Il existe de par le monde
et ici même des êtres d’exception dotés d’une envergure de pensée, d’une
tolérance et d’une incontestable générosité qui en font des visionnaires
spontanés. Au nombre de ces penseurs inhabituels,
il faut désormais compter la cheffe de Québec solidaire, Françoise David, dont
la capacité d’anticipation vous jetterait au bas de votre chaise. Quel évènement justifie autant de louanges ?
Françoise David... visionnaire ? |
On retient difficilement
ses larmes devant tant de candide sincérité.
Fort de cet appui
signifiant, M Charkaoui a réclamé en vain des
excuses officielles de notre lugubre gouvernement fédéral avant d’annoncer son
intention de le poursuivre, ainsi que l’inquisitorial Service canadien du
renseignement de sécurité et la paranoïaque Agence des services frontaliers du
Canada, pour la modique somme de 26 millions de dollars. La dignité outragée n’a pas de prix.
Citizen Charkaoui
Originaire du Maroc, Adil Charkaoui, pourtant pétri des
meilleures intentions d’intégration, dirait Mme David, avait été arrêté en mai
2003 en vertu d’un certificat de sécurité, puis libéré en 2005 après plus de 21
mois d’incarcération, moyennant de strictes et infernales conditions, dont le
port infamant d’un bracelet électronique.
C’est la révocation de ce certificat et le retrait du bracelet qui
devait soulever l’enthousiasme si légitime de la présidente de QS.
Homme éprouvé par une
justice sans doute raciste, d’ailleurs toujours si injustement dans la mire des
milieux de la lutte antiterroriste, cet être sensible et épris de tolérance
affiche un parcours citoyen qui retient l’attention à plus d’un titre.
M Charkaoui s’est en effet
depuis quelques années démarqué en tant que porte-parole du Collectif québécois
contre l’islamophobie, au même titre que son alter égo, Salam Elmenyawi, président du
Conseil musulman de Montréal. On
retiendra de ce dévot personnage l’innocente ambition exprimée en 2004 auprès
de l’Assemblée nationale du Québec d’instaurer de charmants tribunaux
islamiques dans notre belle province en vue sans doute d’en rehausser le
pittoresque multiculturel.
De bien
méchantes langues…
Adil Charkaoui... martyr de la démocratie ? |
Une conversation soi-disant incriminante aurait été
surprise : « Malgré le fait que la teneur de la conversation ne
permettait pas de confirmer définitivement l’identité du « Adil » en
question, le SCRS était d’avis qu’il s’agissait effectivement du demandeur
[Adil Charkaoui] en raison des liens étroits du demandeur avec Abdlerazik et
Ezzine et de la prononciation particulière du prénom utilisé [...] »,
pouvait-on lire dans le document cité par le journaliste paranoïaque qui
imagine Montréal en proie à une infiltration islamiste, on se demande pourquoi.
Un autre diffamateur, Georges Leroux, professeur émérite
au Département de philosophie de l’UQÀM, pourtant jadis solidaire de Charkaoui,
n’hésite pas à jouer désormais les judas en réprouvant son refus de condamner
l’État islamique, en condamnant son adhésion à une théorie d’un complot américain à l’origine
de la création de cet empire du Mal, en dénonçant sa caution morale à toute réponse violente
à l’invasion de l’Irak et en se scandalisant du détail futile à l'effet que son site internet héberge des
sites djihadistes dont certains glorifient Ben Laden. Et il faudrait s’énerver ? Le droit à la libre expression, si chère à
votre université, M Leroux, qu’en faites-vous ?
Nul n’est prophète en son pays d’adoption, et c’est
l’humeur chagrine que Mme David doit suivre les péripéties de son protégé dans
l’actualité. Ce dernier se voit en effet
crucifié sur la place publique, désavoué par un nombre sans cesse croissant de membres de la communauté musulmane qui, sans doute hostiles à la liberté
d’expression si chère à leur représentant déchu - dans la mesure où celle-ci ne
sert pas les préceptes hideux de l’islamophobie, bien entendu -, l’enjoignent
avec intolérance de se la fermer. Parmi
cette meute sans âme, n’hésitons pas à dénoncer Omak Kesraoui et Abdou Zirat,
compromis jusqu’à la moelle dans d’infamantes lettres ouvertes.
Mme David, où êtes-vous ?
Mme David, où êtes-vous ?
Heureusement, une lueur d’espoir brille à l’horizon pour
ce fier combattant de la démocratie et de la lutte à l’islamophobie, sphères
d’activité si aisément compatibles. Démocrate, Adil Charkaoui l’est au point de
menacer de poursuites les cégeps qui lui refuseraient une tribune. Une pétition en
appui à ce fin humaniste circule, «pour qu'il continue de représenter la
communauté musulmane sur la place publique».
Ce mercredi 4 mars, ce mouvement égalitaire avait reçu l’appui de 374
personnes.
Une voix semblait cependant faire défaut, dans ce regain médiatique
salutaire pour notre santé collective, gage de la pérennité de notre lutte
inlassable pour le respect de la différence et pour la saine intégration d’une
minorité parmi les minorités.
Mme David, Mme David, où êtes-vous ?
Mais où êtes-vous donc, Mme David ?
2 commentaires:
Un mot MarxismeCulturel
La nouvelle gauche internationale feministe-multiculturaliste est un mouvement haineux anti-homme-blanc-heterosexuel. C est pas trop compliqué a comprendre.
Meme si M Charkaoui prone la charia..c est pas grave, il a la peau basané.
Voyons Olivier,..la vrai menace contre la femme feministe quebecoise, ce sont le petit bébé garcon blanc qu il faut endoctriner et les blagues de femmes au centres d achats !
Les méchants masculiniste blanc de souche, qui veulent l égalité Homme-Femme devant les tribunaux, le mariage, l éducation, et le gouvernement...ce sont eux qui doivent avoir des bracelets de sécurité !
En effet, les Serge du Québec qui organisent des concours de wet T-shirts sont bien plus à redouter que des islamistes qui prônent la séquestration à domicile de leurs tendres conjointes...
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