On
fait parfois des découvertes sur le web qui nous arrachent des cris d’horreur,
quand elles ne nous retournent pas l’estomac.
C’est après avoir essuyé mon café que je devais prendre acte de ce
nouvel assaut pernicieux de notre société si atrocement patriarcale :
l’instauration d’une Semaine québécoise de la paternité qui se déroule du 15 au
21 juin ! Oui, c’est bien aussi horrible
que ça se lit !
Lise Payette, mais où êtes-vous donc ? |
Et nos féministes qui ne
disent rien ! Françoise David, Alexa
Conradi, Lise Payette, Julie-Miville-Dechêne, mobilisez-vous contre ce nouveau
plan aussi machiavélique que phallocrate, contre cette machination
hétéro-sexiste, cette aliénation hétéro-normative ! Diantre, mais où êtes-vous donc fourrées?
Comment
ne pas constater l’ampleur de la conspiration machiste quand on apprend que cet
évènement « mobilise plus d’une
soixantaine de partenaires à travers le Québec afin d’offrir des activités
thématiques au grand public et un espace de discussion sur la paternité
contemporaine. » Vous rendez-vous compte
? Ces messieurs s’affichent et espèrent
qu’on les reconnaisse comme de vraies personnes, comme des individus capables
d’un apport déterminant pour la société et pire, pour les enfants !
Tel
un cancer virulent, cette activité se développe à un rythme d’enfer, année
après année : « En 2014, lors de sa deuxième édition, 91 initiatives ont
été inscrites dans 51 Villes et Arrondissements dans 15 régions administratives
du Québec; ce qui représente une augmentation de près de 43% pourcent comparé à
la première édition. La 3e Semaine Québécoise de la Paternité mettra les pères
à l’honneur du 15 au 21 juin 2015 !
» Aïe, aïe, aïe, « à l'honneur », disent-ils, comme dans les crimes d'honneur ?
Et
ce sera encore nos enfants, le Québec de demain, qui deviendront les victimes
de ce complot sexiste ! Alors que notre
système d’éducation formate soigneusement et avec amour notre progéniture pour lui
inculquer les valeurs féminines de compassion, de passivité, de tolérance, de
compréhension, de douceur, de tendresse, de complicité, de tact, d’écoute, bref
d’humanisme, en plus de leur apprendre l’ouverture à l’autre pourvu qu’il ne
soit pas blanc, de souche, mâle et hétérosexuel, voilà que des fanatiques
masculinistes viennent jeter un pavé dans cette marre de pacifisme et mêler les
cartes !
Comment
les enfants vont-ils s’y retrouver si on commence brutalement à valoriser les
pères hétérosexuels autrement que comme pourvoyeurs et payeurs de pension
alimentaire ? Imaginez le conditionnement antiféministe de ce propos
accablant : « Elle (ladite semaine)
a pour objectif de valoriser la paternité et de mettre en lumière l’importance
de l’engagement des pères auprès de leurs enfants. »
Le père hétérosexuel : l'homme à abattre ! |
On
frémit devant les conséquences d’une telle prise de position : présence
des pères hétérosexuels sans surveillance auprès des enfants, participation à
des activités familiales, droit de regard sur leur scolarité, leur
alimentation, leurs activités parascolaires, leur consommation d’internet et surtout, le pire
du pire : reconnaissance de leur droit à la garde partagée ?
Évitons
ici cependant de sombrer dans
l’hétéronormativité ! Les pères
homosexuels ne sauraient en aucun cas être perçus aussi négativement que ces
infâmes hétérosexuels. On sait comme il
a été laborieux le combat pour la reconnaissance de l’homoparentalité, une
victoire judiciaire à mettre au crédit de l’inénarrable Anne-France Goldwater,
qui a failli par ailleurs marier sans leur consentement – Pourquoi faire ? –
1,2 million de Québécois vivant en union de fait.
Heureusement,
des personnalités publiques sont devenues de significatifs ambassadeurs de
cette nouvelle réalité parentale, qui devrait un jour, espérons-le, supplanter
la famille nucléaire traditionnelle.
