Il
y a quelques jours à peine, je soulignais les risques des canulars
affichant un tel réalisme apparent qu'on pourrait aisément se laisser
prendre au jeu et tenir pour vraies des fausses nouvelles susceptibles
de nourrir l'hostilité comme les faux espoirs. A l'inverse, force m'est
de constater l'existence de nouvelles véridiques si absurdes que l'on
pourrait aisément croire à une arnaque.
Commençons par le titre de l'article. Je vous recommande de vous asseoir. Vous êtes prêts ? Voilà : « Refuser d'être un homme. Pour en finir avec la virilité. » J'aurais voulu trouver un titre singeant le féminisme radical que je n'aurais pas imaginé mieux et que des âmes chagrines m'en auraient certainement reproché l'idée, tant le propos annoncé relève de l'absurde.
Dans la première version de cette chronique, j'avais attribué à tort la paternité - ou maternité, me voilà perplexe - du texte, un publireportage, à Micheline Carrier, l'éditrice même de Sisyphe, alors qu'il provenait en fait de l'éditeur de l'ouvrage, M éditeur. Il s'agissait bien davantage d'une inexactitude que d'un procès d'intention; je suis persuadé que la militante radicale endosse chaque syllabe du communiqué qu'elle a par ailleurs décidé de diffuser.
Publicité et duplicité
L'article en question entend faire la publicité - ou duplicité ? - d'un brûlot anti-masculin - vous l'aurez sans doute compris - ayant pour titre celui-là même du texte « duplicitaire ». Et c'est un homme, un nommé John Stoltenberg, qui en est l'auteur. Parmi les signataires de l'avant-propos de cet opus larmoyant et misandre, soulignons le concours empressé de Martin Dufresne et de Patric Jean, dont on peut dire sans exagérer qu'ils sont parvenus à régler définitivement le cas de leur virilité. Dites-le leur et vous ferez sans doute deux heureux.
L'Axe du Mad n'aurait pas trouvé mieux que la brève introduction plantant le décor de cet essai manqué : « Un manifeste contre l'identité sexuelle masculine dominante. Un livre insurrection qui traduit les idées féministes en une vision du monde et une identité morale que les hommes peuvent revendiquer et incarner sans fausse honte. » Après avoir lu ce qui suit, force sera de constater que s'il se trouve des hommes pour endosser un propos aussi dégradant, ils pourront le revendiquer et l'incarner avec une honte tout à fait authentique.
Mais M Éditeur ne
s'arrête pas en aussi bon chemin (mes commentaires sont en gras) : «
L’identité masculine en tant que rapport social doit être transformée (Par qui ? Dans quel but ? Avec quels moyens ? Avec ou sans le concours des hommes et des garçons ? Et surtout, pourquoi ?): tel est le postulat de ce livre (prometteur en diable...). L’identité sexuelle masculine, la pornographie (bien sûr la corollaire immédiate de l'identité sexuelle masculine...),la suprématie masculine (l'auteur du texte n'a apparemment jamais lu ni entendu parler de The end of men,
d'Hanna Rosin, un essai qui démontre à quel point le monde - occidental,
du moins - appartient désormais aux femmes, dès l'école, formatée pour
les besoins des filles, mais « oubliant » ceux des garçons) et le militantisme proféministe, autant de questions qu’aborde cet ouvrage devenu un classique (en avez-vous jamais entendu parler ?).
Au-delà des « stéréotypes » (terme féministe pour « différences »), il montre l’investissement actif dans le pouvoir sur l’autre instillé dans le rapport aux femmes et aux hommes (je comprendrais ce propos, appliqué aux sociétés islamistes, mais en Occident, il s'agit d'une faute de goût et de désinformation pure et simple), dans la sexualité et le contrôle social de la procréation (L'éditeur réalise-t-il que nous vivons dans une société pro-choix où c'est la femme qui détient le pouvoir suprême de décider de l'avenir d'un embryon, d'un fœtus, et même d'un enfant à naître, puisque les avortements tardifs sont tolérés et financés dans le Québec où il réside ? Réalise-t-il que ce sont les hommes qui sont mis au pied du mur, soit par le refus de Madame d'un enfant souhaité par eux, soit par l'imposition par Madame d'un enfant non désiré, sans compter les obligations, notamment monétaires, que notre Justice familiale ne manquera pas de leur faire avaler ? On pourrait longuement disserter sur le viol génétique, alors que Madame cesse la contraception sans en aviser le géniteur involontaire... Qui exerce le « contrôle social de la procréation », à l'ère de la procréation médicalement assistée ?) et, en fin de compte, dans l’identité sexuelle masculine elle-même (Cette tare, oh, cette tare...). »
Le mythe du mâle dominant
Alors qu'un nombre sans cesse croissant de sources nous indique que l'homme est en crise, qu'il a perdu ses points de repère, qu'il bat des records de suicides, de toxicomanie, qu'il devient moins scolarisé, plus pauvre que sa consœur, plus itinérant (et de loin), plus chômeur, plus assisté social, bref, plus... moins, voilà que Stoltenberg, présenté comme - tenez-vous bien - « l'analyste le plus attentif de la masculinité contemporaine » ( à quoi ressemblent donc les imbéciles ?) déclare, avec une candeur qui confine au gâtisme : « Les hommes ont le choix, ils peuvent refuser l'identité masculine dominante. » Dominante...
Fier d'être un homme
Je me rappelle d'un jour où Yvon Dallaire m'avait affirmé qu'au lendemain de la parution de son best-seller Homme et fier de l'être, des féministes outrées lui avaient demandé : « Mais comment peut-on être fier d'être un homme ? » comme si les mots « fier » et « homme » sans double négation dans une même phrase relevait du blasphème ou du fanatisme guerrier.
Aussi ne faut-il pas s'étonner, dans une perspective aussi ratatinée que haineuse, du propos suivant : « Ses coups de sonde ( de Stoltenberg, bien sûr) trouvent dans le quotidien des hommes – homosexuels comme hétérosexuels – (tiens, la faction gay du lobby LGBT serait sans doute heureuse de se voir « rabaissée » au niveau des hommes straights) des résistances et des accointances avec le projet radical d’une véritable égalité sexuelle (formule prête à porter dissimulant plus que maladroitement l'escroquerie visant la suprématie féministe, davantage que féminine. «Money talks.»), en validant une identité morale intime, qui place la justice au-dessus du plaisir encore éprouvé à « être un homme » (on constate toute l'horreur appréhendée devant ces hommes hérétiques, contents de l'appartenance à leur sexe, si contraire à l'idée même de la « justice » féministe).
