Alors que l’islam politique, hostile aux femmes et
aux homosexuels, fait des gains importants chaque jour au Québec, alors que
notre premier ministre réduit à une peau de chagrin les exigences relatives aux
signes religieux dans la fonction publique, alors que le même individu met de
l’avant un projet de loi liberticide qui fera taire quiconque dénonce les
insanités pro islamisme qu’il préconise ou encourage, alors que deux leaders de l’opposition fédérale
cautionnent le port du niqab lors de l’assermentation à la citoyenneté
canadienne, alors qu’à Shawinigan une mosquée qui dissimule maladroitement ses
affinités avec les frères musulmans a désormais pignon sur rue, alors qu’une
préposée aux bénéficiaires touche à peine un dollar de plus que le salaire
minimum dans plusieurs résidences privées, alors que des employeurs demandent
monts et merveilles à des secrétaires pour des emplois à 10 ou 12 dollars de
l’heure, devinez à quelle grande cause féministe, sociale et politique, vient
de s’attaquer la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie ? Allons, un petit effort...
Le théâtre d'un futur attentat phallocrate ? |
Les lutteuses dans le Jell-O ! Oui, mesdames
et messieurs, la suprême urgence, la priorité des priorités, la lutte à finir à
tout prix, aux yeux de ces idéologues ultra conscientisées, c’est de condamner
cette initiative, certes peu raffinée, mettant en scène d’une part des femmes
adultes, vaccinées et qui se croient consentantes et, d’autre part, un public
sans doute peu compatible avec les exigences protocolaires de Buckingham
Palace, chez qui en prime sommeillent des êtres aux visées réductrices, voire
peut-être même des sadiques sexuels à la recherche de leur prochaine proie !
Ouche, ouche, ouche !
Imaginez
leur juste consternation quand ces militantes mobilisées devaient
apprendre que le propriétaire du Pub L’Alibi, secteur Pointe-du-Lac, à
Trois-Rivières, organisateur de cette activité misogyne, est en fait… une femme,
Brigitte Grondin. Comment sensibiliser
cette malheureuse victime inconsciente du patriarcat au crime contre l’humanité
dont elle se fait l’étourdie promotrice ?
Selon
Johanne Blais, porte parole de l’organisme salutaire pour notre devenir social,
le déplorable évènement constitue un retour en arrière. Comme un malheur ne vient jamais seul,
l’instigatrice du complot phallocrate affirme que les femmes seront nombreuses
à assister à l’évènement et rejette du revers de la main toute accusation de
discrimination ! Non mais, quel culot !
Mais
ce qu’il y a de pire encore, c’est qu’une trentaine de femmes se seraient
portées volontaires pour entrer dans l'arène le soir de l’événement ! «Les
filles sont très volontaires», déclarait Mme Grondin au quotidien régional.
«Les femmes le font parce qu'elles le veulent. C'est un jeu. Celles qui
participent, je ne les ai pas forcées», proteste-t-elle, sans doute aussi
inconsciente de la portée de ses paroles que de ses actes…
Parce que les gars veulent pas…
Johanne Blais : un autre grand combat... |
Mme
Blais, comment pouvez-vous garder le silence devant pareille injustice, devant
semblable contrôle des hommes sur leur conjointe ? Pourquoi les femmes n’auraient-elles pas le
droit de se rincer l’œil dans le Jell-O ?
Voilà encore une grande lutte féministe en perspective…
Elles ne savent pas ce qu’elles font…
La
directrice de l’organisme confirme par ailleurs un prévisible point de vue féministe à l’effet que
les femmes qui assistent ou participent à cette tragédie ne savent pas vraiment
ce qu’elles font : «Les femmes qui participent à ce genre d'activités
vont utiliser l'argument d'une société de choix. Pour moi, faire de la lutte
dans le Jell-O, ça ne relève pas d'un réel choix» Est-ce assez clair ? Bien
que majeures et vaccinées, ces malheureuses, tout comme la proprio du Pub
L’Alibi, ne réalisent pas plus la portée de leurs choix que de leurs actes. Pas de doute, elles sont conditionnées par
leur environnement : où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie…
Toujours aussi inconsciente, Mme Grondin en rajoute,
d’ailleurs : «Je suis quand même une femme qui a un bar. Je suis pour le pouvoir des femmes» Comme si son milieu de travail
majoritairement masculin n’était pas à l’origine de son aliénation… Franchement !
Abandonnées par le
Conseil du statut de la femme…
Comme si le combat contre cette nouvelle injustice envers
les femmes n’était pas assez ardu, assez oppressant, assez exténuant ni assez
déprimant, voilà qu’on apprend que le Conseil du statut de la femme, cet
organisme emblématique de la défense de la condition féminine fondé en
1973, refuse de s’en mêler, nous informe
Le Nouvelliste : «Joint par
téléphone, le Conseil du Statut de la femme n'a pas émis d'opinions sur le
sujet alléguant qu'il ne se prononce pas sur ce genre d'événement. »
Le CSF ne se prononce pas sur un événement aussi toxique pour la cause des femmes ! Je vous le demande : où sont donc passées
les vraies rebelles ?
2 commentaires:
«Les femmes qui participent à ce genre d'activités vont utiliser l'argument d'une société de choix. Pour moi, faire de la lutte dans le Jell-O, ça ne relève pas d'un réel choix»
Ah, ce bon vieux fallacieux "Real Scotsman"- n'est "vrai" que ce notre groupe de pensée considère "vrai". Un grand classique, comme Autant en Emporte le Vent! Ca faisait longtemps tiens!
Si le vent pouvait en effet emporter ce genre de comportement, nous ne nous en porterions que mieux... Mais, pour paraphraser un autre classique, tant qu'il y aura des femmes... féministes...
Enregistrer un commentaire