jeudi 18 avril 2013

Incroyable, une femme condamnée pour fausses allégations !

... Et au Québec, par-dessus le marché !  L'événement est si exceptionnel qu'il aurait mérité la première page du Journal de Montréal.  De son côté, ce média n'aurait pas dû rester le seul à en parler.  Dans une société où règne une chloroformante rectitude politique, liée à une idéologie réfractaire à la reconnaissance de problématiques masculines, un tel événement n'aurait cependant pas davantage fait la une, puisque les condamnations pour fausses allégations auraient été monnaie courante.  ...Ou peut-être pas, puisque les auteures - des femmes et adolescentes, pour la plupart - se sachant désormais imputables, y penseraient à deux fois avant de se livrer à leurs projets malveillants ou mythomanes.  

Manipulatrices : désormais imputables ?
C'est là la perspective sociétale la plus souhaitable, à laquelle ce fait divers ouvre peut-être une porte.  On peut toujours rêver, non ?  Il y a pourtant matière à espérer : malgré une tendance lourde de la Justice à fermer les yeux sur les fausses accusations les plus évidentes, au motif que leur condamnation pourrait pénaliser les vraies victimes de violences - qui renonceraient, croit-on, à dénoncer - le juge Louis-Paul Cullen a décidé qu'une mère de famille mériterait cette fois - qui n'est pas coutume - un verdict de condamnation assorti d'un montant de 20 000 $ à payer au père de ses enfants.  Il faut le lire pour le croire...

Abordant cette affaire une première fois, je l'avais située dans le contexte précis d'un méfait public, délit sanctionné par le code criminel canadien.  Un lecteur m'a fait remarquer, en commentaire, qu'il s'agissait plutôt d'un verdict rendu dans le cadre d'un procès en droit civil québécois pour diffamation.  C'est exact.  Cette distinction ferait, selon lui, que « nous sommes toujours à la case départ. »  Je ne partage pas ce constat.

Bien qu'une condamnation pour méfait public, sanctionnée par le code criminel, aurait eu une portée plus significative, le verdict du juge Cullen, rendu en faveur d'un père contre une mère, dans le contexte litigieux, comme nous le verrons, d'une lutte pour la garde d'un enfant, n'en demeure pas moins un événement qui mérite d'être souligné, une lueur dans les ténèbres.  Militants et supporters de la condition masculine n'hésitent pas à parler d'un précédent.

Séparation... à l'amiable ?

La femme en question, répondant au nom fictif de Sarah, dans l'article du Journal, pensait probablement que la tendance à la sacralisation de la parole d'une mère, dans les cas litigieux de séparation et de garde d'enfants, allait lui assurer l'impunité.  Si elle avait su...

Les déboires de Xavier (nom fictif), son conjoint, débutent après leur séparation, en janvier 2006, alors que de trop fréquentes disputes, parfois violentes, précise-t-on dans l'article, auront eu raison de leur union de dix ans, qui leur aura néanmoins donné un fils.  Les deux parents agissent alors de façon responsable et s'entendent sur la garde partagée comme mode parental privilégié.  Jusqu'ici, tout va pour le mieux.  On aura beau cesser d'être conjoints, on n'arrête pas pour autant d'être parents.

L'autre femme

La bonne entente sera de courte durée, puisqu'en octobre de la même année, Xavier fera la rencontre d'une autre femme.  Est-ce la jalousie envers son ex, une rivalité avec sa nouvelle flamme pour l'amour de l'enfant, peut-être ces deux motifs entremêlés, toujours est-il que Sarah, d'ex-conjointe admettant la nécessité pour son fils de la présence de son père, se transformera en intrigante prête à tout pour lui nuire et lui dérober son enfant.

Nouvelle conjointe : début des hostilités...
Au diable la médiation entreprise au lendemain de leur rupture !  Sarah amorcera désormais une lutte sans merci en vue de s'accaparer le fils et d'écarter le père.  Un courriel de ce dernier, informant son ex qu'il ne renoncera jamais à la garde de son enfant, jettera de l'huile sur le feu qui mènera à une interminable, onéreuse et stérile procédure judiciaire dont notre Justice familiale détient le navrant secret.

Hors d'elle, Sarah déposera alors une plainte pour violences soi-disant commises par Xavier lors de leur vie commune, allant même jusqu'à persuader sa fille de 18 ans, née d'une union précédente, d'accuser son ex beau-père de deux agressions.  Ces fausses allégations auront pour conséquence l'arrestation de notre homme, puis sa libération, faute de preuves.  Il sera néanmoins privé de la présence de son fils pendant quelques semaines, le temps que la poussière retombe, à défaut de voir la boue disparaître.