On a vite la nausée à la lecture de la table des matières que l'éditeur a jugé à propos de nous infliger. Je n'en citerai que les thèmes les plus « signifiants », gage d'une vision intégralement négative de l'identité masculine et donc, par conséquent, des hommes et des garçons. Régalez-vous : l'éthique du violeur, objectification sexuelle et suprématie masculine, érotisme et violence dans la relation père-fils, pornographie et liberté, pornographie et suprématie masculine, violence conjugale et désir de liberté, et j'en passe.
Le ridicule d'une négation... |
Ainsi, si le texte dont je m'apprête a vous entretenir était paru dans l'Axe du Mad, site
spécialisé dans les parodies à saveur politique et sociale, son
caractère loufoque n'aurait étonné personne, en plus de susciter
probablement quelques fous rires tout à fait légitimes.
Hélas,
c'est dans la lugubre Pravda féministe Sisyphe, dont l'humour n'a
jamais transcendé le contenu généralement mortifère, que l'article a
été diffusé. Le second degré, chez ces gens n'est pas une option. Ils
pensent vraiment ce qu'ils écrivent, et c'est ce qui nous fait passer
du comique au tragique.
Commençons par le titre de l'article. Je vous recommande de vous asseoir. Vous êtes prêts ? Voilà : « Refuser d'être un homme. Pour en finir avec la virilité. » J'aurais voulu trouver un titre singeant le féminisme radical que je n'aurais pas imaginé mieux et que des âmes chagrines m'en auraient certainement reproché l'idée, tant le propos annoncé relève de l'absurde.
Dans la première version de cette chronique, j'avais attribué à tort la paternité - ou maternité, me voilà perplexe - du texte, un publireportage, à Micheline Carrier, l'éditrice même de Sisyphe, alors qu'il provenait en fait de l'éditeur de l'ouvrage, M éditeur. Il s'agissait bien davantage d'une inexactitude que d'un procès d'intention; je suis persuadé que la militante radicale endosse chaque syllabe du communiqué qu'elle a par ailleurs décidé de diffuser.
Publicité et duplicité
L'article en question entend faire la publicité - ou duplicité ? - d'un brûlot anti-masculin - vous l'aurez sans doute compris - ayant pour titre celui-là même du texte « duplicitaire ». Et c'est un homme, un nommé John Stoltenberg, qui en est l'auteur. Parmi les signataires de l'avant-propos de cet opus larmoyant et misandre, soulignons le concours empressé de Martin Dufresne et de Patric Jean, dont on peut dire sans exagérer qu'ils sont parvenus à régler définitivement le cas de leur virilité. Dites-le leur et vous ferez sans doute deux heureux.
L'Axe du Mad n'aurait pas trouvé mieux que la brève introduction plantant le décor de cet essai manqué : « Un manifeste contre l'identité sexuelle masculine dominante. Un livre insurrection qui traduit les idées féministes en une vision du monde et une identité morale que les hommes peuvent revendiquer et incarner sans fausse honte. » Après avoir lu ce qui suit, force sera de constater que s'il se trouve des hommes pour endosser un propos aussi dégradant, ils pourront le revendiquer et l'incarner avec une honte tout à fait authentique.
John Stoltenberg, féministe. |
Au-delà des « stéréotypes » (terme féministe pour « différences »), il montre l’investissement actif dans le pouvoir sur l’autre instillé dans le rapport aux femmes et aux hommes (je comprendrais ce propos, appliqué aux sociétés islamistes, mais en Occident, il s'agit d'une faute de goût et de désinformation pure et simple), dans la sexualité et le contrôle social de la procréation (L'éditeur réalise-t-il que nous vivons dans une société pro-choix où c'est la femme qui détient le pouvoir suprême de décider de l'avenir d'un embryon, d'un fœtus, et même d'un enfant à naître, puisque les avortements tardifs sont tolérés et financés dans le Québec où il réside ? Réalise-t-il que ce sont les hommes qui sont mis au pied du mur, soit par le refus de Madame d'un enfant souhaité par eux, soit par l'imposition par Madame d'un enfant non désiré, sans compter les obligations, notamment monétaires, que notre Justice familiale ne manquera pas de leur faire avaler ? On pourrait longuement disserter sur le viol génétique, alors que Madame cesse la contraception sans en aviser le géniteur involontaire... Qui exerce le « contrôle social de la procréation », à l'ère de la procréation médicalement assistée ?) et, en fin de compte, dans l’identité sexuelle masculine elle-même (Cette tare, oh, cette tare...). »
Le mythe du mâle dominant
Alors qu'un nombre sans cesse croissant de sources nous indique que l'homme est en crise, qu'il a perdu ses points de repère, qu'il bat des records de suicides, de toxicomanie, qu'il devient moins scolarisé, plus pauvre que sa consœur, plus itinérant (et de loin), plus chômeur, plus assisté social, bref, plus... moins, voilà que Stoltenberg, présenté comme - tenez-vous bien - « l'analyste le plus attentif de la masculinité contemporaine » ( à quoi ressemblent donc les imbéciles ?) déclare, avec une candeur qui confine au gâtisme : « Les hommes ont le choix, ils peuvent refuser l'identité masculine dominante. » Dominante...
Un ouvrage hérétique... |
Au
fait, comment définir cette identité masculine dominante ? M Éditeur nous « éclaire » : « John Stoltenberg témoigne de la
construction sociale de la virilité dans ses différentes conséquences :
viol, homophobie, chosification sexuelle, pornographie, violence
conjugale, militarisme et contrôle masculin de la procréation des
femmes (encore ?!). » Comme je le disais plus haut, un tel
propos androphobe, présenté comme une satyre des positions féministes
radicales - et ridicules - auraient pu faire sourire. Mais je le
répète, ces gens-là sont sérieux, ils se sont persuadés de la véracité
de leurs dogmes « dénonçant » l'identité masculine comme un fléau social à éradiquer. Ils souffrent de schizophrénie idéologique et plus rien ne les rattache au réel.
