Vous dire à quel point je deviens excédé à
la lecture des psychodrames de vierges offensées qui viennent polluer la une
des médias depuis plusieurs mois ! C’est
à croire qu’il n’existe aucun problème sérieux au Québec, comme en Occident, et
que l’incident le plus insipide devient le prétexte rêvé pour tromper
l’ennui qui nous ronge devant tant d’harmonie.
Lise Thériault, « victime » de la liberté d'expression... |
Après
les excuses injustifiées du ministre Poëti à propos du penchant bien connu des
femmes pour le magasinage, après le lynchage médiatique immérité réservé à
Jean-François Mercier pour sa blague réaliste sur les allumeuses, après les
excuses extorquées au député conservateur Larry Miller envers les femmes voulant imposer
leur niqab lors de leur assermentation, après le congédiement d’un homme pour
avoir fait une blague cochonne à une journaliste et après un sort identique
réservé à un prix Nobel de science britannique pour une boutade sur ses collègues féminines, c’est au tour de l’animateur du FM93, Sylvain Bouchard,
de devoir s’excuser pour avoir affirmé que la ministre de la Sécurité publique,
Lise Thériault, méritait qu’on « lui transplante une paire de couilles » devant
sa passivité un an après l’évasion de trois détenus d’Orsainville.
Où
s’arrêtera cette chasse aux sorciers qu’il faut absolument punir sur le bucher
de la rectitude politique ?
Greffer des couilles à un ministre serait-il sexiste ?
Comme
si des élues avaient du temps à perdre à de telles niaiseries, mais je crois plutôt qu'il s'agit d'un ballon d'essai pour tester le calamiteux projet de loi 59, la ministre de
la Condition féminine et de la Justice, Stéphanie Vallée, et, bien sûr, Mme Thériault, n’allaient
pas manquer cette opportunité de monter aux barricades, au douteux prétexte de défendre « la cause des femmes », en accusant Bouchard d’être sexiste et vulgaire.
Stéphanie Vallée et la censure du féminisme d'État... |
En
plus de lui tenir rigueur d’avoir affirmé que Mme Thériault aurait davantage de
mordant si on lui greffait une paire de couilles, ces vaillantes militantes lui
en ont voulu d’avoir prétendu que la ministre de la Sécurité publique ne devait
son poste qu’à son sexe afin de respecter des quotas. Il demeure pourtant très plausible
que ce fut le cas en 2005 lorsque Mme Thériault obtint son premier ministère, quand
Jean Charest avait instauré une parité ministérielle cosmétique à partir d’une députation
à seulement 30 % féminine.
On
se rappellera qu’après s'être révélée une ministre anonyme à l’Immigration et aux
communautés culturelles, Mme Thériault devait connaitre son heure de gloire en
tant que ministre du travail, pour sa fermeté dans le dossier de l’abolition du
placement syndical dans le domaine de la construction. Depuis cette époque héroïque, toutefois, aucune
réalisation marquante n’a suivi…
«Je comprends que M. Bouchard a un rôle d'animateur polémiste, devait préciser Mme Vallée, j'en ai un comme chum (Roch Cholette, du 104,7FM), on le sait, mais ce n'est pas parce qu'on entretien la polémique (...) qu'on doit se permettre de tels propos». Mes sympathies, M Cholette, il doit faire bon partager le quotidien d’un tel rayon de soleil à l’esprit aussi ouvert…
« De tels propos » ne sont-ils pas caractéristiques d’un animateur polémiste, justement ? Un tel communicateur n’a-t-il pas pour mandat de dire franchement ce qu’il pense, sans nécessairement faire dans la dentelle, quitte à paraitre parfois provoquant, irrévérencieux ou même iconoclaste ? Peut-on par ailleurs comparer l’attitude de Sylvain Bouchard à celle d’un Jeff Fillion, qui harcelait inlassablement et méchamment ses victimes, comme Sophie Chiasson, en s’en prenant à son physique et en prétendant que son intelligence était inversement proportionnelle à la taille de sa poitrine ?