Ce revers n'arrêtera pas Sarah.  Elle s'acharnera à propager de fausses rumeurs dans l'entourage de son ex au point de provoquer une situation conflictuelle entre sa nouvelle conjointe et lui.  «Elle me faisait passer pour un abuseur de femmes, violent avec les femmes et les enfants», devait-il déclarer à la journaliste du Journal de Montréal.  Devant la vindicte de son ex, Xavier entamera une poursuite en diffamation, avec le résultat que l'on sait, la virago ayant mordu la poussière.

Un cas extrême ?

La situation de Xavier n'a rien de surprenant.  La Justice québécoise affichant trop souvent un parti pris non avoué mais tacite envers la gent féminine,  l'homme aux prises avec l'appareil judiciaire se voit fréquemment contraint de prouver sa bonne foi, tandis que celle-ci est présumée standard chez son opposante, par la magie de ce qu'on appelle les valeurs féminines, faut-il présumer.  

Une telle attitude encourage fatalement la prolifération des fausses accusations qui, selon l'auteur, professeur et psychologue judiciaire Michel St-Yves, véritable spécialiste de la problématique des agressions sexuelles, représenteraient entre 30 et 40 % des plaintes dans ce domaine.  Dans les cas de violence conjugale, ce pourcentage pourrait grimper jusqu'à 70 %, tant le protocole d'intervention en violence conjugale - selon lequel on arrête systématiquement l'homme, même quand c'est lui la victime d'une agression de sa conjointe - ouvre la porte à tous les abus, en garantissant l'impunité à l'agresseure.

Cas extrême ne veut pas dire cas rare....
«C'est un cas extrême, devait affirmer l'avocate de Xavier, Me Dominique Goulet.  En 25 ans de pratique, je n'ai pas souvent vu ça.»  Parlait-elle du délit, du procès ou du verdict ?  Ceci étant posé, nous n'en savons pas davantage sur ce qu'il est advenu de la garde, partagée ou non, de l'enfant.  De nouvelles rentrées de fond en perspective dans le vaste tiroir-caisse juridique ?  Avec des dommages et intérêts de 20 000 $, Xavier pourrait avoir de quoi financer cette éventuelle entreprise, mais les bureaux des avocats sont tapissés de jugements non exécutoires, et rien ne garantit que notre homme verra un jour la couleur de son argent...

Le commentaire de la magistrate, d'une franchise pour le moins discutable, se comprend, par ailleurs, s'il ne s'approuve pas.  S'il fallait qu'elle admette la fréquence de causes impliquant de fausses allégations, il lui faudrait également convenir du fait que le système qu'elle représente les encourage forcément.  C'est toute la crédibilité du Barreau du Québec qui serait mise sur le grill.  Mieux vaut faire comme si les femmes intrigantes et manipulatrices ne représentaient que des cas fâcheux, certes, mais exceptionnels.  En réalité, les cas «extrêmes», pour reprendre l'expression même de Me Goulet, n'ont rien de très rares, même si l'on souhaite qu'ils ne représentent pas un majorité.

La vraie rareté

En fait, la véritable rareté, dans toute cette affaire, c'est qu'une mère ait été condamnée pour fausses allégations, envers un père, de surcroît, et dans un contexte de lutte pour la garde d'un enfant, par-dessus le marché.  Ça, c'est vraiment exceptionnel, même s'il ne s'agit que de diffamation et non de méfait public.  C'est l'inexplicable et injustifiable rareté des condamnations dans ce type de cause, surtout, qui pourrait entacher la crédibilité déjà vacillante de notre Justice.  Même si Xavier ne devait jamais encaisser l'argent auquel il a droit, sa victoire recèle une portée symbolique indéniable.  Un signe des temps ?

Imaginez si le public devait prendre acte de la permissivité offerte et de l'irresponsabilité encouragée par l'aveuglement volontaire de nos robes noires.  Essayez par ailleurs de vous représenter la chute du chiffre d'affaires de près de 16 000 avocats familialistes, s'il fallait que les accusatrices mensongères, conscientes des risques qu'elles encourraient de se voir démasquées et condamnées, renonçaient à s'en prendre à leur ex-conjoint.  L'horreur...

Vers de nouveaux marchés...

C'est dans la perspective non avouée de continuer à se nourrir de la misère, immédiate ou provoquée par ses soins, que la magistrature québécoise, spécule sur de nouveaux marchés.  L'exemple le plus probant de ce sinistre plan d'affaires, qui subordonne l'intérêt social aux considérations les plus mercantiles, demeure le «combat» d'Anne-France Goldwater (AFG), féministe radicale autoproclamée, dans la cause qui opposait Éric à Lola.   Rappelons que cette dernière devait mordre la poussière de justesse par une seule voix en Cour suprême en janvier dernier.  Il s'en est fallu de peu que 1,2 millions de Québécois vivant en union libre ne se retrouvent mariés de force par cette inadmissible initiative.  

