samedi 2 juillet 2022

Le parjure de Cassidy Hutchison contre Trump ou le désespoir des démocrates…

Cassidy Hutchison
Avant même la campagne électorale américaine de 2016, les démocrates avaient tenté d’écarter Donald J Trump de la présidence.  En campagne, ils ont menacé de le destituer.  Durant sa présidence, ils ont récidivé avec le canular de la collusion russe ourdi par Hillary Clinton et cautionné par Barack Obama, arnaque confirmée récemment par le dépôt du rapport du procureur spécial John Durham. 

Président sortant, ils ont tout de même tenté à nouveau de le destituer, en s’appuyant sur le bordel survenu au Capitole le 6 janvier 2021 qu’ils ont fortement favorisé pour ne pas dire déclenché.  Maintenant, à l’aide d’une commission d’enquête bidon et partisane, ils essaient encore d’incriminer Trump, allant jusqu’au parjure et au faux témoignage d’une soubrette connue de personne, subitement devenue vedette de l’heure, Cassidy Hutchison, ancienne adjointe de Mark Meadows, chef de cabinet de Donald Trump.

La presse américaine et canadienne, à 90 % pro démocrate, s’est empressée de porter la jeune femme aux nues, présentant son témoignage comme accablant, pour ne pas dire fatal dans la perspective d’un éventuel retour de Trump comme candidat à la présidence en 2024.

Pétard mouillé

En bon québécois, un pétard est une expression qui désigne une très jolie femme, ce qui est visiblement le cas de Cassidy Hutchison.  « Pétard mouillé », toutefois, a le sens de « chose qui n'a pas fonctionné correctement, qui n'a pas répondu aux attentes ».  C’est exactement vers cette douteuse qualification que se dirigent les énormités proférées sous serment par Mme Hutchison.

Premièrement, la jeune femme fait état, non pas d’événements dont elle a été témoin, mais bien de témoignages qu’elle a affirmé avoir recueillis de la part de deux employés de la Maison blanche : le chef de la sécurité de Trump, Robert Engel, et le conducteur de sa limousine.  Elle a affirmé, d’une voix sourde qui contrastait d’avec l’amusement que ses yeux trahissaient, que le bouillant président les aurait agressés, allant jusqu’à bloquer le cou du chauffeur de son bras, tout en contrôlant son volant de l’autre en vue de se rendre au Capitol, malgré les interdictions de ces employés.

Dès le lendemain, les deux hommes ont démenti les allégations de Mme Hutchison, allant même jusqu’à proposer de témoigner sous serment au comité d’enquête bidon dominé par les démocrates avec le soutien vociférant et théâtral de la traîtresse républicaine Liz Cheney.  Gageons que ces témoins ne seront jamais convoqués ou que, s’ils le sont, ce sera sous la pression des médias.

Attaque au ketchup

Ne s’arrêtant pas en aussi bon chemin dans son « témoignage », la jeune femme a affirmé avoir assisté à un accès de rage du président, qui aurait lancé son lunch sur un mur, forçant ainsi l’infortunée à l’éponger.  On imagine le traumatisme infligé à cette victime, si, toutefois, l’incident a bien eu lieu, ce dont on peut légitimement douter.  Je me demande si le ketchup évoqué alors a pu constituer l’arme utilisée par Trump dans sa tentative d’assassinat contre Mike Pence, scénario rocambolesque évoqué par le stupide Mario Dumont.

On m’objectera que Mme Hutchison témoignait sous serment, encourant de lourdes peines en cas de parjure.  Je répondrai à cela que le témoin a sans doute pleinement confiance dans le système judiciaire américain qui a laissé Anthony Fauci libre comme l’air malgré ses expériences tentés sur des orphelins dans le cadre de ses recherches sur le sida.  Le même système n’a jamais inculpé les Clinton, malgré le taux de mortalité sans précédent affectant leurs opposants, une série de morts violentes présentée toutefois comme une théorie du complot.

Parlant de Fauci, surnommé par certains observateurs délinquants « le père de la pandémie », est-il seulement inquiété par la justice américaine pour avoir autorisé ce qui ressemble à n’en pas douter à des recherches de gain de fonction illégales, financées par un organisme dont il était responsable, qui ont mené à la fuite fatidique du désormais célèbre laboratoire de Wuhan ?  En dehors de ses bras de fer avec le docteur Rand Paul, sénateur du Kentucky, on ne voit rien venir.

On comprendra alors pourquoi, avec un attorney général aussi mollasson que le démocrate Merrick Garland, Mme Hutchison dort sur ses deux oreilles.  Et puis, ce dernier est terriblement occupé, avec l’aide du FBI, à faire la chasse aux « terroristes domestiques » que sont les dangereuses mères de famille qui s’opposent à ce que des drag queens enseignent la sexualité et les études de genres à des enfants en maternelle.

Les démocrates sont désespérés

Personnellement, je trouve hilarant, et je ne suis pas le seul, le tableau d’un Donald Trump, si souvent présenté par ses détracteurs comme empoté et lourd, subitement doté de l’agilité d’un James Bond, tassant son chef de la sécurité pour bloquer d’un avant-bras vengeur le cou de son chauffeur tout en dirigeant de l’autre main le volant de sa limo.  Roger Moore se serait sans doute fait doubler pour le tournage de pareille scène quand il interprétait le célèbre 007.

Cet acharnement envers Trump, leur pire cauchemar, témoigne du désarroi qui hante les démocrates devant la chute libre sans précédent qu’ils connaissent dans les sondages et les intentions de vote.  Les élections de mi-mandat s’annoncent comme un massacre républicain.  Il aura fallu deux mandats à George Bush pour devenir aussi impopulaire que Joe Biden en seulement deux ans.

Les démocrates tentent présentement de surfer sur l’abrogation de l’arrêt Roe contre Wade qui confère aux États la responsabilité de légiférer sur l’avortement.  Les États démocrates continueront de l’autoriser, mais déjà, plusieurs États républicains s’annoncent nettement plus restrictifs, allant jusqu’à l’interdiction pure et simple.

Il y a cependant peu de chances pour que le peuple américain se laisse émouvoir, soit par les fabulations de Hutchison, soit par les protestations des mouvements pro-choix, quand 30 % des familles américaines éprouvent de sérieuses difficultés à joindre les deux bouts. 

L’inflation galopante, le prix de l’essence himalayen, celui de l’épicerie à l’avenant, les pénuries alimentaires et celle du lait maternisé, la criminalité à la hausse dans les États démocrates, le retrait catastrophique de l’Afghanistan, l’indifférence des démocrates envers le peuple dont ils ont la responsabilité, tout ça annonce des lendemains sombres pour le parti de Joe Biden lors des mid terms, mais aussi lors des présidentielles de 2024.

Il semble bien que, plus les démocrates s’acharnent sur Trump, et plus ce dernier conserve pour ne pas dire qu’il augmente son soutien parmi le peuple américain.  Les élections de mi-mandat, qui n’arriveront jamais assez vite, devraient confirmer cette perspective.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

https://www.aubedigitale.com/foutaises-laffirmation-selon-laquelle-trump-sest-jete-sur-le-volant-le-6-janvier-est-discreditee-par-les-services-secrets/

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Merci pour le lien !

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...