Quiconque
défend la cause de la condition masculine a croisé leur route. Comme leurs consoeurs féministes misandres, ils
sont généralement arrogants, injurieux, prompts aux procès d’intention et
adeptes de la projection : ils vous accuseront donc d’être arrogants,
injurieux, prompts au procès d’intention et… adeptes de la projection. C’est fou ce que de s’entretenir avec eux
peut s’avérer instructif, à défaut d’être agréable, dans une perspective
clinique, s’entend…
Mesdames, n'aimeriez-vous pas en adopter un ?... |
De
qui je parle en ce moment ? Des
utérhommes ! Ces hommes – ici, le mot
est peut-être un peu fort – qui ne peuvent se définir autrement que par les
diktats du féminisme le plus androphobe et le plus caricatural. Le mot « mangina », contraction des mots
anglais « man » et « vagina », les désigne depuis quelques années, mais je lui
préfère « utérhomme », néologisme créé par Martin Malthus, blogueur, comme moi,
sur la condition masculine.
Je recommande d’autant plus ce terme, forgé, on l’aura compris, à partir de « utérus
» et d'« homme », qu’il évoque pour moi l’être masculin qui n’est toujours pas
né, en perpétuelle gestation, végétant mollement, nourri par un placenta
matriarcal avarié. Un sous-homme, quoi !
Ne demandez pas à ces individus de penser par leurs propres moyens et de
remettre de quelque façon que ce soit en cause les diktats féministes. Ils en sont fanatiquement incapables et
peuvent se montrer tout aussi enragés que leurs alter inégaux féministes
radicales, les gestapounes, devant la plus minime divergence d’opinion.
La
démocratie, dans cette optique, leur est intolérable, sauf, bien sûr, appliquée
à eux-mêmes. Ils sont les premiers à
revendiquer la fermeture d’un blog, le retrait d’un article, d’une étude ou
d’un livre, quand il ne s’agit pas de l’annulation d’une conférence. Les plus extrémistes accompagneront même leurs consoeurs qui empêcheront la tenue de pareils événements par le vandalisme.
Leur modus operandi, toujours le même, est de chercher à bâillonner leurs adversaires au nom de la cause des femmes, de la lutte à la violence qui leur serait constamment imposée et du « noble » combat dont ils se réclament contre le « patriarcat », « l’antiféminisme » et maintenant la « culture du viol ». De véritables don Quichottes à la poursuite de moulins à vents…
Leur modus operandi, toujours le même, est de chercher à bâillonner leurs adversaires au nom de la cause des femmes, de la lutte à la violence qui leur serait constamment imposée et du « noble » combat dont ils se réclament contre le « patriarcat », « l’antiféminisme » et maintenant la « culture du viol ». De véritables don Quichottes à la poursuite de moulins à vents…
Nettement
plus démocratique, je donnerai, dans la présente chronique, un point de vue
féminin, à défaut d’être résolument féministe, sur les utérhommes, par Ann
Sterzinger, auteure et bloggeuse.
Utérhommes sensibles – Ne l’êtes-vous pas tous… - , prière de vous
abstenir…
« Les plus abusifs, déplaisants et
pleurnichards… »
Ann Sterzinger, jolie et critique envers les féministes ? Curieux... |
C’est
par ces termes peu flatteurs qu’Ann Sterzinger dépeint d’entrée de jeu les utérhommes, qu’elle désigne sous l’expression « féministes mâles » (male
feminists), des hommes qui traiteraient les femmes aussi mal que les pires machos
qu’ils dénoncent.
Ces
individus seraient donc, nous apprend l’auteure, égoïstes, paresseux au lit et prétexteraient « les pièges de la galanterie » afin de laisser à leur partenaire le
soin de faire leur part du ménage en plus de la leur. Dans la même perspective, ils lui abandonneraient
la totalité de la facture d’épicerie.
Incapables de se faire des amies sans chercher à les attirer dans leur
plumard, ils les laisseraient tomber quand elles refusent leurs avances, dans
l’impossibilité où ils se trouvent de s’en tenir à une amitié platonique en
raison d’un manque de confiance flagrant en leur masculinité incertaine.