AFG, figure de proue du droit québécois...
Mais qu'à cela ne tienne, la riposte ne s'est pas fait attendre.  Notre gouvernement péquiste devait précipitamment mettre sur pied un comité d'études mandaté en vue de réexaminer le cadre de l'union de fait.  Font partie de ce comité, comme il fallait s'en douter, des intervenants aussi sympathiques... à Lola que le Barreau du Québec, la Chambre de notaires du Québec et l'inévitable Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec, dont la devise semble «Je dépend, donc je suis.»  Curieusement, aucun organisme favorable à la décision de la Cour suprême n'est représenté...

Non content de chercher à multiplier les causes de pensions entre ex conjoints dans le cadre des unions de fait, dans un Québec où le mariage reste en perte de vitesse, notre Justice pourrait créer une jurisprudence pour le moins inusitée, avec le cas de cette ancienne maîtresse qui réclame de son ex riche amant une compensation pour rupture d'un million de dollars... Imaginez les causes qui pourraient se multiplier si notre magistrature, aveuglée par le profit facile, donnait raison à semblable parasite.

C'est dans un tel contexte que l'improbable victoire de Xavier prend une valeur significative.  Improbable, vraiment ?  Dans un Québec où l'on anticipe que le revenu des hommes sera bientôt inférieur à celui des femmes, plus scolarisées, tandis que la pauvreté des hommes, à 9,7% de leur population, dépasse déjà celle de femmes, à 9,0 %, que la gent masculine se voit désormais majoritaire parmi les assistés sociaux, les chômeurs et les itinérants et que l'écart salarial entre les hommes et les femmes n'est plus que de 10 %, la gent féminine pourrait bien représenter un gibier d'avenir...

Et c'est sans doute sous le douteux prétexte de rendre - enfin - justice aux hommes opprimés, et de corriger les erreurs du passé, néanmoins commises, on s'en doute, avec les meilleures intentions, que les fausses allégations féminines pourraient alors s'avérer un marché pour le moins lucratif, une voie d'avenir.  Just follow the money...

30 commentaires:

bisbilloe100 a dit…

Les cas de fausses allégations verbalisées par une conjointe dans une situation de rupture conjugale sont beaucoup plus fréquents que le public ne pourrait le croire à lire les médias. Au Québec, la police bafoue systématiquement les droits réputés fondamentaux des hommes en procédant à leur mise en état d’arrestation dès que leur conjointe en manifeste le désir en composant le 911. Les agents de police ne disposent plus souvent qu’autrement de rien d’autre que de simples paroles, dont ils n’auront jamais l’initiative d’évaluer la vraisemblance lors d’une enquête, conformément à ce que préconise la ‘politique d'intervention en matière de violence conjugale' qui, comme son nom l'indique, n'est pas une loi mais bien davantage une 'politique' à laquelle les agents de l'état, y compris les juges, les procureurs de la couronne et les policiers, doivent se conformer. Si la notion de justice a encore un sens, cette politique illégale et inutile doit être répudiée et ce dans les meilleurs sans délai. À défaut, le ministre de la justice va devoir expliquer à la population pourquoi et comment ce gouvernement cautionne un système de justice assujetti à la politique…

Anonyme a dit…

Tu vois Olivier. Les femmes commencent à être plus scolarisées que les hommes. C'est bien ce que j'ai vu à l'UQTR. Des grosses magouilles contrôlées par les femmes. Et cela afin que les femmes réussissent et que les hommes échouent. Même ce qui restent d'hommes marchent constamment sur des coquilles d'œufs afin de ne montrer aucun élément d'hommes machos ou même normaux. Ces hommes ont tellement peur d'être vu comme des dinosaures ou des truands. Car les femmes contrôlent désormais les universités, les Cegeps, etc, etc... Les facultés de médecine sont à 85% femmes maintenant, sauf à McGill où cela est sensé être 50-50. Imagine, dorénavant, la psychologie populaire et universelle sera féminine. Dans une ou deux générations, le contrôle sera quasi-total. Même les musulmans vont se mettre à genoux devant les femmes de l'Islam devenues des amazones au service de Allah et de Mohamet. Serge

Anonyme a dit…

Incroyable, une femme condamnée pour fausses allégations !
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Il était temps. mais est-ce que ça va durée ? Serge

