François Legault |
Quand donc le premier ministre
a-t-il tenu parole pour la dernière… ou la première fois. Le masque donnait un faux sentiment de
sécurité et était à proscrire; il devenait obligatoire au point où nos vies en
dépendaient. Nous devions avoir quelques
jours de répit durant le temps des fêtes; ils furent annulés. Nous devions ne nous confiner que pendant
deux semaines; elles sont devenues cinq mois.
Nous ne devions jamais envisager de couvre-feu; il nous a été imposé
interminablement. Le passeport vaccinal
ne devait viser que certains secteurs précis; il est devenu une norme
sociale. Il ne devait pas y avoir
d’obligation vaccinale; la CAQ y travaille mais s’est butée à la résistance de
courageuses travailleuses de la santé non vaccinées. Partie remise, n’en doutez
pas.
Valses-hésitations
Plus le temps passe, et plus le
vaccin contre la covid dévoile ses limites, pour ne pas évoquer ses risques,
mais fait l’objet d’une étrange valse-hésitation. 15
pays européens avaient suspendu le recours à l’AstraZeneca en mars
en raison d’effets secondaires possibles ou graves avant que certains
d’entre eux ne reviennent sur leur décision. Le même vaccin a
été proscrit un temps par l’Union européenne, mais semble revenu
en force avec l’accord même de la même instance. En fait,
malgré la mauvaise réputation de l’AstraZeneca, ce sont des retards de
livraison qui auraient été à l’origine de la première décision de l’Union
européenne et non les risques pour la santé…
Les pays scandinaves viennent
de leur côté de suspendre le Moderna pour les jeunes hommes de moins de 30 ans
et de 18 ans. Combien
d’incidents de myocardites a-t-il fallu avant que cette décision ne soit prise
? Il y a aussi l’exemple inquiétant
d’Israël, pays le plus vacciné au monde par Pfizer, mais qui bat tous les
records d’éclosions alors
que l’Union européenne a interdit les voyages non-essentiels de ses citoyens
sur son territoire.
45 hospitalisations en soins
intensifs pour tout le Québec…
Finalement, c’est dans un tel
climat d’incertitude que la vaccination des enfants est envisagée, alors que de
véritables scientifiques affirment qu’ils sont à faible risque de contamination
et de transmission. D’autres experts ont
tenté de mettre en garde le gouvernement contre
les risques de vacciner les jeunes de 10-19 ans, en précisant que les risques étaient
plus élevés que les bénéfices, en vain. La rage gouvernementale de vacciner est plus
forte que le principe de prudence.
Comme ces jeunes et les adultes,
les cinq à 11 ans deviendront les cobayes d’un vaccin expérimental soi-disant en
vue de les « protéger » contre un virus à faible léthalité.
Pour ce qui est des
hospitalisations en soins intensifs qui, selon nos « experts » et prophètes
de malheur médiatiques, sont devenues exponentielles par la faute des vilains
« antivax », elles s’élevaient, en date du 17 novembre à… 45 pour
tout le Québec, soit une population de 8,5 millions de résidents. Imaginez l’horreur…
Les parents auront le dernier mot… pour le moment
Selon
cet article, les parents pourront choisir de faire vacciner
leur enfant ou pas :
« Le
grand patron de la campagne de vaccination, Daniel Paré, a d’ailleurs déjà fixé
son objectif d’inoculer une première dose du sérum à tous les fillettes et
garçons de 5 à 11 ans d’ici les Fêtes. Bien sûr, l’autorisation des parents
sera requise pour vacciner un enfant. »
On connait pourtant la propension
du gouvernement actuel à recourir à la répression, aux menaces à peine voilées,
aux amendes salées, et même au chantage, comme ce fut le cas envers les
travailleuses de la Santé, pour parvenir à ses fins. Rien n’indique que, si un trop grand nombre
de parents refuse de faire vacciner leur enfant, leur volonté sera respectée à
court ou moyen terme.
Le principe de primauté parentale,
un irritant pour la CAQ
C’est souvent au nom de nobles
principes que les pires abus de pouvoir sont commis. Est-ce un hasard si, avant même que la CAQ
annonce la vaccination des enfants, le ministre délégué à la Santé et aux
Services sociaux, Lionel Carmant entendait revoir – entendre ici abolir – en
mars dernier le principe de primauté parentale vous garantissant le droit de
choisir ce qu’il y a de mieux pour votre enfant ? Voyez plutôt :
« Un des éléments qui pourraient être
modifiés est la notion de primauté parentale, dit M. Carmant. Il faut que ce soit le
bien-être de l’enfant qui prime. La science nous
montre que les choses ont changé. Ça n’a pas nécessairement besoin
d’être la famille biologique ; il faut que l’enfant soit dans un
environnement aimant. »
« Le bien-être de
l’enfant », selon la CAQ et son commando « d’experts » de
plateau. Et si, une fois le principe de
primauté parentale aboli, vous refusez la vaccination de votre enfant, votre
décision sera-t-elle respectée ? Après
tout, vous ne serez plus « que » la famille biologique de votre
enfant, qui lui, appartiendra à l’État, sans doute cet « environnement
aimant ».
Un dangereux précédent
Si vous pensez que j’exagère, considérez
cette nouvelle, parue en avril dernier, selon laquelle une juge,
interpelée par la DPJ, a autorisé, contre l’opposition de la mère
« complotiste », le dépistage et, éventuellement, la vaccination
forcée de son enfant :
« Les
impacts reliés à un refus de procéder à un test de dépistage lorsque suggéré
par la Santé publique ou encore au refus d’administrer un vaccin le cas
échéant (l’enfant n’a que dix ans) s’avèrent considérables et contraires à son
intérêt », a écrit la magistrate.
Eh oui, la notion du « bien-être de l’enfant » du ministre Carmant, vous la retrouvez dans ce jugement, qui fait jurisprudence, si aucun jugement analogue n’a été émis auparavant. Si cette juge a pu agir ainsi au nom de « l’intérêt de l’enfant » dans ce cas précis, pourquoi d’autres magistrats n’agiraient-ils pas de la même manière envers vous et votre enfant ? Une fois aboli le principe de primauté parentale, rien ne sera plus facile.
1 commentaire:
Merci pour l'article.
Pour info, historique judiciaire de Phizer n'a rien encourageant.
C'est assez pour perdre confiance en cette compagnie.
https://www.nexus.fr/actualite/vaccin/historique-judiciaire-pfizer/
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