Alors que, de
toutes parts, la voix stridente du féminisme militant apostrophe le
gouvernement Couillard sur les torts que sa politique d’austérité ne causerait qu’aux
femmes, les hommes n’étant en rien, ou si peu, touchés par elle, l’emblématique
conseil du statut de la femme s’est récemment illustré comme celui qui, parmi
les organismes publics et les ministères, affiche, et de loin, le plus haut niveau d’absentéisme avec un taux de 10,12 %.
JMD, une absence qui se fait désirer... |
Mais il y a de bonnes raisons à ça,
nous rassure le Huffington Post : «Le
CSF souligne toutefois que son organisme n’avait que 36 employés pour les
années couvertes (2014-2015) et que certaines employées ont dû s’absenter à
long terme pour maladie. «Comme on est un petit organisme, nos taux peuvent
varier énormément en fonction de si on a une employée qui est malade à long
terme», dit Liliane Côté, conseillère stratégique au bureau de la présidente. »
Mobilisons-nous contre l’austérité !
Deux voltefaces qui ne pardonnent pas…
C’est bizarre mais, dans une autre
vie, j’ai déjà travaillé pour des groupes communautaires qui ne fonctionnaient
qu’avec 100 000 $ par an et le taux d’absentéisme était limitrophe du néant
justement parce que nous étions peu nombreux…
Le manque de ressources humaines et monétaires nous forçait à la constance. J’ai déjà eu une seule collègue et nous
n’étions pratiquement jamais absents.
Faut dire que nous n’étions pas syndiqués et que nous n’aurions pas été
payés en cas de maladie, faute de moyens.
Mobilisons-nous contre l’austérité !
Alors qu’il y a davantage d’hommes que
de femmes assistés sociaux, chômeurs et que dire des itinérants, et qu’il
n’existe pour eux que peu de ressources, le sort du CSF est loin d’inspirer la
pitié. Le travail au quotidien de cet
organisme fossilisé et dépassé, dont l’utilité ne cesse d’être contestée fréquemment
et publiquement, semble bien facile à mettre en échec.
Bien sûr, son budget pharaonique a été réduit de 460 000 $ en février 2015. Comment alors espérer que le CSF s’en
sorte avec un maigre 3,81 M $ restant, ne finançant plus que les salaires d’à
peine 36 employées. Pas de doute, l’austérité
frappe durement…
Les bureaux régionaux de
Rouyn-Noranda, Saguenay, Québec et Montréal ont fermé leurs portes. Le rôle de ces
instances consistait à organiser des conférences et à faire connaitre les
recherches et les avis du CSF.
Franchement, fallait-il des bureaux régionaux pour accomplir si peu
? On ne pouvait pas organiser de
conférences à partir du siège social ? Et internet, comme les contacts avec les
médias, ce n’était pas suffisant pour diffuser les avis, ô combien facultatifs,
dans le meilleur des cas, ou biaisés, dans le pire, du conseil ? Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour
couper ce bois mort ?
Deux voltefaces qui ne pardonnent pas…
Christiane Pelchat, évincée |
Le
conseil du statut de la femme a tourné le dos à deux positions extrêmement
pertinentes qui avaient été formulées et défendues par la présidente
précédente, Christiane Pelchat. Ce n’est
pas que mon opinion générale sur Mme Pelchat soit élogieuse, mais il faut tout
de même lui reconnaitre ses rares moments de lucidité.
Le CSF cautionne et encourage les fausses allégations
Première volteface : alors que
Mme Pelchat avait adopté une position très ferme en faveur de l’interdiction
des signes religieux ostentatoires dans la fonction publique, Mme Miville-Dechêne,
à peine arrivée en pleine tourmente de la charte péquiste des valeurs, en
contestait aussitôt la pertinence. On
sait ce qu’il est advenu de la charte du PQ, comme de l’interdiction de Mme
Pelchat…
JMD accusait le parti québécois, alors au pouvoir, d’ingérence tandis qu’elle avait été elle-même parachutée au CSF par
Christine St-Pierre, alors que celle-ci était ministre libérale à la Condition
féminine. Mme St-Pierre avait évincé Mme Pelchat avant même
la fin de son mandat, parce la présidente du CSF défendait des positions laïques
manifestement contraires aux vues déjà islamophiles de son parti. Allez dénoncer l'ingérence, après ça...