Anonyme a dit…

Point premier: aucune accusation criminelle n'a été déposée envers cette femme. Son méfait public- un acte criminel- reste donc impunit et nous n'avons aucune raison de nous réjouir. It's business as usual for women. Elles peuvent dire ce qu'elles veulent, ruiner qui elles veulent, faussement accuser qui elles veulent, le judiciaire ne fait TOUJOURS rien pour protéger les hommes contre ces criminelles.
Point deux: Sarah n'a *pas* été condamnée pour fausses allégations mais pour *diffamation*, de la meme facon que Gilles Proulx a été condamné a payer a une syndicaliste des milliers de dollars pour l'avoir traiter de Tartuffe et de menteuse.
Le point ici étant que notre justice (arumph) reconnait simplement que les mots mal pesés de madame ont pu faire du tort a monsieur *et rien d'autre*.
Cette femme n'a *pas* été condamnée mais simplement rappelée a l'ordre- une simple tape sur les doigts par une cour *civile*, tout comme Gilles Proulx. Personne n'a de dossier; personne ne va en prison; personne n'est un criminel.
Rien n'est changé dans notre belle province pcq monsieur a su prouver que les mots de madame lui ont causé un tort quantifiable.
Tant et aussi longtemps que les fausses accusations féminines ne seront pas rencontrées par des sentences incluant du béton et de l'acier, qu'elles n'incluront pas un dossier criminel et la reconnaissance formelle par les forces de l'ordre qu'un *crime*, plutôt qu'un simple "égard" ou une simple "errance" ait été commis, nous sommes toujours a la case départ.
La seule différence, ici, c'est que les hommes qui ont les moyens peuvent intenter des poursuites au civil et, *peut-être*, se faire rembourser une partie des frais de cour astronomiques que toute bataille juridique contre une ex bitchfrue peut encourir.
Pas de quoi se réjouir, sachant a quel point il est facile de contourner ces jugements (déclarer faillite, cesser de travailler, etc...)


Malthus

Anonyme a dit…

Un poisson d'avril donc. Me semblait aussi que... Donc, on est toujours dans la marde. Serge

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Attention, Malthus, un méfait public n'est pas toujours un acte criminel, même si il est régi par le code criminel canadien. Selon ce dernier :

(2) [PEINE] QUICONQUE COMMET UN MÉFAIT PUBLIC EST COUPABLE:

A) SOIT D’UN ACTE CRIMINEL ET PASSIBLE D’UN EMPRISONNEMENT MAXIMAL DE CINQ ANS;

B) SOIT D’UNE INFRACTION PUNISSABLE SUR DÉCLARATION DE CULPABILITÉ PAR PROCÉDURE SOMMAIRE.

Le délit de Madame serait punissable en vertu du point B, bien qu'il ne soit question que de diffamation dans l'article du Journal de Montréal, comme vous le soulignez, et là, vous marquez un point.

Pourtant, l'accusation de méfait public aurait tenu la route, surtout si l'on considère qu'elle a été à l'origine d'accusations ayant mené à une arrestation. La diffamation peut être constatée sans pour autant susciter une intervention policière.

Pour ce qui est de la tape sur les doigts, 20 000 $ divisés par 10, ça fait cher le doigt. Bien sûr, comme je le précise dans mon texte, rien n'indique que Xavier verra un jour la couleur de son argent, mais un avertissement vient d'être servi. Non, nous ne sommes pas retournés à la case départ.

Il faut comprendre que ce n'est pas parce qu'une condamnation pour méfait public ou pour diffamation n'entraîne pas automatiquement un casier judiciaire et un dossier criminel qu'elle devient caduque ou vide de sens dans le reconnaissance présente ou future de déviances féminines.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Pour ce qui est des "mots mal pesés", que le juge aurait reconnus à l'accusée, je vous invite, Malthus, à lire les extraits suivants du jugement. Le magistrat n'entretenait aucun doute quant à la malveillance de Sarah.

EXTRAITS DU JUGEMENT
«
Madame a intentionnellement abusé du système de justice pénale afin de garantir ses droits [parentaux] et de nuire à Monsieur.»
«
Craignant que [la] nouvelle relation [de Monsieur] pourrait faire pencher la balance de la justice en faveur de Monsieur dans une bataille pour la garde… madame était résolue à gagner la bataille par tous les moyens, et ce faisant, de se venger pour les souffrances réelles ou imaginaires qu’elle et sa fille ont subies de la part de Monsieur.»

Je crois que le juge est allé bien au-delà de la tape sur les doigts, même si un verdict à connotation criminelle n'a pas été rendu. Et là, je déplore comme vous cette lacune, mais ce verdict ouvre possiblement la porte à des décisions juridiques plus sévères. C'est du moins la grâce que je nous souhaite.

