samedi 23 octobre 2021

Déclin de l’empire américain : le troisième mandat d’Obama ?

Barack Obama et Joe Biden
Quiconque suit la politique américaine ailleurs qu’à TVA ou à Radio-Canada, médias Trump-anxieux et pro-Biden, ne peut que constater l’effondrement des États-Unis depuis l’avènement, certains diront l’usurpation, de la présidence américaine par l’équipe de Joe Biden.

Je parle ici d’équipe, puisqu’il est évident, d’un point de presse à un autre donné par ce pauvre bougre qu’est l’actuel président, que nous assistons au spectacle affligeant d’un homme sénile, confus, désorienté au point de se référer à des fiches touchant des sujets brûlants qu’il devrait normalement maîtriser, quand il ne dit pas ouvertement redouter de se « mettre dans le trouble » s’il se gourre dans ses réponses aux journalistes, ce qui ne manque pas d’arriver.

Neuf mois de gaffes

En à peine neuf mois, les gaffes soi-disant commises par cet homme de paille, porte-parole fantoche d’une gauche woke des plus extrémistes, se sont multipliées : annulation du projet d’oléoduc Keystone qui devait garantir l’autonomie énergétique des États-Unis; à-plat-ventrisme devant les pays de l’OPEP qui refusent les demandes du président d’augmenter leur production de barils; crise migratoire sans précédent à la frontière Sud et déplacement, à travers le pays, de centaines de migrants illégaux non-testés covid; vaccination obligatoire des entreprises privées et services publics, en plus du masque tout aussi obligatoire dans les écoles; retrait désastreux d’Afghanistan, l’armée laissant derrière elle civils américains, alliés afghans et un arsenal de haute technologie militaire de 85 milliards $, entre autres dossiers désastreux.

Imaginez si Trump s’était rendu coupable d’un bilan aussi calamiteux.  La planète médias serait en feu.  

Un contraste affligeant

Quel contraste entre cette présidence et celle de Donald J Trump, un homme certes peu diplomate, mais efficace, pragmatique et capable de réalisations impressionnantes : aucune guerre en quatre ans; signature de quatre accords de paix au Moyen-Orient; rapatriement de plusieurs sièges sociaux au pays, augmentation et préservation de nombreux emplois perdus sous les administrations précédentes; réfection entière de l’armée; frontière Sud adéquatement sécurisée, retrait prévu de l’Afghanistan qui aurait permis le rapatriement sécuritaire de citoyens américains et d’alliés afghans, sans compter celui de l’arsenal mentionné plus haut.

Popularité en chute libre

Nos médias pro-démocrates, subventionnés par les alliés de ce parti que sont Justin Trudeau et François Legault, n’en font pas les gorges chaudes, mais la cote de popularité de Biden est en chute libre :

« Le président Joe Biden a vu son taux d’approbation chuter brutalement parmi les indépendants, passant de 61% en février à seulement 34% au bout de neuf mois de sa présidence, selon un nouveau sondage publié vendredi.

À l’échelle nationale, la cote du président est restée stable le mois dernier à 42%, après une forte baisse de six points en septembre. Son approbation publique est en baisse de 14 points de pourcentage au total depuis juin, selon le dernier sondage Gallup.

Les données, tirées du 1er au 19 octobre, ne suggèrent aucune amélioration du soutien public, ce que Gallup attribue aux revers récents tels que le débat sur le projet de loi sur les infrastructures et à des problèmes tels que l’inflation et les pénuries de travailleurs. »

Qui dirige vraiment la Maison blanche ?

En observant ce président biodégradable, visiblement en état de délabrement moral, mental, psychique et physique avancé, il devient évident qu'il est incapable d’exercer ses fonctions et qu’un impeachment lui serait salutaire.  En irait-il autant pour le pays ? 

Rien n’est moins sûr puisque la redoutable incompétente que s’est révélée la vice-présidente ricaneuse Kamala Harris serait à l’évidence désignée comme la successeure de Biden.  Sa « performance » désastreuse dans la crise frontalière est suffisante pour la disqualifier aux yeux de nombre d’Américains.  Et elle n’a même pas l’excuse de la sénilité.

Le troisième mandat d’Obama ?

Plusieurs commentateurs croient que Barack Obama préside aux destinées de la Maison blanche au point d’avoir entamé son troisième mandat.  Hypothèse audacieuse ?  Pas tant que ça.  Après tout, les deux hommes sont habitués de travailler ensemble et Biden a toujours été le subalterne d’Obama.  Ce dernier ne pouvant se présenter une troisième fois à la présidence, pourquoi n’aurait-il pas choisi son ancien vice-président comme homme de paille pour atteindre ses objectifs ?

Avant même que Biden ne soit « élu », Jean-Éric Branaa, maître de conférences à l’université Panthéon-Assas et spécialiste des États-Unis, avait publié « Joe Biden, le 3ème mandat de Barack Obama ».  Plus récemment, Jeanine Pirro, analyste politique à Fox news, défendait également cette hypothèse :

« (…) avez-vous remarqué que Joe Biden perpétue les mêmes politiques que défendait Obama ?  Frontières ouvertes, dénigrement de la police, affirmations qu’il soutient une « communauté internationale » alors que c’est faux… Et en passant, comment se fait-il que Kamala Harris, qui serait le choix de Joe Biden comme vice-présidente, s’est vu offrir cette opportunité alors qu’elle avait dénoncé ses opinions racistes ? Et pourquoi une personne aussi paumée que la caqueteuse Kamala, qui a dû renoncer aux primaires présidentielles puisqu’elle ne pouvait récolter un pour cent d’appuis, a pu devenir vice-présidente des États-Unis ?  Rappelez-vous de l’affection de Barack Obama envers Kamala Harris… »

Obama s’était dit « très à l’aise » avec l’idée d’un homme de paille…

Le plus troublant, dans l’exposé de Jeanine Pirro, reste cet extrait d’une entrevue donnée par Obama à Steven Colbert après l’élection de 2020, à propos de ce à quoi aurait pu ressembler un troisième mandat pour l’ancien président (6 min 4) :

« J’avais l’habitude de dire : si j’avais l’opportunité de faire un arrangement selon lequel j’installerais un présentateur ou présentatrice (frontman or frontwoman) avec un équipement dans l’oreille que je pourrais diriger de mon sous-sol dans mes cottons ouatés et lui transmettre ses « lignes », et que ce quelqu’un d’autre ferait la conversation et le cérémonial, je serais très à l’aise avec ça. »

Bien sûr, il ne s’agit pas ici d’aveux, mais n’y a-t-il pas matière à questionnement ?  Et si Biden avait été choisi en raison de l’ascendant d’Obama sur lui ?  Au fond, lors de ses débats avec Trump, Biden ne portait-il pas un écouteur dans l’oreille dont il avait refusé l’inspection, comme le soulignait Jeanine Pirro ?  Attendait-il ses « lignes » ?  

Incontestablement, un dossier à suivre.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Qu'ils soient rouges ou bleus, il faut qu'on se le dise : les États-Unis ne sont pas nos amis.
Les États-Unis ne sont amis qu'avec eux-mêmes.

Ils vont dire qu'ils sont nos amis lorsqu'ils ont des armes et d'autres produits à nous vendre.
Quand nous voulons leurs vendre nos produits ils se protègent derrière le Buy America Act .

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