Fier d'être un homme
Je me rappelle d'un jour où Yvon Dallaire m'avait affirmé qu'au lendemain de la parution de son best-seller Homme et fier de l'être, des féministes outrées lui avaient demandé : « Mais comment peut-on être fier d'être un homme ? » comme si les mots « fier » et « homme » sans double négation dans une même phrase relevait du blasphème ou du fanatisme guerrier.
Aussi ne faut-il pas s'étonner, dans une perspective aussi ratatinée que haineuse, du propos suivant : « Ses coups de sonde ( de Stoltenberg, bien sûr) trouvent dans le quotidien des hommes – homosexuels comme hétérosexuels – (tiens, la faction gay du lobby LGBT serait sans doute heureuse de se voir « rabaissée » au niveau des hommes straights) des résistances et des accointances avec le projet radical d’une véritable égalité sexuelle (formule prête à porter dissimulant plus que maladroitement l'escroquerie visant la suprématie féministe, davantage que féminine. «Money talks.»), en validant une identité morale intime, qui place la justice au-dessus du plaisir encore éprouvé à « être un homme » (on constate toute l'horreur appréhendée devant ces hommes hérétiques, contents de l'appartenance à leur sexe, si contraire à l'idée même de la « justice » féministe).
On a vite la nausée à la lecture de la table des matières que l'éditeur a jugé à propos de nous infliger. Je n'en citerai que les thèmes les plus « signifiants », gage d'une vision intégralement négative de l'identité masculine et donc, par conséquent, des hommes et des garçons. Régalez-vous : l'éthique du violeur, objectification sexuelle et suprématie masculine, érotisme et violence dans la relation père-fils, pornographie et liberté, pornographie et suprématie masculine, violence conjugale et désir de liberté, et j'en passe.
Andréa Dworkin, misandre. |
Quelle
triste et pathétique illustration d'une idéologie dont les ténors ne
veulent pas réaliser qu'elle perpétue de façon détournée les travers de
domination injuste et de suprématie sans partage qu'elle feint de
vouloir dénoncer. On aurait envie de dire à Stoltenberg « Andrea
Dworkin, sors de ce corps ! » Et on aurait raison : Stoltenberg a été
son conjoint...
Afin de mieux situer cette militante, célébrée et enseignée dans nos progressistes universités québécoises, je vous laisse sur l'une de ses plus révélatrices citations : « Je veux voir un homme battu jusqu’a ce qu’il soit une pulpe sanglante, avec un soulier à talon haut enfoncé dans la gorge, comme un cochon avec une pomme dans la bouche. » - extrait de Ice and Fire.
Assez révélateur d'une identité sexuelle féministe dominante, non ?
36 commentaires:
http://www.hellocoton.fr/to/sW4T
A lire, ça va dans le même sens que les propos de Monsieur Karstlé.
Robert
Mme Carrier, l'éditrice de Sisyphe, n'a pas écrit un mot de ce texte. Il s'agit d'un communiqué de M éditeur, qui annonce la publication du livre "Refuser d'être un homme", écrit par un homme, John Stoltenberg. De même que les passages en caractères gras sont de l'éditeur. Que l'auteur de ce blogue ait écrit un si long article, truqué de faussetés, sur un communiqué en dit long sur ses intentions. our vous faire une opinion plus juste, il vaudrait mieux lire le livre.
J'ajoute que la citation finale attribuée à Dworkin figure dans la bouche d'un de ses personnages de roman. Mais, faute de compétences primaires de critique, le pathétique Kaestlé ne recule évidemment devant aucun procédé pour tenter de noircir l'auteure d'essais qui liquident, eux, très bien l'antiféminisme et la misogynie qui sont sa marque de commerce.
@ Anonyme Comme vous n'avez pas osé signer vos commentaires, je ne sais si j'ai affaire à une militante radicale ou à un utérhomme néo-victorien du type de John Stoltenberg.
Merci tout de même de m'avoir signalé une erreur sur la paternité - ou maternité, me voilà bien embêté... - du publireportage de M éditeur, attribuée à tort à Micheline Carrier. Comme je suis persuadé qu'elle en endosse chaque syllabe, vu qu'elle a publié le texte dans le site dont elle est l'éditrice, il s'agit de ma part davantage d'une inexactitude que d'un procès d'intention.
Vous, par contre, n'êtes pas en reste quant à ce douteux procédé. Vous m'attribuez un propos « truqué de faussetés » sans pour autant préciser ce qui chez vous pourrait ressembler à une pensée.
Bien mieux, si j'ose dire, vous attribuez sans sourciller à M Éditeur les commentaires en caractère gras... dont je suis l'auteur ! Ravi qu'ils vous aient plu...
Pour finir, vous recommandez la lecture du livre annoncé. Le communiqué de l'éditeur, à défaut de susciter un enthousiasme effervescent, possède au moins le mérite d'être suffisamment descriptif et révélateur pour éviter au lecteur humaniste et ouvert de s'infliger la lecture d'une enfilade indigeste de balivernes victimaires et de condamnations sexistes injustifiées.
Afin de vous affranchir des versets biaisés de l'évangile féministe radicale, je ne saurais trop vous recommander « La misandrie », de Patrick Guillot, un ouvrage pertinent et rafraichissant sur un problème de société aussi répandu qu'ignoré.
http://www.priceminister.com/offer/buy/113508051/la-misandrie-histoire-et-actualite-du-sexisme-anti-hommes-de-patrick-guillot-livre.html
Hou la la, Anonyme, comme vous y allez ! Avec le courage, bien sûr, que donne l'anonymat. Pathétique, antiféministe et misogyne, dites-vous ? Bon.
Quand je dénonce l'islam politique, on me traite également de raciste et de xénophobe, comme quoi, peu importe l'intégrisme, islamisme ou féminisme, le procédé de culpabilisation / démonisation reste le même.
Andrea Dworkin ne souscrirait pas au propos du personnage de son roman, dites vous ? Cette citation ne serait pas la manifestation « artistique », par conséquent amplifiée, de la pensée didactique de ses essais ? Vous dire mes doutes là-dessus.
Je n'ai pas le temps de lire votre héroïne. Je me suis contenté de lire sur elle et, comme pour son mari, j'ai compris qu'un tel projet relevait du plus pur masochisme et de la plus sèche perte de temps. Je suis de ceux qui souhaiteraient l'avènement de la journée de 48 heures pour avoir le temps de faire tout ce que je souhaiterais.
