François Legault |
Encore fallait-il que notre premier ministre, François
Legault, s’attaque cette fois aux travailleuses de la Santé en les forçant à se
faire vacciner sous peine de suspension sans solde, au risque de détruire
davantage un système de santé déjà hypothéqué et qui le sera davantage après le
départ de nombre d’entre elles.
Je me demande comment ce triste sire arrive encore à se
regarder dans une glace. Il faut être
étranger à toute valeur d’altruisme, de respect, d’empathie, de compassion, de
bon sens et d’efficacité pour se comporter comme il le fait.
Comment croire à son intégrité ?
Comment croire à l’intégrité d’un pareil personnage, quand il
décide de suivre les directives de la plus puissante et la plus corrompue firme
conseil de la planète, la firme McKinsey, payée par nos taxes, dont le lourd
passé reste jalonné de crimes et de fraudes en tout genre.
McKinsey s’est d’ailleurs récemment illustrée de terrible
façon auprès d’une grande entreprise pharmaceutique qui a eu le tort de mettre
sur le marché, sous ses recommandations, une formule beaucoup trop forte d’opioïdes qui a
occasionné la mort de 500 000 Américains :
« En décembre 2020,
l'entreprise (McKinsey) est impliquée dans le scandale des opioïdes avec Purdue Pharma, qui commercialise l'OxyContin aux
USA39, et Johnson & Johnson. La société de conseil est notamment accusée
d'avoir fait des recommandations marketing à ces fabricants d'opioïdes afin
d'accroitre leurs ventes. D'après les documents judiciaires produits par
les plaignants, le cabinet de conseil a recommandé au groupe pharmaceutique
de se concentrer sur les dosages élevés considérés comme les plus lucratifs.
On estime que la consommation de telles substances sur ordonnance a
quadruplé entre 1999 et 2018, période visée par ces procédures, et pendant
laquelle près de 500 000 Américains sont morts des suites d'un usage
abusif d'opioïdes. En février 2021, la presse révèle que McKinsey
accepte de verser 573 millions de dollars pour clore les procédures engagées
par 49 États américains. L'entreprise n'a ni reconnu ni rejeté les faits qui
lui étaient reprochés40,41. »
C’est à cette firme que Legault fait confiance !
Imaginez, c’est à cette firme que Legault fait confiance pour
gérer la situation sanitaire actuelle au Québec ! Si, comme l’avenir pourrait le révéler, les
risques de vacciner surpassent les bénéfices, pensez-vous que des gestionnaires
sans scrupules feront intervenir le sacro-saint principe de précaution ?
N’avez-vous pas encore envisagé que ce sont fort probablement
ces gestionnaires sans scrupules qui recommandent la passe sanitaire et une
vaccination rendue de plus en plus obligatoire par le chantage et la coercition
? Un indice : le président français
Emmanuel Macron, également « géré » par la même firme conseil,
précède pas à pas toutes les mesures suivies docilement par Legault.
Un cabinet dont les conseils ont entraîné de la mort de
500 000 Américains… Pensez-vous que
les risques encourus par les Québécois de se faire vacciner les empêcheront de
dormir ?
La majorité des « cas », non vaccinés, vraiment ?
C’est fou comme les données sur la vaccination se
contredisent. Alors que le ministre de
la Santé, Christian Dubé, aussi crédible qu’un vendeur d’autos usagées sans moteur,
affirme que la majorité des malades qui engorgent le système sont non vaccinés, Israël, le pays le plus souvent cité en exemple pour son haut taux de vaccination, avec
60 % de la population totale, affiche pourtant une
performance désastreuse :
« Avec plus de 1000 contaminations pour 100.000
habitants, Israël est le pays au monde ayant recensé le plus de
nouveaux cas de Covid-19 cette semaine par rapport à sa population.
(…) C’était aussi le
troisième jour de suite où plus de 10.000 nouveaux cas ont été
comptabilisés, ce qui fait dire à l’épidémiologiste français Antoine
Flahault qu'"Israël connaît sa pire vague depuis le début de la
pandémie". »
C’est à la suite d’un accord
avec Pfizer que le gouvernement israélien a reçu des millions de doses qui
auraient fait chuter le nombre de cas, jusqu’à l’apparition du variant Delta
qui a, semble-t-il, changé la donne. S’ensuit
la success story suivante :
« Face à la hausse du nombre de cas en Israël, l'Union
européenne a décidé lundi de réimposer des restrictions aux voyages non
essentiels depuis ce pays. »
Toute une performance, non ?
Quelles vertus notre vaccin possède-t-il que celui
d’Israël n’a pas ?
Pfizer reste le vaccin le plus
populaire au Québec. Il s’agit de la
même marque que celle utilisée en Israël.
Alors que l’efficacité d’un tel vaccin est loin d’être prouvée, pour
dire le moins, au sein de l’État hébreu, notre comptable ministre de la Santé a
jugé opportun d’imposer une passe sanitaire afin de contraindre, par le
chantage et la coercition, les Québécois à se faire vacciner.
En ce qui me concerne, comme
plusieurs citoyens pantouflards, je me fiche éperdument des interdits du petit
caporal Dubé, qui, finalement, m’empêche d’aller là où je ne vais pas de toute
façon. Il y a bien les restos, mais on
peut toujours se faire livrer, alors…
Les premières victimes de
l’obligation vaccinale
Pendant sept ans, j’ai
travaillé dans plusieurs milieux hospitaliers mauriciens et, plus
occasionnellement, en CHSLD et en résidences privées, en tant qu’agent de
service privé, un type d’agent de sécurité en civil chargé de veiller à la
sécurité des patients psychiatrisés et du personnel qui s’en occupe.