Anonyme a dit…

OK, I'll play.
Cette femme a t-elle été accusée de méfait public?
Non.
A t-elle été condamnée sous le chef d'accusation de méfait public?
Non.
D-i-f-f-a-m-a-t-i-o-n. Voila la somme totale de ce qui lui est reproché. Charge qui a été lestée- et prouvée- contre elle par- et aux frais - d'un individu et non *de l'état*.
Ceci dit, la case B (punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire)ne s'applique qu'aux détenus et/ou aux gens qui
ont été préalablement déclarés coupables d'un crime.
I.E. Je m'enfuis d'une prison apres avoir été condamné- je suis coupable d'un méfait punissable de culpabilité par procédure sommaire.
AUCUN INNOCENT n'est *jamais* sommairement déclaré coupable de quoi que ce soit.
Nonobstant les woulda, shoulda coulda que vous présentez Olivier- qqun qui ment aux policiers; invente des crimes; les incitent sciemment a investiguer une fausse accusation commet, de facto, un crime.
Sarah a commis un crime. Elle ne se qualifie pas pour l'article B. Pas plus que Proulx. Ni un ni l'autre n'ont été reconnus d'un crime préalable- il n'y a donc rien de sommaire dans leur condamnation.
Get your law straight.

Malthud

Unknown a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

@ Malthus J'avais compris pour la différence entre méfait public et diffamation, merci. J'ai même l'intention de rectifier le tir de ma chronique à ce propos au retour du travail.

Ceci étant dit, même s'il ne s'agit "que" d'un procès pour diffamation, il n'en reste pas moins que c'est la première fois que je vois une femme condamnée pour avoir proféré des accusations mensongères contre un père, dans une contexte de litige pour la garde d'un enfant.

Et sur ce point, je crois que les hommes ont fait un gain, pas aussi significatif que dans le cas d'une condamnation pour méfait public, mais un gain tout de même, et qui mérite d'être souligné.

Anonyme a dit…

Vous avez raison Olivier. Un *petit* gain a été établi dans les annales. Une femme a *finalement* été condamnée pour s'etre fait aller les mâchoires.
Cela dit, rien ne change. Bien au contraire, nous avons encore une autre confirmation que notre système de justice fonctionne a deux temps. Un temps pour les hommes, un autre pour les femmes.
Le hasard aura fait que nous avons deux condamnations pour diffamation faisant les nouvelles en meme temps- celle de Gilles Proulx et de Sarah- serendipity qui nous permet une analyse fort instructive,
Proulx a été condamné a payer 45,000$ pour avoir dit d'une femme qu'elle était une "Tartuffe", une "menteuse" et une "apparatchick"- pas tres gracieux comme discours mais, on en conviendra j'espere, rien de tres sérieux. Des paroles qui blessent, certes, mais rien qui indique que Mr. Proulx était prêt a soudoyer le système judiciaire pour qu'une quelconque accusation soit portée contre madame.
45,000$ d'amende pour avoir qualifier quelqu'un de Tartuffe et de menteuse.
Puis nous avons Sarah. Sarah qui a comploté avec sa fille pour concocter de faux témoignages, de fausses accusations qui pourraient, potentiellement, ruiner la vie d'un etre humain. Sarah qui a engagé enquêteurs et procureurs de la couronne dans un wild goose chase (un méfait public) pour se venger de son ex.
Et son amende est de quoi?? 20,000$? Moins de la moitié de ce qu'on impose a un homme pour avoir OSÉ traiter une femme de Tartuffe????!!!
Nous avons peut-être gagné une petite (microscopique) victoire avec ce 20,000$ d'amende mais, dans les faits, on ne fait que nous rappeler que notre société fonctionne a deux vitesses- une pour les hommes et une pour les femmes.
Un homme qui tient des propos un tant soit peu disrespectueux envers une femme- 45,000$ de pénalité; une femme qui complote, soudoie les forces de l'ordre et tente de ruiner la vie d'un homme, 20,000$ de pénalité.
Pour moi, la condamnation de cette femme n'est pas une victoire- ce n'est qu'un rappel qu'il n'y a pas, au Québec, qu'une justice mais bien deux et que celles-ci suivent une ligne parfaitement sexiste.
Une justice pour les hommes. Une autre pour les femmes.
45,000$ quand nos paroles disgracient (a peine) une femme.
20,000$ quand on essaie de faire jeter un homme en prison, lui monter un dossier criminel, l'esseuler de sa conjointe et de ses enfants.
La misandrie is alive and well in Québec. Et maintenant nous avons la preuve formelle que ce n'est pas seulement dans nos cours criminelles et nos cours familiales que les hommes sont traités comme de la merde ou des citoyens de deuxieme classe mais aussi dans nos cours civiles.


