années, va sortir un livre sur la misère de ca vie, et que Guy a tous détruis la chance à l’amour, même la chance de refaire sa vie avec un autre homme. Enfin, blâmer tous sauf elle, on connait la chanson. Quel homme qui souffre pas d’applanventrisse voudrais de ça ?

Non merci pour moi, j’ai mon chalet et mon petit coin de pèches. La paix totale !

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Je verrais bien sous peu une mini-série intitulée « Victime à jamais », mettant en vedette Marina Orsini ou Élise Guilbeault dans le rôle d'Isabelle Gaston, avec une orientation fortement féministe, dans laquelle montre beaucoup d'émotion et bien peu d'analyse. Le drame « Polytechnique », produit par Karine Vanasse, reste un exemple type de ce genre de mélodrame idéologique. On pourrait encore une fois engager Maxime Gaudet dans le rôle de l'infâme docteur Turcotte...

Anonyme a dit…


Olivier Kaestlé. bonsoir,

Aucun commentaire ne mentionne la responsabilité de l'ex de Martin qui a expédié les courriels torrides entre Martin et Isabelle à Guy Turcotte. Il semblerait que cette ex serait aussi médecin au même hôpital.

Si joint deux liens qui mènent à des commentaires du doc Mailloux
http://www.radioego.com/ego/listen/8450

http://www.radioego.com/ego/listen/7931 à partir de 28 minutes.

Salutations

Anonyme a dit…

Je ne suis jamais été intéressé par les nouvelles parce qu'il y a toujours le sensationnalisme véhiculé dans les médias et les opinions de la société, qui me décourage plus souvent qu'autre chose. Les gens, à mon avis, manque d'ouverture d'esprit et de capacité d'analyse de façon objective. Ils se considèrent bien souvent juge et avocat de la défense.
Dans la situation de Guy Turcotte, je trouve effectivement que le point apporté ici est intéressant. La plupart des gens vont réagir suite à des difficultés, conflits, troubles... ils sont rare les vrais psychopathes qui blessent par plaisir.
Bravo d'avoir osé publier cette vision, qui rend humain un homme vu depuis si longtemps uniquement comme un monstre.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Merci !

Anonyme a dit…

Cet article répons très bien au vôtre

http://www.journaldemontreal.com/2015/12/21/la-honte-de-guy-turcotte

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Si vous le dites...

Anonyme a dit…

Je trouve vos propos nuancés et cela fait grand bien. Vous êtes courageux car peu d'hommes ont osé donner une opinion autre que celle du gros méchant et de la sainte femme. Guy Turcotte a posé une geste qu'il regrettera toute sa vie. Il s'est fait mal, atrocement mal. Cela, il ne faut pas le nier. Je conçois très bien que Madame Gaston a été déracinée par ces événements. Cependant, il y avait beaucoup de facteurs de stress sur les épaules de monsieur et le fait que celui-ci ait pu avoir peur de perdre la garde des enfants explique sa peut-être sa détresse totale. Nous demandons aux hommes de s'engager envers leurs enfants mais encore faut-il encore leur donner l'espace requis pour aimer et leur garantir qu'ils ne perdront pas leur rôle de papa dans une séparation, et ce, même si nous sommes l'épouse qui le quitte.

Anonyme a dit…

Je trouve vos propos nuancés et cela fait grand bien. Vous êtes courageux car peu d'hommes ont osé donner une opinion autre que celle du gros méchant et de la sainte femme. Guy Turcotte a posé une geste qu'il regrettera toute sa vie. Il s'est fait mal, atrocement mal. Cela, il ne faut pas le nier. Je conçois très bien que Madame Gaston a été déracinée par ces événements. Cependant, il y avait beaucoup de facteurs de stress sur les épaules de monsieur et le fait que celui-ci ait pu avoir peur de perdre la garde des enfants explique sa peut-être sa détresse totale. Nous demandons aux hommes de s'engager envers leurs enfants mais encore faut-il encore leur donner l'espace requis pour aimer et leur garantir qu'ils ne perdront pas leur rôle de papa dans une séparation, et ce, même si nous sommes l'épouse qui le quitte.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

À mon tour de trouver vos propos nuancés et sensés. Une autre question qui tue mérite d'être posée, dans la perspective que vous évoquez : si Turcotte avait eu la conviction que ses droits parentaux auraient été respectés au même titre que ceux de son ex, aurait-il commis son geste irréparable ? Cette question aussi me paraît essentielle.