Mme
Sterzinger relate par ailleurs une anecdote troublante à propos d’un ancien
petit ami féministe qui avait cherché à la persuader de porter de fausses
accusations de viol contre l’un de ses amis, à seule fin de la tester et de
voir s’il avait suffisamment d’emprise sur elle pour l’amener à ruiner
l’existence d’un proche. Devant son
refus, il lui répondit : « N’as-tu jamais entendu parler du féminisme ? » Avec de pareils militants, le féminisme n'a plus besoin d'ennemis…
«
Pourquoi les hommes qui parlent le plus fort de la cause des femmes et
qui enjoignent le plus celles-ci à défendre leurs droits virent capot en les traitant
de la façon la plus cruelle et le plus présomptueuse ? » demande la bloggeuse.
Chers
utérhommes, tenez-vous le pour dit, vous n’aurez jamais la cote auprès de femmes
lucides comme Mme Sterzinger, qui préfèrent de loin les hommes autodéterminés
et confiants. Faudra vous satisfaire de
vos consoeurs de « luttes »… Des heures de bonheur... à genoux ! Selon l’auteure :
«
Les hommes qui aiment les femmes n’ont nullement besoin de se réfugier derrière
un écran de fumée idéologique. Pourquoi
plastronneraient-ils en se servant du féminisme ?
Ils n’ont rien à cacher. Ils
disent ce qu’ils pensent, vous tiennent la porte si ça vous plait, vous aident
à nettoyer la litière du chat, viennent en aide à un étranger dont la voiture
tombe en panne. Ils sont bons et
secourables, peu importe qu’ils vous entrainent dans leur lit ou pas.
« Puisqu’ils
sont confiants et habités par un véritable amour des femmes, ils y arriveront
de toute façon de temps à autre. La confiance en soi rend les gens généreux. La
haine les rend criards. »
Moi
aussi, je trouve…
5 commentaires:
lolllllllllllllllllllllllllllllllllll
Il y aurait une belle étude psycho-sociologique à faire sur les hommes qui prennent parti pour le féminisme misandre et misogyne, au-delà du sain féminisme qui met de l'avant les valeurs des femmes. Voici ce que j'ai écrit à leur sujet dans la réédition de mon livre HOMME ET TOUJOURS FIER DE L'ÊTRE (2015, Québec-Livres), section Les hommes qui détestent les hommes :
De deux choses l’une, (ce Monsieur, pour ne pas le nommer) fait preuve de malhonnêteté intellectuelle en véhiculant toutes sortes de faussetés (statistiques et autres) ou il a raison. S’il a raison, il serait donc lui-même, parce qu’il est un homme, tout ce qu’il décrit. Il avoue ainsi toute sa violence intrinsèque qu’il canalise… contre les hommes, donc contre lui-même. Comme le dit si bien François Brooks, c’est « hallucinant » . Je préfère croire qu’il erre (en toute bonne foi) et je lui souhaite un chemin de Damas.
Bravo Olivier pour ta clairvoyance
Merci, Yvon, pour ta participation, toujours appréciée.
Merci pour cet article qui décrit si bien ces curieux mâles :les utérhommes.
Aux nouvelles RDI de 13h30 procès de Guy Turcotte, l'animatrice C. Bastien rapporte un témoignage de I. Gaston qui m'a fait sourire. En effet Gaston aurait dit à la Cour qu'elle aurait apprise qu'elle était une "victime" en suivant un cours à l'Université.
De quelle université, on ne l'a pas dit.
Donc, M. Kaestlé, pour savoir si vous êtes une victime allez suivre un cours de à l'UQUAM !
Finalement, j'ai trouvé un article concernant Mme Gaston et le fait qu'elle aurait suivi un cous por apprendre qu'elle était une victime de violence.....
http://www.journaldemontreal.com/2015/09/29/proces-turcotte-un-bon-pere-admet-isabelle-gaston-en-contre-interrogatoire
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