Malthus

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Verre à moitié plein, à moitié - ou totalement - vide ? Un sondage maison auprès de militants de la cause des hommes m'apprend que ce cas précis serait un précédent. Aucun n'a entendu parler d'un verdict semblable auparavant, et ce point de vue inclut des gens vivant de l'autre côté de l'Atlantique. Cette décision pourrait bien ne pas être si microscopique que vous le croyez. Ma conviction reste peut-être subjective, mais je persiste à croire qu'il s'agit d'un pas important, à défaut d'être déterminant.

Anonyme a dit…

Vous avez peut-être raison Olivier. Qui sait? Peut-être le futur nous réserve t-il un chemin autre que celui qui est aujourd'hui tracé- une ligne d'avenir dont notre paume ne porte pas marque...
Sachons simplement que la jurisprudence- les fameux "précédents"- n'ont presque aucun poids quand ils émanent d'une cour inférieure; que cette cause était "exceptionelle" des dires meme de l'avocate de la défense chargée du dossier et que seuls les plus nantis ont les moyens d'entamer , apres les couts légaux faramineux d'un divorce acariatre, une nouvelle procédure judiciaire cette fois au civil.
Vous avez peut-être raison Olivier. Peut-être cette sentence constituera t-elle un "wathershed event"; un précédent qui permettra aux milliers d'hommes bafoués par les cours familiales de retrouver espoir en leur système judiciaire et ne plus baisser les bras face a l'inévitable machine qui, jusqu'alors, les broyaient sans merci.
Je l'espere honnêtement et de tout cœur.
I just don't believe in it... Sorry.
Je suis homme. Je suis un soldat du Patriarcat par vertu du pénis qui est le mien. Je suis un violeur potentiel, un pédophile en devenir, un dominateur naturel. Je suis naturellement agressif et brutal; le contrôle et la dominance font partie de ma nature profonde. Je suis un prédateur et je ne peux pas etre entrainé- juste controlé, muselé, enchainé.
Je suis un homme. Je suis une animal; une bete sans fourrure.
Un petit jugement d'une cour de premiere instance ne peut rien contre un tel tsunami de croyance, de mépris et de crainte, si profondément ancré dans l'inconscient collectif.
Peut-être avez-vous raison. Peut-être ce jugement sonne t-il le glas d'abus qui n'ont pas leurs place dans une société évoluée, égalitaire et démocratique.
Ou peut-être n'avons rien a espérer d'un si petit remous dans un si large océan de haine....

The future will tell, I guess.

Malthus

Anonyme a dit…

Bonsoir Serge,

Tu ne crois pas si bien dire avec le féminisme islamique universitaire, il y a de plus en plus de musulmanes qui portent le pantalon qui font passer elur carrière avant leur religion ...

marc a dit…

Tellement vraie

Anonyme a dit…

OSEZ LUTTER, OSEZ VAINCRE

J'ai été victime d'au moins six (6) tentatives de mon ex de me faire arrêter au lendemain que j'eus pris des mesures légales pour obtenir la garde des enfants. Deux ont réussi. Je suis donc rentré dans "le système" avec conditions et humiliations. L'ex s'en est servie comme une arme de contrôle et pour ravoir la garde que j'ai finalement obtenue de façon intérimaire. On ne peut pas affirmer craindre pour sa vie et la vie des enfants tout en demandant la garde partagée. La juge de la cour supérieure n'a pas été dupe.

Je me suis battu pour ma survie, pour mon honneur et pour mes enfants. J'ai porté plainte pour MÉFAIT PUBLIC. Cette action a été très difficile. quatre tentative avant qu'on m'écoute. Aucun policier ne voulait prendre ma plainte et pourtant j'avais des preuves, des témoins.

Finalement, un enquêteur m'a cru et l'a accusé, mais le dossier a été fermé six mois plus tard par UNE procureur de la couronne.

Toutes les accusations sont tombées le matin du procès. Nous avions les preuves qu'elle avait menti.

Quelques semaines plus tard... j'obtenais de façon permanente, la garde des enfants et le divorce fut proclamé.

Ce fût une dure lutte. J'ai pensé au suicide, je suis ruiné financièrement, mais je suis heureux.

Votre article me donne espoir, car je viens de mettre en demeure madame de me dédommager pour fausse déclaration et diffamation.

À suivre...

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Merci de votre témoignage, qui corrobore on ne peut trop que la Justice est devenue hostile aux hommes et par trop indulgente - est-ce le mot ? - envers les femmes. Félicitations pour votre victoire et bonne chance dans votre lutte future pour obtenir justice.

