L’affaire n’a pas fait grand bruit au
Québec, province on ne peut plus frileuse à l’idée de dénoncer les dérives d'un
féminisme radical. Eh bien, figurez-vous
que la cour d’Arizona a condamné en 2012 Nick Olivas, maintenant 24 ans, à
payer pas moins de 15 000 $ en arrérages de pension alimentaire et en frais
médicaux, sans compter des intérêts de 10 %, pour une enfant de six ans dont il
ignorait jusqu’à l’existence. Ce
n’est
que deux ans plus tard, en septembre 2014, que l’affaire était rendue publique aux États Unis.
Nick Olivas, pourvoyeur malgré lui... |
Vous
me direz que ces choses arrivent et qu’un homme doit assumer ses
responsabilités, mais attendez de lire la suite. Le jeune homme avait 14 ans au moment de la
conception, et la mère, 20, ce qui fait d’Olivas, techniquement, une victime de
détournement de mineur, en anglais, statutory rape, selon les lois mêmes de
l’Arizona, qui stipulent qu’un jeune de moins de 15 ans ne peut donner son
consentement à une relation sexuelle.
Mais
voilà, comme la relation a été librement consentie, aucune accusation de détournement de mineur n’a alors été portée contre la future mère et, selon le département
d’État de la sécurité économique, Olivas devra casquer puisque son abuseuse n’a
jamais été reconnue coupable d’agression sexuelle. Comment cependant nier que l’agression a bel
et bien eu lieu, puisqu’une preuve vivante de maintenant six ans en a résulté et que la
victime doit payer pour son bienêtre ?
Malgré
cette incohérence manifeste, le jeune adulte n’ayant de toute évidence pas
l’âge du consentement sexuel au moment de la conception, et sa partenaire
alors majeure ayant profité de la situation, consentement ou pas, l’État d’Arizona a
saisi le compte en banque du jeune homme et lui extorque 380 $ par mois.
Une mesure aussi absurde suscite l’indignation de l’intéressé. « Je devrais être tenu responsable de mes actes pour ce que je fais en tant qu’adulte, clame-t-il, mais quand je n'étais qu’adolescent, ce n’est pas mon avis. Je vivais ma vie et je profitais de ma jeunesse. De découvrir que j’avais une fille de six ans ? C’était inexplicable, j’ai été bouleversé ! » On le serait à moins.
Une mesure aussi absurde suscite l’indignation de l’intéressé. « Je devrais être tenu responsable de mes actes pour ce que je fais en tant qu’adulte, clame-t-il, mais quand je n'étais qu’adolescent, ce n’est pas mon avis. Je vivais ma vie et je profitais de ma jeunesse. De découvrir que j’avais une fille de six ans ? C’était inexplicable, j’ai été bouleversé ! » On le serait à moins.
Selon Mel Feit, directeur du groupe de pression new-yorkais National Center for Men, l’État
d’Arizona justifie sa décision par le fait que la pension n’est pas versée à
l’agresseuse pour ses besoins, mais bien pour ceux de l’enfant.
Mel Feit, dénonciateur |
Il précise
cependant que, même si Olivas était consentant, une victime de détournement de
mineur ne peut être tenue responsable de ses actes, selon la loi : « Alors,
nous n’allons pas le (Olivas) tenir responsable de sa participation à l’acte
sexuel, affirme Feit, mais nous ferons volte-face et allons le tenir
responsable de l’enfant issu de cet acte sexuel. C’est aberrant, ridicule ! Ça n’a aucun sens ! »
Nick
Olivas aimerait retourner en cour défendre ses droits, mais il n’a pas les
moyens de s’offrir un avocat. Et ce
n’est pas le fait de verser une pension de 380 $ par mois et des arrérages de 15 000 $ qui va lui faciliter
la tâche…
Des précédents
Si
vous croyez que l’histoire d’Olivas constitue un précédent, détrompez-vous ! Les cas sont rares, mais dans chacun d’eux,
la victime mineure s’est vue contrainte de payer pension, l’enfant étant
reconnu comme seule victime dans ce genre d’affaire…
Azcentral révèle ainsi que le cas le plus célèbre reste celui d’un jeune qui, à 13 ans,
avait engrossé bien malgré lui sa gardienne de 17 ans. Restant sourde à l’indignation populaire, la
cour suprême du Kansas avait décrété, en 1993, qu’il devrait payer une pension
pour l’enfant, et ce, même si, selon les lois de cet État, l’âge minimum du
consentement sexuel était de 15 ans.
Quelques
années plus tard, une décision encore plus aberrante a été rendue en
Californie, dans le cas d’un jeune homme de 15 ans ayant eu des relations
sexuelles avec une voisine de... 34 ans !
Comme dans le cas de l’adolescent du Kansas, c’est avec le concours d’intervenantes
sociales (sic !), que cette profiteuse a
réussi à extorquer une pension à sa victime.