D'autres se sont infligés ce douloureux exercice, dont Patrick Guillot, dont je vous entretenais plus haut. Voici un certain nombre de citations qui complètent à mon avis à merveille - le mot ici est peut-être mal choisi - le propos « littéraire » de Mme Dworkin.
Sur l’identité masculine = haine et domination des femmes (extraits de Pouvoir) :
p. 31 Mais il y a une condition préalable à la joie dans le code masculin, et cette condition, c’est que les femmes soient à leur place, une place subalterne. Vous ne pouvez pas avoir beaucoup de plaisir en tant qu’homme dans le monde si des femmes sont hors de contrôle quelque part dans votre champ de perception.
p. 46-47 Le premier axiome idéologique de la suprématie masculine est que les hommes possèdent ce soi et que les femmes, par définition, en sont nécessairement privées. (…) Le soi immuable du mâle se résume à un parasitisme exercé sans le moindre embarras.
p. 49 Le second axiome de la suprématie masculine, c’est que les hommes possèdent plus de force physique que les femmes et, pour cette raison, les dominent. (…) Les hommes choisissent comme partenaires des femmes physiquement faibles (sauf si le travail de force fait partie du rôle de femme) et, dans l’éducation des femmes, la force physique est systématiquement minée et sabotée.
p. 51 La terreur émane de l’homme, illumine sa nature essentielle et son but premier.
p. 56 Le mâle ne se contente pas de nommer les femmes mauvaises : il extermine neuf millions de femmes comme sorcières parce qu’il a nommé les femmes mauvaises. Il ne fait pas que nommer les femmes faibles : il mutile le corps féminin, l’attache de façon à restreindre ses mouvements, s’en sert comme jouet ou ornement, le garde en cage ou atrophié parce qu’il a nommé les femmes faibles. [rappelons que l’estimation actuelle est de 50 000 exécuté-e-s, dont 20% d’hommes ; cf Guy Bechtel. La sorcière et l’Occident – on appréciera le souci d’exactitude scientifique de Dworkin !]
p. 112 Chaque fois que nous regardons la condition des femmes dans un pays donné, il nous faut regarder les façons dont la domination masculine s’organise. Aux Etats-Unis, par exemple, nous voyons croître une population de tueurs en série. Ils forment déjà une sous-culture dans mon pays ; il ne s’agit plus de déviants solitaires. Les forces de l’ordre, aux statistiques toujours conservatrices, évaluent que près de 400 tueurs en série sont actifs chaque jour aux Etats-Unis. [étrange image, qui fait penser à des rats – encore l’animalité !]
http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article235
Je suis fier d'être une homme parce que... je ne ressens pas le besoin de maquiller ma vérité physique tous les matins pour être bien dans ma peau.
Malthus
Merci de me rendre hommage, mais ça n'a pas été vraiment un "douloureux exercice". En effet, j'ai utilisé une précédente publication de Sisyphe, qui concentre 5 textes de Dworkin en un livre minuscule (format 10 X 15) de 123 pages ("Pouvoir et violence sexiste"). Il est d'ailleurs assez stupéfiant de trouver autant de citations de pure essence sexiste en un écrit aussi court (mais c'est aussi très rentable pour les chercheurs !). Merci donc à Sisyphe car Dworkin étant très peu traduite en français, on n'est pas obligé de se la coltiner en américain.
Dworkin n'est qu'un exemple parmi tant d'autres de cette capacité pathologique du féminisme de sauter du singulier à l'universel sans autre forme de procès. Un homme l'a violée, tous les hommes sont des violeurs. Un homme l'a terrorisée, la terreur fait parti de la personnalité masculine. Etc... Cet exercice abrutissant ou le micro sampling devient la norme absolue témoigne fort éloquemment du manque de rigueur intellectuelle du mouvement féministe et, plus particulièrement, de ses "scholars". Il est si constant que je me suis surpris a féminiser un vieux proverbe pour en décrire la pertinence: "La chienne aboie, la caravane passe"
Il est fascinant de constater à quel point l'homme, dont on dit qu'il est dominant, terreur incarnée, inflexible et violent- s'est plié si facilement aux demandes féministes et n'a rien fait, ou si peu, pour empêcher l'épanouissement féminin.
On n'a plus les despotes qu'on avaient ma foi!
Malthus
Le sexisme (que ce soit de la misandrie ou de la misogynie), et ses avatars n'ont comme base exactement les mêmes mécanismes que la xénophobie, ou l'homophobie.
Ce qui est différent est considéré comme dangereux, et comme certaines personnes détestent se remettre en question, elles commencent à critiquer (la plupart du temps sans connaitre) la cible de leur peur pour la descendre avant qu'elle n'ait bougé au lieu d'essayer de voir ce que cette différence pourrait apporter au groupe, on préfère rester "entres gens biens" et casser l'autre camp pour se rassurer de ne pas être comme eux. Mais la plupart du temps, les plus virulents sont AUSSI les plus inquiets de leur statut qu'ils sentent plus ou moins chancelant...
Et je trouve tout ces sectarismes très bêtes, car au lieu de chercher à comprendre et voir ce que la personne peut apporter, on l'isole...
Qui plus est, ce genre de sectarisme ne touche JAMAIS les groupes dominants, mais des groupes minoritaires dans la société (cas des immigrés, des homosexuels des 2 sexes) ou tellement écrasés par des siècles de domination (cas des femmes) que de tte façon le parti "adverse" ne sera JAMAIS en mesure de répondre à la hauteur de la violence et est donc obligé de subir... Bel exemple de grand courage...
Et franchement, je travaille pas exclusivement mais avec une grande majorité de femmes, et je peux vous certifier qu'elles ne sont pas DU TOUT aussi militantes que ce que laisse croire cet article, pas plus que tous les allemands ne sont des clones d’Hitler...
Après il est facile en reprenant qques phrases au milieu de différents discours de faire passer n'importe qui pour n'importe quoi. Rien n'est dit des questions des interviewer (la plupart du temps archi tendancieuses, et appelant si possible à des propos pas forcément neutres...
@Jean-Michel J'ai aimé le début de votre intervention pour sourciller - mais non m'étonner - de sa conclusion.
