Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky |
Les faits nous
sont présentés comme si la vie en Ukraine, l’un des pays les plus corrompus de
la planète, s’écoulait comme un long fleuve tranquille tandis que sa population
bienheureuse s’y baignait jusqu’alors avec euphorie. La réalité est toute autre et ce pays agité
n’a pas attendu l’arrivée de Poutine pour subir nombre d’abus de pouvoir. L’invasion russe n’a fait qu’empirer une
situation déjà problématique.
La Russie
encerclée
En rupture
de ban d’avec le narratif dominant, certains observateurs, dont le
candidat aux présidentielles françaises Éric Zemmour, tout en condamnant
la violence des troupes russes, constatent que la Russie, encerclée par les
pays de l’OTAN, n’avait pas le choix de contester l’adhésion de l’Ukraine à cette
organisation créée en 1949 afin de lutter contre ce qui était alors l’Union
soviétique :
« L'Alliance voit le jour dans le
contexte général des débuts de la guerre froide et plus spécifiquement pendant le blocus de Berlin exercé par les Soviétiques. Elle a pour vocation initiale
d'assurer la sécurité de l'Europe occidentale en instaurant un couplage fort avec les États-Unis, seul moyen aux yeux des Européens après la Seconde Guerre mondiale de se prémunir contre toute
tentative expansionniste de l'Union soviétique. Selon le mot de son premier secrétaire général, Lord Ismay, le rôle de l'OTAN consiste à « garder les Russes à
l'extérieur, les Américains à l'intérieur et les Allemands sous tutelle »b. »
De l’Union soviétique à la
Russie
La réalité géopolitique
mondiale a considérablement changé depuis l’effondrement du mur de Berlin et le
démantèlement de l’Union soviétique.
Depuis son arrivée au pouvoir il y a plus de 20 ans, Poutine a tenté de
sauver les meubles des splendeurs soviétiques passées tandis que l’OTAN, qui
avait pourtant promis de ne jamais recruter d’ancien pays soviétiques, n’a pas
hésité à renier sa parole.
Or, l’Ukraine
représente une zone tampon entre la Russie et la ceinture formée de pays de
l’OTAN. Supprimez cette zone, et ce pays
devient plus vulnérable que jamais à une invasion de la part d’une organisation
initialement créée afin de lutter contre l’Union soviétique. Dans un tel contexte expansionniste, est-ce
faire preuve de paranoïa d’envisager la thèse selon laquelle l’OTAN pourrait
donner le coup de grâce à la Russie en se l’annexant, fut-ce par la force ?
On peut
toujours condamner la Russie pour la violence de ses interventions, mais
peut-on vraiment la blâmer de vouloir préserver son territoire ? En insistant pour intégrer l’Ukraine à
l’OTAN, le président Volodymyr Zelensky ne
fait-il pas partie du problème ?
Travaille-t-il vraiment aux meilleurs intérêts de son peuple en risquant
la sécurité de ses citoyens ?
L’ambiguïté
de Biden
L’argent reste le nerf de la guerre et il en faut pour
envahir un pays de façon aussi intensive.
Mais d’où vient l’argent de Poutine, sinon du pipeline qui lui permet
d’approvisionner les États-Unis mêmes en plus de nombreux pays européens en
commençant par l’Allemagne, qui lui a justement permis de contourner l’Ukraine.
Donald Trump avait toujours refusé au
président russe ce passage.
Biden,
après avoir fermé le pipeline Keystone, autorisé par Trump, qui assurait
l’autonomie énergétique des États-Unis par le biais du pétrole albertain, a
renversé la décision de son prédécesseur et autorisé le pipeline de Poutine. On peut se demander de quel pays Biden est le
président…
Depuis
son élection frauduleuse, Biden, ou plutôt l’administration qui dirige ce
vieillard sénile, n’a cessé de prendre des décisions catastrophiques pour les
États-Unis, dont les obligations vaccinales imposées notamment aux camionneurs,
les ruptures de chaînes d’approvisionnement qui en ont résulté, l’inflation
galopante, le retrait désastreux d’Afghanistan, la crise migratoire
sud-frontalière qui s’enlise, les masques obligatoires dans les écoles, entre
autres faits d’armes.
N'est-il
pas déconcertant de voir ensuite le président Biden jouer les vierges offensées
en condamnant les exactions d’un dirigeant dont il a permis le financement,
tout en continuant d’acheter son pétrole ?
Une
intervention militaire condamnable mais…
Bien
que la violence de l’intervention militaire russe soit condamnable, les
revendications de son président restent légitimes. L’invasion de Poutine semble de toute
évidence bien davantage défensive qu’offensive, aussi paradoxale que cette
situation puisse sembler. Or, ni les
chefs d’État, ni les médias à travers le monde ne semblent vouloir envisager la
question sous cet angle pourtant primordial.
En attendant, ce sont les civils ukrainiens qui sont pris en otages entre la volonté de survie de son pays du président russe et l’obstination du président ukrainien à joindre une organisation justement néfaste pour la Russie. L’impasse ne semble pas sur le point de se dénouer.
1 commentaire:
Vous écrivez : "Les faits nous sont présentés comme si la vie en Ukraine, l’un des pays les plus corrompus de la planète,...."
Vous avez raison, car les données sur le degré de perception de corruption; l'Ukraine est au 122 rang sur 180,
Le Sud-Soudan est au dernier rang, le Canada au 13ième et les États-Unis au 27ième rang.
oooOoo
Ceci étant dit, écrire sur cette guerre lointaine doit vous changer d'écrire sur la pandémie si proche ?
J'espère que la pandémie ne vous a pas fait oublier que le féministe misandre et radical existe toujours, est-ce le cas ?
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