C'était presque écrit : Jian Ghomeshi ne subira pas de second procès, la quatrième plaignante
ayant choisi de modérer ses ambitions.
Comment se surprendre d’un tel dénouement, après la sinistre farce
judiciaire qui, loin de révéler un odieux agresseur, a plutôt jeté un éclairage
cru et sans complaisance sur trois menteuses finies, éprises de vengeance
envers un homme qui avait commis l’outrage de les larguer après les avoir
séduites.
Jian Ghomeshi, lors de son procès |
Devant la minceur anticipée de celle-ci, on peut comprendre que la victime autoproclamée
ait préféré éviter une déconfiture plus que probable.
Nos adorables féministes militantes ont dû se trouver bien
déçues, devant une conclusion qui, de leur point de vue, représente une
victoire patriarcale et hétéro normative.
Cette démission, à n’en pas douter, cautionne leur fixation sur une
présumée culture du viol qu’elles voient partout au Québec, sauf parmi les
cultures rétrogrades aux yeux desquelles les femmes représentent moins qu’un
chameau.
Une
seule contrainte
Mieux
vaut un mauvais arrangement qu’un bon procès, dit le proverbe. Est-ce la conséquence d’un dépit, d’une
volonté de sauver la face, ou d’une vengeance mesquine de la part de la
plaignante ou de la Couronne, mais l’animateur déchu de CBS devra signer une
ordonnance de garder la paix, fort probablement inutile, l’intéressé ne tenant
certainement pas à revoir son accusatrice, et encore moins à simuler quoi que ce soit dans son dos...
A-t-on
jamais entendu dire que Ghomeshi aurait tenté de
revoir les trois menteuses à l’origine du procès si médiatisé qui les avait
couvert, ainsi que la Couronne, de ridicule ?
Ghomeshi
devra donc se résoudre à signer un facultatif mais symbolique « 810 », un
document qui implique une reconnaissance, de la part du signataire, à l’effet
qu’il aurait pu soi-disant représenter un risque ou un danger pour une éventuelle victime,
mais qu’il se tiendra à carreau.
Ce document a l’avantage d’éviter au « vilain » un casier judiciaire,
mais représente trop souvent une blague juridique lugubre, sa raison d’être
étant bien davantage liées aux craintes, feintes ou réelles, des plaignantes
qu’à des faits objectifs vérifiables et attestés.
En
clair, la parole de la plaignante devient sacralisée, même si aucun
comportement, fait ou témoignage lié à un suspect ne vient la corroborer. Il s’agit d’une procédure
inquisitoriale digne d’un état policier instaurée, comme la pathétique
politique d’intervention en violence conjugale, à la suite des pressions de
groupes féministes.
Notre justice, biaisée et parodique... |
Rappelons
que, selon ladite politique, une femme peut, sur simple déclaration, faire
incarcérer son conjoint de 24 à 48 heures sans avoir à prouver quoi que ce soit
et les policiers ne disposent d’aucun pouvoir discrétionnaire pouvant aller à
l’encontre de cette directive ahurissante qui se substitue au code criminel en
abolissant la présomption d’innocence.
Quand donc voyez-vous ces aberrations dénoncées dans nos médias main
stream ?
C’est
le même « esprit » qui anime le 810, une procédure douteuse qui peut, même si
elle n’entraîne pas un casier judiciaire, être invoquée pour discréditer
ensuite un ex conjoint revendiquant la garde partagée ou exclusive de sa
progéniture.
Plus d’un camionneur
ayant eu le malheur de signer une telle ordonnance s’est vu interdire l’accès
aux Etats-Unis en raison de ce document présenté par des policiers ayant «
oublié » de l'informer quant aux conséquences.
Ainsi,
on pourrait légitimement se demander quel impact pourrait avoir une telle
ordonnance dans l’éventualité où Ghomeshi déciderait de poursuivre CBC pour
congédiement injustifié ou les trois menteuses pour diffamation, ce que
mériteraient aussi bien l’ancien employeur que les ex partenaires sexuelles.
Des poursuites au civil restent le dernier recours
de Ghomeshi afin d’obtenir justice pour les irréparables préjudices causés
par les menteuses et même CBC à sa réputation, sa carrière et sa situation
financière. Sans doute que sa
santé physique et mentale a été durement affectée par la saga judiciaire dont
il a été victime.
