samedi 9 octobre 2021

Le sanitarisme, nouvelle religion planétaire ou fer de lance du wokisme ?

Joe Biden, président des Etats-Unis
Est-il possible que le vide entraîné par le rejet massif du catholicisme depuis les années soixante ait laissé à eux-mêmes une multitude d’êtres humains sans repères au point que les plus fragiles d’entre eux éprouvent le besoin de se jeter sur la première idéologie venue, si bidon soit-elle ?

Après tout, le phénomène des sectes, dont la scientologie, le mouvement Raëlien, ou le tristement célèbre Ordre du temple solaire, ne représente que quelques exemples de dérives idéologiques dogmatiques vers lesquelles se tournent trop d’esprits faibles et dépourvus de libre arbitre intellectuel, psychologique ou moral.  

En tâchant de définir ce qu’est une secte, il est difficile de ne pas tracer d’inquiétants parallèles avec l’aveuglement volontaire dont souffrent les sanitaristes, ces citoyens persuadés, contre toute évidence, que la covid-19 représente un danger mortel aussi sévère que la grippe espagnole, que nos dirigeants se dévouent sincèrement corps et âmes pour les sauver, et que la vaccin reste l’ultime solution afin de mettre fin au cauchemar sanitaire actuel et de préparer une sortie de crise vers le plus qu’illusoire « retour à la vie normale ».

Naïveté, quand tu nous tiens…

« Suspectés d’étouffer la liberté individuelle »

Or, selon Wikipédia :

« Les responsables des groupes dits « sectaires » sont souvent suspectés d'étouffer la liberté individuelle au sein du groupe ou de manipuler mentalement leurs membres, en s'appropriant parfois leurs biens et les maintenant par divers procédés dans un état de sujétion psychologique ou physique, entre autres par la fatigue, et en outre de menacer l'ordre public3. »

Ne s’agit-il pas précisément de l’ensemble de tactiques employées par le gouvernement Legault envers la population du Québec ?  N’est-il pas en train, depuis 18 mois, d’étouffer notre liberté individuelle, de nous manipuler mentalement en soufflant le chaud et le froid, en promettant une chose pour revenir presque aussitôt sur sa parole ?  Par la guerre des nerfs qu’il nous livre, n’entretient-il pas chez nous un état de fatigue permanent ?

En graissant abondamment la patte des médias, plus alarmistes les uns que les autres, et qui invitent des experts bidons sans expertise sur les virus, ne nous maintient-il pas dans un état de sujétion psychologique ou physique, notamment en affaiblissant notre système immunitaire par des confinements prolongés et par le port d’un masque inutile, sinon dommageable ?

La stigmatisation des non vaccinés

En privant les travailleuses de la Santé (qu’aucune association féministe ne défend, en passant) et les médecins, qui refusent le vaccin, de leur droit de travailler ou de pratiquer, ce gouvernement n’est-il pas en train de les déposséder de leur bien légitime : le droit de jouer un rôle social indispensable au maintien de la bonne santé physique, psychologique et morale de la collectivité ?

En stigmatisant les non vaccinés en les traitant d’antivax, la CAQ et son bras armé, les médias, ne menacent-ils pas l’ordre public en antagonisant la population ?  Ces réfractaires, pour la plupart inquiets devant l’inoculation d’un vaccin expérimental dont on commence timidement à découvrir des effets secondaires indésirables, doivent-ils se sentir coupables de faire preuve de prudence et de bon sens ? 

Et s’ils représentent une menace pour les vaccinés, dont la charge virale reste identique à la leur, n’est-ce pas là la preuve que le vaccin est peu efficace ?  Alors pourquoi diable se faire vacciner ?

Le sanitarisme, idéologie indépendante ou la partie d’un tout ?

Une question s’impose, après 18 mois de délire et de paranoïa sanitaires :  Le sanitarisme est-il une idéologie indépendante, autonome, ou s’inscrit-il dans un contexte plus général ?  Il suffit d’observer l’effondrement actuel de la société américaine pour trouver des éléments de réponse.  Sous le président Biden, l’influence mortifère de l’extrême gauche du parti démocrate corrode peu à peu le tissu social de ce pays comme jamais auparavant.

Les catastrophes s’accumulent à une vitesse vertigineuse depuis janvier dernier : une crise frontalière sans précédent au Sud du pays; l’abandon de civils américains et des sympathisants afghans, sans compter celui d’un arsenal militaire de fine pointe évalué à 85 milliards $ après le départ prématuré des troupes américaines d’Afghanistan; la dépendance énergétique accrue envers l’OPEP après l’abandon du projet d’oléoduc Keystone; la montée fulgurante de la criminalité domestique favorisée par le sous-financement des services de police gérés par les démocrates; une flambée des prix de l’essence et des produits essentiels, etc.