Anonyme a dit…

http://www.canlii.org/fr/qc/
aller faire un tour et lire les jugements
Une vrai farce ,,,souvent la femme demande des provision pour frais et c est accorder par le juge
donc en plus de payer notre avocat,,,on paye leur avocats,,,yes
aller voire les jugements

Unknown a dit…

J'ai été au prise de fausse allégation de mon ex pour qu'ensuite elle puisse s'enfuir avec notre fils de 3 mois, à l'époque, sans que je puisse faire quoi que ce sois, en plus d'un interdiction de contact avec mon fils , pour ensuite avoir des droits de visite supervisée et me ruiner tranquillement monétairement avec deux mains liées ... Ces un vrai cauchemar. Aujourd'hui, âgé de 4ans, il ne veut pas venir chez papa parce qu’il aime maman et encore plus. Je me dit victime du système. mais qui peut vraiment nous aider dans cette société de capitaliste. je dit capitaliste puisque sur 600$ de pension par mois pour un enfant en bas âge, elle n'a droits qu'a 100$ puisqu'elle retire de l'aide social depuis plus de 20 ans et le reste va dans les coffres du gouvernement et tout sa, dans l'intérêt de l'enfant qu'ils disent.

Anonyme a dit…

J'ai aussi ėtė victime de fausses allégations par mon ex à ma séparation, à la fois à la DPJ et à la police. Sa parole contre la mienn, elle a réussi à convaincre le juge au criminel avec des expertise médicales bidon qui datait d'un mois après les faits prétendus. Une vaste blague, mais je crois moi aussi qu'il a dans le système des intégristes qui font de la myopie sélective.

Pour la garde d'enfant toutefois, un an et demi plus tard, suite à un signalement d'une tierce personne, la DPJ voir maintenant clair dans le jeu de mon ex (personnalité borderline à moitiée diagnostiquée et pas soignée) et j'ai maintenant mes deux enfants en garde exclusive, vraisemblablement pour la prochaine année.

Il reste à renverser le verdict criminel prononcé contre moi sur la seul base des mensonges, manipulations et fabulations de la mère de mes enfants. J'ai maintenant un avocat solide et l'appel est pour bientôt. Mais quel ruine! Courage à tous ceux qui sont dans une situation similaire...

Anonyme a dit…

Excusez les fautes au-dessus, c'est rédigé sur une tablette ;-)

Anonyme a dit…

Suite du témoignage du 22 août 2014 plus haut:

Bonne nouvelle: quelques mois plus tard, coup de théâtre! Le même juge qui avait prononcé ma culpabilité a prononcé une rétractation de jugement (procédure rarissime), constatant que la preuve avait été manipulée, ce qui commandait la tenu d’un nouveau procès.

Par la suite, la Couronne qui était représentée par une procureure entêtée et visiblement de mauvaise foi, à laissé planer encore quelques mois les accusations... pour finalement les retirer à la veille d’un nouveau procès. En prétextant que moi et mon avocat avions eu la plaignante... à l’usure! Oui, oui, vous avez bien lu.

Alors courage à tous ceux qui sont dans la tourmente. Comme disait Abraham Lincoln, il n’y a personne qui a assez de mémoire pour réussir dans le mensonge. Tout fini par se savoir...

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Félicitations pour votre victoire, qui montre que la ténacité est parfois récompensée.

Anonyme a dit…

Merci Olivier. Il est possible que j’entreprenne des recours au civil ET au criminel pour réparer le préjudice dont j’ai été victime. Mais je sais que le fardeau de la preuve est lourd et le système plutôt frileux. J’en suis à évaluer le coût de renonciation psychologique et financier. C’est à suivre...

Broken Dad a dit…

Je ne ne sais pas si c'est rassurant de vous lire. Je suis moi aussi faussement accusé d'avoir touché ma fille de même pas 3 ans. Depuis lundi la mère de mes deux enfants m'accuse et me condamne haut et fort. Après plusieurs rencontres avec spécialistes, intervenants et médecins qui semblaient tous ne voir aucun signe ou rien qui pointait vers un abus ou attouchement, la mère s'est rendu au poste de police et à déposé une plainte pour aggression sexuel. Aucune charges ne sont retenue pour l'instant mais l'enquête commence à peine... Une enquête qui pourrait durer plusieurs semaines. Ma fille de presque 3 ans sera interrogée par une policier, filmé cette semaine si personne ne fais traîner le dossier. Présentement, aucune restriction n'est émises mais je ne peu quand même pas ni avoir ni même voir mes enfants... Même sous supervision, aucun des deux. Même si légalement les policiers sont tenu d'intervenir pour m'aider à récupérer mes enfants auprès de leur mère qui refuse mes droit d'accès émis par un jugement de cour, ils refusent d'intervenir compte tenu des allégations. Avec 2 avocats à mes côtés, famille et amis pour me supporter et m'accompagner, j'ai remué ciel et terre et parcouru près de 1000km pour fournir les document de cour rencontrer policier et avocat, fait des dizaines de téléphone pour obtenir le droit d'au moins avoir une petite visite supervisé de 5 minutes... Pour pouvoir leurs dire que papa les aimes et qu'il s'ennuie... Juste ça... Mais ça m'est refusé. Et on me dis que ce sera comme ça jusqu'à la fin de l'enquête. J'ai l'impression qu'on m'a donné 30 coups de couteau dans le chest. Je ne pense pas qu'il y aura d'accusation de porté suite à l'interrogatoire de ma fille et de la mienne. Mais sait on vraiment? La suite sera à venir...

