Justin Trudeau |
Il était difficile de faire pire gestion de crise que la sienne,
et pourtant, il vient de se surpasser à la face même de la planète, estomaquée
par son autoritarisme et par sa poltronnerie.
La Loi des mesures d’urgence, dont la version précédente
était celle dite des mesures de guerre, appliquée en 1970 par son père, ne doit
en principe être invoquée qu’en dernier recours dans une situation de crise
après que toute autre alternative aie fait chou blanc. Qu’a donc fait Trudeau avant de recourir à
pareille extrémité ? Il a alterné
lâcheté et injures avant de céder à la panique, comme un chevreuil terrifié par
les phares d’une auto fonçant sur lui à vive allure.
In Fox we trust
Alors que nos médias, qui avaient commencé à démoniser les
camionneurs, se sentent tout de même contraints, opinion publique oblige, de
critiquer la décision extrémiste de Trudeau, des médias main stream américains,
Fox news en tête, suivent de près le déroulement du
psychodrame actuel et font preuve d’une combativité et d’un esprit critique
dont on recherche en vain un écho aussi mordant chez nos chroniqueurs qui
préfèrent bouffer du non vacciné. Erreur
sur la cible…
N'est-il pas terrible et déroutant de constater qu’à part
Radio X, aucun média québécois ne dénonce sans équivoque l’autoritarisme
hystérique et injustifiable de Trudeau ?
Tout au plus a-t-on droit à quelques critiques envers le premier
ministre, alternant avec des condamnations des manifestants, accusés de
fomenter un coup d’État.
Les camionneurs continuent d’être dépeints selon les
paramètres du premier ministre, preuve éloquente que nos médias ne sont guère
bons qu’à jouer le rôle d’une Pravda devenue l’oracle des gouvernements
provincial et fédéral.
Trois décrets innommables
Le chef d’État aux bas multicolores vient donc d’émettre trois décrets
innommables, qui
constituent autant d’atteintes à la démocratie et au droit des manifestants de
contester sa gestion désastreuse d’une crise devenue davantage politique que
sanitaire.
Le premier décret, le pire, est justement celui qui prétend
« justifier » le recours aux mesures d’urgence :
« Dans son décret justifiant le recours à la Loi
sur les mesures d'urgence(Nouvelle
fenêtre), le gouvernement évoque
entre autres les
menaces continues proférées en opposition aux mesures visant à mettre fin
aux blocages, notamment par l’utilisation de la force. »
Vous avez bien lu : « notamment par l’usage de la
force. » C’est là qu’on est
rendu. Le deuxième décret vise notamment
à séparer les familles en empêchant enfants et adolescents de participer aux
manifestations, désormais « illégales » :
« Le deuxième
décret, intitulé « Règlement sur les mesures
d'urgence »(Nouvelle fenêtre), comporte des mesures beaucoup plus
spécifiques.
Il interdit par exemple de faire participer un mineur à une manifestation illégale et permet aux services frontaliers de refouler chez eux les ressortissants étrangers qui souhaiteraient entrer au Canada afin de participer à de tels rassemblements. »
Le troisième décret a pour but de pénaliser les manifestants et, éventuellement, ceux qui les soutiennent, en gelant leurs comptes bancaires :
« Le troisième décret, enfin,
porte plutôt sur les mesures économiques d'urgence(Nouvelle fenêtre) afin d'interdire aux individus et aux entités
d'effectuer des transactions financières à l'appui d'activités interdites par
le Règlement sur les mesures d'urgence. »
Des jeunes paieront la note
Bref, des citoyens honnêtes, dont le seul tort est de vouloir
en finir avec le dogmatisme sanitaire et politique de Trudeau, pourraient ne
plus avoir accès à leurs propres ressources financières, ce qui les condamnerait,
eux et leurs familles, à ne plus pouvoir payer l’épicerie, le logement et tous
les frais auxquels doivent faire face les familles canadiennes.
