C’est
aussi incroyable que ça en a l’air, et c’est en Grande-Bretagne que ça s’est
passé. Dans un monde où l’on ne cesse de
dénombrer les cas d’abus sexuels commis par des femmes adultes sur des jeunes
garçons, il vient de s’en trouver un où le père d’un gamin de 11 ans a jugé normal de prendre la défense de l’abuseuse. Cette attitude est d’autant plus
déconcertante que jade Hatt, 21 ans, a eu une relation sexuelle complète avec
sa victime alors qu’elle agissait auprès de lui en tant que gardienne.
Jade Hatt : un moment d’égarement est si vite arrivé... |
Un
fait plus qu’inusité mérite d’être soulevé : la femme et cet étrange père avaient été
amants ! Est-ce en échange d’un futur retour
d’ascenseur du genre paiement en nature que cet individu sans scrupule a
préféré prendre la défense de son ancienne amante contre sa propre progéniture
?
Toujours
est-il que grâce à cet irresponsable, un juge non moins inconscient, pour ne
pas dire idiot, a renoncé à infliger à l’accusée une peine de prison ferme bien
méritée et a préféré opter pour une sentence bonbon de six mois avec sursis et
une inscription au registre des criminels sexuels pendant sept ans. Des coups de pied au cul se perdent…
Les faits
« Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je suis une meilleure personne que ça »,
devait déclarer la pédophile. Metronews rapporte ainsi les événements :
« Jade Hatt avait 20 ans quand les faits se sont déroulés, en novembre
2014. Alors qu'elle surveille l'enfant dont elle a la garde, la jeune femme
décide, sous l'effet d'une pulsion selon ses dires, de se déshabiller, et d'en
faire autant avec le jeune garçon. Là, les deux ont un rapport sexuel, qui
durera moins d'une minute. Le garçon confessera par la suite ne pas avoir aimé
ce rapport, parce qu'il savait "que c'était mal". »
Compte tenu de l'âge de la victime, de l’allure peu ragoutante de
l’agresseuse (voir photo) et de la durée de l’agression, digne de figurer dans
le Guinness des records sous la rubrique « viol le plus bref sur un jeune
mineur », il y a tout lieu de croire en la sincérité du garçon quand il affirme
ne pas avoir gardé de l'événement un souvenir enchanteur…
qui risque malgré tout d’être mémorable, au sens d’un traumatisme.
Mais voilà, la cour a vu en Jade Hatt une femme immature, donc pas tout à
fait en mesure de répondre de ses actes… Imaginez un homme, lui
aussi en situation d’autorité, du même âge, ayant abusé d’une fillette de 11
ans. Croyez-vous qu’une cour quelconque
se serait penchée avec compassion sur ses difficultés à gérer ses comportements
sexuels ?
Sans doute aurait-il fallu dégainer nos mouchoirs devant la touchante
confession de l’accusée : « Je tombe amoureuse trop vite, et je m'attache aux
gens trop rapidement ». Parlez-moi d’un
attachement … qui relève de la fureur clitoridienne ! Comment peut-on avouer aussi candidement être
tombée amoureuse d’un gamin de 11 ans ?
Comment imaginer qu’une cour de justice, chargée de protéger les faibles
et les démunis, se montre sensible à pareil délire, à si évidente
manipulation ?
Contrairement aux préjugés - ou fantasmes - de certains, toutes les abuseuses d'adolescents n'ont pas l'allure sexy de Brianne Altice... |
« Une activité sexuelle illégale
»
Je me demande comment cet enfant de 11 ans s’est senti quand il a entendu
son propre père, l’être sur terre qui devrait le plus avoir à cœur de le protéger,
dire de lui, pour excuser son ancienne amante, qu'il était « fou du sexe
», qu’il faisait « plus vieux que son âge », et qu’il n’avait « pas du tout été
affecté par ces faits ».
N’y avait-il pas de psychologue ou d’intervenante sociale présente au
tribunal ? Est-il possible que des
propos aussi insensés, irresponsables, pour ne pas dire stupides, puissent être
tenus sans que son auteur ne soit rappelé à l’ordre ? Comment expliquer que le propre témoignage du
gamin, qui a clairement exprimé son inconfort lors de l’agression, n’ait pas
été pris en considération ? Et
pire : cet homme sans jugement continuera-t-il d’avoir la garde de son
enfant ?
