dimanche 8 décembre 2024

Chiens exposés au froid intense : signez la pétition !

Precious, maintenant décédée.

Bien que ma confiance envers les pétitions soit limitée, cette initiative reste la plus immédiate devant la gravité de la situation à laquelle des propriétaires de chiens irresponsables, cruels ou simples d'esprit exposent indûment leur animal. 


Voici le libellé : 

Une loi plus sévère pour protéger les chiens du froid

L’hiver québécois, ce n’est un secret pour personne, peut être particulièrement rude.  Si nous sommes heureux de rentrer au chaud dans notre logement, qu’en est-il des chiens forcés de rester dehors, 24 heures sur 24, sept jours semaine, 365 jours par année, quand la température chute à – 20, -30 et parfois – 40 degrés ?

La loi québécoise stipule qu’en bas de 10 degrés, un chien doit « avoir accès à un abri adapté dont la taille lui permet de se retourner et de maintenir sa température corporelle, tel une niche, et dont le plancher est recouvert d’une matière isolante propre et sèche, notamment faite de paille ou de copeaux de bois non traités. »

Il est évident que cette loi est insuffisante et que des chiens peuvent souffrir le martyr et même, éventuellement, décéder, même si leur propriétaire s’en tient à la lettre de la loi.

L’exemple pennsylvanien

En Pennsylvanie, il est interdit de laisser un chien dehors lorsque le mercure passe sous zéro.

Les autorités n'hésiteront pas à donner une amende aux maîtres qui laissent leur animal attaché à l'extérieur pendant 30 minutes et plus lorsque le thermomètre descend sous la barre du 0°C, ou 32°F.  Ces individus seront même passibles d’une peine de prison, selon le niveau de gravité.

Donc, attendu que :

-     - il est inhumain de laisser son animal exposé à des températures excessivement froides;

-    - que les propriétaires d’animaux doivent être promptement rappelés à l’ordre quant à leurs responsabilités envers leur animal et éventuellement sanctionnés;

-     - que la loi québécoise est clairement insuffisante pour protéger les chiens de sévices infligés par le froid et par l’irresponsabilité de leurs maîtres;

Il est résolu, dans cette pétition, de demander au gouvernement québécois et à son ministère de la Justice, d’adapter à notre contexte particulier la loi pennsylvanienne garantissant aux chiens la protection nécessaire au respect et à la préservation de leur vie.  Respect et préservation auxquels ils ont parfaitement droit.

samedi 7 décembre 2024

Vous laissez votre chien dehors au froid ? Vous êtes un criminel.

Precious, victime
Rien de moins.  Je précise que j’emploie ici le masculin pour alléger le texte, mais que mon propos s’adresse à tout être dépourvu d’âme et d’empathie, peu importe le sexe, l’âge ou la race.

L’hiver arrive à grand pas et, avec lui, la menace pour tout animal errant de ne pas pouvoir survivre au froid sibérien qui caractérise cette saison parfois mortelle.  Comme s’il n’y avait pas assez de chats et de chiens abandonnés, laissés à eux-mêmes, sans gîte, sans nourriture ni affection, encore faut-il qu’il s’ajoute à ces déshérités des propriétaires qui en maltraitent d’autres, les laissant dehors par les pires températures, totalement indifférents au sort inhumain qu’ils leur infligent.

Vraiment indifférents, ou cruels ?

Indifférents ?  Je ne parierais pas là-dessus.  Je soupçonne les pires d’entre eux de prendre plaisir devant le spectacle de leur chien enchaîné dehors, parfois sans même une niche pour s’abriter, tandis que ces salopards restent bien au chaud en sirotant une bière ou un café, se réjouissant du mal qu’ils leur infligent.

Bien sûr, il existe aussi des propriétaires vraiment indifférents, ou tout simplement imbéciles, pour qui un chien reste aussi important qu’une vieille paire de chaussures.

Que dit la loi québécoise ?

Voici ce qu’indique le Règlement sur le bien-être et la sécurité des animaux domestiques de compagnie et des équidés :

(…) 5° permettre à l’animal d’avoir accès en permanence à une aire sèche, propre, confortable, de dimension suffisante et dont le plancher est plein pour lui permettre de s’y allonger sur le côté, les membres en pleine extension; cette aire doit être à l’abri d’éléments pouvant causer un stress à l’animal ou nuire à sa santé, tels que les rayons directs du soleil, les courants d’air ou le bruit excessifs;

C’est clairement indiqué dans la loi, régulièrement enfreinte par des irresponsables et, je le répète, des criminels.  Poursuivons :

(…) 10. Il est interdit d’héberger à l’extérieur un animal dont la morphologie, le pelage, l’âge, l’état de santé ou le degré d’adaptation au froid ou à la chaleur ne lui procurent pas la protection suffisante contre les conditions climatiques auxquelles il est exposé.