L’allusion aux couilles était une banale métaphore pour illustrer le manque de mordant que l’animateur prêtait à Mme Thériault. Ce n’était ni une attaque sur son physique, ni sur son intelligence, mais une critique sur une lacune professionnelle. Qui ne connait pas l’expression « avoir ou manquer de couilles » ? Alors, en quoi ce propos était-il sexiste ? Parce qu’il était question de greffer des couilles, organe masculin, sur une femme ? Ridicule !
La queue entre les jambes…
Parlant d’avoir des couilles ou pas, il semble que le directeur de la programmation du FM93, Pierre Martineau, ait eu plutôt la queue entre les jambes devant la ministre de la Condition féminine qui, non seulement exigeait des excuses de l’animateur, mais insistait pour que le diffuseur fasse pression sur lui afin qu’il s’exécute.
« Riposte » du directeur en question, rapportée dans Le Journal de Montréal : «Il est clair du côté du diffuseur, nous n'endossons pas les propos de Sylvain Bouchard. (…) On est très inconfortable avec ce qu'on a entendu et évidemment, comme diffuseur, j'offre mes excuses à la ministre Thériault et aux femmes qui ont pu être offusquées par les propos de Sylvain». Des sofas peuvent être inconfortables. Tout comme des paillassons…
Visiblement acculé au pied du mur, devant le peu de soutien de son employeur, car on devine que la position exprimée par M Martineau allait au-delà de sa petite personne, Bouchard s’est excusé publiquement : «Quand j'ai dit qu'il faudrait lui greffer une paire de couilles, c'est sûr que c'est une caricature, mais disons que si c'était à refaire, je ne dirais pas ça, a convenu Sylvain Bouchard, joint en début de soirée. Ce que je voulais dire, c'est que je souhaite que cette ministre là ait plus de poigne, mais de la façon dont ça été dit, c'était malhabile». Mea culpa, mea maxima culpa…
Un nouveau recul de la liberté d’expression
Le
pire dans ce simulacre d’indignation, c’est qu’un animateur et un
diffuseur aient baissé pavillon devant les comportements outranciers de primas
donnas en mal de contrôle médiatique, voire de censure.
À bien y penser, ce psychodrame n'a rien d'étonnant. N'avons-nous pas affaire à deux ministres d’un parti peu démocratique dont l’une, Mme Vallée, également ministre de la Justice en plus de la Condition féminine, pilote l’ordurier projet de loi 59, qui tente de museler plus que jamais la liberté d’expression, pour la plus grande joie des intégristes islamistes et féministes radicales. Pour s’abaisser à une telle manipulation émotive et idéologique envers un média, Mme la Ministre, il faut sévèrement manquer de couilles…
«Je comprends que M. Bouchard a un rôle d'animateur polémiste, devait préciser Mme Vallée, j'en ai un comme chum (Roch Cholette, du 104,7FM), on le sait, mais ce n'est pas parce qu'on entretien la polémique (...) qu'on doit se permettre de tels propos». Mes sympathies, M Cholette, il doit faire bon partager le quotidien d’un tel rayon de soleil à l’esprit aussi ouvert…
« De tels propos » ne sont-ils pas caractéristiques d’un animateur polémiste, justement ? Un tel communicateur n’a-t-il pas pour mandat de dire franchement ce qu’il pense, sans nécessairement faire dans la dentelle, quitte à paraitre parfois provoquant, irrévérencieux ou même iconoclaste ? Peut-on par ailleurs comparer l’attitude de Sylvain Bouchard à celle d’un Jeff Fillion, qui harcelait inlassablement et méchamment ses victimes, comme Sophie Chiasson, en s’en prenant à son physique et en prétendant que son intelligence était inversement proportionnelle à la taille de sa poitrine ?
L’allusion aux couilles était une banale métaphore pour illustrer le manque de mordant que l’animateur prêtait à Mme Thériault. Ce n’était ni une attaque sur son physique, ni sur son intelligence, mais une critique sur une lacune professionnelle. Qui ne connait pas l’expression « avoir ou manquer de couilles » ? Alors, en quoi ce propos était-il sexiste ? Parce qu’il était question de greffer des couilles, organe masculin, sur une femme ? Ridicule !