Moi aussi, figurez-vous, je travaille avec une grande majorité de femmes, et moi aussi je peux vous certifier qu'elles ne sont pas DU TOUT aussi militantes que ce que avez décidé de comprendre - à tort - cet article, « pas plus que tous les allemands ne sont des clones d’Hitler » comme vous l'avez souligné. Mon père, Alsacien, incarcéré dans un camp de concentration nazi durant la deuxième guerre mondiale, pensait de même.
Comme vous dites : « Après il est facile en reprenant qques phrases au milieu de différents discours de faire passer n'importe qui pour n'importe quoi. »
Je pourrais continuer à vous paraphraser ainsi : Rien n'est dit des interventions de certains internautes - pas tous - la plupart du temps archi tendancieuses, et appelant si possible à des propos pas forcément neutres... Est-il cependant souhaitable d'être forcément neutre ?
Merci tout de même de m'avoir fait l’aumône d'un prénom.
Au fait, qu'entendez-vous par « groupes dominants » ? Les infâmes « mâles » blancs, de souche, et qui ont l'outrecuidance d'être hétéros ? Laissez-moi me bidonner...
Olivier, par groupe dominant, j'entends suivant le type de sectarisme ou les situations les hétéro sur les homo (qui représentent à peu près 1% de la population mondiale...), dans nos contrées et à propos de pb de racisme, oui, c'est les individus de type caucasien sur les autres, mais en Afrique, c'est les noirs de la couleur dominante dans le pays, en Suisse, il y a toute une hiérarchie (le sommet de la pyramide étant osccupé par l'homme (forcément, en pays protestant) suisse-allemand, et ainsi de suite.
Quand aux commentaires, j'avoue ne pas les avoir lu car je trouvais cet article tellement surréaliste dans le sens où des pensées aussi radicales, même si elles existent, sont forcément minoritaires...
@ Jean-Michel Minoritaires, certes, mais tentaculaires et influentes dans toutes les sphères de la société. Ann McLellan, ancienne vice-première ministre libérale fédérale et ministre de la Justice, s'opposait fermement à la présomption de garde partagée au motif que les hommes en profiteraient pour exercer de la violence conjugale sur leur ex. Elle était appuyée ou conditionnée en cela bien sûr par les principaux regroupements de maison d'hébergement pour femmes battues.
En Suède, soutenu par les insipides et frauduleuses études de genre, l'État cherche, dans les écoles, à gommer toute identité sexuée, preuve que le discours d'un Stoltenberg n'est pas tombé dans l'oreille de sourds, mais de quelques idiots haut placés. On interdit même aux garçons d'uriner debout, soi-disant pour des raisons d'hygiène, mais aussi parce qu'un tel geste est impossible aux filles, qui pourraient se sentir infériorisées.
Le discours sur les études de genre pourrait fort bien atterrir au Québec, après avoir suscité à juste titre la polémique en France. Le ridicule ne tue plus, mais conditionne désormais notre tissus social dès l'enfance.
@ Patrick 123 pages de Dworkin, c'est plus que je n'en pourrais supporter ! Pas étonnant qu'elle soit si peu traduite en français, et qu'il faille les extrémistes de Sisyphe pour se décider à le faire. Merci tout de même pour ce défrichement de textes déjà synthétisés, qui donnent une idée assez claire du personnage. Je pourrais également remercier le même site et M Éditeur pour avoir signalé l'existence des "œuvres" de son conjoint, de façon assez claire pour s'en faire une idée générale, et assez définitive pour éviter de se les "coltiner"...
@ Malthus Le syndrome de la femme battue demeure l'un des meilleurs exemples de ce que vous dénoncez. À partir d'un échantillonnage plus que restreint, une animatrice de télé ou de radio américaine a forgé de toute pièce cette théorie voulant qu'une femme qui tue son mari le fait invariablement pour se défendre. Yvon Dallaire a déjà dénoncé, étude à l'appui, la fumisterie du procédé, ne s'appuyant sur aucune statistique, ni études empiriques.
Au Canada, la problématique est différente puisque la jurisprudence cautionnant une thèse semblable date de 1913, suite à un procès où une femme avait effectivement dû tuer un mari brutal pour sauver sa peau. De nos jours, la Justice canadienne se voit interpellée à cause de la facilité avec laquelle des femmes sont acquittées, sans faire la preuve qu'elles aient été agressées.
@Jean-Michel
"Ce qui est différent est considéré comme dangereux"
Ce qui est insensé et quelque peu fasciste est considéré comme dangeureux
Ensuite je crois comprendre que vous faites partie des gens qui pensent qu'une poignée de gens malades, parce que radicales méritent l'ignorance car peu nombreux donc par conséquent selon vous non dangereuse pour la société.
Détrompez-vous, la Barbe a eu une forte influence les deux dernières années, très mises en avantlors d'une conférence par Marie Claire à science po pendant la campagne électorale de 2012 afin que les candidats se soumettent à la doxa bien pensante, comme si c'était une question d'urgence alors qu'il y a de très loin plus urgent à régler comme problème.
Regardez les Femens, certes peu nombreuses mais qui font beaucoup de bruits et bénéficient du soutien de l'ensemble de l'Etat.
Même les féministes elles-mêmes n'en peuvent plus de ces femmes en slip qui salissent leur image, mais ne feront jamais rien contre elles car communément lié par le féminisme.
D'ailleurs aucune féministe n'a jamais dénoncé le radicalisme qui pèse lourd dans l'atmosphère démocratique, aussi lourd qu'un ciel estival européen,et bénéficie de toutes les ficelles de nos élites corrompus.
Seules Badinter et Polony avec laquelle je ne suis pas toujours en accord ont dénoncé toute cette supercherie et pourtant elles se font inquisitionner en permanence par leurs semblables féministes
@Olivier
"Le discours sur les études de genre pourrait fort bien atterrir au Québec"
Pour une fois que la France exporte quelque chose même si c'est une idéologie batarde en Amérique :D
Enfin réjouissez-vous, vous n'avez pas là-bas notre ministre de la Gestapo alias Najat Vallaud Bécassine
Sinon ce qui m'étonne c'est les hommes (je parle de mon entourage) qui reconnaissent que l'époque est au pouvoir de la femme mais qui n'en sont pas plus étonné et encore moins révolté ce qui devrait être un devoir.