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Je ne peux que vous souhaiter la meilleure des chances, Broken Dad. Lueur d'espoir à l'horizon : même si notre système juridique et social est profondément vicié et contaminé par un féminisme misandre, il existe encore des juges, des avocats, des policiers et des intervenants sociaux intègres et épris de justice. Je vous souhaite d'en rencontrer et que tout se règle dans le meilleur intérêt de vos enfants et de vous-même.

Broken Dad a dit…

Merci Olivier, j'ai pu parler avec des responsables du dossier... Qui semblait très rassurant ce niveau. On me dis que tout devrait se passer rapidement et que les doutes sont très faibles à leurs yeux. Je donnerai suite avec la conclusion de tout ça et les suites que j'y donnerai à ce moment. J'ai heureusement beaucoup de support de famille et amis, courage aux autres papas dans une situation similaire qui n'ont peut être pas le même support.

Anonyme a dit…

C'est la "chasse aux sorcières" moderne! Au Moyen-Âge n'importe qui pouvait pour n'importe quel motif accuser une autre personne de sorcellerie. Aucune vraie preuve n'était nécessaire. Seulement des oui-dire, mensonges, calomnies, fabulations. Et les sorcières étaient brûlées vives sur la place publique. L'histoire se répète. Les principes fondamentaux du système judiciaire ne sont pas respectés. "Par défaut" on prend la parole des accusatrices, "par défaut" on les croit, "par défaut" on les pense incapables de mentir, "par défaut" on les pense incapable de bassesses, de manipulations, de vengeance, de motifs inavouables. Comme jadis les accusateurs de sorcières. Malgré le fait que je ne partage pas le style de vie de "Jian Ghomeshi", je le félicite d'avoir prouvé la fourberie, l'hypocrisie, les mensonges, la mémoire sélective de ses accusatrices.

Anonyme a dit…

depuis un mois , les coups en bas de la ceinture narrete pas. avec la benediction de son avocate. deux visites de semaines refusés.la premiere, les policiers sont venu me rencontrer dans mon vehicule en face de chez madame en disant que madame avait appeler leur disant ma presence. jai pu leur expliquer ,mais mon droit de visite.....oublie ca. la deuxieme, elle etait chez son chum et a fait a croire au policier quelle croyait que setait un autre jour. encore la perdant. sa derniere trouvaille , accuse dun voix de fait datant de 2012. aucune date description rien, mais fait arrete et relacher sur le champs avec promesse de garder la paix......cest le monde a lenvers............je me demande que sera la prochaine fausse accusation. madame semble avoir tout les droits dans notre systeme........

Anonyme a dit…

Me voici, un de plus dans la mire de la SQ.......Accusé d'harcelllement criminel par Co...lte et sa soeur Chris...... Pas le premier conjoint èa vivre ceci, mais bien le 2 ième, après Francois!
De retour de Floride apres 5 mois, ne peut avoir acces a propriété commune, madame ayant déclaré que c'était SA RÉSIDENCE, je suis devenue un intrus, alors que madame avait signé une entente ou elle devait quitté le domicile èa une date déterminée.

La SQ avait été prévenue à l'avance que j'aurais une opposition féroce. Je serai accusé afin que celle ci prenne le controle de la maison. Il s'en est suivi chantage a ne pas payer les comptes etc....Puis finalement, j'ai signé une déclaration de garder la paix, madame ne voulait plus allé en cours, j'ai perdu des milliers de dollars alors que j'ai du venfre èa prix dérisoire la maison èa celle ci.

J'ai tout vécu, la honte, le harcellement de la SQ, et finalement après avoir présenté une demande d'information èa la commission d'information, pour obtenir les témoignages, j'ai recu une décision qui fait jurisprudence en rendant l'immulité aux témoins.

Plus rien èa faire, les tribuneaux vont donc protéger sans conditions les fausses accusations.....

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...