Deuxième volteface, dans le cas de
la cause surmédiatisée d’Éric et Lola, comme le soulignait Stéphanie Grammond
dans La Presse en 2014 : «Lola
et le Conseil du statut de la femme (CSF), main dans la main. Qui l'eût cru?
Pourtant, l'organisme qui prônait la liberté de choix depuis belle lurette a
fait un virage à 180 degrés, cette semaine. Il soutient maintenant que les
conjoints de fait devraient avoir une protection juridique semblable à celle
des couples mariés.»
Et cette protection juridique
devrait devenir automatique après à peine deux ans de vie commune ! N’est-il pas étonnant de voir nos féministes,
qui jadis revendiquaient l’autonomie des femmes, exiger maintenant leur
dépendance économique ?
Le CSF cautionne et encourage les fausses allégations
Lucy DeCoutere, manipulatrice |
Par son appui public aux trois menteuses impliquées dans le procès injustifiable de Jian Ghomeshi, le CSF
cautionne et encourage le délit criminel de méfait public, qui consiste à susciter
une enquête policière sous de faux prétextes. Il a vite fait de balayer sous le
tapis l’évidence des nombreux mensonges et omissions qui ont démontré
clairement que les trois plaignantes avaient un agenda caché destiné à utiliser
notre système judiciaire afin de se venger d’un homme pour qui elles n’avaient
été que des conquêtes faciles et interchangeables. Vanité féminine, quand tu nous tiens…
C’est absentes qu’elles sont à leur meilleur…
C’est absentes qu’elles sont à leur meilleur…
Devant de tels faits d’armes,
auxquels on pourrait ajouter les avis biaisés tel que celui sur la
prostitution, contesté par Stella, organisme qui défend les droits des
travailleuses du sexe, et cet autre, sur la discrimination présumée dans la
construction, effectué à partir d’à peine 10 répondantes, on ne peut en arriver
qu’à une seule conclusion : à 3,81 M $ par an, c’est quand elles sont
absentes que les membres du CSF s’avèrent le plus compétentes. Mais comme le dit le proverbe, les plus belles
choses dans la vie sont gratuites.
Pourquoi alors ne pas faire l’économie de ces fonds publics ?
7 commentaires:
Excellent. Je donnerais n'importe quoi pour te voir affronter JMD dans un débat formel. Si on vivait dans une véritable et saine démocratie où les débats d'idées sont encouragés, ça serait possible. Dans le Zeitgeist actuel, je vais me contenter d'y rêver... Tu la mettrais en pièces, elle en ferait presque pitié!
Presque! ;-)
Prof…
Je crois vous rêver. Un débat sain et équilibrée n’arrivera jamais et votre liberté d'expression n’est pas accueillie et est actuellement désapprouvée si vous ne pensez pas comme les bonnes pensantes qui croient l’austérité affectent seulement les femmes.
@ Prof Ne t'en fais pas, elle n'acceptera jamais. Mario Tremblay l'a invitée à quelques reprises à son Show Tard et elle n'a jamais accepté. J'ai été bien étonné quand elle a accepté de le rencontrer à Energie. JMD est une femme très intelligente mais, quand tu n'as pas d'arguments, tu te retrouves en duel avec un pistolet à eau contre un revolver. Perdu d'avance...
Elles confondent belligérance avec l'intelligence. Cela est la principale raison je ne me soucie pas pour ses femmes.
Elles pensent qu'elles sont tous des génies, mais en réalité elles sont très grossières, agressive, violente et dangereuse.
Oui, les gestapounes ne sont guère reposantes. On les voit intolérantes, incohérentes, irascibles, irrationnelles, malhonnêtes et fanatiques. Leur version « masculine », les utérhommes, ne valent pas mieux. Des aliénés par leur faute qui rendent le « patriarcat » responsable de leur état... Pathétique.
Merci Olivier, vous m'avez appris un nouveau mot (irascible). Pour emprunter un mot que le Doc Mailloux utiliser et qui me fait sourire a tous coups ; Charognardes, est un beau mot pour définir beaucoup de ses femmes.
Bonne journée !
J'ai aussi forgé ce néologisme : fémivampire, qui définit bien ces prédatrices de subventions.
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