Pour ceux qui ne connaissent pas la Barbe , c'est un mouvement féministe extrémiste, dont le magazine Elle a interrogé sa leader l'équivalente d'Inna Schevchenko des Femens.
Ce sont les prédécesseures des Femens et sont tout aussi pathétiques que ces dernières mais néanmoins aussi bien organisées et très influentes.
Heureusement on en entend plus parler, les gens se douteraient que ça fait beaucoup de féministes radicales en occident où je ne vois plus grand chose à conquérir pour les droits des femmes, tandisque l'homme au contraire a besoin de groupuscules radicaux pour être traité à égal et mettre au grand jour les abus liés à l' "avancée" des droits des femmes qui sont tus depuis toujours c'est à dire la quasi immunité judiciaire et un système lui étant favorable à elle seule.
Mais bon je ne fais pas de bile, parce que créer ne serais-ce qu'un mouvement hoministe est bon à se faire traité de réac,fachos, rétrogrades des zeures les plus sombres de notre histoire.
La preuve il n'y a qu'un seul mouvement hoministe ici en France
Concernant Andrea Dworkin, il y a désormais un autre livre disponible en français. Je vous conseille vivement la lecture de ce magnifique ouvrage "les femmes de droite" et en particulier le chapitre "l'antiféminisme". Cela devrait vous parler...
Quant à faire de la barbe un groupe extrémiste parce qu'il s'attaque à la non-mixité masculine, c'est pathétique messieurs !!!
Vous ressemblez décidément beaucoup trop aux blancs ségrégationnistes qui résistaient aux revendications des noirs.
Vous osez parler d'humanisme... mais l'étiquette de réacs vous va à ravir.
un pro-féministe
@ yly Je ne connais pas aussi bien que les Français le collectif de la Barbe, mais une fois invité par un média de l'hexagone à commenter leur passage pour le moins remarqué à une émission d'affaires publiques, lors d'une forum, je les ai trouvées, si elles ne sont pas extrémistes, extrêmement ridicules. Bien sûr, une fois n'est peut-être pas déterminante pour poser un jugement, mais j'avoue que ces femmes en arriveraient à faire passer Mme Dworkin pour crédible.
http://www.newsring.fr/societe/128-le-collectif-la-barbe-sest-il-ridiculise-au-petit-journal
Quant à l'opus de celle-ci, "Les femmes de droite", qui les identifie surtout à la droite religieuse américaine, selon le résumé que j'en ai lu, c'est encore un produit de la même clique que celui qui a fait l'objet de ma chronique, avec Martin Dufresne et Michèle Briand, à la traduction, et une préface signée Christine Delphy. Le nom de la collection en dit long sur les orientations des éditions Remue-ménage : " Observatoire de l'antiféminisme ".
On se croirait à la grande noirceur, sous Duplessis, époque où l'on dénonçait les méchants communistes qui osaient critiquer le clergé catholique auquel a succédé, au lendemain de la révolution tranquille, le féminisme militant, puis son avatar, le féminisme d'État.
Les œuvres de cette idéologue radicale seraient tombées dans l'oubli sans ce curieux fan club, qui n'arrivera pas pour autant à empêcher l'inévitable.
Dworkin a certainement contribué à l'élaboration de l'absurde théorie des genres, qui prône la "vérité" que l'hétérosexualité soit une invention patriarcale destinée à opprimer les femmes.
Dans sa postface de "l'oeuvre", Frédéric Gagnon écrit : " Elle écrit sur un sujet qui, alors qu’on prétend en parler, est en réalité toujours aussi tabou : la sexualité, et plus précisément l’hétérosexualité, et plus précisément encore, sa pratique et sa signification dans un contexte précis : la société patriarcale. Elle parle de sexualité dans un régime de domination, et de sexualité entre dominants et dominées. " Ça peut pas être plus clair...
http://www.amazon.ca/Femmes-droite-Les-Andrea-Dworkin/dp/2890913503
A part lire les résumés vous devriez sans doute vous cultiver un peu plus profondément.
Voyons yly, ne poussez pas M. Kaestlé dans ses retranchements... Il vous l'a dit: il n'a *pas le temps* de lire les écrivaines qu'il attaque (tiens, regardez-le se jeter sur le mot "écrivaine" pour un calembour facile... - c'est son niveau intellectuel).
Non, ses précieuses minutes de vie mentale vont à la publication de bobards masculinistes comme cette prétendue interdiction de pisser debout en Suède, légendes urbaines alarmistes destinées à des gens qui pensent verge en main et esprit aux chiottes...
Et je ne parle même pas de ses pathétiques raccourcis sur l'évaluation des risques de la garde alternée systématique ou sur une reconnaissance des situations d'autodéfense chez les femmes battues désespérées, simplifications qui ne peuvent que susciter l'hilarité ou la pitié chez quiconque connaît un tant soit peu ces dossiers.
non, laissez-le égrener tentatives d'humour et insultes aléatoires sur son petit blogue: ses quelques lecteurs (s'il en est) en seront d'autant plus ridicules quand ils tenteront de citer de tels "arguments".
Philosophe, je préfère faire l'éloge de la paresse intellectuelle de mes ennemis politiques.
@ yly Que pouvez-vous bien savoir de ma culture...
@ (Toujours) Anonyme Ne vous en déplaise, "écrivaine" figure dans le Multi Dictionnaire de la langue française de Marie-Éva de Villers (donc, une femme)à la page 515.
Contrairement à vous, je préfère les événements et la réalité tangible aux théories fumeuses que vous affectionnez tant et que vous prenez pour vérité. Le soi-disant prétendu projet de l'État suédois d'obliger la gent masculine à uriner debout a fait l'objet d'une couverture médiatique (mais peut-être ne consultez-vous pas les médias ?) Pour votre information :
http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/29/1616610-suede-quand-loi-veut-interdire-hommes-uriner-debout.html
Vous vous livrez à des attaques gratuites sur ma personne mais vous montrez incapable d'argumenter sur mes propos.
J'en déduis qu'il faut mesurer à votre mépris l'irritation de ne pouvoir me répliquer de façon honnête et pondérée.
Je suis l'un de vos ennemis politiques ? Je présume que je devrais me sentir honoré. Il n'en est rien. Je ne respecte aucunement une personne qui se donne le droit de m'insulter sans finesse et qui n'a même pas le courage de s'identifier.
