Les représailles féminines ne sont plus ce qu'elles étaient... |
L’ex-conjointe, si elle n’a pas toujours tout à gagner, a beaucoup moins à perdre et, souvent, continue d’empocher une pension, même quand elle refait sa vie. Son ex-conjoint verra de son côté son – éventuelle – nouvelle flamme obligée de contribuer à la pension de Madame. Voilà de quoi décourager plus d’une prétendante… et plus d’un homme désireux de mettre fin à une union qui a fait son temps.
Quitter pour mieux écraser…
Depuis que ma route a croisé celle de l'Action des nouvelles conjointes et des nouveaux conjoints du Québec (ANCQ) et son hyperactive présidente, Lise Bilodeau, des hypothèses que j’entrevoyais quant aux motifs qui poussent certaines femmes à rompre se sont vues corroborées d’une façon que je ne saurais qualifier d’heureuse, bien au contraire. Je ne pensais pas découvrir, par le biais des nombreux cas que Lise Bilodeau m’a communiqués, autant de comportements féminins haineux, mesquins, cupides, allant même dans certains cas jusqu’à la cruauté et l’acharnement. Plusieurs lecteurs et lectrices m’ont fait part depuis de situations qui allaient dans le même sens.
La vengeance de certaines ex ne connaît pas de fin. |
Dans de nombreux cas, on peut, sans crainte d’exagérer, parler de volonté de destruction intégrale d’un être humain. Il s’agit d’un travail de démolition lent, répétitif, minutieux, accompli le plus souvent avec la complicité de corps policiers sans humanité et d’une Justice parodique pour lesquels la parole féminine reste sacrée et celle de l’homme, vouée au gémonies. Cette méchanceté implacable de certaines ex conjointes s’avère d’autant plus troublante qu’elle s’abat sur celui qui fut jadis l’être aimé et souvent, au détriment des enfants. Trop souvent, l’intensité, voire la frénésie de la malveillance éprouvée et manifestée ne sont pas sans évoquer, par leur intensité même, la passion des premières étreintes, des premiers rendez-vous. Étrange paradoxe...
Une rupture, ça peut se réussir !
Quand mon ex et moi nous sommes séparés, il y a maintenant huit ans, nous avions tout simplement constaté que nous étions devenus l’un pour l’autre rien de plus que des colocataires… qui avions fait le tour du jardin. Malgré une amitié forgée au fil des ans, au gré des épreuves comme des bons moments, nous n’étions devenus qu’un couple qui restait ensemble pour son garçon de huit ans, affecté d’un trouble envahissant du développement. Devant la frustration grandissante de nous sentir pris dans un cul-de-sac, il nous fallut admettre que, dans l’intérêt même du petit, la séparation se révélait la meilleure solution, tant l’atmosphère à la maison devenait irrespirable. Notre inconfort à rester ensemble allait finir par affecter notre enfant.
Mon fils, Jérémie, et moi. |
Loin de moi l’idée de poser en modèle, mais mon expérience personnelle m’a amené à conclure que l’on peut réussir une rupture, et c’est ce que mon ex et moi avons accompli. Jamais nous n’avons mêlé les vautours familialistes à nos affaires, et nous avons concentré nos énergies sur la priorité des priorités, notre fils, en garde partagée. Ma belle-fille, quant à elle, était assez grande pour comprendre la situation et, quand elle a réalisé qu’elle n’avait pas à prendre le parti de l’un contre l’autre et qu’elle pouvait par conséquent continuer à nous aimer comme avant, la relation que j’avais avec elle s’en est même trouvée améliorée.
La violence post-conjugale, ça existe !
Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que c’est à la lumière de mon expérience que je tente de comprendre pourquoi tant d’ex conjointes consacrent autant d’énergie à détruire, de la façon la plus légale et la plus « convenable » qui soit, l’homme qui fut leur partenaire de vie. Normalement, lorsque nous quittons quelqu’un, c’est pour passer à autre chose. Nous devons alors faire notre deuil de ce qui a été, comme de tout autre épisode de l’expérience humaine : perte d’un emploi, mort d’un être cher, départ d’un enfant ou d’un ami. Le deuil d’une relation amoureuse, lui aussi, fait partie de la vie. Mieux vaut alors tourner la page. Sans animosité, ni regret.
Les victimes : les hommes et leurs enfants. |
Contre toute attente, il est faux de croire que la personne qui initie la rupture en assume nécessairement le deuil. De là ma conviction à l’effet que ces femmes qui continuent à s’acharner légalement des années durant sur un ex conjoint au point de l’isoler de ses enfants, de multiplier contre lui de fausses accusations, de l’appauvrir sans cesse davantage en obtenant le paiement de lourdes pensions et de frais particuliers injustifiables, n’ont pas réussi à couper le cordon ombilical d’avec leur relation passée. La cupidité et la possessivité maternelle n’expliquent pas tout. À la violence conjugale, souvent exercée par ces dames avant la rupture, succède alors la violence post-conjugale.
Des adolescentes attardées
Comme la Justice québécoise infantilise les femmes en leur permettant d’extorquer le plus d’argent possible de leur ex au point, dans certains cas, de condamner ceux-ci aux banques alimentaires, il est normal que, bien qu’adultes, certaines conservent des comportements d’adolescentes attardées… qui ne grandiront jamais, dans l’état actuel des choses.
