samedi 27 novembre 2021

En 2002, des lobbyistes pharmaceutiques payaient 1000 $ chacun pour rencontrer Legault…

François Legault
L’article qui dévoile cet événement embarrassant pour le premier ministre François Legault était tout aussi gênant en 2002 lors de sa parution.  Précisons cependant que cette vingtaine de lobbyistes des milieux pharmaceutique et médical ont versé ce montant de 1000 $ dans le cadre d’une activité de financement du bloc québécois alors que Legault était ministre de la Santé pour le gouvernement péquiste de l’époque.  Normal de se soutenir entre membres de la même allégeance politique, mais…

Déjà rompu à sa manie des cachotteries, le ministre d’alors aurait vraisemblablement souhaité que ces détails litigieux restent dissimulés aux yeux du public :

« Le ministre de la Santé, François Legault, admet être embarrassé par le dévoilement de sa rencontre de jeudi soir avec une vingtaine de dirigeants d'entreprises des secteurs pharmaceutique et médical.

Chacune de ces personnes a déboursé 1000 dollars pour souper avec lui, à Québec. »

Comment ne pas voir dans de telles attentions de ces dirigeants pour le ministre de la Santé de l’époque un risque patent de conflits d’intérêt ?  À la lumière actuelle des liens incestueux qui existent entre la Coalition avenir Québec et le lobby des vaccins contre la covid, il est permis de se demander si ces attentions ne représentaient pas un épisode parmi une longue et « fructueuse » collaboration.

Une problématique mondiale

La rage de la CAQ de vacciner à tout prix, même des enfants, quitte à mettre en péril leur santé et peut-être même leur vie, n’a-t-elle rien à voir avec de possibles conflits d’intérêt ?  Vous me direz que partout à travers la planète, des chefs d’État exercent les mêmes pressions sur leurs populations, certains, comme les dirigeants de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, ayant même instauré une dictature qui pourrait faire passer Legault pour un être modéré.

Cette crise n’est pas gérée par les gouvernements

Rien de plus normal puisque la crise actuelle est gérée non pas par les gouvernements, mais par les instances mondiales que sont notamment l’Organisation mondiale de la Santé, elle-même financée par la Fondation Bill et Melinda Gates. 

Il ne faudrait pas oublier le Forum économique mondial, et son gourou, l’extravagant Klaus Schwab, apôtre du transhumanisme, qui voit dans la crise politico-sanitaire actuelle l’occasion d’une grande réinitialisation (« great reset ») à travers la quatrième révolution industrielle dont il se fait le promoteur.  Legault et Justin Trudeau ont avoué être des disciples de ce psychopathe.

Une affaire de gros sous

Qui plus est, la covid est devenue une affaire de gros sous, comme le dévoile cette manchette nous révélant que ce virus a créé neuf nouveaux milliardaires parmi les fabricants de vaccins :

« Ces nouvelles fortunes ont émergé « grâce aux profits faramineux des groupes pharmaceutiques qui ont un monopole sur la production de vaccins contre la COVID-19 », estime Oxfam dans un communiqué publié avant un sommet mondial sur la santé du G20, vendredi à Rome. »

L’article de La Presse laisse entendre cependant que ces profits seraient réinvestis dans la vaccination des pays défavorisés :

« La fortune cumulée des neuf milliardaires cités, 19,3 milliards de dollars, « permettrait de vacciner 1,3 fois l’ensemble des pays à faibles revenus », qui « n’ont reçu que 0,2 % des vaccins produits dans le monde, notamment en raison de l’important déficit de doses disponibles », selon Oxfam. »

Notez l'emploi du conditionnel du verbe permettre.  Entre « permettre de vacciner » et « faire vacciner », il existe une subtilité qui fait la différence entre un vœu pieux et le passage à l’acte…

Une activité légale, mais peu éthique

Comme bien des procédés douteux et peu éthiques, l’activité de 2002 impliquant Legault et le lobby pharmaceutique et médical était cependant légale :

« Puisque celui-ci (le bloc, NDA) est un parti fédéral, l'activité était légale. Elle soulève néanmoins des questions d'éthique, puisque le ministre est celui qui détermine quels médicaments sont remboursables par le régime d'assurance-médicaments. »

L’absence de preuves n’empêche pas les soupçons

Pour un grand nombre de gogos apeurés et influençables, François Legault reste leur sauveur, certains d’entre eux poussant le délire jusqu’à comparer ce lugubre individu à René Lévesque, qui doit se retourner dans sa tombe.

Il n’existe, pour le moment du moins, aucune preuve tangible qui puisse permettre d’accuser formellement le gouvernement Legault de conflits d’intérêt avec le lobby pharmaceutique.  L’absence de preuves n’empêche cependant pas les soupçons chez la partie la plus éveillée de la population, qui voit bien la manipulation grossière, cousue de fils fluorescents, derrière cette pseudo pandémie de cas, assortie pourtant de très peu d’hospitalisations et d’encore moins de décès.

Un indice ?  En date du 24 novembre, pour une population de 8,5 millions de résidents, notre soi-disant système de santé à bout de souffle ne comptait que… 43 personnes aux soins intensifs.

Une urgence hystérique

Mais il y a urgence hystérique à vacciner les cinq à 11 ans, en attendant de s’en prendre aux petits enfants.  L’heure est grave et demande des – véritables – mesures d’urgence.  L’une d’elles serait, pour les autorités compétentes, d’effectuer une enquête approfondie et impartiale sur les finances personnelles des Legault, Dubé, Arruda et Guilbault.

Vous allez me dire que je rêve en couleurs, et vous n’aurez pas tort.  Si elle avait lieu, une telle enquête permettrait - peut-être - de nous assurer de l’intégrité de nos dirigeants.  En cas de conflits d’intérêt, qu’arriverait-il ?  Une autre commission Charbonneau ?  On sait ce qu’elle a donné.  Et l’Opposition, avec à sa tête Dominique Anglade, pourrait s’avérer encore pire et plus répressive que la CAQ. 

Décidément, l’avenir du Québec, comme celui de la planète, ne s’annonce pas reluisant…

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