J’ai vu, bien avant la
« crise sanitaire », des infirmières et des préposées travailler
inlassablement, malgré des conditions de travail aberrantes, malgré un mépris
constant du personnel cadre chargé de les gérer, malgré les remontrances et les
injures de certains patients et visiteurs, malgré des locaux souvent mal
adaptés et le manque d’équipement, malgré une pénurie d’effectifs qui forçait
le temps supplémentaire obligatoire et malgré un nombre effarant d’employées
sur appel et sans vie personnelle ou familiale.
Ces « travailleurs de la
Santé », dont on n’ose dire qu’elles sont à 90 % des travailleuses,
tiennent à bout de bras depuis toujours un système de santé déficient et
terriblement mal géré par tous les ministres de la Santé qui se sont succédé à
la tête du gouvernement, incluant, bien sûr, François Legault.
Plus facile d’insulter des
« travailleurs » que des « travailleuses »
C’est plus facile pour
certains chroniqueurs particulièrement déconnectés de parler de travailleurs de
la Santé plutôt que de travailleuses.
Ils peuvent alors allégrement distiller le doute sur leur dévouement et
leur compétence quand ils ne joignent pas l’injure à l’insulte comme Richard
Martineau, qui a poussé la dégueulasserie jusqu’à les traiter d’ « imbéciles »,
en affirmant qu’il sortirait à « coups de pied dans le cul » celles
qui refusaient de jouer à la roulette russe avec un vaccin expérimental. Tout un respect envers les femmes. Il devait
ajouter :
« « C’est comme si tu es végétarien et que tu
travailles dans un abattoir, une boucherie! C’est pas ta place. Je ne comprends
pas qu’ils ne croient pas au système de santé, aux vaccins et aux médicaments »,
déplore Richard Martineau. »
Au fait, pourquoi un végétarien ne travaillerait
pas dans une boucherie ? Il y va pour
travailler, pas pour manger. Visiblement,
Martineau ne comprend rien, tout comme son acolyte, Mario Dumont, guère plus
brillant, qui ajoutait, de son côté :
« «
Moi, si ma mère était dans votre centre, vous m'auriez sur le dos “big time”,
et vos employés se feraient rincer solide de se promener sur les étages pas
vaccinés », a réagi avec vigueur l’animateur Mario Dumont. »
Je doute que le personnel du
CHSLD aurait été très impressionné de voir Dumont, avec ses allures d’assistant
comptable, débarquer à leur poste de garde pour les enguirlander. Ces
travailleuses sont habituées de voir des malotrus de tout acabit. Un coup de fil au poste d’agents de sécurité
et la petite frappe sortirait « big time » également.
Où sont passés le Conseil du
statut de la femme et la Fédération des femmes du Québec ?
On en arriverait à se
demander si les militantes féministes n’ont pas plié bagage tant elles restent
silencieuses devant la coercition gouvernementale et les pressions médiatiques
allant jusqu’à l’insulte dont sont victimes infirmières et préposées. Auraient-elles peur de voir leurs subventions
diminuées ou supprimées ? Après tout, il
ne se passe pas une année sans que le financement de ces éléphants blancs,
devenus inutiles avec l’atteinte de l’égalité de droits, sinon de faits, entre
les hommes et les femmes, ne soit remis en cause.
Mais qu’il soit question
d’écriture inclusive, de « viol par le regard », de lutte à
« l’hétéronormativité », de pubs de bière sexistes, de violence par
la galanterie, d’oppression climatique patriarcale ou de toute autre lubie
idéologique, on peut toujoiurs compter sur elles pour déchirer leur chemise sur
la place publique.
La répression de la CAQ se
poursuit
La passe sanitaire et la
coercition exercée sur les travailleuses de la Santé par la CAQ représentent un
nouvel épisode consternant de la trop longue saga de manipulations, de
répressions, de promesses non tenues et de mensonges qui sont devenus la marque
de commerce de ce parti dictatorial. De
leur côté, les Québécois n’ont importé de la Suède qu’une seule
trouvaille : le syndrome de Stockholm, comme l’indique cet article :
« « L’appui à la CAQ, qui est énorme, n’a pas
vraiment bougé dernièrement. Les partis qui vont mal, ce sont
ceux qui, traditionnellement, sont dans l’axe fédéraliste-souverainiste »,
soit le Parti libéral et le Parti québécois, résume le président de Synopsis,
Youri Rivest. »
En revanche, le parti
conservateur du Québec et son chef, Éric Duhaime, réalisent des gains
intéressants. Tout n’est peut-être pas
perdu. La crédulité des confinés
mentaux, toujours convaincus qu’ils verront, après deux doses vaccinales, le
« retour à la vie normale » risque de céder le pas à la désillusion. Legault et ses acolytes auront beau détourner
leur hostilité sur les « antivax », ils ne pourront éternellement
maintenir leur contrôle sur leurs brebis.
Espérons-le, parce que la répression sanitaire de ce gouvernement étouffant ne s’arrêtera ni à deux doses de vaccin, ni à l’obligation vaccinale imposée qu’aux travailleuses de la Santé. Le pire pourrait bien devenir notre destin si nous restons « dociles ».
2 commentaires:
Quel bon article! J'adore votre blogue. Merci pour votre travail.
Merci !
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