dimanche 21 novembre 2021

Vaccination des enfants : Legault vous laissera-t-il vraiment le choix ?

François Legault
Fidèle à ses tactiques cousues de fil blanc, François Legault affirmait récemment que la plupart des mesures sanitaires seront levées dès que 80 % des enfants de cinq à 11 ans auront été vaccinés début 2022.  Si vous croyez en sa parole, vous devez également l’avoir pris au sérieux lorsqu’il affirmait que la fée des dents faisait partie des services essentiels…

Quand donc le premier ministre a-t-il tenu parole pour la dernière… ou la première fois.  Le masque donnait un faux sentiment de sécurité et était à proscrire; il devenait obligatoire au point où nos vies en dépendaient.  Nous devions avoir quelques jours de répit durant le temps des fêtes; ils furent annulés.  Nous devions ne nous confiner que pendant deux semaines; elles sont devenues cinq mois.  Nous ne devions jamais envisager de couvre-feu; il nous a été imposé interminablement.  Le passeport vaccinal ne devait viser que certains secteurs précis; il est devenu une norme sociale.  Il ne devait pas y avoir d’obligation vaccinale; la CAQ y travaille mais s’est butée à la résistance de courageuses travailleuses de la santé non vaccinées. Partie remise, n’en doutez pas.

Valses-hésitations

Plus le temps passe, et plus le vaccin contre la covid dévoile ses limites, pour ne pas évoquer ses risques, mais fait l’objet d’une étrange valse-hésitation.  15 pays européens avaient suspendu le recours à l’AstraZeneca en mars en raison d’effets secondaires possibles ou graves avant que certains d’entre eux ne reviennent sur leur décision. Le même vaccin a été proscrit un temps par l’Union européenne, mais semble revenu en force avec l’accord même de la même instance. En fait, malgré la mauvaise réputation de l’AstraZeneca, ce sont des retards de livraison qui auraient été à l’origine de la première décision de l’Union européenne et non les risques pour la santé…

Les pays scandinaves viennent de leur côté de suspendre le Moderna pour les jeunes hommes de moins de 30 ans et de 18 ans.  Combien d’incidents de myocardites a-t-il fallu avant que cette décision ne soit prise ?  Il y a aussi l’exemple inquiétant d’Israël, pays le plus vacciné au monde par Pfizer, mais qui bat tous les records d’éclosions alors que l’Union européenne a interdit les voyages non-essentiels de ses citoyens sur son territoire.

45 hospitalisations en soins intensifs pour tout le Québec…

Finalement, c’est dans un tel climat d’incertitude que la vaccination des enfants est envisagée, alors que de véritables scientifiques affirment qu’ils sont à faible risque de contamination et de transmission.  D’autres experts ont tenté de mettre en garde le gouvernement contre les risques de vacciner les jeunes de 10-19 ans, en précisant que les risques étaient plus élevés que les bénéfices, en vain.  La rage gouvernementale de vacciner est plus forte que le principe de prudence.

Comme ces jeunes et les adultes, les cinq à 11 ans deviendront les cobayes d’un vaccin expérimental soi-disant en vue de les « protéger » contre un virus à faible léthalité.

Pour ce qui est des hospitalisations en soins intensifs qui, selon nos « experts » et prophètes de malheur médiatiques, sont devenues exponentielles par la faute des vilains « antivax », elles s’élevaient, en date du 17 novembre à… 45 pour tout le Québec, soit une population de 8,5 millions de résidents.  Imaginez l’horreur…

Les parents auront le dernier mot… pour le moment

Selon cet article, les parents pourront choisir de faire vacciner leur enfant ou pas :

« Le grand patron de la campagne de vaccination, Daniel Paré, a d’ailleurs déjà fixé son objectif d’inoculer une première dose du sérum à tous les fillettes et garçons de 5 à 11 ans d’ici les Fêtes. Bien sûr, l’autorisation des parents sera requise pour vacciner un enfant. »   

On connait pourtant la propension du gouvernement actuel à recourir à la répression, aux menaces à peine voilées, aux amendes salées, et même au chantage, comme ce fut le cas envers les travailleuses de la Santé, pour parvenir à ses fins.  Rien n’indique que, si un trop grand nombre de parents refuse de faire vacciner leur enfant, leur volonté sera respectée à court ou moyen terme.

Le principe de primauté parentale, un irritant pour la CAQ

C’est souvent au nom de nobles principes que les pires abus de pouvoir sont commis.  Est-ce un hasard si, avant même que la CAQ annonce la vaccination des enfants, le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant entendait revoir – entendre ici abolir – en mars dernier le principe de primauté parentale vous garantissant le droit de choisir ce qu’il y a de mieux pour votre enfant ?  Voyez plutôt :

« Un des éléments qui pourraient être modifiés est la notion de primauté parentale, dit M. CarmantIl faut que ce soit le bien-être de l’enfant qui prime. La science nous montre que les choses ont changé. Ça n’a pas nécessairement besoin d’être la famille biologique ; il faut que l’enfant soit dans un environnement aimant. »

« Le bien-être de l’enfant », selon la CAQ et son commando « d’experts » de plateau.  Et si, une fois le principe de primauté parentale aboli, vous refusez la vaccination de votre enfant, votre décision sera-t-elle respectée ?  Après tout, vous ne serez plus « que » la famille biologique de votre enfant, qui lui, appartiendra à l’État, sans doute cet « environnement aimant ».

Un dangereux précédent

Si vous pensez que j’exagère, considérez cette nouvelle, parue en avril dernier, selon laquelle une juge, interpelée par la DPJ, a autorisé, contre l’opposition de la mère « complotiste », le dépistage et, éventuellement, la vaccination forcée de son enfant :

« Les impacts reliés à un refus de procéder à un test de dépistage lorsque suggéré par la Santé publique ou encore au refus d’administrer un vaccin le cas échéant (l’enfant n’a que dix ans) s’avèrent considérables et contraires à son intérêt », a écrit la magistrate. 

Eh oui, la notion du « bien-être de l’enfant » du ministre Carmant, vous la retrouvez dans ce jugement, qui fait jurisprudence, si aucun jugement analogue n’a été émis auparavant.  Si cette juge a pu agir ainsi au nom de « l’intérêt de l’enfant » dans ce cas précis, pourquoi d’autres magistrats n’agiraient-ils pas de la même manière envers vous et votre enfant ?  Une fois aboli le principe de primauté parentale, rien ne sera plus facile.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour l'article.
Pour info, historique judiciaire de Phizer n'a rien encourageant.
C'est assez pour perdre confiance en cette compagnie.

https://www.nexus.fr/actualite/vaccin/historique-judiciaire-pfizer/

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