De mon côté, je n'ai jamais eu honte d'apposer ma signature à mes propos. Là non plus, nous ne partageons pas la même optique.
A propos des interventions du 27/07...
@Olivier : Je ne pense pas que l'indifférenciation des sexes à l'école soit une tare, bien au contraire. Et vous citez la Suède comme exemple, mais il ne me semble pas que ce soit le pays recordman de consommation d'antidépresseurs (comme l'est la si latine France)... Compte tenu de l'intervention massive des technologies, de toute façon, quasi plus rien n'est une question de force physique, et il a été prouvé que les différentiations qu'on pensait fortes et dues à la biologie ne sont qu'induite par des comportements acquis (vive la plasticité du cerveau!). Mettez au foot une fille, et à terme, elle aura une aussi bonne représentation spatiale dans l'espace qu'un gars. N'arrêtez pas de solliciter un garçon sur l'analyse des discours et sera aussi performant qu'une fille pour détecter les mensonges, les non-dits etc...
@Anonyme : Quand je dis "Ce qui est différent est considéré comme dangereux" c'est justement pour expliquer le mécanisme qui pousse aux extrêmes pour le dénoncer. Qd aux femen, saviez-vous que le nom de leur association a été choisi UNIQUEMENT parce que ce nom sonnait bien (dans la langue d'origine, ça signifie "cuisse"... No comment.
D'ailleurs les femen ne seraient pas aussi connues si leur physique était plus proche de celui de la mère Denis que de top-model (le sexe fait vendre du papier, c'est bien connu...). Et elles prétendent lutter pour l'avancée du féminisme en tittillant dans le sens du poils l'imaginaire de leurs adversaires et en leur donnant raison, qque part, ce qui est quand même un peut discutable... Alors oui, elles sont médiatisées. Mais ne pas confondre la couverture médiatique et l'influence...
Et je ne pense pas qu'elles aient le soutien de n'importe quel état. Je pense surtout que c'est un brulot de paille médiatique, qui aura vécu dans une année ou 2...
Et je pense que si tous les radicalismes étaient l'objet de mise en dérision de leurs points de vue, et que leur influence réelle était mis à jour, on ne verrait que ce qu'ils sont : une bande de cr... heu... copains (^^) qui se sont montés la tête mutuellement.
Par exemple l'histoire des foulards islamiques qui a fait grand bruit représentait à l'origine environ 100 à 150 personnes en France d'après la préfecture (sur une population totale d'environ 70 millions). Autrement dit une goutte d'eau dans un océan... Et pourtant, sans doute pour éviter de parler d'autres sujets qui fâchent et beaucoup plus importants (comme la fuite de capitaux à l'étranger, par exemple), les journalistes ont monté l'histoire en affaire d'état... Et les gens des 2 bords se sont de plus en plus radicalisés car les 2 camps se sentaient de plus en plus montrés du doigt...
De là à dire que le foulard est un sujet de société...
Je ne m'aventurerai pas sur le sujet des mérites comparés de la Suède et de la France sur les maladies mentales, mais je ne souscris en rien aux études de genres qui sous-tendent votre propos comme les initiatives douteuse du gouvernement suédois. Apparemment, il est même envisagé d'empêcher les hommes d'uriner debout, tout comme les garçons dans les écoles, d'ailleurs.
En Norvège, l'un des bastions des études de genres, un documentaire fort bien ficelé (voir article plus bas) a rivé le clou - de cercueil - à cette théorie fumeuse où la sociologie à gogo s'aventure indûment sur le terrain de la science, biologique, notamment.
Résultat : l'État norvégien a coupé le financement de cette dérive qui s'obstine à nier les différences - nommées pas les idéologues qui la défendent - stéréotypes.
http://www.atlantico.fr/decryptage/egalite-hommes-femmes-film-norvegien-qui-fait-voler-en-eclat-40-annees-certitudes-arthur-vivien-520300.html
La réelle victoire du féminisme (qui n'a pas eu que des mauvais côtés) a été de faire en sorte que toute femme désireuse de devenir ingénieure puisse le faire. Parallèlement, des hommes sont maintenant infirmiers, et c'est très bien. Au grand dam des féministes, obsédés par l'illusoire parité homme femme, prise pour de l'égalité de droit, on ne dénombre en Suède comme au Québec (la Suède canadienne) que 11 % d'ingénieures et 10 % d'infirmiers. Or, dans ces deux domaines, le Québec reste un leader pan canadien.
Cet exemple illustre fort bien la différence de champs d'intérêt entre les hommes et les femmes qui, bien que majoritaires dans nos universités, se tournent toujours vers des domaines dits traditionnels, malgré 40 ans d'acharnement thérapeutique du Conseil du statut de la femme à en faire des scientifiques à tout prix. Et si les femmes étaient heureuse ainsi ? Ben non, elles sont aliénées sans le savoir, comme celles qui aiment rester à la maison à s'occuper des enfants, naturellement.
Les différences entre les hommes et les femmes ne se résument pas à un écart de force physique désormais compensé par une technologie libératrice.
Les hommes continuent à s'intéresser massivement plus que les femmes à la technologie, à l'informatique, à la mécanique, à l'électronique, à l'architecture, etc.
Des tests ont été effectués sur des enfants. On avait donné des poupées aux gars et des camions aux filles. Les gars ont utilisé les poupées comme des GI Joe qu'ils balançaient dans toutes les directions tandis que les filles faisaient un tout autre usage des camions. Yvon Dallaire, psychologue modérément apprécié des féministes radicales, expliquait qu'une petite fille avait placé deux camions face à face et les avaient regardé sans bouger. On lui demande ce qui se passe. Elle répond : "Chut, ils se parlent."
Difficile de ne pas voir les différences pro-actives, chez les gars, et relationnelles, chez les filles. La vérité sort de la bouche des enfants...
@ Jean-Michel Le foulard islamique reste un cheval de Troie de l'islam politique. Regardez les pays où cette déviance a pris le pouvoir, et vous le trouverez. L'Iran reste un très bon exemple de cette dérive.
Les femmes voilées sont minoritaires, certes, mais leur nombre augmente lentement mais sûrement.