Difficile d’être plus clair. Continuons :

(…) Dans le lieu où l’animal est hébergé, qu’il soit intérieur ou extérieur, lorsque la température est inférieure à 10 °C, l’animal doit avoir accès à un abri adapté dont la taille lui permet de se retourner et de maintenir sa température corporelle, tel une niche, et dont le plancher est recouvert d’une matière isolante propre et sèche, notamment faite de paille ou de copeaux de bois non traités.

De plus, un animal gardé principalement à l’extérieur doit avoir accès en tout temps à une niche, ou un abri en tenant lieu, conforme aux exigences suivantes, qui s’ajoutent à celles prévues à l’article 3:

C’est bien joli, tout ça, mais ces nobles dispositions ne tiennent pas compte de la rigueur excessive de nos hivers.  Aucun abri extérieur ne permet à un animal une protection suffisante pour faire face à une température de moins vingt, trente ou quarante degrés Celsius.  Nous restons bien sous la barre de 10 degrés Celsius…  Que des vœux pieux, donc.  La loi ne va pas jusqu’à interdire pareille maltraitance, pourtant évidente.

En Pennsylvanie, la loi a des dents

Le Québec, et tout État disposant de lois aussi timides sanctionnant la maltraitance envers les animaux, pourraient faire leur profit de l’exemple pennsylvanien, comme en témoigne cet article :

Saviez-vous qu'un état chez nos voisins du sud interdit de laisser un chien dehors lorsque le mercure passe sous zéro? 

Les autorités de Pennsylvanie n'hésiteront pas à donner une amende aux maîtres qui laissent leur animal attaché à l'extérieur pendant 30 minutes et plus lorsque le thermomètre descend sous la barre du 0°C, ou 32°F.

Selon le niveau d'infraction, ces personnes sont passibles d'une peine de prison. Cela vaut tant pour un individu qui laisse son chien dehors pendant son repas au restaurant que pour un maître qui attache son toutou à côté du garage en permanence tout l'hiver. 

Cette loi a été adoptée en Pennsylvanie en 2017 en l’honneur d’un chien sauvé de justesse de ses maîtres sans cœur :

Le chien a été retrouvé malade et amaigri par un passant. Le toutou était traumatisé et avait été battu. Il a ensuite été adopté et a inspiré cette nouvelle législation contre la cruauté animale en Pennsylvanie.

Et les bottines suivent les babines dans cet État :

Selon Pacourts.com, le site du système de justice de l'état, depuis l'entrée en vigueur de la loi en août 2017, ce sont plus de 35 000 constats d'infraction de maltraitance d'animaux qui ont été enregistrés dans tout l'État, dont 57 % pour négligence d'un animal. 

J’ai du mal à imaginer un Québec aussi énergique que nos voisins du Sud pour lutter contre la maltraitance animale…

La triste histoire de Precious…

PETA, l’organisme mondial de défense des animaux, a placé sur sa page Facebook et sur YouTube la triste histoire de Precious, une pauvre chienne victime de la plus odieuse des maltraitances de la part de propriétaires psychopathes.  Voici le lien vers son histoire.  Je vous préviens, ces images sont à la limite du soutenable.

Il a été difficile d’avoir des détails sur cette triste affaire, mais un coup d’œil à cet animal (voir photo en début de billet) suffit pour constater la sévérité de la maltraitance qu’elle a dû endurer, probablement pendant des années.  Des sources indiquent qu’elle aurait été secourue, mais trop tard.  Elle est décédée, soit avant l’arrivée des secours, soit peu après avoir été rescapée.  Des accusations auraient été portées contre le ou les salopards, mais on reste sans nouvelles.

Les sentences ne seront jamais assez lourdes

Je vais sans doute passer pour un sadique, mais je fantasme sur le sort que j’aimerais infliger à tous les propriétaires de Precious, trop cruels ou inconscients du mal qu’ils infligent à longueur d’année à leur animal. 

Je rêve de les enfermer une nuit ne serait-ce que huit heures, en sous-vêtements, dans un congélateur à moins trente degrés Celsius, et de leur demander au lendemain comment ils ont aimé leur expérience.  Bon, je sais, heureusement pour ces vidanges que je n’aie pas de pouvoir de légiférer dans ce sens. 

En attendant, l’exemple pennsylvanien, sans doute plus civilisé, serait facilement applicable.  Mais pour y arriver, il faudrait une volonté politique et juridique...

Chiens exposés au froid intense : signez la pétition !

Precious, maintenant décédée. Bien que ma confiance envers les pétitions soit limitée, cette initiative reste la plus immédiate devant la gr...