Anonyme a dit…

Je pense que, s'il avait été convaincu de ne pas perdre l'amour de ses enfants, il n'aurait pas posé ces gestes.Il ne savait peut-être pas à quel point un père n'est pas remplaçable aux yeux de ses enfants, même petits. Je me demande s'il était conscient que ses enfants avaient besoin de lui, comme il était, pas plus, pas moins. Tel quel. Le fait de craindre que tes droits parentaux puissent n'être pas toujours respectés doit être vraiment angoissant. Quand on ajoute une trahison amoureuse à tout cela, vraiment pas facile de piloter une telle situation avec des enfants. Je ne justifierai jamais ses gestes mais les circonstances jouaient tellement contre lui. Ce qui me peine le plus, c'est que cette tragédie était évitable. Avec un peu d'aide, un regard différent posé sur lui-même, une perche et il passait au travers. Je suis la même anonyme que tantôt.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Je suis en tout point d'accord avec vous, mais nos points de vue sont trop subversifs pour être admis d'une majorité, semble-t-il... ;-)

Anonyme a dit…

Des lois sexistes et des quotas sexistes ou comment on fabrique des criminels

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

... En poussant à bout des hommes à prime abord inoffensifs, mais vulnérables, conscients que leurs droits ne seront pas aussi respectés que ceux de leur ex, et transformés par le fait même en prestos ambulants.

Anonyme a dit…

Olivier,

Les hommes peuvent et doivent éliminer ses situations. A tous les hommes et aux mamans de garçon ou de jeune homme, on doit éduquer ses derniers que la vie, les lois et les relations entre hommes-femmes ont changés, et qu’aujourd’hui le risque pour les hommes est trop grand a tous les niveaux (divorce, enlèvement des enfants, humiliation, enlèvement des biens, libertés, prison, etc. etc.)

Simplement mon humble opinion, mais qui m’a grandement servi jusqu’à date. (Carrière, investissements, maison moderne, terrains, chalet, camion, autos, moto, voyages, etc. etc.)

Tous ca a mon temps et sans jamais devoir passer pas le quartier général pour demander une permission.

longue vie aux hommes libres et heureux!

Anonyme a dit…

À tous et toutes:

Le HARCÈLEMENT MORAL DÉLIT CRIMINEL,

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/12/23/01016-20151223ARTFIG00088-suicide-a-l-hopital-pompidou-martin-hirsch-montre-du-doigt.php

https://www.facebook.com/pascal.dazin?pnref=story

"Je ne peux "cliquer j'aime" à propos du suicide d'un homme qui laisse cinq enfants

(...) "Je n'ai vu qu'un suicide de médecin, même si c'est- dans cette profession que les conflits moraux peuvent pousser les idéalistes à cette extrémité. C'était un père de famille qui apprenait que pour la seconde fois, sa femme engageait un avocat pour divorcer. Il allait encore perdre ses enfants. Récemment, on sait qu'un médecin hospitalier, le Dr Bonnemaison, torturé par l'appareil judiciaire (celui qui tue chaque jour des gens par suicide et en pousse d'autres aux meurtres) , s'est lui aussi suicidé. Personnellement, j'ai flirté des années avec le suicide à cause de cette mafia qui m'avait expulsé illégalement de mon métier, et m'avait pris ma famille."

Je me demande si Guy Turcotte ne faisait pas l'objet de harcèlement au travail par solidarité féminine avec Isabelle Gaston ?

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Difficile à dire, mais je crois que Mme Gaston faisait du harcèlement moral sur Guy Turcotte depuis bien longtemps. Elle a un type de personnalité qui prête à ce genre d'excès, et le cardiologue était dépressif et suicidaire. Elle a intensifié les pressions sur lui dès qu'elle a appris qu'il était au courant de sa liaison adultère. J'ose espérer qu'elle a agi inconsciemment, mais elle aurait voulu acculer Turcotte au suicide qu'elle n'aurait pas agi autrement. Elle n'a simplement pas prévu qu'il voudrait emporter ses enfants avec lui dans la mort...