Les
trois manipulatrices auraient dû se voir poursuivies pour méfait public dans
une société de droit digne de ce nom où les calomniatrices seraient tenues de
répondre de leurs actes. Une telle
procédure aurait eu l’avantage de ne rien coûter à Ghomeshi, possiblement ruiné
à l’heure qu’il est. L'impunité accordée aux menteuses encourage de nouvelles injustices similaires.
De
l’arrogance à l’état pur…
Loin
d’avoir appris de ses erreurs et retenu sa leçon, Lucy DeCoutere, la plaignante
la plus médiatisée, continue de jouer à la victime, soutenue par des féministes
coupables de cautionner et d’encourager ainsi les fausses allégations. Elle n’a pas hésité récemment à accuser publiquement le comédien Mike Smith d’avoir agressé une nommée Goergia Ling… qui a
clairement démenti ses déclarations !
Linda Redgrave, arrogante |
De
son côté, la plaignante numéro un au procès retentissant qui l’a présentée
comme une fumiste, a jugé opportun de sortir de l’anonymat, bien sûr au nom de
la cause des femmes, du grand n’importe quoi. Linda Redgrave, qui avait envoyé une photo d’elle en bikini
à Ghomeshi après avoir été, selon ses dires, agressée par lui, prétend vouloir
faire en sorte que son expérience aide d’autres plaignantes. À mieux mentir
? À mieux dissimuler des preuves
? À se venger plus perfidement
?
Le
juge William Horkins n’avait pas hésité à affirmer que sa crédibilité avait été «
irrémédiablement entachée » par des preuves « manifestement fausses ». Avec pareilles alliées, la « cause des
femmes » n’a pas besoin d’ennemis…
Ces imposteures s’en tirent définitivement à trop bon compte. Entre-temps, même innocenté, Ghomeshi
est désormais un homme marqué au fer rouge.
Il aura échappé légitimement à la condamnation judiciaire, mais pas au tribunal populaire. Et là, à l’instar de Roscoe Arbuckle, la grande vedette américaine dont j’ai récemment relaté la tragique histoire, il devra purger une sentence à vie…
Il aura échappé légitimement à la condamnation judiciaire, mais pas au tribunal populaire. Et là, à l’instar de Roscoe Arbuckle, la grande vedette américaine dont j’ai récemment relaté la tragique histoire, il devra purger une sentence à vie…
7 commentaires:
Quelques précisions s'imposent ici. Signer un engagement en vertu de l'article 810 du code criminel équivaut pour la couronne à signer un aveu de culpabilité. Cette procédure évite de tenir des procès bidons où la couronne et la défense travaillent en toute collusion afin de bafouer allègrement les droits qualifiés de fondamentaux et ce, en toute impunité. Le fameux 810 s'avère être l'arme de choix afin de couvrir le popotin des auxiliaires de justice lorsque les personnes sont mises en accusation sans l'ombre d'une preuve et sans la moindre enquête de police, soit la procédure routinière en matière de violence conjugale lorsque les hommes sont ciblés. Gardez ces éléments en mémoire la prochaine fois que l'on vous entretiendra d'une société reconnaissant la primauté du droit.
Par ailleurs, et contrairement à ce que racontent les avocats à ce propos, signer un engagement en vertu de l'article 810 du code criminel constitue bel et bien un dossier criminel comme le démontre le cas du camionneur bloqué à la frontière dans le billet.
Merci Hermil !
Les féministes oublient que la présomption d'innocence est une pierre angulaire de notre civilisation occidentale depuis la Magna Carta.
Ceux qui compromettent ce system sont les cancers sur le fondement même de nos sociétés.
Longue vie aux hommes libre et heureux !
Ainsi, une ou des femmes peuvent pendant des années travailler à saboter la vie d'un homme, l'attirer dans des jeux SM puis l'en accuser, ce qui provoque son arrestation, l'identification par photos et prises d'empreintes placées dans les dossiers nationaux de la Royal Canadian Mounted Police, accessible à toutes les polices des frontières et la perte de la possession d'armes et autres assimilés jusqu'à la conclusion du procès bidon, ce qui est donc déjà un 810 imposé par les policiers dénonciateurs, avant jugement. Tu parles d'une présomption d'innocence...