Qu’il suffise d’évoquer Joël Legendre dans cette catégorie porteuse
d’espoir pour se persuader de la supériorité parentale du père gay sur le père hétéro !
Aussi
féministes militantes, je vous implore, je vous supplie, je vous conjure, je
vous crie : arrêtez tout ceci !
Éloignez tous ces méchants papas hétéros de leurs enfants, comme vous avez
toujours tenté de le faire en vous opposant à la garde partagée et en
valorisant l’homoparentalité tant gay que lesbienne !
Imaginez la société de déjantés qui résultera de la reconnaissance d’une hétéroparentalité masculine que vous avez travaillé si durement à anéantir ! Une dernière fois, je vous interpelle : sœurs de souffrance, victimes éternelles, vous vous trouvez à un carrefour historique. Mobilisez-vous !
Imaginez la société de déjantés qui résultera de la reconnaissance d’une hétéroparentalité masculine que vous avez travaillé si durement à anéantir ! Une dernière fois, je vous interpelle : sœurs de souffrance, victimes éternelles, vous vous trouvez à un carrefour historique. Mobilisez-vous !
4 commentaires:
Très bon texte ironique
Cette semaine sur les pères n est pas négative, mais quand même,
c est triste de constaté que notre belle société suprema-feministe
ne valorise l homme que si il est un père et encore la...parfait et docile.
C est un petit nanane annuel que le bourreau féministe donne a l homme après l abus quotidien.
Et même a cela, c en est pas vraiment un nanane, car les féministes dans le fond veulent des pères obéissant pour aider les femmes dans leur accomplissement de carrière et personnelles...
alors finalement...notre société féministe accorde cette petite semaine car au bout du compte ca va bénéficier aux femmes et a l idéologie féministe.
(ca bénéficie aussi aux pères et aux enfants aussi je le conviens)
C est comme si en ArabieSaoudite, il y a pas de journées pour les femmes,
mais on leur donne une semaine de promotion de la bonne mère de famille....
Parlant de ce sujet, c est vraiment odieux la nouvelle loi sur les conjoints de faits que les féministes veulent imposer.
J espère qu il y aura un mouvement pour l empêcher.
Si on voulait détruire davantage les relation amoureuses et les naissance au Québec, on s y prendrait exactement comme cela.
Eh oui, mon ami, le féminisme d'État fait des gains. Jusqu'à quelles aberrations additionnelles devrons-nous nous rendre avant que cette folie étatique n'explose ? Car non seulement ce fléau touche-t-il le Québec, mais l'Occident entier en est contaminé. Le féminisme, une fascisme comme un autre ? Non, celui-là est politically correct, et ça là tout le danger...
Mon cher Olivier,
Pour une fois, je vous prie, laissez-moi soulever le doute que vous pourriez être dans les pommes de terre jusqu'au cou...
Vous savez aussi bien que moi que l'esprit calculateur féministe est toujours à l'affût d'une combine destinée à accroître l'afflux de liquidités.
Si tant est qu'il est reconnu que le mouvement veut réduire l'homme à sa plus simple expression, celle de pourvoyeur. Cependant, le pourvoi d'argent se tarit généralement, en principe, avec l'émancipation de la progéniture.
Si elle veulent perpétuer la tendance, elles ont intérêt à recruter de nouveaux candidats et quoi de mieux, pour ce faire, que de redorer le blason de qui leur donnera encore et toujours la substance essentielle ouvrant l'accès à la progéniture lucrative? Rappelez-vous: pourvoyeur!
Ce n'est pas un non-sens mais plutôt une machiavélique opération de marketing qui va de pair avec l’hyper-sexualisation des filles. Quel homme normalement constitué n'appréciera pas la beauté des charmes largement offerts à ces regards? Même les filles s'y font prendre...
Bonne journée!
Pour plausible que paraisse votre explication, Alain, j'espère que vous avez tort... ;-)
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