Bien mal lui en prit, puisqu’elle a été reconnue coupable de
détournement de mineur. Il y a des
limites au féminisme le plus aberrant, semble-t-il. Je m’étonne que les intervenantes n’aient pas
demandé une condamnation du jeune homme pour détournement majeur…
Bar ouvert pour les abuseuses…
Meredith Powell, enseignante abuseuse |
Bien sûr, l’intérêt de l’enfant reste primordial,
dans ce genre de situation, mais à quel prix ?
Dans cette optique, le placement en foyer d’accueil compétent ou même l’adoption ne constitueraient-ils pas les avenues les
plus justes et le plus adéquates afin de veiller à ses besoins légitimes ? Pourquoi la volonté d’une mère suffisamment
immature et irresponsable pour avoir des relations sexuelles avec un mineur
devrait-elle représenter une garantie que son enfant sera élevé correctement et sans risque d'abus
? Comment peut-on laisser à pareille individu
une aussi lourde responsabilité que celle d’une vie en devenir ?
Qui
plus est, au nom de quel principe la décision seule d’une profiteuse sans
scrupule peut-elle aller jusqu’à hypothéquer l’avenir d’un jeune homme dont la
seule erreur aura été de croiser sa route ?
Imaginez-le, à sa première relation sérieuse, en train d’essayer de composer avec la réalité de la pension d’un enfant non désiré, issu d’un abus
dont il a été victime. Il lui faudra
rencontrer une partenaire de vie très forte et compréhensive. Ça se trouve, mais pas à tous les coins de
rue…
Mais
il y a pire, dans le message implicite que lancent ces cours de justice
irresponsables en se prévalant de décisions complaisantes envers les abuseuses
et liberticides envers leurs victimes au nom de l’intérêt supérieur de
l’enfant.
Un
coup d’œil aux abus de plus en plus répandus, ou dénoncés, d’enseignantes ayant eu des relations sexuelles avec des mineurs, aux États-Unis particulièrement,
suffit pour se poser la question suivante : s’agit-il d’un phénomène qui
ne vise que les enseignantes ? La
promiscuité de jeunes étant plus grande que dans d’autres sphères d’activités
pourrait expliquer un plus grand nombre d’abus, mais il faudrait être peu
perspicace, pour ne pas dire naïvement idiot, pour imaginer que le cas des abuseuses de mineurs serait exclusif à cette profession.
«
Envoyez-vous en l’air avec un jeune et touchez le gros lot ! » Voilà le message lancé par ces basses cours
de justice américaines. À quand notre
tour au Québec ?
8 commentaires:
Ca n'as pas de calisse de bon sens!!!
Qui sont ces imbéciles qui donnent encore toute aux femmes aux détriment d'un enfant.
Cette femme es une pédophile et la cour lui donne raison.
Ce qui a de quoi inquiéter, c'est que les États-Unis nous influencent de plus d'une façon, y compris dans le domaine légal. Aurons-nous à faire face à ce genre de cas dans un proche avenir ? Pas trop rassurant, tout ça...
Olivier,
Et ce n'est pas un cas isolé. Il a eu autre cause dans le passer, et surement d’autre dans le future. Je recommande une lecture du livre « Men on Strike » de la Docteur Helen Smith. Une lecture (facile) très important pour tous hommes et parents qui ont un enfant de sexe masculin.
Va sérieusement voir à protéger nos jeunes hommes de cette société. A quand le Vasagel? Est-ce que le gouvernement va financer un tel traitement qui rend le sperme infertile pendant 10 ans et qui coute seulement $400 avec possibilité de renversement de l’injection à la demande? Encore, la société aurait trop à perdre. Simplement imaginer qu'il aurait une diminution d’arnaque.
La société a encore ce préjuger et mentalité que lorsqu’une femme adulte (souvent en position autorité) a du sexe avec un enfant/ado, s’est une grosse faveur et que le garçon devrait être heureux de ça!
Cette situation prouve que la société admet qu’un homme n’a aucune valeurs, sauf celle de payer, et souvent, malheureusement, il paye jusqu’au suicide.
http://chicagoist.com/2016/02/20/lawmakers_file_legislation_that_wou.php
Ça n'arrivera jamais au Québec. Mais rien ne nous empêche de rêver (encore)!
Olivier,
http://www.marilynstowe.co.uk/2016/04/04/over-70-per-cent-of-paternity-tests-in-african-city-negative/
Je rêve peut-être, mais j’ai hâte aux jours que les tests de paternité seront obligatoires.
Les mesdames sont mieux de "s’attacher leurs trompes" ou d'avorter, pcq je prédis que, %50 de chance que les pères élèves ou payes pour des enfants non biologique a leur insu.
Dire qu'en France, ça prend le consentement de la mère pour qu'un tel test soit autorisé...
J'ai partagé ton article et plusieurs autres sur mon Facebook,car c'est trop stupide cette loi de faire payer ce jeune homme qui es en fait une victime d'une femme pédophile et d'une profiteuse.
Incroyable que le féminisme en arrive à de telles bassesses.
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