Imaginez les conséquences pour les jeunes, déjà pénalisés par
le port du masque huit heures par jour, les restrictions arbitraires et
injustifiées des rencontres et événements sportifs et le dogmatisme de
certaines directions d’école intégristes plus catholiques que les papes Trudeau
et Legault. Nos jeunes ne vivent pas
assez d’épisodes de dépression, allant jusqu’au suicide, sans qu’on s’en prenne
à ceux dont les parents font preuve de militance en réaction à une crise
artificielle et manufacturée ?
Leaders
arrêtés
Les conséquences du premier décret de Trudeau n’ont pas tardé
à se matérialiser. Deux leaders des protestataires, Chris
Barber et Tamara Lich, ont été arrêtés, sans qu’on en sache davantage sur les motifs exacts de leur
arrestation. De toute façon, dans un
contexte de mesures d’urgence, les raisons sont-elles bien nécessaires ? Pas aux yeux du premier ministre :
« Selon CBC, les deux leaders sont
actuellement détenus par le Service de police d’Ottawa, qui se faisait
toutefois avare de commentaires sur le sujet. « Le Service de police
d’Ottawa ne confirme ni ne nie une enquête sur une personne nommée ou
l'arrestation d'une personne nommée jusqu'à ce que des accusations soient
portées. Les accusations portées font partie du dossier du tribunal »,
a-t-on précisé au Droit. Aucune information ne circulait en fin de soirée au sujet
de Benjamin Ditcher, la troisième tête d’affiche du convoi. »
Ces deux leaders inaugureront-ils bientôt les centres
étatiques de confinement soi-disant volontaires que Trudeau continue de construire depuis 2021 à travers tout
le pays au montant de 100 M $ ?
En route vers une dictature à la chinoise ?
On peut légitimement s’interroger sur les conséquences, à
court et à long terme, de l’application de la Loi sur les mesures d’urgence sur
notre vie citoyenne. En premier lieu,
doit-on conclure que quiconque a contribué financièrement au convoi de la liberté
pourrait se voir visé par un gel de ses avoirs bancaires ?
Il existe ici un flou artistique que Trudeau devrait s’empresser
de dissiper, à moins qu’il ne pense intimider autant les manifestants que ceux
qui les soutiennent par la menace. Ou
pire encore, à moins qu’il ne compte s’en prendre concrètement à quiconque a
contribué à la cagnotte des camionneurs.
Alors que Trudeau a maintes fois évoqué son admiration pour lerétrograde gouvernement chinois, qui a infligé à sa population un système decrédit social vers lequel lui-même et Legault semblent vouloir nous amener, (passeport
vaccinal et identité numérique à l’appui), les mesures répressives du premier
ministre fédéral disparaîtront-elles vraiment avec la fin de la crise ?
La planète a les yeux rivés sur Trudeau
Quand c’est rendu que même un petit Napoléon comme François
Legault se dissocie des mesures de son homologue fédéral, il y a de quoi réaliser
que sa situation devient intenable.
Bien sûr, Trudeau reste coincé entre le mur et la peinture, avec une
dizaine de doses de vaccins par citoyen qu’il doit inoculer par tous les moyens
au cours des trois prochaines années.
Ses patrons immédiats, Pfizer et Moderna, attendent de lui des
résultats.
Par ailleurs, l’image de Trudeau sur la scène mondiale ne
cesse de se dégrader, après une campagne électorale désastreuse qui ne l’a pas
fait avancer d’un pouce. Des personnalités publiques de premier plan telles qu’Elon Musk et Jordan Peterson, continuent à le descendre en flammes en termes
crus et définitifs.
Voilà le problème, quand on choisit de se prosterner devant la grande industrie pharmaceutique au lieu de servir le peuple dont on a juré de défendre les intérêts.
1 commentaire:
Beau crosseur de pourriture attend su election toi et legault vous allez manger vos bas vous allez debarquer plus masque ni vaccin pour moi sa m a rendu plus malade sais fini rire du monde comme sa bravo au camionneur et continuez la manifestation lachez pas on est avec vous autres fuck trudeau et legault
Enregistrer un commentaire