Puis une fois qu'un des procès exonère l'accusé, la "couronne" impose ou fait imposer par le juge, sous peine d'emprisonnement, une autre liberté surveillée de 12 mois sous les mêmes conditions qu'avant soit disant pour procurer un sentiment de sécurité à la plaignante et ne pas décourager les futurs plaignantes d'agir pareillement.
Nous qui conscientisons ce vers quoi sont condamnés nos fils, n'y pouvons rien...L'école matriarcale les traite déjà en "faux bourdons" formatés pour les irrésistibles "reine des abeilles".
Le Gaïagénaire
Très bon billet. Je ne comprends pas pourquoi Ghomeshi a accepté de signer ce truc... il aurait sans doute remporté ce second procès sans problème. Il n'a plus un rond? Possible...
Ma théorie au sujet des "reines des abeilles" est généralisée à la religion des FeminStaSi par Janice Fiamengo PH.D UofOttawa
https://www.youtube.com/watch?v=JHL_keMDF4I
Molokow chewbaccail y a 1 semaine
Who is going to lift the fridge, washing machine, and cupboards up to the 3rd floor apartment.. I assert to feminists.
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Janice Fiamengo
Janice Fiamengoil y a 1 semaine
+Molokow chewbacca Indeed. I think feminists want a society in which women control all the levers of political, judicial, and state power, and men are kept around for the manual
labor.
Le Gaïagénaire
https://www.youtube.com/watch?v=JHL_keMDF4I
Foog Guckleil y a 1 semaine
Since the chair is created for "gender equity", can't the professor be required to spend half her time on the inequities disadvantageous to men?
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StudioBrule
StudioBruleil y a 1 semaine
+Foog Guckle ... "can't the professor be required to spend half her time on the inequities disadvantageous to men?" .... LOL .... have you ever met a feminist?
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StudioBrule
StudioBruleil y a 1 semaine (modifié)
+Foog Guckle ... theoretically you might expect an honest approach, but we're dealing with feminism. Honesty and integrity would undermine feminist political goals. So no, feminism is a complete fraud, and this Gender Equity position is straight from George Orwell's playbook, "1984"
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Janice Fiamengo
Janice Fiamengoil y a 1 semaine
+Foog Guckle It's a good question, but it would never wash with the feminists--and the whole campus (every university campus) is aligned with feminist beliefs and goals. It's called 'equity,' not 'equality,' which means that restorative emphasis to redress 'historical injustice' is mandated. The idea that women still require many special measures to redress their so-called disadvantages is unquestioned.
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StudioBrule
StudioBruleil y a 1 semaine (modifié)
+Janice Fiamengo ... and that is the crux of it! Feminists have rewritten history (in the public mind) from the truth of a struggle for survival in which men and women had distinct but complementary roles, a history in which women were protected, provided for, and enjoyed many privileges not afforded men ... into a false history in which the fantasy of men oppressing women is used as justification for unlimited reparations here and now.
Academics, I'm afraid, must bear the burden of guilt for allowing this to happen since it is the job of academics to find and publish and defend the truth, as well as to expose intellectual fraud. The fraud today is so great that we could justify a total revamp of the university staff: gut the place, every one of them.
To put it in perspective: the president of the University of Toronto is a historian whose research included how women were oppressed in history. He only got to be president because he was willing to play the feminist game and perpetuate the fraud for his own profit.
The fraud of feminism is possibly the most devastating and successful intellectual fraud in human history.
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StudioBrule
StudioBruleil y a 1 semaine
+Janice Fiamengo ... PS ... after gutting the university staff, we should place academics with integrity and courage, like you Janice, in charge, and rebuild these vital institutions.
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StudioBrule
StudioBruleil y a 1 semaine
+Foog Guckle " it would take just one charismatic psychopath to turn this cultural disease into a totalitarian nightmare."
We have our feminist Prime Minister Trudeau in Canada, and in Ontario we have our lesbian feminist Premier Wynne.
Feminism is growing rapidly around the globe. I suspect that the disease has reached the point of no return and that we must now suffer through it's entire cycle. It will get much worse before it gets better.
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Foog Guckle
Foog Guckleil y a 1 semaine
+StudioBrule Trudy has the charisma of a beached jellyfish, but I wasn't aware of this Wynne character. After some googling I realized I wasn't aware of her because Canada clearly has no freedom of the press. All news about her that isn't fringe is propaganda. Scary.
Le Gaïagénaire
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