Anonyme a dit…

Merci Anonyme de partager l’histoire du Doc Megnien. Des histoires comme ça il y en n’a beaucoup, mais les media misandre en parlent seulement lorsque ce dernier est un docteur, juge, politicien, etc.

Depuis plusieurs années, je réfère tous ces cas comme un acte politique, et non d’un suicide. Ca fâche beaucoup de gens dans mon entourage, mais, quand un homme a le poids du système judiciaire et les politiques étouffantes familiale sur leurs épaules, il n’e reste que la mort.

Je rêve les jours que les hommes seront plus solitaire entre eux et éduquer nos jeunes hommes que de s’engager avec une femme aujourd’hui est comme aller faire du saut en parachute et de savoir que le parachute aura seulement %30 de s’ouvrir !
Moi je fais ma part, mon neveu, je lui paie une vasectomie pour son anniversaire. Voulait le faire a 18 ans, mais l’Ontario (à Cornwall) ne le fais pas avant l’âge de 19 ans. Et même si je suis résident du Québec, impossible de le faire à cet âge-là !

Il est fière qu’il va devenir comme moi et non comme son père (divorcer et complètement détruit par ma sœur)

Bonne et heureuse année Olivier, et a tous vos lecteurs. Merci

Anonyme a dit…

@ Olivier Kaestlé

Ce commentaire d'anonyme 31 décembre 2015 à 03:14 :
"Je rêve les jours que les hommes seront plus solitaire entre eux et éduquer nos jeunes hommes que de s’engager avec une femme aujourd’hui est comme aller faire du saut en parachute et de savoir que le parachute aura seulement %30 de s’ouvrir !
Moi je fais ma part, mon neveu, je lui paie une vasectomie pour son anniversaire. Voulait le faire a 18 ans, mais l’Ontario (à Cornwall) ne le fais pas avant l’âge de 19 ans. Et même si je suis résident du Québec, impossible de le faire à cet âge-là !"

fait ressortir deux grandes vérités :

1-le système médical sert à piéger les jeunes hommes et les jeunes femmes dans l'arnaque de la reproduction esclavagiste, base de la pyramide économique;

2-qu'il est complètement faux de faire la promotion du bonheur par la famille nucléaire tant vantée par les religions du petit jésus de noël.

Faire la promotion du bonheur dans le mariage et les enfants est une manipulation criminelle qui ne profite qu'aux psychopathes pervers narcissiques du patriarcat économique.

C'est vénérer les causes dont on déplore les conséquences.L'affaire Gaston/Turcotte fait bien ressortir que les réputés plus intelligents, instruits, riches, sont carencés très sévèrement au niveau affectif. Cela me rappelle le cas Popovicci/Parizeau. Et que dire des cas soulevés dans le commentaire :29 décembre 2015 à 13:34

Quel parent n'a pas été rempli de tristesse en prenant conscience qu'il n'avait pas ce qu'il fallait pour faire le bonheur de ses enfants ? Il y a quelque chose d'admirable dans le commentaire cité plus haut : faire le cadeau d'un circoncision le plus tôt possible.

Quand aux femmes, il n'y a rien, absolument rien à faire car elle sont soumises totalement à leur biologie et à la certitude qu'elles pourront parasiter, ou un homme, ou un employeur, ou la Société dès qu'elles mettront un esclave au monde.

Il semble qu'un grand homme (Napoléon) aurait dit: "Pour améliorer l'humain il faut commencer vingt et un ans avant la naissance."

Mais pour accepter cela il faut détruire le commandement qui dit:"Père et mère tu honoreras afin de vivre longuement."

Cordialement

Anonyme a dit…

Olivier Kaestlé,

N'est-ce pas extraordinaire. Le juge Vincent a fait des "erreurs"... dans ses directives aux jurés.

Et c'est reparti pour un tour de 3 autres années, cour d'appel et cour suprême puis nouveau procès.