Complément d'information sur les Femen, féministes pré-fabriquées et formatées : http://olivierkaestle.blogspot.ca/2012/12/femen-qui-se-cache-derriere-ces-seins.html
Quand j'étais petit, j'étais fier et content d'être un garçon, sans doute sous l'emprise des infâmes stéréotypes phallocratiques occidentaux dénoncés avec tant de justesse par des oracles tels que Stoltenberg et Dworkin. Comme j'étais inconscient de mon aliénation profonde !
Mais comment un gamin pouvait-il se soustraire à la si pernicieuse influence de modèles masculins tels que Batman, Spiderman et Superman, qui devaient inspirer les sataniques Fathers4Justice ? Et que dire du fourbe Simon Templar, suprême danger des vertus féminines, et du misogyne John Drake ?
Blague à part, mieux vaut rire des aberrantes thèses des féministes radicaux, anonymes ou identifiés.
@ Olivier : les femmes voilées sont en augmentation en France, certes. Et ce n'est pas un habitant de Vaulx-en-Velin qui te contredira sur ce point.
Mais de la faute à qui? A force de positions radicales, les tensions augmentent d'un cran dans les 2 camps (cf les exactions des 2 camps pendant l'avant loi en faveur du mariage pour tous). Et à la fin n'importe qui finit par dire n'importe quoi, et après les journalistes (eux qui ont déclenché le brûlot de départ) vont s'étonner des scores complètement déments de mouvements politiques extrêmes comme le FN...
Je crois que vous accordez un pouvoir très important aux médias. C'est vrai qu'Ils en ont, mais les responsabilités demeurent.
Je connais moins bien que vous la situation française mais assez pour trouver votre président mollasson sur les questions identitaires comme je considère la minorité musulmane difficile à intégrer, non pas parce qu'ils sont tous fanatiques, mais parce que le plus grand nombre paie pour les excès des islamistes.
Devant l'accumulation des incidents relatifs aux accommodements religieux, notamment, il est normal que le bon peuple s'offusque et que le FN monte dans les sondages d'une façon exponentielle.
Que la faute aux médias, j'en doute.
Voici un article sur différents événements survenus en France et ailleurs au fil des ans.
http://olivierkaestle.blogspot.ca/2010/10/islamisme-si-vous-vous-croyez-labri.html
J'ai un gros problème avec la notion "d'intégration". Es-ce qu'il faut désintégrer les fondements de ce qu'un humain est, nier ses convictions profondes sous prétexte de "s'intégrer" à un groupe?
Ne faudrait-il pas autant s'interroger sur nos difficultés en tant que société à intégrer des composantes dissemblables, avec toute la diversité de points de vue que ça implique, et donc l'enrichissement mutuel que ça implique AUSSI?
Et si, au lieu de se focaliser sur un habit, un emblème chez les autres, nous commencions à nous interroger sur ce qu'il pourrait nous apporter, la société ne se ferait pas d'elle-même, et l'intégration ne se ferait-elle pas de fait?
Car actuellement, dés qu'on sort de la norme, la société nous rejette en tant que "produit non conforme". Pour plaire à la société, il vaut mieux être un homme surdiplômé, si possible sentant bien les cosmétiques (preuve qu'on est un bon consommateur), si possible blanc, hétéro et marié ou au moins en concubinage (comme ça, pas de doute), savoir parler l'anglais et le français à la perfection plutôt que magrébin, homme (seule exception où les femmes sont mieux cotées que les hommes...), homo ou célibataire, avec des signes religieux apparent, et parlant mal le français.
Je suis d'accord qu'il est beaucoup plus simple d'arriver à travailler avec le premier profil que le second. Mais ceci étant dit, si on rejette en permanence ce genre de profil, après, il ne faut pas s'étonner qu'eux finissent AUSSI par nous rejeter...
seule femme à commenter ce blog (on se demande bien pourquoi...) , je suis atterrée par les absurdités surréalistes que j'y lis. Vous parlez de toutes ces femmes de l'ombre qui vous soutiennent , où sont -elles ? vos lecteurs ont des commentaires ultra sexistes sur le registres paranoîaque , quelques hommes semblent partager mon point de vue quand à la bêise de vos propos . Bref sans intérêt , même dans le champs d'une quelquonque défense du féminismes vos arguments ont deux ou trois sciècles, ce ne sont que généralités et stéréotypes. On m'avait demandé de signaler votre blogue pour propos sexistes et racistes , vous êtes effectivement misogyne , mais le blog est sans importance . Fin de la contribution de l'unique femme contributrice.
Si vous étiez sur Facebook, vous seriez surprise de constater le nombre de femmes qui soutiennent la cause des hommes. Comme mon blog s'intéresse surtout à ce sujet, peut-être est-il cependant normal qu'une majorité d'hommes intervienne, qu'en pensez-vous ?
À ce que je sache, une presque totalité de femmes s'expriment sur les sites féministes. Faut-il conclure qu'ils sont insignifiants parce que les hommes n'y participent pas ? Deux poids, deux mesures, naturellement.
Quant à vos accusations de sexisme et de racisme, trop faciles quand on manque d'arguments, je m'en bats les flancs. Je ne m'étonne pas que de bonnes âmes bien pensantes de votre entourage vous conseillent de me signaler... à qui ? Voilà bien le sens féministe de la démocratie et du droit de chacun à s'exprimer librement... du moment qu'on souscrive à votre religion.
Dans un train, un homme lançait de la poudre par la fenêtre à toutes les 15 minutes. Le passager d'en face lui demande: "Que faites-vous messieurs ?" Rép: "En faisant cela, je suis certain qu'il n'y aurait jamais d'éléphants dans ce pays." Le passager d'en face répondit: "Mais il n'y a pas d'éléphants dans ce pays" Rép: Vous voyez-bien que cela fonctionne. Conclusion: Des croyances distorsionnées ne viendront pas à bout des féminazistes qui veulent conquérir la planète autant que les musulmans ou les juif (illuminatis) . Ça va prendre plus que de la poudre et des paroles, même si elles sont belles, poétiques, et bien articulés. Pour le moment, les hommes ne font pas grand chose de concret pour ce sortir de ce guêpier. Serge
En passant, n'est pas un peu dans la nature MODERNE de la femme de se voiler avec du maquillage. Et est-ce nous les hommes qui forçons les femmes à se maquiller ????? Matthus a raison. "Je n'ai pas besoin de maquiller mon physique pour être bien dans ma peau." Est-ce un problème psychologique que de se maquiller ? Certes oui. Serge
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