Albert Bourla, directeur général de Pfizer |
Il fut un temps, cependant, où cette « tare »
qu’était alors la liberté d’expression autorisait certains empêcheurs de
tourner en rond à fustiger la puissance toxique - à plus d’un titre - et
généralement intouchable du lobby pharmaceutique. Or, c’est dans le média aujourd’hui le plus soumis
au premier ministre François Legault, lui-même à plat ventre devant le lobby
pharmaceutique, que l’un de ces troublions, en l’occurrence Léo-Paul Lauzon, s’exprimait en ces termes à
propos de la multinationale Pfizer le 8 novembre 2012 :
« La société américaine Pfizer est la
plus grosse compagnie pharmaceutique au monde et elle n’est pas mal plus
importante et plus riche que le Canada. En termes de ressources économiques, le
Québec est un nain par rapport à Pfizer et à la tyrannie du cartel
pharmaceutique qui font la pluie et le beau temps dans le monde grâce à
leurs milliers de lobbyistes, d’universitaires franchisés, de groupes de
recherches commandités et d’ex-politiciens à leur emploi. »
En
2021, ce serait différent ?
Pensez-vous
vraiment qu’en 2021, la situation de cette compagnie soit différente ? Que le Canada de Justin Trudeau soit plus
solide que celui de Stephen Harper ? Qu’il n’existe plus de lobbyistes,
d’universitaires franchisés, ou de groupes de recherche commandités ? Prenons par exemple le cas de l’Institut de
cardiologie de Montréal, qui a empoché en mai 2020 une subvention de 3 M $ de la part de la Fondation Bill et
Melinda Gates, qui finance également Pfizer :
« L'institut
de cardiologie de Montréal a reçu une subvention de 3 millions de dollars de
la Fondation de Bill et Melinda Gates pour son vaste chantier de recherche sur
les effets de la colchicine dans la lutte contre la COVID-19. »
Bien sûr, vous me
direz que ce montant sert à soutenir une recherche en soi fort louable sur la
colchicine, un médicament anti-inflammatoire connu et peu coûteux, qui pourrait
représenter un remède préventif contre la covid-19. Il faut cependant garder à l’esprit que la
fondation des Gates subventionne depuis longtemps le géant Pfizer, notamment, bien
sûr pour le plus grand bien de l’humanité en souffrance.
Oseraient-ils si…
Pensez-vous
que les heureux bénéficiaires de ce pactole versé par Gates se sentiraient à
l’aise de tirer la sonnette d’alarme s’ils devaient un jour constater des
anomalies, même fatales, chez certains vaccins ? Je n’accuse ici personne de tirer un profit
personnel, mais avouez qu’il serait malaisé de mordre la main qui vous nourrit,
au risque éventuel de perdre votre emploi et de vous retrouver par la suite sur
la paille ou sur une liste noire.
Lauzon
poursuit ainsi sa chronique lapidaire :
« Mentionnons aussi que comme à l’accoutumée, Québec est
chiche envers le monde ordinaire mais très généreux avec la caste supérieure,
ce qui se concrétisera par le versement annuel de plusieurs centaines de
milliers par année en fonds publics versés par la province à des
pharmaceutiques milliardaires. »
Si
vous pensez qu’un gouvernement de la CAQ agit différemment aujourd’hui d’un
gouvernement libéral qui venait juste de laisser une province hypothéquée aux
mains d’un fragile gouvernement minoritaire péquiste, vous rêvez en
couleurs. Pour ce qui est des vaccins,
cependant, qui « nous rendront la liberté (sic !) », Il faut préciser
que leur achat relève du gouvernement fédéral. Il s’agit de montants pharaoniques :
« Vacciner
37 millions de Canadiens contre la COVID-19 coûtera 1,6 milliard de dollars sur
trois ans, d’après les
calculs du Journal. Mais ce n’est pas tout. La facture colossale de la plus vaste opération de
vaccination jamais orchestrée au pays se multiplie par trois quand on compte
aussi le combat scientifique et biomanufacturier contre le virus. »
Une vaccination qui s’échelonnera sur… trois ans !
Notez qu’il est question ici d’une vaccination qui
s’échelonnera sur… trois ans ! Voilà qui
pourrait donner matière à réflexion aux gogos qui croient encore au mythe du
« retour à la vie normale » après leurs deux doses. Que l’on croie à la « mortifère »
dangerosité du coronavirus ou non, force est d’admettre que la
« lutte » contre cette « terrible menace sanitaire » reste
une affaire de gros sous :
« Mais le compteur continue de
tourner : au coût direct de la vaccination s’ajoutent les millions versés
par Ottawa pour le développement de candidats vaccins au pays, pour le
renforcement de l’industrie biomanufacturière, et pour l’aide à la vaccination
à l’international. »
Autant de frais qui ne seront pas assumés par l’industrie pharmaceutique, qui au contraire en bénéficiera… Reconnaissons par ailleurs ici que le Journal de Montréal a réalisé une enquête digne de mention.