Isa Gaston va bien en mourir.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Je ne lui souhaite pas, bien que le personnage ne me soit pas sympathique. Je trouve cependant que deux, au moins, des trois motifs invoqués par les avocats de Turcotte sont légitimes :

« Les avocats de la défense arguent que le juge André Vincent :

- a erré en disant au jury qu'il ne devait pas tenir compte de l'effet de la crise suicidaire sur l'état mental de Guy Turcotte au moment des évènements;
- a donné des directives de nature à semer la confusion dans l'esprit du jury quant à l'effet de l'intoxication sur la défense de non-responsabilité criminelle;
- a erré dans ses directives relatives à la notion de « savoir que [les actes commis par Guy Turcotte] étaient mauvais ». »

Source :

http://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/guy-turcotte-porte-en-appel-le-verdict-de-culpabilité-prononcé-à-son-endroit/ar-AAgr9D3?ocid=sf

Anonyme a dit…

Pauvres misandres. Elles s'attendaient à quoi, elles qui avaient fait trembler le DPCP
pour un deuxième procès?

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Je suis éberlué de voir des gens monter aux barricades contre Turcotte, l'accusant presque de contester le fait qu'il ait bel et bien tué ses enfants. C'est au plan de la responsabilité criminelle que devrait se jouer un troisième procès, si toutefois l'appel est accepté, ce qui reste très incertain. Pourtant les reproches adressés au juge Vincent par les avocats de Turcotte sont aussi valables, sinon plus, que ceux formulés pour demander la tenue d'un second procès.

Anonyme a dit…

J'ai lu et ce que j'ai compris est que M.Turcotte est la victime. Que son ex ait fait n'importe quoi, ELLE N'A PAS TUÉ SES ENFANTS, ce que vous dites sonne comme "elle avait une mini-jupe donc je pouvais la violer" , Turcotte n'est pas le seul à devoir se faire soigner .

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Libre à vous de détourner le sens de mes propos et de leur donner une interprétation totalement biaisée. Après tout, nous vivons en démocratie... Quant à votre insulte, je la mettrai sur le compte d'une projection propre à une certaine bienpensance dont vous semblez vous réclamer.

Anonyme a dit…

Olivier Kaestlé, bonjour

Une pièce importante du premier procès de Turcotte qui a été instruit par une femme enragée aussi destructrice qu'Isabelle Gaston. Qui sait si elles ne se sont pas influencées mutuellement comme dans un cas de folie à deux.

Prendre note du comportement exemplaire du plaignant:

http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/201212/18/01-4605079-accusee-de-voies-de-fait-me-claudia-carbonneau-est-acquittee.php

"La procureure de la Couronne Claudia Carbonneau a été acquittée mardi matin des accusations de voies de fait portées contre elle au printemps dernier. Son ex-conjoint ne souhaitait plus témoigner.

"Me Carbonneau, connue pour avoir mené le procès du cardiologue Guy Turcotte, avait été arrêtée le 17 juin pour violence contre son ex-conjoint, le policier Jacques Caza, officier de haut rang à la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville."

Le Gaïagénaire

Anonyme a dit…

Un site qui ne reconnaît pas la misandrie pourtant bel et bien présente dans nos sociétés occidentales : http://www.slate.fr/story/91069/misandrie-ironique-feminisme-male-tears

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

J'imagine les cris d’orfraie si un site faisait de la misogynie ironique...

Anonyme a dit…

Je suis contente d'entendre dans les commentaires ce que je pense depuis le meurtre de ces deux petits anges. Je serais satisfaite du verdict quand on arrêtera de traiter la Gaston comme une victime et que l'on cessera de lui ouvrir toutes les portes. Je ne peux plus la voir. Ma veille mère disait que lors d'un vol: celui au tient la poche est aussi coupable que celui qui l'argent dedans. Alors la Gaston au diable.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Il existe définitivement dans cette affaire un aspect de violence indirecte qui reste délibérément omis dans les analyses des médias main stream. Dommage, on pourrait apprendre d'un tel exercice, sans pour autant crier vengeance envers Isabelle Gaston.