Sylvain Bouchard, coupable d'être provocateur |
Aurait-on trouvé sexiste M Bouchard s’il
avait affirmé qu’il serait souhaitable de greffer une paire de couilles à
Philippe… Couillard en raison de sa servilité devant l’islam politique ? Absolument pas. Personne ne se serait énervé. On peut insulter un homme politique au Québec
en toute impunité.
La queue entre les jambes…
Parlant d’avoir des couilles ou pas, il semble que le directeur de la programmation du FM93, Pierre Martineau, ait eu plutôt la queue entre les jambes devant la ministre de la Condition féminine qui, non seulement exigeait des excuses de l’animateur, mais insistait pour que le diffuseur fasse pression sur lui afin qu’il s’exécute.
« Riposte » du directeur en question, rapportée dans Le Journal de Montréal : «Il est clair du côté du diffuseur, nous n'endossons pas les propos de Sylvain Bouchard. (…) On est très inconfortable avec ce qu'on a entendu et évidemment, comme diffuseur, j'offre mes excuses à la ministre Thériault et aux femmes qui ont pu être offusquées par les propos de Sylvain». Des sofas peuvent être inconfortables. Tout comme des paillassons…
Visiblement acculé au pied du mur, devant le peu de soutien de son employeur, car on devine que la position exprimée par M Martineau allait au-delà de sa petite personne, Bouchard s’est excusé publiquement : «Quand j'ai dit qu'il faudrait lui greffer une paire de couilles, c'est sûr que c'est une caricature, mais disons que si c'était à refaire, je ne dirais pas ça, a convenu Sylvain Bouchard, joint en début de soirée. Ce que je voulais dire, c'est que je souhaite que cette ministre là ait plus de poigne, mais de la façon dont ça été dit, c'était malhabile». Mea culpa, mea maxima culpa…
«Ce que je voulais dire,
c'est que je souhaite que cette ministre là ait plus de poigne…» C’était on ne peut plus clair. Toute personne sensée avait compris. Et toute personne tolérante avait, soit été
d’accord, soit manifesté son désaccord sans pour autant adopter des
comportements hystériques et revanchards.
Un nouveau recul de la liberté d’expression
Pierre Martineau, « inconfortable »... |
À bien y penser, ce psychodrame n'a rien d'étonnant. N'avons-nous pas affaire à deux ministres d’un parti peu démocratique dont l’une, Mme Vallée, également ministre de la Justice en plus de la Condition féminine, pilote l’ordurier projet de loi 59, qui tente de museler plus que jamais la liberté d’expression, pour la plus grande joie des intégristes islamistes et féministes radicales. Pour s’abaisser à une telle manipulation émotive et idéologique envers un média, Mme la Ministre, il faut sévèrement manquer de couilles…
5 commentaires:
Moi je dirais plutôt que pierre martineau s'est fait greffer un utérus
Lui et la haute direction de COGÉCO qui ont fait pression sur Bouchard pour qu'il présente des excuses injustifiées...
La liberté d'expression part lentement (pas tant que ça) à la dérive. Une autre forme d'intégrisme qu'il faudra combattre. C'est à nous tous, les défenseurs de la liberté, de toutes les libertés, qu'il faudra une sacrée grosse paire de couilles!
Ce qui vient d'arriver est extrêmement grave, et je doute que les gens en saisisse tout l'impact à venir non seulement pour la liberté d'expression, mais aussi pour le droit du public à l'information. Déjà frileux devant la gauche radicale, le féminisme misandre et l'islam politique, les journalistes n'oseront plus transmettre d'information susceptibles de déranger les susceptibles.
Triste, très triste de voir autant d'homme vagineux qui cède automatiquement leurs libertés d'expressions face aux féministes. Apres, ses mêmes femmes chiales qu’il y a plus d’homme qui se tient debout. LOL
Allez, debout les morts !!!
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