Ces femmes ne deviendront jamais adultes... |
Christiane Pelchat, présidente du néo médiéval Conseil du statut de la femme, a déjà déclaré que l’hypersexualisation demeurait le pire échec du féminisme. Mme Pelchat, comme souvent, s’est parachutée dans le champ. L’un des nombreux échecs du féminisme – c’est qu’il y en a plusieurs ! – demeure d’avoir transformé des revendications en faveur de l’autonomie des femmes en récriminations en vue leur dépendance économique à vie. Toute une dérive !
En plus de les dissuader de conquérir leur autonomie, pareille attitude a placé entre les mains de femmes infantiles, malveillantes et incapables de vivre leurs deuils, un instrument de vengeance infinie, qui leur permet de « faire payer » par tous les moyens celui qui n’aura pas satisfait aux exigences irréalistes de leur complexe de Cendrillon. Il faut dès à présent comprendre que pour ces femmes, qui auraient davantage besoin d'aide psychologique que de recours juridiques, dissoudre leur couple ne signifie pas clore une relation. Il s’agit bien au contraire du passage d’une relation de partenaires de vie, en principe égalitaires, à une autre, de dominante à dominé, dont la haine durable et implacable est devenue la motivation viscérale et fondamentale. Le voilà, le pire échec du féminisme, Mme Pelchat !
Chronique précédente, sur le même sujet :
http://olivierkaestle.blogspot.com/2011/07/ruptures-il-deserte-elle-se-libere.html
5 commentaires:
Salut Olivier
Intéressant ton article. Moi j'ai eu à vivre un autre problème du manque de responsabilité de l'homme dans le couple.
C'est celui de l'homme refusant d'assumer sa paternité. Sortir avec une fille c'est bien beau, la courtiser encore plus, lui faire l'amour wow! Puis viens l'annonce de la naissance prochaine d'un enfant et l'homme paternel refuse d'assumer responsabilité de père. La femme pendant ce temps assume tout le reste. L'enfant vient au monde et grandi se cherchant un modèle de père. À l'école tout lui rappelle ce vide. Elle cherche, elle voudrait avoir un père comme tout les autres. Elle trouve une piste mais le père refuse toujours d'assumer même après 17 ans. Nous, les grands-parents, tentons du mieux de combler cette carrence affective de l'enfant qui n'a pas demandé à vivre cette situation.
Que doit-on en penser? Les hommes pour qui la femme est un objet sexuel vaut-il qu'on s'intéresse à ses exploits d'étalon?
Moi j'en garde un goût amer.
Nul doute, Roger, que le réalité que tu décris, et que tu subis, en tant que grand-père, correspond à l'errance d'un type de père désengagé par trop répandu. Les incuries que je dénonce ne doivent pas faire oublier cette problématique, sinon je me retrouverais dans la position des féministes radicales qui excusent chaque déviance féminine pour mieux stigmatiser tous les hommes à l'aide d'exemples comme celui de ton gendre.
Ceci étant dit, je pourrais te citer des exemples contraires, dont un que j'ai traité dans ce blog, où la mère, qui suivait soi-disant des cours universitaires, vivait en fait une existence de luxure et d'adultères tandis que le père, qui faisait du temps supplémentaire pour payer ces études fictives, se coltinait la garde de deux enfants, s'occupant des repas et des leçons.
Ce que je reproche à notre système judiciaire, et au féminisme qui l'influence de façon dommageable, c'est de manifester un préjugé favorable aux mères parfois les moins compétentes et un autre, défavorable, aux pères, même les plus méritants. Lorsque la garde d'un enfant sera accordée selon les mérites parentaux, et non selon le sexe, un grand pas aura été franchi dans notre évolution sociétale. Merci de ton commentaire, Roger.
Il n'y a dans cette histoire que l'éternel double standard du Droit au Choix ou un parti a tout le loisir de ne pas assumer sa responsabilité parentale tandis que l'autre est jugé et condamné pour le même geste.
Il n'y a rien pour indiquer que cet homme considere les femmes comme des objets sexuels. C'est la une conclusion illogique.
N'est deadbeat que celui qui aura accepté cette responsabilité pour ensuite l'abandonner.
Malthus
Roger Kemp
==> Parler de responsabilité des hommes oui, peut être, en fait non.
Il me semble qu'au Québec un homme peut être désigné comme père si il vit depuis 1 ans avec la future mère.
L'homme doit il assumer une paternité même non voulu?
Mais posons la question autrement:
La femme doit elle assumer une maternité non voulu?
Non c'était d'ailleurs le combat des féministes il y a 50 ans.
Difficiles aujourd’hui d'imposer aux hommes ce que les femmes ont refuser il y a 50 ans.
Votre commentaire, Malthus, concorde avec mes propres constats énoncés dans ma chronique intitulée "Viol génétique et libre choix à sens unique" http://olivierkaestle.blogspot.com/2011/06/viol-genetique-et-libre-choix-sens.html.
Pourquoi le libre choix est-il consenti à la femme et non à l'homme ? Et encore, il ne s'agirait que de donner à ce dernier le droit de refuser une paternité, et non d'imposer une maternité.
De ce que je crois comprendre de l'exemple donné par Roger, son gendre pourrait correspondre à ce type d'individu "deadbeat", comme vous dites, irrésolu et donc incapable de se prononcer pour ou contre une situation nouvelle aussi importante qu'une naissance, et qui n'exercerait probablement pas son libre choix, même si un arsenal légal l'y autorisait. C'est en tout cas l'impression que me laisse le tableau peu flatteur qu'en brosse son beau-père.
C'est devant cette hypothèse que je comprends son point de vue, qui n'infirme en rien mes convictions sur le nécessaire libre-choix consenti aussi bien aux hommes qu'aux femmes.
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