Unknown a dit…

Je vous invite à lire mon commentaire sur le lien suivant:
http://quebec.huffingtonpost.ca/nicole-desjardins/plus-jamais-guy-turcotte_b_9000184.html?ir=Canada Quebec

Nicole Desjardins, M.A.
Sexologue clinicienne et psychothérapeute de couple et familiale.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Félicitations pour votre article, Mme Desjardins. C'est rafraichissant de lire un propos qui tranche sur les commentaires haineux et stériles qui accablent un homme qui, certes, a posé un geste horrible et impardonnable, mais qui n'aura jamais assez d'une vie pour se le pardonner. Je maintiens que, si on n'analyse pas cette tragédie au delà du cliché méchant Turcotte - pauvre victime Isabelle, deux gamins seront morts en vain. Oui, la prévention doit absolument rester la piste à privilégier à la lumière de ce double meurtre, faute de quoi d'autres vies innocentes seront inexorablement fauchées. J'avais d'ailleurs soulevé ce point dès le premier procès de Guy Turcotte en 2011.
http://olivierkaestle.blogspot.ca/2011/07/affaire-turcotte-et-la-prevention-dans.html

Unknown a dit…

Merci pour vos bons mots!
Je suis tout à fait d'accord avec votre propos monsieur, que j'ai pris connaissance après avoir rédigé le mien. Des collègues pensent comme vous et moi, mais n'osent l'affirmer ouvertement par crainte de s'attirer des «ennuis». D'autres allèguent leur devoir de réserve. Très difficile de se prononcer à l'encontre de la vindicte populaire. Il faut aussi savoir le faire. Les excès d'interprétation, dans un sens comme dans l'autre, n'ont pas leur place.

Pourquoi tant de propos haineux à l'endroit de Guy Turcotte? Hormis le meurtre horrible qu'il a commis, je crois que non seulement le fait qu'il soit un homme et qu'il ait raté son suicide, le fait qu'il était également un médecin-spécialiste a fait «monter les enchères» de la vengeance. Collectivement, nous avons un rapport ambigu avec les médecins, et spécialistes de surcroit: ont dit d'eux qu'ils sont hautains, narcissiques, méprisants, insensibles, mercantiles....disons qu'ils n'ont pas bonne presse depuis plusieurs années, à moins d'en connaître un-e personnellement qui nous a soigné et même sauvé la vie! On a beaucoup de mal à les imaginer «souffrants». J'ai souvent entendu dire dès les débuts de ce drame familial: «s'il pense qu'il va s'en sortir parce qu'il est médecin» donnait déjà le ton. Aussi du genre: «il était médecin, il n'était pas assez intelligent pour consulter?». Mais il a consulté! Je crois cependant qu'il a fait, ainsi qu'Isabelle Gaston, un mauvais choix en consultant un «coach de vie» qui n'avait aucune qualification pour la problématique vécue par ce couple en grande détresse. Ce n'est certainement pas des «trucs» pour mieux communiquer qui allaient les aider. Pas pertinent non plus de travailler «l'estime de soi» quand on vit une crise conjugale aigüe, dans un contexte de séparation et d'infidélité. Il faut savoir intervenir pour «gérer la crise». J'ai beaucoup de difficulté à croire que le geste désespéré de cet homme était totalement imprévisible. Il fallait les référer vers un autre professionnel dûment qualifié, et surtout pour Guy Turcotte.

En 2011, deux textes ont attiré favorablement mon attention. Celui de Pierre Foglia dans La Presse, et de Luc Larochelle, La Tribune. J'invite les gens à les relire.

http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/pierre-foglia/201105/12/01-4398522-le-monstre.php

http://www.lapresse.ca/la-tribune/la-nouvelle/actualites/201107/18/01-4418867-renaitre.php

Il y aura sous peu la semaine de sensibilisation sur la santé mentale et les troubles mentaux (La semaine Bell). Va-t-on entendre sur la place publique des psychiatres se contredirent, comme on a si bien pu le constater lors des deux procès?
Guy Turcotte souffrait seulement d'un rhume????

Poursuivons cette réflexion de façon réfléchie (bien que difficile, j'en conviens) et acceptons que rien dans cette tragédie humaine n'est ni tout noir ni tout blanc.

Nicole Desjardins, M.A.
Sexologue clinicienne et psychothérapeute de couple et familiale.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Si plus de gens pensaient comme vous, Mme Desjardins, combien d'hommes et de femmes survoltés se verraient apaisés et combien de vie humaines, de conjointes, de conjoints mais surtout d'enfants, seraient épargnées ? Si nous ne tirons pas les leçons qui s'imposent de ce drame, nous condamneront des vies innocentes à une mort évitable. Ça ne vaudrait pas la peine de penser autrement que de vouloir la peau de Guy Turcotte sans rien comprendre aux causes de son geste ?