Totale incohérence sanitaire

C’est dans ce contexte d’effondrement national que Joe Biden, tout en permettant la dispersion d’immigrants illégaux non testés à travers le pays, cherche à imposer la vaccination obligatoire à tous ses concitoyens ainsi que le masque aux enfants en bas âge dans les écoles.  24 États républicains, soit près de la moitié du pays, s’opposent à ces abus de pouvoir.

Son parti a également permis à des hommes biologiques de participer aux compétitions sportives féminines sous prétexte qu’ils se sentent femmes, en plus d’instaurer dans les écoles un programme dénonçant le « racisme systémique » en inculquant aux enfants blancs la honte d’être des Américains de souche.   

Ajoutez à cela le désastre actuel des politiques migratoires démocrates et vous avez un portrait on ne peut plus clair d’une administration woke.

Le wokisme, ce cancer sociétal

Le wokisme s’insinue hypocritement mais assurément, non seulement aux États-Unis, qui sont leur berceau, mais dans toutes les sphères des sociétés occidentales, dont la nôtre, à commencer par le milieu scolaire, où les jeunes se voient exposés aux théories les plus fanatisées telles que les études de genres, qui nient les différences sexuelles; l’ouverture beaucoup trop précoce à la transsexualité; la lutte à  « l’hétérosexisme » ou à « l’hétéronormativité », qui présente l’hétérosexualité comme une négation « patriarcale » de l’homosexualité; la survalorisation des cultures et religions étrangères, dont l’islam; la dévalorisation des cultures occidentales, présentées comme oppressives, et le néo-féminisme, qui entre dans la tête des enfants la démonisation du sexe masculin et la survalorisation victimaire du sexe féminin.

À ce florilège d’aberrations idéologiques, dépourvues de fondements scientifiques, vient s’ajouter le sanitarisme, cette nouvelle religion dont les cardinaux, incluant Justin Trudeau et François Legault, se font les porte-parole des papes sanitaires que sont devenus Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial et artisan de la grande réinitialisation, et bien sûr Bill Gates, qui a décrété comme parole d’évangile qu’il n’y aurait pas de retour à la vie normale tant que sept milliards d’individus ne seront pas vaccinés.

Hors du vaccin, point de salut !

Comme toute religion, le sanitarisme comporte son lot de prêtres fanatisés pour qui le simple fait de s’interroger sur sa pertinence mérite l’excommunication.  C’est avec un sourire en coin que l’on peut voir les Martineau, Dumont et Bombardier, jadis dénonciateurs de toute idéologie woke, se montrer encore plus hystériques que les idéologues qu’ils dénonçaient et dénoncent encore à l’occasion.

À leurs yeux, douter de la pertinence du vaccin équivaut à remettre en question l’existence du Christ chez un prêtre dogmatique et fanatisé du temps jadis.

Ce triste portrait ne laisse présager rien de bon pour l’avenir de l’Occident, de la liberté, dont celle d’expression, et de la démocratie, de plus en plus muselée par les GAFAM, qui s’arrogent le droit de décréter ce qui est vrai et ce qui est faux. 

Trop souvent, il faut traduire chez eux « vrai » par conforme au wokisme, et « faux », par ce qui vient légitimement le contester…

3 commentaires:

Jean-Bernard Lavoie a dit…

Ce que vous appelez le sanitarisme n'est qu'un aspect des valeurs 'immorales' des tenants d'un nouvel ordre mondial: éliminer les nationalismes, les cultures locales ( la cancel culture ) détruire la concept de noyau familial, mélange des races via les guerres et les migrations, identification numérique et contrôle des populations et de la reproduction, etc. Menant au chaos et à la destruction de nos sociétés dites démocratiques et cette crise sanitaire provoquée par nos Oligarques en est le point de départ, une belle opportunité pour ces êtres stupides!En espérant qu'ils se détruiront eux-mêmes avant que les humains ne disparaissent...

Anonyme a dit…

J'aime bien votre blog Mr. Olivier mais quand vous citer Wikipédia j'ai quelque réticences.

https://www.anguillesousroche.com/internet/le-cofondateur-de-wikipedia-avoue-nous-sommes-de-la-propagande-democrate/

http://lesmanchettes.com/societe/web/1813-personne-ne-devrait-faire-confiance-a-wikipedia

https://www.phonandroid.com/le-fondateur-de-wikipedia-estime-que-son-site-nest-pas-fiable.html

https://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/05/28/22399-sante-tres-nombreuses-erreurs-sur-wikipedia

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Les réserves que vous avez envers Wikipédia, je les ai tout autant envers le Journal de Montréal, TVA, Radio-Canada, La Presse, Le Soleil, bref, envers tous les médias main stream et pour les mêmes raisons évoquées dans les liens que vous avez présentés. Il nous appartient de faire preuve d'esprit critique et de jugement afin de déterminer si l'info véhiculée dans un média est plausible ou pas. Il n'y a pas de pire mythe que celui des " sources crédibles "...

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