En prenant en considération une opinion aussi subjective que déjantée, la
cour n’a-t-elle pas décrété que la victime, un gamin de 11 ans, devait être tenue
responsable, du moins en partie, de l’agression dont il a été
victime ? Devrait-on l’accuser de
détournement majeur, tant qu’on y est ?
Relevons au passage que l’agresseuse n’a pas été reconnue coupable de
viol mais bien « d’activité sexuelle illégale ». Bel euphémisme !
Heureusement, des organismes britanniques de protection des jeunes ont condamné avec dégout cette sinistre parodie de justice, dénonçant fermement les
doubles standards visant les jeunes victimes masculines, surtout quand les
criminels sont de sexe féminin :
Claude Knights, de Kidscape, condamne les propos du juge incompétent. |
« Le NSPCC (National Society for the Prevention of Cruelty to
Children) a relevé que les commentaires du juge sur cette affaire ont envoyé un
message erronné en confirmant un préjugé répandu voulant que l’abus sexuel d’un
jeune garçon par une femme est d’une certaine façon moins grave que celui
commis sur une jeune fille par un homme. »
Claude Knights, de Kidscape, a ajouté : « C’est très triste d’entendre que
ce jeune garçon a été dépeint avec des termes tels que « fou du sexe », ce qui
impliquait qu’il était dans une certaine mesure à blâmer pour l’activité
illégale qui est survenue. »
J’ai déjà reçu des commentaires d’hommes m'ayant affirmé qu’ils avaient
eu une aventure avec une femme adulte quand ils étaient adolescents et qu’ils
en gardaient un très bon souvenir. Tant
mieux pour eux. Mais il ne faudrait pas
que les bons moments du passé ne viennent occulter, chez ces hommes comme dans notre
société en général, la réalité qu’un jeune, même en apparence consentant,
puisse garder des séquelles durables de son expérience et voir ses relations futures
avec les femmes, sexuelles ou autres, hypothéquées.
Ses souffrances doivent être prises en
considération, tout comme la responsabilité de son agresseuse. Et en
aucun cas, il ne doit se voir tenu responsable des actes de cette dernière…
8 commentaires:
Probablement que le père avait sauté la gardienne, donc.......
Il l'avait très certainement fait, comme le procès l'a révélé.
Quand un homme commet une erreur ,c un gros salaud d'agresseur sexuel sans remords et sans compassions, et quand c'est une femme, c une femme qui a des problèmes qui a besoin de notre compassion et de notre tolérance.
2 poids 2 mesures ou l'homme es toujours perdant.
J'ai décidé dans ma vie de ne plus accorder aucun privilèges à aucune femme que ce soit. Comme une psychologue m'as déjà dit, tu es pas en couple pour être le sauveur d'une femme mon Pierre, mais simplement pour être aimé pour ce que tu es.
Bien des hommes devraient retenir cette lecon , pour ne pas se faire manipuler par la gent féminine.
Une chance le jeune garçon de 11 ans la pas engrosser!
La violeuse aurait reçu de l'allocation familiale!
Après tout, elle a fait une grande faveur à ce jeune garçon privilégié de cette société patriarche!
Maudit garçon sale! ca va être un autre prédateur a surveillez!
Madame les intouchables, bonne journée!
Je me suis fait la même réflexion sur la pension. Avec un juge aussi stupide, le pire aurait été à redouter, mais peut-être alors que le père aurait été moins collaboratif. Qui, en attendant la majorité du jeune, aurait eu à payer pension ?
@Pierre Vachon Oui, même dans le rôle de l'agesseuse, une femme devient victime...
Olivier,
Comme prevus, madamme Jade Hatt aucune prison pour avoir baiser un jeune garcons de 11 ans. Apres tout, une grosse faveur de faite a ce jeune garcon!
http://www.dailymail.co.uk/news/article-3351230/Babysitter-sex-11-year-old-boy-NOT-jail.html
Encore heureux que le jeune n'ait pas été accusé de détournement majeur...
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