Anonyme a dit…

Olivier,

"Vénérer les causes dont on déplore les conséquences."

La CAUSE est universelle : les mères et de Turcotte et de Gaston, et la vôtre et de votre ex, de la mienne et de mon ex, incluant celle de Desjardins.

À quand un permit avant de faire des enfants ?

Le Gaïagénaire

Anonyme a dit…

@ Olivier Kaestlé,

Afin d'expliciter mon commentaire précédent, 24 janvier 2016 à 06:47, j'ajoute ceci:

"Ceux qui ont eu dès l’enfance la possibilité de réagir consciemment ou inconsciemment de façon adéquate aux souffrances, aux vexations et aux échecs qui leur étaient infligés, c’est-à-dire d’y réagir par la colère, conservent dans leur maturité cette aptitude à réagir de façon adéquate. Adultes, ils perçoivent très bien, et savent exprimer, le mal qu’on leur fait. Mais ils n’éprouvent pas pour autant le besoin de sauter à la gorge des autres. Ce besoin ne se manifeste que chez les êtres qui doivent toujours veiller à ce que leurs barrages ne cèdent pas. S’ils cèdent, tout est possible (…) un sujet qui peut comprendre sa colère comme faisant partie intégrante de lui-même ne devient pas violent. Il n’éprouve le besoin de frapper l’autre que dans la mesure où il ne peut pas comprendre sa fureur, parce qu’il n’a pas pu se familiariser avec ce sentiment dans la petite enfance, qu’il n’a jamais pu le vivre comme faisant partie de lui-même; parce que c’était totalement impensable dans son environnement." A. Miller, C’est pour ton bien, p. 83-84. Aubier

Alors, Foglia tente de nous culpabiliser tous et toutes en nous qualifiant de monstre, un très judéo-chrétien concept de possession inhérent à la nature humaine. Mais inconsciemment Foglia épargne sa mère, aussi la dévote mère de Turcotte.

Et les "Desjardins" de ce monde, inconsciemment aussi, protègent leur mère idéalisée.

L'Ajustice fait de même dans les causes criminelles: protège la mère, cette matrice reproduisant ses tares.

Inconsciemment, ils sont tous programmés par l'aveuglant commandement:"Père et mère tu honoreras afin de vivre longuement".

Le Gaïagénaire






lesubversif a dit…

Commentaire très irrespectueux envers une femme qui était mère et qui n'a pas tuée ses enfants. Le psychopathe en occurrence, c'est lui. Est-ce que la dame était parfaite? Non mais de là à affirmer ce que vous dites, il y a un monde de différence. Je me questionne sur votre propre état mental honnêtement. Je suis tombé par hasard sur votre commentaire et, même s'il est ancien, je voulais y répondre. J'espère que vous allez mieux aujourd'hui.

lesubversif a dit…

S'il n'est pas un monstre, ce qu'il a fait est néanmoins monstrueux. L'on parle d'enfants et en plus les siens.

lesubversif a dit…

Est-ce que les droits de vie des enfants ont été respectés? Il s'est fait Dieu. "Je donne la vie et je l'enlève si je veux". Où est l'amour là-dedans? Des trophées? Ton enfant est au fait un enfant dont tu as la responsabilité et dont généralement tu es un des géniteurs. Ça ne te donne pas le droit de te dire qu'ils doivent venir avec toi jusque dans la mort, ni d'être utilisé comme instrument de vengeance. Lorsqu'il y a de l'amour réel, la dernière chose qu'une personne voudrait c'est qu'il arrive du mal à ceux qu'on aime. Une personne aimante se sacrifiait pour ceux qu'elles aiment. Je pense qu'il n'était pas capable d'aimer. Même cette femme, il l'a aimée car c'est lui qu'il aimait. Ils étaient ensemble peut-être car ces deux personnes, tout docteurs qu'ils étaient, étaient deux être affectivement immatures. Ça explique pourquoi ils sont demeurés ensemble même dans ces circonstances. Par contre, le coupable, le tueur, c'est lui. Pas elle.

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...