Dommage qu’il ne se trouve personne au poste
pour questionner ensuite la légitimité de toutes ces dépenses pour un virus dont
la léthalité ne dépasse pas les 0,03 % alors que les hospitalisations, au
Québec, tournent
quotidiennement autour d’une centaine pour une population de 8,5 millions de
résidents. Un moment donné, gouvernement et médias ne
pourront pas éternellement rouler les gens dans la farine avec leur dopage
statistique aux « cas »…
Mais ce n’est pas tout, toujours
selon le Journal :
« On obtient ainsi une
facture fédérale totale de plus de trois milliards de dollars uniquement pour
acheter, fabriquer, distribuer et développer des vaccins pour la campagne
d’immunisation actuelle et pour les futures, ici et ailleurs.
La santé publique a le dos large
! Et pourquoi ce serait au Canada à
payer pareille facture pour ensuite acheter à prix d’or des vaccins plus que
douteux ainsi obtenus de Pfizer et compagnie ? Il y a de quoi tomber à la renverse. Mais comme si ces dépenses n’étaient pas
suffisantes :
En plus, Le Journal a retracé 1,7
milliard de dollars d’investissements supplémentaires pour soutenir des
initiatives scientifiques diverses, qui vont de la génomique des variants
au développement d’antiviraux, en passant par l’aide
internationale. »
Encore heureux qu’on ne finance pas
des études d'impact sur les vents dominants afin de déterminer l’évolution des différents
variants. À la lumière de ces
informations, ce constat de Lauzon semble toujours d’actualité :
« Et dire que
nos gouvernements récidivent et nous enfoncent encore plus dans les entrailles
du cartel pharmaceutique en sortant la
recherche fondamentale pour de nouveaux médicaments des universités afin de
les sous-traiter à des bineries biotechnologiques privées subventionnées à
fonds par des fonds publics et à des fonds d’investissement spéculatifs qui
s’associent aux transnationales pharmaceutiques. Ça, ça fait que les
affairistes, les spéculateurs et les multinationales s’enrichissent et la
population s’appauvrit et devient toujours à la merci du diktat des géants
pharmaceutiques. »
Dire qu’il y a encore des naïfs
pour croire que politiciens et lobby pharmaceutique travaillent d’arrachepied
pour le bien de l’humanité…
D’une corruption à l’autre…
J’ai évoqué, dans un récent billet,
exemples à l’appui, le haut degré de corruption de la firme McKinsey que notre
premier ministre provincial a engagé pour lui dicter la stratégie davantage
politique que sanitaire qu’il nous inflige depuis le début de la « crise ». De son côté, Lauzon dénonçait avec vigueur le
lourd passé de Pfizer :
« Tiens, prenons le titre de
cet article de journal du 8 août 2012 : « Pfizer versera 60 millions$
US pour une affaire de corruption » et de celui-ci du 3 septembre
2009 : « Pfizer paie une amende record pour publicité abusive ». Un
petit 2,3 milliards$ US en amende auquel, selon moi, il aurait fallu aussi
condamner les dirigeants de l’entreprise à la prison. Il y a aussi cet article
du 10 décembre 2010 qui nous signale que « Pfizer a embauché des enquêteurs
privés chargés de trouver des informations incriminantes sur le ministre de la
justice du Nigéria qui poursuivait le géant pharmaceutique pour 75 millions de
dollars » et également cet autre du 31 mai 2008 intitulé « Depo-Provera.
Le recours collectif contre Pfizer peut aller de l’avant ». Et après, ils
ont le culot de se faire les apôtres de l’éthique et de la responsabilité
sociale. »
Lauzon cite plusieurs autres exemples d’accrocs pour le moins
spectaculaires de Pfizer aux règles les plus élémentaires d’intégrité
entrepreneuriale, tel que l’abolition massive de postes, que devaient pourtant
protéger d’importantes subventions fédérales, et des pénuries artificielles de
médicaments peu rentables en vue d’en augmenter le prix.
À la croisée des chemins…
C’est ainsi que notre si intègre premier ministre se situe à
un bien étrange carrefour : obnubilé par la quatrième révolution
industrielle de son idole, le psychopathe Klaus Schwab, sous l’emprise de la
firme McKinsey, la plus puissante et la plus corrompue au monde, et sous la
férule du lobby pharmaceutique, dont la vampirique Pfizer reste la figure
de proue.
Vous envisagez une sortie de crise prochainement, vous ?...
1 commentaire:
J'ajoute que l'OMS est très questionnable.
https://www.fawkes-news.com/2021/08/loms-recemment-supprime-tous-les.html
https://www.fawkes-news.com/2021/04/plus-de-200-scientifiques-medecins-et.html
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